L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Berry Républicain, Bourges, France, pages 1 et 8, le 14 octobre 1954.
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Metz, 13 octobre. -- Pendant la durée de la Foire-Exposition de Metz, un phare militaire, installé au stand de l'armée, balayait, chaque soir, le ciel messin de son faisceau lumineux. Dimanche soir, les savants de l'appareil virent, à une hauteur estimée à plus de 10.000 mètres, un cercle lumineux qui demeura immobile au-dessus de leurs têtes pendant plusieurs heures. Le service de radar, également monté au stand de l'armée, essaya vainement de saisir le cercle insolite dans son appareil.
Un journal local ayant rapporté les faits, le général gouverneur commandant la 6e région militaire a ordonné une enquête qui, jusqu'à présent, n'a pas abouti. Le général Navereau attend le rapport du commandant Cottel, responsable du stand de l'armée.
D'après les premiers renseignements recueillis dès hier, il semble impossible que le phare installé à la foire de Metz ait pu surprendre un objet quelconque si haut placée. En effet, ce phare n'a guère qu'une portée de 5.080 mètres, distance à laquelle, par temps clair, il permettrait peut-être de distinguer quelque chose. Le cercle lumineux saisi dans le faisceau du projecteur pourrait être expliqué par la présence, à une grande hauteur, d'un cumulus tourbillonnant éclairé par la pleine lune à ce moment, et cachée derrière un rideau de nuages. On reste sceptique, en attendant, sur la présence d'un objet rond qui aurait eu, a-t-on estimé, 50 mètres de diamètre, et qui serait demeurer parfaitement immobile pendant plusieurs heures.
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Cependant, les services militaires poursuivent leurs investigations et tireront les conclusions de cette affaire dès qu'ils seront en possession du rapport du commandant Cottel.
Toulouse, 13 octobre. -- Deux habitants de la banlieue toulousaine, MM. Pierre Vidal et son neveu Angel Hurle, ont pu voir ce matin, au petit jour, à une centaine de mètres à peine de leur maison, une fusée géante qui, partie d'un champ, disparut rapidement dans le ciel en engendrant une clarté d'une rare intensité.
Les deux hommes se rendirent ensuite à l'endroit où ils situaient le point de départ du mystérieux engin. Là, il constatèrent que l'herbe avait été tassée sur une surface circulaire ayant 5 mètres de diamètre. Au centre de cette zone, ils découvrirent dans le sol quatre empreintes paraissant avoir été laissées par les pieds d'un lourd appareil.
L'herbe étaient recouvertes de gouttelettes provenant de la condensation de vapeur grasse et qui dégageait une odeur de pétrole.
Les services de police se sont rendus sur les lieux.
Lisieux, 13 octobre. -- M. Bon, professeur de mathématiques à Lisieux, a aperçu, au début de l'après-midi, à Saint-Germain-de-Livet, à 2 ou 300 mètres de la route, au-dessus d'un bois, un disque argenté d'un diamètre de 7 à 8 mètres, qui s'est élevé soudain dans le ciel, sans bruit.
Le disque était animé d'un mouvement rapide de rotation. Après avoir piqué vers le sol d'une altitude d'environ 800 mètres, il est brusquement reparti à l'horizontale à une allure vertigineuse.