ACUFO-1945-02-27-BOLOGNA-1
Dans les années 2000, l'ufologue français Dominique Weinstein notait dans son catalogue des cas de «Foo-Fighters» de la Deuxième Guerre mondiale que le 27 février 1945, dans la région de Bologne en Italie, le même équipage d'un Mosquito du 416th Night Fighter Squadron qui avait fait une observation le 22 février 1945, effectuait une autre patrouille guidée par une station radar au sol, au-dessus de la zone au nord et au sud de Bologne.
Ils se sont dirigés vers un «bandit» - un présumé avion ennemi - qui se trouvait à 20 000 pieds d'altitude, mais lorsqu'ils sont arrivés à son altitude, «aucun contact n'a été établi». La communication avec la station radar terrestre «Rhubarb» avait révélé qu'«il n'y avait rien là-bas».
Plus tard, à 20:00, l'équipage a observé «trois lumières» à 10 000 pieds en «forme de triangle». Désormais à sa poursuite, le radariste n'a pas réussi à obtenir de contact sur l'écran de son radar de bord. Le pilote a continué à se rapprocher des lumières. En route pour les attaquer, son Mosquito se trouvait à environ 2 000 pieds d'elles, quand soudain «les lumières ont disparu».
Weinstein a indiqué que cela provenait du rapport d'opérations du 416th Night Fighter Squadron du 27 février 1945, selon le livre de 2007 «Strange Company - Military Encounters with UFOs in World War II» de Keith Chester.
Date: | 27 février 1945 |
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Heure: | 20:00 |
Durée: | ? |
Date du premier rapport connu: | 27 février 1945 |
Délai de rapport: | Heures. |
Pays: | Italie |
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Département/état: | Emilie-Romagne |
Commune ou lieu: | Bologne |
Nombre de témoins allégués: | 2 |
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Nombre de témoins connus: | ? |
Nombre de témoins nommés: | 0 |
Témoignage apporté via: | Rapport d'opérations militaires, livre OVNIS Keith Chester. |
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Conditions d'éclairage: | Nuit. |
OVNI observé: | Oui. |
Arrivée OVNI observée: | ? |
Départ OVNI observé: | Oui. |
Actions OVNI: | Fuient. |
Actions témoins: | Tentent interception guidée par radar et visuel. |
Photographies: | Non. |
Dessins par témoins: | Non. |
Dessins approuvé par témoins: | Non. |
Sentiments des témoins: | ? |
Interprétations des témoins: | ? |
Senseurs: |
[X] Visuel: 1 ou 2.
[ ] Radar aéronef: Négatif. [X] Radar sol directionnel: Oui puis perdu. [ ] Radar sol altitude: [ ] Photo: [ ] Film/vidéo: [ ] Effets EM: [ ] Pannes: [ ] Dégâts: |
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Hynek: | LN |
Armé / non armé: | Armé, 4 mitrailleuses Browning de 7.62 mm et canons Hispano de 20 mm. |
Fiabilité 1-3: | 2 |
Etrangeté 1-3: | 2 |
ACUFO: | Possible faux échos radar et avion ennemi. |
[Ref. dwn2:] DOMINIQUE WEINSTEIN:
Un équipage (identique à celui du 22 février) d'un équipage d'un Mosquito du 416th NFS effectuait une autre patrouille GCI au-dessus de la zone au nord et au sud de Bologne. Ils se sont dirigés vers un «bandit» qui se trouvait à 20 000 pieds d'altitude, mais lorsqu'ils sont arrivés à son altitude, «aucun contact n'a été établi». Aussi vite, c'était parti. La communication avec le Ground Control Intercept (GCI) «Rhubarb» avait révélé qu' «il n'y avait rien là-bas». Plus tard à 20h00, l'équipage a observé «trois lumières» à 10 000 pieds en «forme de triangle». Désormais à sa poursuite, l'opérateur radarn'a pas pu établir de contact AI (Air Intercept) sur son écran. Le pilote a continué à se rapprocher des lumières. En route pour les attaquer, son Mosquito se trouvait à environ 2 000 pieds d'elles, quand soudain «les lumières ont disparu».
Sources: 416th NFS Daily Operations Report, 27 février 1945, NARA / Strange Company, Keith Chester, 2007
(Ref. nip1:) "THE NICAP WEBSITE":
27 fév. 1945; Bologne, Italie
Chassé trois lumières en forme de triangle observées; aucun contact radar. (Page 141-142 Réf.1)
La référence 1 est décrite en fin de document comme «Strange Company (2007), Keith Chester«.
[Ref. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":
Date: 27 février 1945
Lieu: Bologne, Italie
Heure:
Résumé: Pourchassé trois lumières en forme de triangle observées; aucun contact radar.
Source:
Le de Havilland DH.98 «Mosquito» était un avion multi-rôles britannique, qui a servi de chasseur-bombardier, de torpilleur et d'avion de reconnaissance au sein de la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale.
Son armement était de 4 mitrailleuses Browning de 7,62 mm et 4 canons Hispano de 20 mm.
Son pilote et son navigateur étaient assis côte à côte, le navigateur étant décalé en arrière d'une trentaine de centimètres pour la largeur aux épaules.
Le 416th Night Fighter Squadron a été créé en février 1943, à la base aérienne militaire d'Orlando, en Floride, à des fins d'entraînement. Le 416th a été l'un des premiers escadrons dédiés à la chasse de nuit de l'armée de l'air américaine. En avril 1943, l'escadron s'installe brièvement au Royaume-Uni pour s'entraîner sous le VIII Fighter Command, rattaché à la Royal Air Force pour se familiariser avec les techniques de combat de nuit sur le théâtre. Il était alors équipé de Bristol Beaufighters de la RAF.
L'unité s'est ensuite déplacée vers l'Afrique du Nord pour des opérations avec la XIIe Air Force. Il a effectué des patrouilles défensives de nuit sur le territoire allié pendant la campagne d'Afrique du Nord, puis s'est déplacé avec d'autres forces alliées en Italie en septembre 1943, effectuant des intrusions au-dessus de la Sardaigne, de la Corse, de l'Italie et du sud de la France en 1945 sur des chasseurs de nuit Mosquito de construction britannique.
Au moment de cette observation, le 416th opérait depuis un aérodrome à Pomigliano, Italie, avec des détachements sur la abse de Tre Cancello, Italie.
La tactique de chasse de nuit était, en bref:
Une station de radar au sol («GCI», «Ground Control Intercept»), balaye un secteur et, lorsque quelque chose qui pourrait être un avion ennemi est détecté, elle le signale par radio à l'avion de chasse de nuit, en lui donnant la position de cet écho et la direction de son déplacement. L'avion de chasse de nuit va alors se placer à quelques miles derrière cette cible, tente de la localiser avec son radar de bord - de moindre porté - («AI», «Airborne Intercept»), se rapproche et ouvre le feu.
Nous avons donc:
D'abord, un écho sur le radar au sol aidant l'avion à trouver des avions ennemis, mais lorsque l'avion arrive sur la localisation de cet écho, il n'y a rien, et le radar au sol ne détecte plus rien non plus; on peut donc penser à un «ange» radar, une fausse détection d'un objet qui aurait été au sol, par exemple, ou d'un vrai écho d'un avion ennemi qui aurait plongé vers le sol pour échapper à cette interception. Quoi qu'îl soit, je ne vois rien «d'extraterrestre» ici.
Ensuite, à 20 heures GMT, l'avion observe «trois lumières» à 10 000 pieds «en forme de triangle». Mais le radariste de bord ne détecte rien. Ceci n'est pas une totale preuve d'absence car les radars de bord n'étaient pas d'une très bonne fiabilité. Le pilote se rapproche des lumières pour les attaquer, mais arrivé à environ 2 000 pieds d'elles les lumières ont disparu.
Le fait est que l'on peut facilement proposer diverses explications ordinaires. Par exemple, que les lumières aient été des fusées éclairantes qui se sont éteintes. Ou qu'il se soit agi d'avions ennemis qui sont entrés dans ne couche de nuages.
Comme souvent dans les rapports de la chasse de nuit des alliés de cette période au-dessus de l'Italie, il n'y a pas la moindre indication que l'équipage ait pensé avoir eu affaire à quoi que ce soit de non ordinaire.
Possible faux échos radar et avion ennemi.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
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Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 25 décembre 2023 | Création, [dwn2], [nip1], [tai1]. |
1.0 | Patrick Gross | 25 décembre 2023 | Première publication. |