L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Républicain Lorrain, France, le 1 novembre 1980.
Nancy. -- Longs instants de recherche et d'explication diverses dans la nuit de jeudi à vendredi à Varangéville près de Nancy. Il est environ 4 heures du matin lorsqu'une patrouille de la CRS 3 repère dans le ciel nancéien deux objets relativement volumineux et très brillants.
La première réaction des CRS et des quelques témoins qui observent le phénomène est de rejeter l'hypothèse d'étoiles. En effet les deux objets brillants se présentaient comme beaucoup plus lumineux et beaucoup plus grand que des étoiles. De plus un fin cordon très lumineux semblait les relier l'un à l'autre.
Immédiatement les gendarmes furent prévenu - c'est eux qui ont le monopole des enquêtes sur les OVNI. Très vite il dépêchàrent à Saint-Nicolas-de-Port un photographe muni d'un appareil spécialement équipé pour photographier les objets lumineux dans le ciel.
Pendant plusieurs heures, policiers, gendarmes, témoins, s'interrogeait sur ces "drôles" d'OVNI qui restaient singulièrement à la même place, parfaitement immobile, toujours aussi scintillants. L'explication fut connue au petit matin. Point d'OVNI là-dedans, simplement un phénomène météorologique un peu exceptionnel et peut-être un brin de psychose collective.
En fait, les deux objets lumineux sont parfaitement identifiés puisqu'il s'agit des planètes Saturne et Vénus. La différence avec les autres soirs: elles étaient particulièrement visibles, un froid tombé rapidement dans l'atmosphère ayant précipité la brume en la transformant en givre. Une explication donnée par la station météo de Nancy-Tomblaine. D'ailleurs au lever du jour les fameux OVNI avaient disparu.
