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Air Miss:

L'un des commentaires courants des gens qui ne sont pas trop au courant de la question OVNI est: "s'il y avait vraiment des OVNIS, comment expliquer que les pilotes ne les rencontrent pas dans le ciel?". Mais, il se trouve qu'ils les rencontrent. Parfois les pilotes se demandent si la rencontre ne risque pas d'être un peu trop... rapprochée.

Dans cette section:

Cliquez!Rapport: les OVNIS sont-ils un danger pour la circulation aérienne un article d'introduction essentiel. (Cette page).
Cliquez!Un article de Leslie Kean, 2001.
Cliquez!Sécurité aérienne aux USA: un facteur négligé jusqu'à présent - une étude scientifique par le Dr. Richard Haines, Ph.D.
Cliquez!Le NARCAP, un organisme permettant aux métiers de l'air de communiquer leurs observations d'OVNI, fondé par le Dr. Richard Haines, Ph.D.
Cliquez!Vidéos d'avions rencontrant... d'autres objets volants.
Cliquez!Au Royaume-Uni on se pose des questions: 30 cas.
Cliquez!Un courrier.
Cliquez!Les expériences OVNI d'un contrôleur du trafic aérien.

Des cas d'Air Miss:

Les OVNIS sont-ils un danger pour le trafic aérien?

RAPPORT: LES OVNIS SONT-ILS UN DANGER POUR LE TRAFIC AERIEN?

Par Patrick Huyghe
1er décembre 2000

Faisant route vers Boston les pilotes d'un vol de la TWA aperçurent un groupe circulaire de lumières scintillantes légèrement au-dessous de leur altitude. Quoique ce puisse être, ils ont rapidement réalisé que "la chose" était "immense, se déplaçant avec rapidité," et "près de croiser notre route, voire de nous heurter de plein fouet." Pour éviter un désastre, le capitaine "donna toute la puissance, tira sur le manche pour mettre le nez vers le haut, et "nous avons prié pour que nous puissions passer au-dessus de la chose." Ils réussirent.

Cet incident à se faire dresser les cheveux sur la tête, qui s'est produit le 22 Décembre 1977, et d'autres du même genre, soulève une bonne question: Les OVNIS posent-ils un risque à la sécurité de l'aviation en Amérique aujourd'hui? "Oui, il y a risque", répond une étude récemment éditée portant le titre "Sécurité aérienne: un facteur négligé jusque-là". ce qui se rapporte aux OVNIS en tant que phénomènes aériens non identifiés (UAP).

L'auteur, Richard Haines, est un scientifique aérospatial senior et un membre de l'International Society for Air Safety Investigators, qui aide le NTSB dans des enquêtes sur les accidents. L'étude a été soutenue par un financement de l'organisation International Space Science Organization et est le premier rapport technique au sujet de la sûreté aérienne et les phénomènes aériens non identifiés produits par le NARCAP, une organisation nouvellement mise en place.

Haines déclare, "si des autorités du gouvernement sont préoccupées par des événements de faible probabilité tels que des coups de vents, des oiseaux, et les éclairs, qui ne se produisent pas très souvent mais peuvent être désastreux, alors elles devraient également être préoccupées par les OVNIS. Le FAA a installé des équipements d'entraînement pour apprendre aux pilote à affronter les coups de vents et les oiseaux, alors que le coup de vent se produit statistiquement une seule fois et demie dans la carrière d'un pilote, ce qui veut dire vous pourrez passer votre carrière entière dans l'aviation et ne jamais l'affronter. Néanmoins les autorités le prennent très sérieusement.

"J'argue du fait que les genres d'événements dont je parle se produisent avec au moins ce niveau de fréquence, ou plus, et peut produire des changements cruciaux dans l'affichage des instruments de bord, qui peuvent affecter la navigation et les commandes de vol, surtout en pilotage automatique sans visibilité."

En cherchant dans sa base de données personnelle de 3400 observations déclarées de pilotes ces 50 dernières années, Haines a trouvé plus d'une centaine de cas de rencontre rapprochées documentées rencontres entre un objet non identifié et un avion commercial, privé ou militaire des USA, rencontres qui ont posée des risque de sécurité aérienne. La plupart ont impliqué une collision tout juste évitée et d'autres manoeuvres à grande vitesse par l'UAP près de l'avion, comme dans le cas vécu par l'équipage de la TWA en 1977. Une poignée de ces cas ont réellement entraîné des dommages aux passagers lors des manoeuvres d'évitement brutales.

Panne des instruments:

Dans environ un quart des cas examinés par Haines, la proximité de l'objet non expliqué a affecté les instruments ou les afficheurs de l'avion. Ceci inclut des effets électromagnétiques affectant le pilotage de l'avion, ou les circuits de commandes de vol.

Par exemple, dans le cas du 12 Mars 1977 un vol régulier vers San Francisco a subit un changement non commandé de cap vers la gauche. Quand l'équipage embarrassé regardé vers la gauche il a vu une lumière blanche parfaitement circulaire, extrêmement lumineuse plus grande qu'un DC-10 et à la même altitude qu'eux. Notant que leurs trois compas "affichaient tous des indications différentes," l'officier de vol a débranché le pilote automatique alors que l'objet les suivait pendant environ 4 ou 5 minutes avant de finalement filer vers le haut à grande vitesse et disparaître.

Le pilote n'a jamais fait de rapport officiel sur l'incident. En fait, la crainte du ridicule, ou pire, empêche la plupart des pilotes de rapporter de telles rencontres; certain pilotes ont même été interdit de parler publiquement de leurs observations. Haines appelle ceci "la loi des rapports diminuants," et estime que "pour chaque pilote qui est assez courageux pour venir en avant avec un cas de d'objet volant qu'il ne peut pas identifier, il y a en fait probablement 30 à 40 cas non déclarés."

Etrange trafic aérien:

Haines note que ceux qui sont assez courageux pour rapporter une telle rencontre utilisent presque toujours une autre dénomination qu'OVNI, UAP ou soucoupe volante pour décrire leur rencontre, rendant le dépistage de ces incidents dans des bases de données de gouvernement du NTSB et du FAA quasiment impossible.

Au lieu de cela, Haines croit que les pilotes emploient souvent des termes génériques tels que "un trafic" pour rapporter ces objets inconnus. "Si c'est le cas," dit-il, "le nombre de telle rencontre s'exprime en milliers."

L'étude de Haines soulève des questions qui devraient inciter n'importe quel voyageur régulier à lever la tête et à prendre bonne note. Que se passera-t-il si le pilote fait un fausse manoeuvre au mauvais moment, ou réagit trop violemment, pendant une rencontre rapprochée avec un UAP? Si le pilote compte sur ses instruments alors que des effets électromagnétiques anormaux les font mal fonctionner? La distraction causée par la rencontre empêche-t-elle l'équipage de piloter l'avion d'une façon sûre?

Pas de danger immédiat:

Bien qu'il sonne l'alarme, Haines souligne qu'une "menace physique immédiate pour la sûreté de l'aviation due à une collision n'existe pas." Pourquoi? Pas grâce aux manoeuvres évasives des pilotes, mais en raison du degré élevé de manoeuvrabilité montré par l'OVNI dans une telle rencontre.

Que pensent les experts en matière d'aviation de ce nouveau rapport sur les OVNIS et la sécurité aérienne?

Andy Turnbull, co-auteur de "Analyse des Accidents d'Aviation", une analyse de la NASA en 1999 sur les accidents d'aviation aux USA indique:

"Si son but est de convaincre les gens de faire attention, c'est très bien. Notre rapport est basé sur le NTSB. S'il veut que le NTSB change leur base de données d'accidents, il doit apporter suffisamment de preuves que l'UAP est un facteur significatif dans la sécurité aérienne. Et il énonce au début de son rapport que les UAP ne sont pas une menace significative pour la sûreté aérienne."

Haines répond:

"Mais ils peuvent poser un risque à la sécurité aérienne et devraient être traités convenablement et sans préjugés, quoique l'on puisse penser sur la nature de ces UAP."

Haines recommande plusieurs étapes concrètes pour traiter la situation. Les fonctionnaires de l'aviation devraient considérer ces phénomènes sérieusement et publier des procédures claires pour les rapporter sans craindre le ridicule, la réprimande, ou toute autre conséquence néfaste pour leurs carrières, ce qui par ailleurs soutiendra la recherche scientifique.

Il pense également que les lignes aériennes devraient mettre en application les cours d'instruction qui renseignent des pilotes au sujet des procédures optimales de commande à effectuer en volant près d'un OVNI et également quelles données ils devraient essayer de rassembler à leur sujet, si possible.

En conclusion, il recommande qu'une commission d'étude centrale soit établie pour rassembler, analyser et rapporter les observations d'UAP pour l'avantage de la sécurité aérienne aussi bien que pour la curiosité scientifique.

"Je pense," dit Haines, "que nous ne devrions pas attendre qu'une collision se produise avant de prendre ce sujet au sérieux et avant que nous fassions quelque chose à ce sujet."

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Cette page a été mise à jour le 28 mars 2005.