Par Leonard David
Senior Space Writer
20 mars 2002
La fameuse roche de Mars supposée porter des signes de biologie Martienne. Des années après, la discussion continue à faire rage autour de la météorite ALH84001 pour déterminer si oui ou non les processus non biologiques dans la roche âgée sont vraiment évidents.
HOUSTON, TEXAS Après des années d'étude rigoureuse, l'histoire de si la météorite ALH 84001, la prétendue – "roche de Mars" héberge les preuves de restes de biologie Martienne passée reste sujette à des discussions.
Ce fut une équipe de recherches dirigées par la NASA qui a annoncé en août 1996 que la météorite en forme de pomme de terre trouvée en Antarctique pourrait contenir des bactéries fossilisées. Ils ont argué du fait que des "ensembles de preuves" indiquant la probabilité qu'une forme de vie primitive microscopique s'est épanouie sur la planète rouge il y a trois milliards d'années avaient été trouvés.
Maintenant, quittons 1996 à grande vitesse et voyons cinq ans et demi plus tard.
Il apparaît que la preuve incontestable est difficile à être révélée.
La scène se déroule à la 33e Conférence Lunaire et Planétaire de la Science, tenue ici les 11 au 15 mars, et commanditée par la NASA et l'Institut Lunaire et Planétaire. Au cours de ces dernières années, ce rassemblement annuel des scientifiques de l'espace a joué au tribunal scientifique au sujet d'ALH 84001.
Cette année n'a pas fait exception, avec des vollées de pour et de contre échangées au sujet du vrai "message" de la roche de Mars, avec de vives contestations.
"C'est définitivement un 'peut-être'," a dit un expert en matière de météorite, après avoir écouté la lectues des papiers d'une douzaine scientifiques lors d'une session concentrée sur ALH 84001.
La discussion en cours porte maintenant sur des globules de carbonate et la présence des magnétites de nano-taille dans la roche de Mars - une "biosignature" prétendue de biologie Martienne. Ceux qui s'opposent à cette vue affirment que les caractéristiques de présence de créatures dans ALH 84001 ne sont pas des peuves d'une activité biogénique. Elles auraient plutôt été formés par des moyens inorganiques.
D'autres suggèrent que toute "preuve de vie" dans ALH 84001 ne serait rien d'autre que des traces d'origine terrestre – une contamination qui à tracé son chemin dans la météorite après qu'elle soit venue pour se poser sur Terre.
Les deux camps ne se rejoindrons jamais.
"Nous avons conclu qu'il n'y a aucune manière de transporter la magnétite dans les carbonates Martiens après qu'elle soit tombée sur Terre," a dit David McKay, un scientifique Senior du Johnson Space Center de la NASA. Il a dirigé l'équipe qui la première a affirmé qu'ALH 84001 a une histoire spéciale à raconter.
McKay a indiqué qu'on n'a pu trouver aucun scénario plausible qui permette à n'importe laquelle de ces caractéristiques d'être formée dans l'Antarctique. "Nous concluons que nous ne pouvons pas justifier l'hypothèse qu'une partie quelconque de la magnétite biogénique est une contamination terrestre," a-t-il déclaré.
Kathie Thomas-Keprta, un scientifique qui fait des recherches pour Lockheed Martin, fait également partie de l'équipe de scientifiques qui la première a portée ALH 84001 à la connaissance du monde.
Thomas-Keprta a commencé son entretien par une citation de Mark Twain: "le scientifique ne montrera jamais aucune sypathie pour une théorie qu'il n'a pas émise lui-même" dit son message global. "Ceci est mon histoire et je la maintiens" fut son attitude.
"Aucun processus, inorganique ou biogénique, ne peut expliquer la pleine distribution des magnétites observées dans les carbonates d'ALH 84001. Nous proposons que les origines des magnétites dans ALH 84001 puissent mieux être expliquées comme produit des processus multiples," rapporte Thomas-Keprta.
"C'est une chose dangereuse à dire dans cette assistance... nous continuons à soutenir notre hypothèse," dit Thomas-Keprta, réaffirmant sa croyance qu'ALH 84001 est trufée des peuves de l'activité biogénique d'organismes Martiens.
Mais pour les sceptiques, ALH 84001 comme preuve de la vie de Mars est une affaire morte.
"Je pense que c'est fini," a dit Harry McSween, géologue de l'espace renommé au département des sciences géologiques de l'université du Tennessee à Knoxville.
"Chacune des différente preuve a été systématiquement disséquée. La seule chose qui est restée était les magnétites. Il y a maitnenant bien assez de méthodes inorganiques pour faire les magnétites. Des moyens qui semblent tout comme les magnétites dans la météorite," McSween a indiqué.
"J'aurais adoré que cette hypothèse de la vie soit la bnne. Elle pourrait être exacte pour Mars. Je pense simplement qu'elle ne l'est pas en ce qui concerne cette météorite," a dit McSween à space.com.
McSween a indiqué que les années de discussions ont été salutaires. L'identification de quels genres de signatures de la vie sont réelles et peuvent être défendues est cruciale, en particulier quand des missions de vaisseau spatial renverront les premiers échantillons, ou dans les tests pour déterminer sur place ce qu'il en est par l'intermédiaire d'instruments sur la planète.
La saga de la roche de Mars a montré à quel point il difficile de faire l'identification des biosignatures, dit McSween. "Un bon nombre de de gens, y compris l'équipe de McKay, ont effectué un travail exquis. Ceci va être vraiment utile à la communauté. Tout cela est très valable," a-t-il dit.
ALH 84001 est une roche très complexe, chargée par des ensembles multiples de données, a indiqué Everett Gibson, scientifique senior et co-responsable de l'équipe de recherches sur Mars au centre de l'espace de Johnson de la NASA.
Gibson faisait également partie de l'équipe originale qui a lié la roche de Mars avec les microfossiles possibles de Mars.
"Nous pensons que les there’s un petit pourcentage des processus enregistré dans la roche - vingt-cinq pour cent – qui peuvent représenter le produit final des processus biologiques. Donc vous devez trier ce que sont la grande majorité des signatures, qui sont des productions inorganiques et normales d'une roche et d'autres processus sur Mars. La biologie est un petit ingrédient dans la vie d'une planète. Et dans le cas de Mars, elle est seulement un petit composant, pourtant elle laisse des signatures," dit Gibson.
Gibson dit ceux qui voient dans la météorite ALH 84001 des preuves certaines de la vie de Mars peuvent rester fermes sur leur positions.
"C'est une argumentation très difficile pour l'homme de la rue que de trier et de comprendre les subtilités. C'est ainsi que travaille la science. Aucune idée radicale en science n'est acceptée rapidement," dit Gibson.
Les égos de ceux qui étudient la roche de Mars en sortent meurtris et des coups bas scientifiques et des ripostes sont échangées. Et la discussion continue toujours. Dans l'idée d'être mieux préparé pour manipuler les échantillons de retour de Mars à l'avenir, c'est une situation qui est "tout bénéfice" pour la science," dit Gibson.
Mais à la fin du jour de conférence, après un autre brassage de publicationd de recherches le roman policier qu'est ALH 84001 demeure inachevé.
"Les preuves de sa nature biologique sont toujours là. Elles dont fortes. Elles n'ont pas été réfuté. Cette hypothèse a été émise il y a plus de cinq ans et demie. Elle résiste toujours," a déclaré Gibson.
Je vais maintenant vous expliquer ce que les sceptiques ne peuvent ou ne veulent pas vous dire.
L'affaire est terriblement complexe. Certes, elle ne peut être entièrement expliquée dans toute sa richesse à des profanes.
Mais une chose est simple à comprendre. Peut-être les scientifiques se battront pendant des années au sujet de telle ou telle ou telle autre des preuves de traces biologiques dans la météorite. Ils pourront peut-être trouver un processus non biologique pour expliquer telle ou telle ou telle autre des preuves. Par exemple, ils ont maintenant trouvé un processus artificiel qui crée des magnétites dans une roche.
Mais l'aspect principal ne doit pas être oublié: quel processus non-biologique peut expliquer l'ensemble complet des différentes traces biogéniques dans la météorite d'Allen Hill?
Une fois démontées, prises hors du contexte, presque chacune des indications peut être réfutée, mais dans l'ensemble, elles ne peuvent être expliqués simplement que comme de nature biologique, et il n'y a pas d'explication complète et vraissemblable de nature non-biologique comme alternative.
La ligne de raisonnement sceptique est tout à fait évidemment similaire à celle qui est souvent appliqué à des preuves de la réalité non-naturelle des OVNIS par ceux qui s'y opposent: prendre chacune des preuves et indications d'un cas séparément et trouver une explication banale possible pour chacune séparément.
Prenez un cas tel que le cas radar multiple et visuels sol/air multiples de Bentwaters en 1956 par exemple. Écarter les témoins au sol en affirmant qu'ils ont vu Vénus. Ecartez l'OVNI quand il a poursuivi un chasseur à réaction envoyé pour l'intercepter en affirmant que cela avait été une sorte de plasma. Écartez le radar au sol Britannique en affirmant qu'il a détecté des effets d'une couche d'air de température anormale. Ecartez la confirmation par l'ensemble de radar US en disant qu'il a en fait été abusé par des interférences avec l'ensemble de radar Britannique. Ecartez l'observation visuelle depuis au-dessus d'un des OVNIS par un équipage d'avion comme une confusion d'une certaine sorte. Fondamentalement, isolez tous les faits qui se sont profuits les uns des autres, ignorez les facteurs quantitatifs tels que les données météorologiques ou le trajet de vol des OVNIS et d'autres données de la circonstance et en tant que sceptiques vous vous considérerez saitisfait d'avoir expliqué le cas.
Mais n'importe quel chercheur sérieux qui a étudié le cas dans l'ensemble, comme une série d'événements continus se produisant dans des conditions précises sait que l'explication obtenue en fournissant des explications banales séparées aux caractéristiques isolées du cas est sans valeur. Par exemple, les chercheurs sérieux ont appris que l'ensemble de radar US et Britanniques ne pouvaient pas avoit interféré parce que les deux équipes radars ont communiqué par radio et ont décidé de régler leur radars à des fréquences différentes justement pour être sûr qu'aucune interférence de radar ne pouvait expliquer ce que les deux équipes détectaient.
La recherche pour les preuves de la vie dans les météorites Martienne est un sujet scientifique admis. Naturellement, beaucoup de scientifiques trouvent que l'idée que la vie a existé ou existe sur Mars "difficile à croire" mais beaucoup d'autres pensent maintenant que le contraire serait plus étonnant - tant que des "petits hommes verts" ne sont pas impliqués.
La recherche pour les preuves d'une présence ou visite extraterrestre intelligente et technologique d'une certaine sorte dans les cieux de notre planète est un sujet scientifique admis seulement par les quelques scientifiques qui ont consacré leur temps et leurs efforts à ce problème. Pour la partie plus grande de la communauté scientifique, ce n'est pas un problème scientifique valide et reste toujours qualifié de pseudo-science.
Je me réjouis à l'idée de penser que les gens du LPL qui visitent régulièrement mon site puissent éventuellement au travers de leur propre expéricence de la confrontation avec ce type de raisonnement sceptique comprendre à quoi les ufologues sont confrontés dans leur propre domaine de recherche.