Ce document a été reproduit dans la littérature ufologique grand public depuis longtemps disponible.
Enquête
Le 28 février 1975 à 1 h, M. L[-] Daniel nous informe téléphoniquement d'un poste de l'usine V[-] à Montbard qu'il vient d'être le témoin de l'apparition d'un objet volant dont il ne peut déterminer la nature. Nous l'invitons à se présenter immédiatement aux bureaux de la brigade.
Cet homme est visiblement dans un état de choc émotionnel, il tremble et paraît effrayé. Ce chauffeur nous relate qu'il circulait sur le CD 980, sens Châtillon-sur-Seine vers Montbard. Il aperçut ce phénomène à la sortie d'un bois à 2,5 km au nord de Montbard. L'engin serait apparu face à lui, venant à sa rencontre dans l'axe de la route. Il se présentait comme une masse indescriptible de couleur gris métallisé. Il occupait approximativement la largeur de la chaussée. Aux dires du conducteur, l'objet est passé à une vitesse vertigineuse en rasant la cabine du camion et, au même instant, il y aurait eu un violent éclair. L'apparition n'a duré que quelques secondes et a disparu aussitôt. Cet homme est formel. Le récit rapporté à différentes personnes n'a jamais varié et le personnel de l'hôpital de Montbard, lieu où il a passé la nuit, nous a précisé le 1er mars 1975 à 9 h que le comportement de L. Daniel est normal. Les faits relatés dans la presse locale du 2 mars 1975 n'ont pas permis d'identifier d'éventuels témoins. Nos recherches sont également restées vaines en ce sens. Seul M. L. a été témoin de cette apparition. Les lieux de l'apparition se situent au nord-est de la ville de Montbard à 500 m d'un relais radio hertzien. Le camion circulait sur la chaussée du CD allant de Montbard à Châtillon-sur-Seine.
Cette route mesure 7,40 m de large et est bordée côté droit par un terrain cultivé en lisière de la forêt de Fontenay, côté gauche par le bois de la forêt de Petit Géli. Les conditions atmosphériques de la nuit du 28 février au 1er mars 1975 étaient très bonnes, nuit claire.
Audition de L[-] Daniel, 27 ans, demeurant à Auxonne (Côte D'Or).
Je suis employé comme chauffeur aux Etablissements B[-], transport, à Lamarche-sur-Saône, Je suis parti du dépôt le 26 février 1975, j'ai effectué un chargement à Pontailler-sur-Saône (Côte D'Or) pour le transporter à Torcy-le-Grand (Aude). De là, je suis allé prendre un autre chargement à Vaujours (Seine-Saint-Denis) en destination de Montbard et Dijon. Je suis reparti de Vaujours le 27 février 1975 à 10 h. J'ai roulé jusqu'à Provins (Seine-et-Marne). Je me suis arrêté à 12 h pour manger. J'ai repris la route à 14 h. Dans l'après-midi, j'ai eu des ennuis mécaniques avec mon camion; le relais de changement de vitesse se déclenchait sans arrêt. Je me suis dépanné moi-même. A 20 h, je me suis arrêté à Châtillon-sur-Seine, où j'ai fait le plein en carburant. J'ai dîné dans un restaurant, place de la Gare. J'ai mangé un peu en buvant un quart de rouge, un café et un petit rhum. Je ne bois jamais d'alcool entre les repas. Après le repas terminé, j'ai passé un message à ma famille par l'intermédiaire de l'émission de radio "Les routiers sont sympas". Ma fille est malade et je voulais avoir des nouvelles. J'ai attendu mais, comme je n'ai pas eu de réponse, j'ai quitté Châtillon-sur-Seine vers 23 h. J'ai emprunté le CD 980 pour me rendre à Montbard. 4 km avant cette ville, je me suis arrêté pour passer la nuit sur un parking. A une heure du matin, le froid m'a réveillé et j'ai repris la route avec l'intention d'aller jusqu'à l'endroit où je dois décharger. A 1 km du parking que je venais de quitter et à la sortie du bois, j'ai aperçu un objet volant qui venait à ma rencontre à une vitesse vertigineuse. Cet engin se déplaçait donc sens Sud-Nord. Sa dimension était approximativement égale à la largeur de la chaussée. C'était une masse de couleur gris métallisé, mais je n'ai pu définir sa forme; il m'a semblé que l'engin descendait et qu'il allait me percuter. Au moment où il est passé au-dessus de moi, j'ai été ébloui par une lumière intense ressemblant à celle d'un énorme flash. L'objet a disparu immédiatement. Après, je n'ai entendu aucun bruit, que celui de mon moteur. Vu sa vitesse, je n'ai pu évaluer à quelle distance il se trouvait lorsque j'ai commencé de l'apercevoir. Tout ceci s'est passé en quelques secondes. Effrayé et pris de panique, j'ai accéléré pour me rendre à Montbard. J'ai vu de la lumière à un poste de garde de l'usine V[-]. Je me suis arrêté, j'ai signalé ce phénomène au gardien, puis j'ai téléphoné à la gendarmerie de Montbard, qui m'a demandé de venir à la brigade. De nouveau, j'ai relaté les faits. Vu mon état de choc et ma grande nervosité, les gendarmes m'invitèrent à me rendre à l'hôpital afin de pouvoir prendre un calmant et me reposer la nuit.