"Le 7 septembre 1936, le dernier tigre tasmanien connu meurt en captivité dans le zoo de Hobart en Tasmanie. [...]
En 1986, le Tigre de Tasmanie [thylacine] a officiellement été déclaré éteint mais beaucoup de mystère subsistent à propos de cet animal. Plusieurs habitants de Tasmanie vivant à la lisière des forêts ont cru en apercevoir. Ils ont trouvé des animaux portant des traces de machoire du thylacine. [...]
Des villageois d'Irian Jaya en Indonésie, certifient avoir vu un tigre de Tasmanie vivant dans les collines autour de la frontière entre l'Indonésie et la Papouasie Nouvelle Guinée. L'animal vivrait dans les grottes de la région de Kurima autour des villages Oksibil et Okbibab et semble attaquer les animaux domestiques la nuit. [...]
Les scientifiques espèrent utiliser une séquence d'ADN extraite pour créer un clone et donner à une espèce disparue un nouveau départ."
Source: Article sur www.futura-sciences.com/decouvrir/d/dossier270-1.php
Vous trouverez des informations plus détaillées en référence. Voici quelques données de base.
Tigre de Tasmanie, Tasmanian wolf (loup de Tasmanie), Thylacine, Thylacinus Cynocephalus.
La particularité biologique la plus impressionnante du tigre de Tasmanie est que bien qu'il ait une morphologie ressemblant à celle d'un chien un peu étrange, il n'est aucunement un mammifère placentaire, mais un marsupial, comme le kangourou, le koala, l'opossum, le wombat, le bandicoot.
Le tigre de Tasmanie était un animal largement répandu sur le continent australien y compris bien entendu la Tasmanie, une île proche, mais aussi en Papouasie Nouvelle-Guinée.
Avant la colonisation de l'Australie le Tigre de Tasmanie était un prédateur de la faune locale, de petits rongeurs jusqu'au Kangourou. Après ils colonisation ils ont été connus pour s'attaquer aux moutons et volaille des éleveurs.
Le Tigre de Tasmanie est considéré comme un espèce disparue. Un raison invoquée pour sa disparition en Australie est qu'il était écologiquement en concurrence avec le dingo, mais on ne peut omettre les tueries sont il a été l'objet de la part des éleveurs de moutons de Tasmanie qui le soupçonnaient de décimer leurs troupeaux.
Bien que le dernier thylacine soit censément celui décédé au zoo de Hobart en 1936 (*), il y a un nombre non négligeables de personnes qui rapportent en avoir vu actuellement, en Nouvelle Zélande en Australie, en Indonésie. Certains témoignages (p. ex à Pyengana en Tasmanie en 1995), aucune preuve tangible n'a encore été avancée, cependant.
(*) L'espèce venait tout juste d'être déclarée protégée.
Fossile de thylacine. |
Restes de chupacabras allégué. |
La photographie de restes animaux montrée ci-dessus a été qualifiée de Chupacabras par la presse locale et apparemment les habitants de la région. Il a été discuté de ce que ce serait un vulgaire chien, pas un chien du tout, un chien mais d'une espèce inconnue.
Il semble bien que la photographie montre un animal qui puisse être interprété comme se situant quelque part entre entre félins et canins. Il semble totalement évident que ces restes n'indiquent pas la moindre raison de faire appel à une quelconque créature provenant d'une autre planète. Très probablement, il s'agit bien d'un animal terrestre, éventuellement assez différents des canins et félins habituels pour que les commentateurs soient troublés.
Il semble que si des recherches sérieuses avaient été faites, des comparaisons entre ces restes comprenant un squelette quasi intact et d'autres squelettes, tel celui du Thylacine, il y aurait peut-être eu une solution à la fois simple et fascinante.
Quand il fut raconté que vivait en Afrique un animal qui était moitié zèbre, moitié girafe, cela n'a pas été pris au sérieux. L'animal était bien réel, et correspondait assez bien à la description moitié zèbre, moitié girafe: l'okapi. Un minimum de recul devrait être envisagé avant de rire d'emblée à toute évocation d'animaux mystérieux. Mais également un minimum de bon sens devrait permettre d'éviter d'assimiler sans autre forme de procès les mystérieux chupacabras allégués à des êtres extraterrestres: il n'y a pas la moindre raison de penser que le chupacabras, s'il existe, soient autre chose que divers animaux éventuellement rares, censés avoir disparus, mal connus, ou inhabituels dans les lieux concernés.
Il y a quelques intéressantes coïncidences. Certains des rapports concernant des animaux domestiques attaqués par le chupacabras mentionne que les victimes avaient deux trous rapprochés sur le crâne. Il se trouve que le tigre de Tasmanie, tout comme son cousin plus petit et plus trapu le diable de Tasmanie, à une capacité d'ouvrir sa machoire très largement, de saisir le crane de sa proie (kangourou, chèvre...) et de littéralement percer l'os, ses canines coniques et prononcées étant bien différentes des chiens et loups créant donc une impression assez différente de celle des morsures des mammifères carnassiers. Certaines sources tasmaniennes indiquent également que, à l'instar du kangourou, il arrivait que le tigre de Tasmanie fasse des bonds sur ses seules pattes arrière dans des situations d'urgence.
Il n'y a aucun doute que juste avant et juste après la première guerre mondiale, un certain trafic de tigre de Tasmanie vers les zoo d'Europe et des particuliers avait eu lieu. L'un des plus célèbres exportateurs se nommait Elias Joseph et était de Sydney. Il travaillait avec des trappeurs émérites comme Bill Power, William O'May, Jake Ellis, Jim Bryant, qui capturaient des tigres de Tasmanie pour lui, ces derniers finissant dans des zoos européens et américains. Dès 1805, le zoo de Londres en abritait deux spécimens, en ayant importé une vingtaine, leur dernier spécimen y est décédé en 1931. Il est également intéressant de noter que l'animal a toujours été discret et difficile à localiser, même dans les premiers temps de l'arrivée de colons en Tasmanie.
En haut à gauche: scuptuure d'après une description du chupacabras.
Les autres images: le diable de Tasmanie. Non visible sur ces images, les yeux rouges de ce féroce prédateur.
On pourrait objecter qu'il n'est pas nécessaire de faire intervenir des animaux exotiques ou censément disparus pour se débarrasser du mystère chupacabras; mais s'il est certainement possible, par la diffusion d'alarmes médiatisées que la moindre poule attaquée par quelque renard viennent grossir les dossiers de témoignages sur le chupacabras, il est tout de même possible que des rapports initiaux ne puissent s'expliquer aussi légèrement. Après tout, les paysans d'Amérique latine ont bien du être troublés par quelques caractéristiques inhabituelles, les prédateurs habituels n'ayant pas de quoi étonner ainsi.
On pourrait objecter que les marsupiaux ne se trouvent qu'en Australie, mais cela est faux. Il y a au moins 70 espèces différentes de marsupiaux en Amérique latine et donc aucune raison de penser à une implantation de thylacines là. Un cas récent d'un marsupial rare trouvé en amérique latine et pris d'abord pour un être extraterrestre se trouve décrit ici. Par ailleurs, des marsupiaux prédateurs similaires d'aspect mais génétiquement divergents (depuis 12 millions d'années) au tigre de Tasmanie ont bien existé en amérique du Sud. Leur espèce (les borhyaenides) y est éteinte depuis quelques 5 millions d'années, décimée par l'arrivée de nouveaux prédateurs mammifères.
On pourrait objecter que des descriptions du chupacabras ne peuvent pas correspondre au tigre ou au diable de Tasmanie ni a aucun de leurs proches, en rappellant que des témoins disent avoir vu le chupacabras voler, ou faire montre de caractéristiques autrement plus étonnantes que celles attribuables à un prédateur terrestre. Je ne l'exclus pas, je n'ai pas réellement étudié de tels cas et je suis donc simplement sceptique, au sens ou je ne crois pas d'emblée de tels récits. Ici je me contente de noter quelques traits communs entre des restes de ce qui a été désigné un chupacabras et un prédateur marsupial censément disparu.
Je spécule simplement que certains parmi les chupacabras rapportés pourraient être des tigres de Tasmanie survivants, d'autres pourraient être des diables de Tasmanie ou d'autres marsupiaux inhabituels mais bien terrestres.