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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Journal de Biarritz et de la Côte Basque, France, page 1, le 15 octobre 1954.

Voir le dossier du cas.

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CHRONIQUE

MARTIENNES!

Les méchantes langues vous diront que je me répète: pas du tout.

Il ne sera, aujourd'hui, question que des pilotes et non point des engins mystérieux.

Remarque: je n'arrive pas à comprendre comment les journaux les plus sérieux et les plus expérimentés continuent d'imprimer en gros titre: "Les Martiens... ci - les Martiens... là", puisque l'on sait, tout de même, que l'état actuel de cette planète ne permet plus de vivre qu'à des plantes ou des insectes.

L'hypothèse d'émissaires de Vénus serait plus logique, et beaucoup plus vraisemblable - ne serait-ce que par la couche de nuages constamment suspendue au-dessus d'elle.

Quoiqu'il en soit, un honorable instituteur de l'île d'Oléron, sans doute Don Juan à ses heures creuses, a rencontré, lui, des Martiennes. Elles ont même écrit des signes cabalistiques sur son carnet de notes. - Heureux homme!

Cela devient tout à fait intéressant.

Par malheur, nous lisons que ledit M. Martin, car tel est son nom, est en congé dans l'île et qu'il est, au surplus, colonial. C'est donc un homme qui a besoin de repos et qui, certainement, n'a jamais vu aux abords de l'oued ou du désert, ces motocyclistes comme nous avons, sourd, la joie ineffable d'en contempler tous les jours... De ces motocyclistes qui, partant de Bayonne pour affronter les redoutables et sauvages marais d'Hardoy, s'affublent de casques, de visières en plastique, de jambières et de gants à crispin.

Il est évident que, surgis d'un fourrée [sic], ces gens-là ont de quoi, par leur aspect, tourner les têtes et, Mars ou Vénus aidant, laisser le champ libre aux plus ahurissantes conclusions.

Je vois là un consolant aspect de l'évolution social [sic]. Si l'on est équipé de façon ridicule ou grotesque l'on aura, désormais, la ressource de se faire passer pour un Martien.

Je possède un petit potager fort propice, les soirs de clair de lune, aux atterrissages interplanétaires (si l'on peut dire), et je guette l'occasion. Un petit tour d'ascenseur ne serait point pour me déplaire.

Vous imaginez, en retour, la renommée qui me viendrait.

C'est ce que je comptais à un mien ami, qui lui se contente d'être fils d'IsraĆ«l. A cette évocation il se mit à battre des mains, et me répondit:

"Mais, mon cher, ce serait la fortune"...

... Evidemment!

ALCESTE.

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Cette page a été mise à jour le 25 août 2025.