ACUFO-1945-06-09-NAGOYA-1
Dans le rapport de mission tactique du XXIst Bomber Command des US Army Air Forces pour la mission N° 193 effectuée le 9 juin 1945, nous apprenons que les unités étaient la 58th et la 131th Bombardment Wing, les avions étaient des B-29. Le point de rassemblement était au-dessus d'Iwo Jima, la cible était Nagoya.
L'objectif a été atteint de 08:30 du matin à 09:23 du matin, heure locale, de jour.
Dans la section des «Activités anti-aériennes ennemies» de ce rapport de mission, dans une section spéciale «Divers», le rapport indiquait que près de la tête de la baie de Nagoya et également près de l'aérodrome de Toyohashi, d'étranges «objets semblables à des réflecteurs» disposés en groupes de deux ou trois, ont été signalés. Il y en avait 6 à 8 dans chaque zone et ils avaient une apparence circulaire; leur taille n'a pas été déterminée.
En guise d'analyse de cet événement, la partie IV de l'annexe du rapport indiquait que la question des «réflecteurs» avait fait l'objet d'un «rapport spécial sur la mission de test de projecteurs», préparé par l'unité centrale d'interprétation du XXIst Bomber Command le 20 juin 1945 et avait fait l'objet d'un rapport de l'officier du renseignement du 3e escadron de reconnaissance photographique le 14 juin 1945.
Il a été dit que ces études «sont le résultat de rapports d'équipages navigants, datant de la fin de 1944, sur des «réflecteurs» sur l'île de Honshu, signalés d'abord comme étant circulaires et stationnaires, puis comme suivant la trajectoire de vol des avions, tandis que d'autres rapports concernaient des «réflecteurs» rectangulaires avec un rapport largeur-longueur de un à quatre.
Les forces aériennes ont déclaré avoir tenté en vain de corréler ces observations avec les activités antiaériennes et/ou des interférences radar et radio de l'ennemi.
L'étude a cependant été poursuivie, estimant qu'il pourrait s'agir «d'un nouveau type d'équipement japonais encore à l'état embryonnaire, même si l'on pensait généralement que ces 'réflecteurs' étaient un phénomène naturel.»
Le rapport du 3e Escadron de reconnaissance photographique, «dont les équipages ont fait les observations originales et les plus fréquentes», faisait état d'un vol d'essai qu'ils ont effectué à la demande du lieutenant-colonel Nadeau, officier photo d'état-major du XXIst Bomber Command, afin de déterminer si les «réflecteurs» qui «avaient été signalés par les équipages de reconnaissance et de bombardiers» pouvaient être des projecteurs japonais pointés sur et suivant l'avion. L'avion utilisé était un F-13A, numéro 42-93856, avec toutes les caméras installées. Le commandant de bord et l'équipage de l'avion avaient observé «les réflecteurs au Japon à plusieurs reprises et se sont à chaque fois montrés complets et précis dans leurs observations.»
Le commandant de bord a déclaré que l'impression qu'il avait eue du test était que les réflecteurs vus au-dessus du Japon étaient «très similaires en apparence et en comportement à ceux produits par nos projecteurs de poursuite. Il y avait deux exceptions: les reflets japonais sont, en général, beaucoup plus grands que nos lumières et semblaient avoir une teinte cuivrée, contrairement au faisceau blanc brillant de nos projecteurs. Il était, à son avis, hautement possible que les reflets signalés au-dessus du Japon aient été causés par les projecteurs. Il a déclaré que les projecteurs étaient capables de le suivre avec assez de précision jusqu'à ce que l'avion atteigne 25 000 pieds; à cette altitude, plusieurs secondes ont été consacrées à la recherche de l'avion. Cependant, une fois que le faisceau a attrapé l'avion, il est resté.»
Le sergent d'état-major Joseph Czermink, mitrailleur de queue, a corroboré cela et a mentionné que la couleur cuivrée particulière des reflets japonais l'avait particulièrement impressionné.
Le mitrailleur gauche, le sergent technique George Vandal, a commenté que lorsque le faisceau du projecteur n'était pas sur l'avion mais que le point lumineux au sol pouvait être vu comme si le faisceau était dirigé vers l'avant ou l'arrière de l'avion, la ressemblance paraissait assez forte. Cependant, lorsque l'avion se trouvait directement dans le faisceau, les deux réflexions, japonaise et projecteur, étaient différentes. D'autres ont émis des commentaires similaires.
Un cas a été cité où des «réflecteurs» avaient été photographiés, mais ont été expliqués comme étant des «reflets» probablement causés «par les rayons du soleil frappant les toits de plusieurs bâtiments près de Hamamatsu», bâtiments qui avaient pu être des serres aux toits en verre.
Date: | 9 juin 1945 |
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Heure: | Entre 08:30 et 09:23 |
Durée: | ? |
Date du premier rapport connu: | 9 juin 1945 |
Délai de rapport: | Heures. |
Pays: | Japon |
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Département/état: | Aichi |
Commune ou lieu: | Nagoya |
Nombre de témoins allégués: | Plusieurs. |
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Nombre de témoins connus: | 2 ou plus. |
Nombre de témoins nommés: | 0 |
Témoignage apporté via: | Rapport d'opérations militaires. |
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Conditions d'éclairage: | Jour. |
OVNI observé: | Oui. |
Arrivée OVNI observée: | ? |
Départ OVNI observé: | ? |
Actions OVNI: | ? |
Actions témoins: | |
Photographies: | Non. |
Dessins par témoins: | Non. |
Dessins approuvé par témoins: | Non. |
Sentiments des témoins: | ? |
Interprétations des témoins: | "Réflecteurs". |
Senseurs: |
[X] Visuel: Plusieurs.
[ ] Radar aéronef: [ ] Radar sol directionnel: [ ] Radar sol altitude: [ ] Photo: [ ] Film/vidéo: [ ] Effets EM: [ ] Pannes: [ ] Dégâts: |
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Hynek: | DD |
Armé / non armé: | Armé, 12 mitrailleuses Browning M2 de 12.7 mm. |
Fiabilité 1-3: | 3 |
Etrangeté 1-3: | 2 |
ACUFO: | Possibles engins extraterrestres, informations insuffisantes. |
[Ref. aaf1:] US ARMY AIR FORCES:
Dans le rapport de mission tactique du XXIst Bomber Command pour la Mission 193 effectuée le 9 juin 1945, nous apprenons que les unités étaient les 58th et 131st Bombardment Wings, les avions étaient des B-29. Le «point initial» (point de rassemblement des avions) était au-dessus d'Iwo Jima, la cible était Nagoya.
L'objectif a été atteint pour la première fois à 082330Z (08:30 heure locale) et pour la dernière fois à 090023Z (09:23 heure locale), de jour.
Dans la section «Enemy Anti-Aircraft» de la partie Renseignement du rapport de la Mission 193, dans une sous-section spécial «Divers A/A» («Anti-Aériens divers»), le rapport indiquait:
(3) Près de la tête de la baie de Nagoya et également près de l'aérodrome de Toyohashi, d'étranges «objets ressemblant à des réflecteurs» disposés en groupes de deux ou trois ont été signalés. Il y en avait 6 à 8 dans chaque zone et ils avaient une apparence circulaire; la taille n'a pas été déterminée. (Voir la partie IV de cette annexe pour des explications plus détaillées sur les observations de cette nature).
La Partie IV de l'annexe du rapport disait:
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PARTIE IV - RENSEIGEMENT SPECIAL - "REFLECTEURS"
1. En relation avec le parag. 3h, Partie II, «Enemy Antiaircraft», de cette annexe, on reproduit ci-dessous, «Special Report on Test Searchlight Mission», préparé par l'Unité Centrale d'Interprétation du XXI Bomber Command le 20 juin 1945 et un rapport de l'Officier du Renseignement, 3rd Squadron de reconnaissance photo le 14 juin 1945.
2. Ces études sont le résultat de rapports d'équipages navigants, datant de la fin de 1944, concernant des «réflecteurs» sur l'île de Honshu. Ces «réflecteurs» furent d'abord signalés comme étant circulaires et stationnaires, puis comme suivant la ligne de vol de l'avion. D'autres rapports faisaient état de «réflecteurs» rectangulaires avec un rapport largeur-longueur de un à quatre. Un effort a été fait, avec des résultats négatifs, pour refroidir [sic, corréler] ces observations avec l'activité et/ou les interférences antiaériennes, radar et radio de l'ennemi. L'étude a cependant été poursuivie par intérêt et compte tenu du fait qu'il pourrait s'agir d'un nouveau type d'équipement japonais encore à l'état embryonnaire, même si l'on pensait généralement que ces «réflecteurs» étaient un phénomène naturel.
3. Ce qui suit est le rapport du 3rd Photo Recon. Sq., dont les équipages ont fait les observations originales et les plus fréquentes:
«Ce qui suit est un rapport spécial sur le vol d'essai effectué par le 3e Escadron de reconnaissance photographique à la demande du Lt. Col Nadeau, officier photo d'état-major du XXI Bomber Command. Le but de l'essai était de déterminer si les réflecteurs qui avaient été signalés par les équipages de reconnaissance et de bombardier pourraient être en réalité des projecteurs japonais braqués sur et suivant l'avion. L'avion utilisé était un F-13A, numéro 42-93856, avec toutes les caméras installées. Le commandant de bord et l'équipage de l'avion avaient observé les réflecteurs. au Japon à plusieurs reprises et se sont à chaque fois montrés complets et précis dans leurs observations.»
«Le commandant de bord de l'avion a déclaré que l'impression qu'il avait eue du test était que les réflecteurs vus au-dessus du Japon étaient très similaires en apparence et en comportement à ceux produits par nos projecteurs de poursuite. Il y avait deux exceptions: les reflets japonais sont, en moyenne, beaucoup plus grands que nos lumières et semblaient avoir une teinte cuivrée, contrairement au faisceau blanc brillant de nos projecteurs. Il est, à son avis, hautement possible que les reflets rapportés sur le Japon aient été causés par
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des projecteurs. Il a en outre déclaré que les projecteurs étaient capables de le suivre avec assez de précision jusqu'à ce que l'avion atteigne 25 000 pieds --- à cette altitude, plusieurs secondes ont été consacrées à trouver l'avion. Cependant, une fois que le faisceau a atteint l'avion, il est resté dessus.»
«Le sergent d'état-major Joseph Czermink, qui est le mitrailleur de queue, a corroboré la déclaration du lieutenant Hickeither dans les moindres détails et a mentionné que la couleur cuivrée particulière des reflets japonais l'avait particulièrement impressionnée.»
«Le mitrailleur gauche, le sergent technique George Vandal, a fait un commentaire selon lequel lorsque le faisceau du projecteur n'était pas sur l'avion (mais le point lumineux au sol pouvait être vu) comme si le faisceau était étant dirigés vers l'avant ou vers l'arrière de l'avion, la ressemblance paraissait assez forte. Cependant, lorsque l'avion était directement dans le faisceau, les deux réflexions (japonaise et projecteur) étaient différentes, à son avis. Hickethier a demandé au projecteur de viser devant l'avion et de le balayer sur toute la longueur. Par ailleurs, les déclarations du T/Sgt Vandel étaient sensiblement les mêmes que celles du lieutenant Hickethier.»
«Le sergent d'état-major Donald J. Caughlin, l'opérateur radio, a pu observer plusieurs éclairs de projecteurs et il a convenu avec le reste de l'équipage qu'il existe un haut degré de similitude entre les projecteurs et les reflets japonais. Il a également rappelé qu'un certain nombre de réflecteurs aperçus au-dessus du Japon étaient de forme à peu près rectangulaire et qu'à haute altitude, il serait presque impossible de distinguer plusieurs projecteurs s'ils étaient tous étroitement adjacents.»
«L'expérience dont jouissent le lieutenant Hickethier et son équipage en matière de reconnaissance et, comme cela a été noté précédemment, les rapports toujours bons qu'ils ont rendus après les missions de reconnaissance, tendent à donner un poids considérable à la théorie selon laquelle un certain nombre des observations au-dessus du Japon ont été causées par un projecteur qui suivait l'avion.»
4. Ce qui suit est le rapport de l'Unité Centrale d'Interprétation, commandement XXI Bomb:
«Les photographies résultant de la mission locale de test des projecteurs, le 13 juin 1945, ont été examinées et les positions des projecteurs localisées.»
«Il n'est pas possible de faire une comparaison photographique des résultats de cette mission de test avec les «réflecteurs» qui ont été vus par les équipages lors du survol de l'Empire. Il n'y a eu qu'un seul cas à ce jour où des «réflecteurs» ont signalé par les équipages navigants ont été enregistrés sur des photos; dans ce cas précis, il peut être établi avec certitude à partir des photographies que les «Réflecteurs» ne sont pas des projecteurs.»
«Lors de la mission de reconnaissance 3FR5M51, le 18 février 1945, des «réflecteurs» ont été signalés près de la ville de Hamamatsu. Ces «réflecteurs» apparaissent sur trois tirages superposés pris au cours de la mission. L'examen de ces photos montre que les reflets sont provoqués par des rayons du soleil frappant les toits de plusieurs bâtiments près de Hamamatsu. Ces bâtiments, trouvés en groupes de deux ou plus, mesurent environ 20' de largeur et varient en longueur de 50' à 95'. Leur identité ne peut être établie avec certitude, mais il est suggéré qu'il s'agisse de serres à toit de verre. Les flashs visibles sur les photographies sont de forme similaire à la forme oblongue des serres
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bâtiments d'où proviennent les réflexions (voir clichés ci-jointe).»
* Les photos de la mission de test locale seront conservées dans les dossiers pour une comparaison avec tout autre «réflecteur» qui pourrait apparaître sur les futures couvertures photographiques de l'Empire.
«Il est fait référence au rapport d'observations visuelles faites par les membres de l'équipage participant à la mission d'essai, et qui ont également signalé avoir vu des réflecteurs lors de vols au-dessus du Japon. Leurs observations indiqueraient que les reflets observés au-dessus du territoire ennemi sont similaires à ceux produits par nos propres projecteurs pour les besoins du test.»
* Inclusions: Clichés 3PR5MV16 - IV: 1, 2, 3, (Missions locales) 3PR5MV16 - 2:1 (Missions locales)
Clichés: 3PR5M51 - 3R: 1, 2, 3, (Missions locales)*
Le Boeing B-29 «Superfortress» était le bombardier le plus lourd des U.S. Army Air Forces, utilisé dans les opérations à partir du 8 mai 1944. Sa vitesse maximale était de 574 km/h.
Son armement défensif était de 12 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm.
J'ai été assez stupéfait en lisant le rapport d'observation: bien que vraiment bref, il me semble que si cela avait eu lieu après 1947, année du début de l'ère médiatique des «soucoupes volantes», on aurait parlé de ces objets comme de «disques volants». On aurait parlé là de «disques diurnes», pour reprendre la fameuse classification Hynek.
Mais évidemment, lors de la Seconde Guerre mondiale, il n'était pas question de soucoupes volantes, d'OVNIS, de disques volants.
Tout aussi remarquable, le rapport de mission comprend exceptionnellement une annexe, laquelle n'expose pas moins qu'une recherche d'explication ordinaire semblable aux recherches d'explications ordinaires menées des années plus tard à l'ère des «Objets Volants Non Identifiés.»
Et à ma connaissance, ni ce cas ni cette recherche n'ont été cités dans la littérature ufologique.
Il est difficile de dire ce qu'étaient les «réflecteurs» décrits dans le rapport de mission. Cela se passe de jour, et ce ne sont pas, cette fois, des «boules de feu». «Réflecteurs» ne peut désigner que des objets réfléchissant la lumière, comme métalliques.
Le rapport manque de détails, et on pourra plaider qu'il s'agissait de ballons de barrages ou d'avions ennemis reflétant le soleil. Pourtant, la disposition «en groupes de deux ou trois», avec «6 à 8» de ces groupes «dans chaque zone», n'y correspond guère. Et surtout, ce n'est pas du tout dans cette direction que le Renseignement nous dirige avec son rapport sur les «réflecteurs».
Le rapport de l'observation ne nous donne ni altitude, ni durée, ni indications sur une immobilité ou un mouvement des «réflecteurs». Pourquoi y a-t-il si peu de détails? Pour moi, la logique militaire du rapport est que cela n'était pas utile, puisqu'un rapport d'évaluation des «réflecteurs» existe. Il est alors mis en annexe, considérant que cela suffisait.
Ce rapport d'évaluation, quant à lui, me fait penser à certains travaux ultérieurs de l'Air Force à l'ère des OVNIS, comme dans le cadre du «projet Grudge»: des explications «ordinaires» sont trouvées, parfois justes, parfois totalement à côté du sujet parce que des erreurs et des généralisations indues sont commises.
Tout d'abord, on apprend dans l'annexe que le «phénomène» des «réflecteurs» est déjà connu, que d'autres équipages les ont rapportés, et que cet «ensemble» constitue un sujet en soi, justifiant une évaluation spécifique. Alors que certains ufologues écrivant sur la période considèrent que les forces aériennes n'ont pas traité les «phénomènes» anormaux, si ce n'est pour suggérer que le tout était dû à de la «fatigue de combat», il y eu là une évaluation, qui ne se contente pas de se débarrasser ainsi du problème. (Cen'a pas été la seule, une autre évaluation a été faite sur le phénomène «boules de feu» pour vérifier s'il s'agissait d'avions fusées japonais «Baka», concluant que «le mystère n'est pas résolu»).
Le problème de l'évaluation est que des rapports bien différents ont été mêlés sous le vocable «réflecteurs»: des lumières nocturnes, des phénomènes de jour; des cas de phénomènes «suiveurs» et des cas de phénomènes n'effectuant aucune action.
Ainsi, le test consistant à éclairer l'avion de reconnaissance en parcourant tout son long avec un projecteur au sol n'avait guère de chance de résoudre le présent cas, diurne et dans lequel il n'est pas du tout question d'une illumination de B-29, mais d'objets circulaires réfléchissants vus en plein jour.
L'explication par les reflets du soleil sur les serres du Japon peut certainement s'appliquer à des cas de «réflecteurs» au sol, mais ceux du présent cas étaient-ils au sol? Cette question pourtant cruciale n'est pas abordée. Il est évident, puisque l'étude porte sur des cas datant de la fin de 1944, qui précèdent l'observation qui m'occupe ici, que cette étude n'adresse pas vraiment ce cas.
La suggestion en introduction du rapport est éloquent: «il pourrait s'agir d'un nouveau type d'équipement japonais encore à l'état embryonnaire», se réfère au fait que les «réflecteurs», s'il s'agissait d'armes ennemies, n'avaient eu jusqu'ici aucun succès, militairement. On ajoutait: «même si l'on pensait généralement que ces 'réflecteurs' étaient un phénomène naturel.» Nous avons là une constante que l'on retrouvera dans les études ultérieures sur les «soucoupes volantes» ou autres OVNIS: on pense à des armes ennemies nouvelles et encore inconnues, et si ce n'est pas cela, alors, il doit s'agir d'un «phénomène naturel» tout aussi nouveau et inconnu. J'écris ceci en 2024, et malgré tout ce qui a pu être accumulé sur le sujet en 8 décennies, l'actualité des recherches «officielles» aux USA, ou du moins leur présentation au public, en est encore là: les OVNIS pourraient être des armes nouvelles ennemies, ou des phénomènes naturels encore inconnus...
Mon interprétation de ce cas est la suivante:
En 1944 - 1945, sur les théâtres d'opérations de l'Europe et du Pacifique, les aviateurs américains et britanniques avaient rencontré dans leurs vols de nuit des phénomènes très particuliers, désignés comme «foo-fighters» sur l'Europe et «boules de feu» dans le Pacifique, mais aussi des phénomènes diurnes.
La plupart ne peuvent que rester non identifiés parce que les données notées alors étaient trop maigres; parfois une explication naturelle eput être donnée (météore, avions ennemis particuliers...).
Mais une image d'ensemble, corroborée par nombre de témoignages d'époque ou donnés plus tard, font penser que ce que l'on a appelé «disques volants» puis OVNI puis PAN après 1947 n'avait pas commencé en 1947.
Parmi les phénomènes concernés, il y avait eu dans le Pacifique en 1944 - 1945 un phénomène de «réflecteurs», ici décrits comme des groupes de 2 ou 3 objets circulaires réfléchissants, qui constituent un sujet encore mal exploré.
Possibles engins extraterrestres, informations insuffisantes.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 15 janvier 2024 | Création, [aaf1]. |
1.0 | Patrick Gross | 15 janvier 2024 | Première publication. |