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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Libération, Paris, France, pages 1 et 5, le 8 octobre 1954.

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Pont aérien de vaiselle volante
entre le marais poitevin et l'île de Ré

...Et un "pot de chambre" a déversé sa fumée sur la forêt de Rambouillet

Soucoupe, cigares, disques, couronnes, boules, lueurs, traînées lumineuses de couleurs diverses, pot de chambre et autres marmite volante continuent leur ronde infernale dans le ciel de plusieurs de nos compatriotes ou tout au moins dans leur cerveau. On en a signalé hier à Saint-Etienne, dans quelques villages d'Eure-et-Loir, dans l'Isère, les Côtes-du-Rhône et le Calvados.

Un véritable pont aérien d'objets volants semblent avoir été institué entre le marais poitevin et La Rochelle, selon l'expression de témoins qui ont observé une véritable navette.

Jusqu'à l'île de Ré, o` un maçon, M. Simonetti, a déclaré avoir vu une sphère lumineuse de 12 mètres de diamètre oscillé à 50 mètres du sol (quelle précision!), virer du rouge au bleu, et prendre rapidement de la hau-

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Soucoupes volantes

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teur. A la verticale, bien entendu. Deux parisiens encore en vacances à proximité, M. et Mme Laroche, se sont empressés de confirmer l'observation de M. Simonetti.

La frontière espagnole paraît également avoir fait l'objet d'une surveillance particulière de la part de ces engins mystérieux, puisque avant l'observation d'une longue traînée verte par un douanier de Behobie, un agent de police de Biarritz a vu une machine plutôt rondelette, comportant deux tuyères, d'où jaillissaient des lueurs roses et jaune et qu'un peintre biarrot, Dimitri Ziko, a aperçu un engin plutôt ovale laissant fuir une fumée noire. Ce dernier doit être daltonien, bien qu'artiste.

Un témoignage de poids a été apporté à la cause des objets ménagers volants par le beau-frère d'un ministre de la principauté de Monaco, M. Georges Leront [sic], qui, au-dessus de Rambouillet, a suivi l'évolution d'un "pot de chambre" émettant une lumière verte éblouissante et dont il crut recevoir le contenu. Ce n'était qu'une averse.

Cela devient un vrai feu d'artifice: en se promenant en compagnie de sa femme, M. Landrain, le préposé aux eaux à Duclair (Seine-Inférieure), a été aveuglé par un faisceau lumineux.

Mais les pilotes de ces engins hésitent toujours à entrer en contact avec les Terriens. Comme M. Defiz, monteur en chauffage central de Bergerac, s'approchait d'une sorte de fusée verdâtres reposant sur béquilles, il ressentit un violent appel d'air. L'appareil, laissant des traces semblables à de noirâtres champignons visibles pendant quelques instants, avait été littéralement happé par l'atmosphère.

Toutefois, un Martien c'est risqué à descendre à 7 h. 15 du matin par un hublot d'une boule de 10 mètres de diamètre de couleur orange, dans un champ de "La Vieille Tuilerie", à Mertrud (Haute-Marne), à 100 mètres d'un cantonnier des ponts et chaussées, M. André Narcy, 48 ans.

- C'était un individu de 1 m. 20, tout couverts de poils, vêtu d'une houppelande de fourrure, la taille ceinte d'un large corset saumon, le chef couvert d'une toque en peluche. Il me contemplait, immobile. J'eus peur, m'arrêtais et fis un geste pour l'interpeller. L'individu tourna les talons, s'engouffra dans sa machine. Une sorte de fumée fusa d'une sorte de fuseau et un grand remous vaporeux se produisit avec un bruissement pareil à un moteur électrique.

Comme M. Narcy revint sur les lieux avec des camarades, la rosée avait disparu sur une certaine surface, l'herbe avait pris une teinte laiteuse et douze traces parallèles se trouvaient réparties sur une certaine distance, comme si l'appareil s'était posé par une suite de petits soubresauts. Comme un vulgaire aéroplane...

J. D. [Jacques Derogy]

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Cette page a été mise à jour le 27 juin 2025.