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Pas de vie sur Mars? Cette page vous apprendra que:
Tous ces points sont développés dans les sections suivantes de cette page:
Les oxydes
L'eau liquide à la surface
Les fossiles des météorites Martiennes
La vie a été détectée en 1976
L'étrange attitude de la NASA
Les rythmes circadiens
Les pigments organiques détectés sur Mars
Une bacterie ressuscitée après des centaines de millions d'années
Certains scientifiques pensent que la vie est impossible sur la surface de Mars car elle est oxydée, littéralement rouillée. Mais au contraire, d'autres scientifiques se posent la question suivante: l'oxydation du fer, la rouille, empêche-t-elle la vie ou est-elle le résultat de processus biologiques? Il y a maintenant de plus en plus d'indications de ce que des bactéries et des virus favorisent en fait l'oxydation des roches ferreuses!
Folk et Milliken par exemple ont confirmé en Mars 2000 que des formes microscopiques qu'ils trouvent sur des roches oxydées sur Terre suggèrent fortement que la matière vivante est intimement liée au processus d'oxydation.
La plupart des scientifiques rejettent tout indice d'une vie présente sur Mars en arguant que les conditions actuelles sur la planète ne permettent pas la vie.
Mais depuis la mi-2000 nous avons toutes les preuves qu'il y avait des lacs occupant l'intérieur de cratère volcaniques Martiens, que de l'eau coulait dans des canyons gigantesques, et on pense avec de plus en plus de force que des lacs, des mers, des océans ont existé sur Mars.
Ceci implique qu'il y a toujours des lieux favorables à la vie: la chaleur souterraine peut réchauffer l'eau sous la surface des millions d'années après que la surface soit devenue hostile. A une profondeur d'un à deux kilomètres sous la surface, les conditions sont telles que l'eau doit être liquide, sur tous les points de la planète. N'oublions pas que des bactéries vivent dans les sols terrestres à des profondeurs de l'ordre de trois kilomètres avec des métabolismes basées bien plus sur l'hydrogène que sur l'eau liquide.
Par ailleurs il est certain que l'activité volcanique sur Mars est récente, et qu'il existe donc des lieux suffisamment chaud sous et à proximité des volcans, et que si l'eau est gelée sur le surface d'anciens lacs volcanique, il y a sous cette surface toutes les chances de trouver de l'eau liquide à des profondeurs modestes.
Les grands cratères dus à des météorites, du fait de l'échauffement causé par le choc, peuvent maintenir des zones chaudes voir des lacs d'eau liquide pendant des dizaines de milliers d'années. Voir les photos.
La majorité de la communauté scientifique pense que la pression atmosphérique Martienne est si faible que l'eau ne peut rester liquide à la surface car elle s'évapore instantanément. Robert Haberle fait remarquer qu'il existe au moins sept zones de basses terres ou la pression et la température sont suffisantes pour que l'eau liquide puisse le rester plusieurs minutes, et ceci pendant quelques semaines chaque année. Cette eau liquide peut être capturée par des organismes vivants à la surface.
Les scientifiques disposent maintenant d'une quinzaine de météorites d'origine Martienne. La composition des gaz emprisonnés dans ces roches est très proche de celle de l'atmosphère de Mars telle qu'analysée par la sonde Viking.
Des globules de carbonate trouvés d'abord dans ALH840001 sont entourés de rides noir et blanches. Utilisant la microscopie électroniques, les scientifiques ont sondé l'intérieur de la roche et découverts des structures qui ont l'aspect de bactéries fossilisées.
Ne sachant pas si ces structures sont vraiment d'origine biologique, les scientifiques les ont comparés aux structures similaires trouvées sous la surface terrestre dans la région du fleuve basaltique Columbia. L'examen d'une mince section des carbonates a révélé la présence de petits grains minéraux appelés magnétites, composés de fer et d'oxygène, qui sont le signe de l'activité biologique. Il est un fait établi que sur Terre, des bactéries magnétotactiques produisent des grains de magnétite de taille et de forme similaires à certaines magnétites trouvées dans les globules de carbonates des météorites Martiennes.
Ces globules ont créés sur Terre aussi bien par des bactéries que par des réactions chimiques. Cependant, la forme en larme bien précise des magnétites des roches Martiennes n'est créée que par les bactéries, jamais par des réactions chimiques. Certains scientifiques ne veulent toujours pas l'admettre.
Le signe de vie le plus spectaculaire a été montré sous forme de photographies dans une conférence de presse de la NASA, il s'agit de petites structures ressemblant vraiment par leur forme à des bactéries et présente dans les météorites. Elles sont bien plus petites que les bactéries usuelles trouvées sur Terre, mais elles ressemblent tout à fait au nanobactéries terrestres, tout en pouvant également être des structures minérales inertes. Bien d'autres photos ont été réalisées par la suite, de plus en plus flagrantes. Le scepticisme initial à leur propos repose toutefois sur la méconnaissance par beaucoup de scientifiques de l'existence de nanobactéries sur Terre, découvertes assez récemment: les scientifiques ignoraient simplement que des bactéries pouvaient être aussi petites sur la Terre également.
Des trois instruments de détection d'activité biologique embarqués sur les deux landers Viking en 1976 et 1977, l'expérience 'Labeled Release' (LR) conçue par le Dr. Gilbert V. Levin de Biospherics à obtenu des résultats indiquant une activité microbienne.
Comprenez bien ce qui s'est passé: une expérience est soigneusement conçue sur Terre, testée sur Terre. L'expérience est reproduite sur Mars et détecte la vie. Puis des tiers rejettent l'expérience à cause d'une autre expérience qui n'as pas pur but de détecter la vie, et parce que l'on pense qu'il n'y a pas d'eau liquide sur Mars, et parce que certain scientifique pensent que l'expérience a détecté une vie "trop abondante"!
Nous savons maintenant que l'autre expérience qui à conduit à conclure brutalement qu'il n'y a pas de vie sur Mars est une spectrométrie de masse qui a indiqué qu'il n'y a pas de matière organique sur Mars, en fonction de quoi il fut décrété que l'expérience LR n'a pas détecté de vie. Une idée absurde, puisque l'on trouve de la matière organique partout dans l'univers, y compris dans les nuages interstellaires.
Les tests ultérieurs du spectromètre ont démontré que l'appareil est incapable de détecter des molécules organiques dans le sol de l'antarctique ou pourtant la vie existe. Et pourtant, c'est cette mesure ratée qui sera la base du verdict prononcé contre les résultats de LR, et qui conduiront l'ensemble de la communauté scientifique à accepter l'idée qu'il n'y pas de vie sur Mars!
Pis encore, une autre expérience, de pyrolyse de sol Martien, effectuée par Viking, a établi la présence de molécules organiques, en contradiction avec le spectromètre!
Nous savons maintenant qu'il y a de l'eau liquide sur Mars. Levin à depuis longtemps montré que l'idées qu'il n'y a pas d'eau liquide sur Mars à cause de la température légèrement en dessous de zéro est un erreur scientifique grossière: si l'eau est impure, salée par exemple, il faut bien moins de zéro degrés pour qu'elle gèle, comme le savent tout ceux qui épande de la potasse sur les routes en hiver. Levin note aussi que les mesures de températures effectuées par Viking ne sont pas celle du sol mais celle de l'atmosphère à plus d'un mètre au-dessus du sol. Et il donne bien d'autres raisons de penser que l'eau liquide existe bel et bien sur les lieux de l'expérience. En 1988, il fait publier une étude sur la façon dont des micro-organismes peuvent capter même une humidité très réduite et non seulement survivre, mais aussi se reproduire.
Et pourtant la communauté scientifique a classé Levin, qui se bat depuis 1976 en vain et sans aucun écho dans les medias pour faire entendre son point de vue, parmi les lunatiques et les excentriques...
Nous allons voir que cette position devient intenable, que des voix s'élèvent demandant à revoir toute l'affaire. Il est évident que dans les prochaines années, dans les prochains mois, tout va changer. (J'écris les lignes ci-dessus le 20.09.2000).
En biologie, les rythmes circadiens sont des cycles au cours desquels l'activité métabolique varie, en terme simple, et par exemple, la plupart des animaux dorment la nuit.
Un spécialiste des rythmes circadiens de la NASA, qui s'occupe notamment de vérifier l'effet des voyages en navette spatiale sur le rythme circadien des astronautes, vient de se rendre compte à sa grande stupeur que des rythmes circadiens ont été mesuré par l'expérience LR de Levin menée en 1976 par les landers Viking!
L'activité biologique mesurée par l'expérience suit exactement un cycle de variation basé sur les jours et les nuits martiens.
Ci-dessous: Graphique de l'expérience LR menée sur Mars en 1977 montrant les réactions biologiques du sol Martien jour après jour: les oscillations correspondent exactement aux successions des jours et des nuits Martiens.
"J'ai été totalement abasourdi de constater que les oscillations dans l'expérience LR ont une période d'un jour Martien" déclara Miller.
Après que l'expérience LR de Viking ait détecté la vie sur Mars, Levin et sa collègue le Dr. Patricia Ann Straat ont soumis des articles approuvés par leurs pairs publiant leurs découvertes et leur conclusion à nombre de journaux scientifiques sérieux tels qu'Icarus, Science, and the Journal of Geophysical Research. Mais parce que le spectromètre embarqué sur Viking n'a pas détecté de matière organique sur Mars, le directeur scientifique du projet Viking, le Dr. Gerald Soffen, annonça que l'expérience LR ne peut pas avoir détecté la vie.
Depuis cette annonce, aucune mission Martienne n'a eu la recherche de la vie sur Mars dans ses objectifs. Aucun projet Martien n'a eu de biologiste dans son équipe. Toutes les expériences qui auraient pu avoir pour but la recherche ou l'étude de la vie sur Mars sont systématiquement rejetées.
L'attitude actuelle de la NASA est très étrange. Il semble que des clans s'opposent, les uns travaillant les medias pour que nous soyons tous bien convaincus qu'il n'y a pas de vie sur Mars, les autres tentant de donner le maximum d'impact médiatique à tout ce qui pourrait relancer l'intérêt du public pour la recherche de la vie sur Mars. La NASA participe au titre de conseiller scénaristique dans une superproduction hollywoodienne ou selon ses conseils se greffe une fiction ou le "visage" de Mars est bel et bien une construction artificielle, alors que le sous-traitant qui étudie les photos de la surface s'évertue à essayer de prouver que ledit "visage" n'est absolument pas artificiel. Le budget "Mars" de la NASA représente 2% de son budget total, par ailleurs le directeur de la NASA S. Goldwin clame qu'il n'a pas besoin de plus, tandis que les projets de sondes Martiennes ressemble de plus en plus à d'aimable travaux de bricolage ce qui n'empêche pas certaines équipes de la NASA de décrire de grandioses opérations de terraformation. Il me semble bien difficile de comprendre les intentions actuelles de la NASA.
Un scientifique Russe travaillant à la NASA a annoncé le 26.09.2000 qu'il a pu détecter des pigments organiques qui sont dus a une activité biologique de photosynthèse, passée ou présente sur Mars.
Les pigments organiques sont des molécules essentielles pour la vie et la survie des cyanobactéries, telles qu'on en trouve sur Terre. L'un de ces pigments est la chlorophylle, utilisée pour la photosynthèse c'est à dire la transformation de l'énergie solaire en nourriture.
Les cyanobactéries sont également à même de tolérer des doses massives d'ultra-violets, grace à de telles molécules, comme la phycocyanine, la scytonémine, les acide aminés de type mycosporine, la carotène et les isoprénoides.
Les pigments que le Dr. Pershin affirme avoir détectés sont des porphyrins, un dérivé cholorphylien, et des hopanoides, de la famille de la carotène, des molécules que l'on trouve sur Terre notamment dans des cyanobactéries fossilisées âgées de 3.5 millions d'années.
Ces pigments sont fluorescents et leurs biomolécules ont des signatures uniques détectables par spectrométrie. Le Dr. Pershin à pu les détecter en utilisant des techniques de spectrométrie sur des documents fournis par le télescope spatial Hubble couvrant un large partie de la région de Utopia Planitia sur Mars, documents couvrant des longueurs d'ondes lumineuse appropriées à ce genre de technique de détection.
Ces méthodes ne permettent pas bien entendu de dater les molécules, mais cette découverte vient renforcer de façon décisive les conclusions du Dr. Levin qui tente depuis 24 ans de se faire entendre, puisque son expérience de détection de l'activité biologique sur Mars par la sonde Viking en 1976 a bien détectée la vie. Il lui a, à l'époque notamment, été opposé qu'un spectromètre embarqué par Viking n'avait pas détecté de matières organiques sur Mars. Levin avait montré que ce spectromètre était en fait incapable de détecter des molécules organiques sur Terre, et la simple détection de matière organique quelconque par Hubble aurait déjà été une très bonne nouvelle pour lui. Ici, il s'avère que non seulement il y a de la matière organique sur Mars, mais que les molécules détectées sont indiscutablement liées à la présence de la vie.
Le Dr. Serguei M. Pershin PhD, travaille pour la NASA, il est le chef de projet de l'expérience LIDAR qui aurait dûe être menée sur Mars par la sonde Mars Polar Lander, la première expérience d'origine Russe embarquée sur un vaisseau américain. Le directeur exécutif de l'ICAMSR, Barry E. DiGregorio a fait paraître un article exclusif sur cette découverte dans le magazine américain 'Spectroscopy'.
Une bactérie qui vivait sur Terre il y a plus de 250 millions d'années a été ramenée à la vie en octobre 2000, ce qui signifie que sous certaines conditions, les bactéries peuvent être totalement privée de toute activité métaboliques pendant des centaines de millions d'années et pourtant se remettre à se reproduire quand les conditions changent favorablement. Il est probable que cette survie peut être indéfinie.
Dans un article du New Scientist du 17 mai 1997, Russell Vreeland, qui a découvert la bactérie ressuscitée, baptisée Bacillus Permians, explique:
"C'est vivant, et pour autant qu'on sache, aucune autre forme de vie n'a vécu aussi longtemps, ses meilleures rivales sont, en comparaison, des bébés de 20 à 40 millions d'années.
La bactérie a été découverte isolée dans des cristaux de sels formés il y a plus de 250 million d'années près de Carlsbad au Nouveau Mexique aux Etats-Unis, dans un souterrain utilisé pour le stockage de déchets nucléaires. Elle a été libérée de son piège dans un environnement stérile et ses spores se sont très vite reproduites.
John Parkes, géomicrobiologiste de l'Université de Bristol déclare:
"Toutes les lois de la chimie nous disent que les molécules organiques complexes des spores de bactérie auraient dû se dégrader en composants simples et inertes. ...Où donc pourrait-on encore trouver des organismes dormants attendant d'être réveillés?
Je dirai, à tout hasard: "sur Mars, par exemple?"