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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Est Républicain, Nancy, France, page 1, le 5 octobre 1954.

Scan.
Scan.

Une vague "d'objets" étranges déferle sur la France

Des Martiens amateurs
d'obscurité jouent
les passe-murailles

Mais tous ceux qui ont
vu des "soucoupes"
ne sont pas des rêveurs

Par Gabriel Heres

Une invasion de soucoupe volante et autres engins mystérieux déferle sur l'Europe, et le nombre de témoignages enregistrés montre que la France semble être particulièrement visés. Il n'est guère de jour depuis des semaines, que plusieurs de ces manifestations ne soient signalées de la Vendée à la Moselle et du Quiévrain à la Bidassoa.

L'abondance de ces apparitions étranges est telle que la peur finit par régner.

Dans le Limousin, notamment, où un cultivateur fut embrassé, le 10 septembre dernier, par un inconnu pourtant bien pacifique, la terreur s'est installée, surtout dans la région de Roches (Creuse), où les enfants n'osent plus aller seuls à l'école et où les bergères ne veulent plus garder leurs troupeaux depuis qu'une ombre inquiétante a été signalée se cachant dans les fourrés. On redoute que les Martiens aimable ne se soient embarqués en laissant sur la terre un de ses compagnons.

A Diges (Yonne), deux femmes ont vu, chacune de leur côté, un cigare posé dans une prairie et son pilote penché, peut-être sur son moteur. L' "être" était de taille normale, vêtu de kaki et coiffé d'un calot, mais elles eurent si peur que, par un réflexe identique, elles s'enfuirent et s'enfermèrent.

Les soucoupes volantes
ont troublé le repos dominical
d'un certain nombre de Français

Chamonix. -- La chronique des soucoupes volantes et autres "cigares" continue d'être abondamment fournie. Au cours du dernier week-end, les témoins qui ont, en effet, aperçu des engins mystérieux ne se comptent plus.

C'est, semble-t-il à Chamonix qu'il faut donner la priorité, étant donné que, au même moment, des officiers de l'école de Haute montagne, des gendarmes et le pilote Guiron qui survolait la région ont aperçu pendant plus d'une heure un engin brillant évoluer entre le mont Lachat et le mont Blanc.

Le pilote Guiron a indiqué que volant à environ 2000 mètre au-dessus de Faverges, il a vu un engin qui, a-t-il dit, n'avait aucune ressemblance avec un avion normale. En outre la direction suivie à grande vitesse par cet appareil excluait l'hypothèse d'un ballon sonde.

A Corbigny (Nièvre), plusieurs habitants ont vu un disque lumineux de couleur orange qui se déplacer dans le ciel et disparus à la verticale après avoir plusieurs fois changé d'altitude.

A Breuil-Chaussée, dans les Deux-Sèvres, M. Girardeau, 55 ans, se rendait à son travail lorsque, en détour de la route, il remarqua un engin circulaire "près duquel se trouvait un être qui lui apparut comme vêtu d'une sorte de scaphandre". L' "être" se dirigea vers lui et M. Girardeau s'enfuit, apeuré. Peu après, l'engin circulaire repartit à grande vitesse!

"On aurait dit une meule"

C'est également un engin curieux autour duquel rôdait deux individus bizarres qu'ont déclaré avoir vu deux jeunes gens de Vron (Somme). "Nous nous sommes approchés, ont-ils confié aux gendarmes. On aurait dit une meule. Soudain l'engin décolla."

Dans l'Indre, tant à Levroux qu'à Vatan, une quinzaine de personnes ont longuement suivi les évolutions d'une boule lumineuse de couleur jaunâtre qui montait et descendait dans le ciel et pouvait avoir trois mètres de diamètre.

Eisenhower et Malenkov
se serrant la main
autour d'une "soucoupe"...

Un pseudo-littérateur, au contraire tout heureux que ces êtres fantastiques viennent rejoindre ses divagations philosophiques, assimile les "anti soucoupistes" à des trublions

[Légende image:] Les Etats-Unis se préparent à construire une soucoupe volante dont le projet a été établi par un ingénieur britannique, M. John C. M. FROST. L'engin, représenté ci-dessus par un dessinateur américain, serait capable de décoller verticalement et d'atteindre une vitesse de 3000 kilomètres-heure. Le pilote est installé au centre. Pour décoller, il déclenche 180 propulseurs placés tout autour de la soucoupe. Une fois qu'il est à la hauteur souhaité, pour avancer il se contente d'actionner les propulseurs placés à l'arrière de l'engin. La soucoupe volante s'inspire des expériences faites en 1930 par le français Henri LOANDA [sic, Coanda].

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Cette page a été mise à jour le 18 février 2021.