ACUFO:

Cas 46

10-11 août 1944

Entre Palembang (Sumatra) et Ceylan

Au cours de la même mission (comme dans le cas précédent - voir ci-dessus), l'équipage d'un autre avion du 468th Bomb group a été attaqué en continu pendant une heure et 10 minutes, commençant 10 minutes après avoir quitté la zone cible. Des boules rouge-orange, de la taille d'une balle de baseball, sont soudainement apparues «de nulle part» sur le flanc tribord. Un éclair ou une traînée momentanée d'environ 6 pouces de long a précédé l'effet de boule rouge et a été immédiatement suivie d'une explosion. Les boules semblaient se briser en 4 ou 5 fragments qui volaient dans toutes les directions et apparaissaient par quatre, trois, deux et individuellement, mais jamais plus de quatre. Il y avait généralement un intervalle d'environ dix secondes entre les volées. Les équipages ont estimé avoir observé un total de 250 à 300 rafales au cours de l'attaque. Les explosions se produisaient toujours au large de leur droite, jamais à moins de 400 mètres, jamais à plus de 700 mètres, et toujours précises quant à l'altitude. L'avion volait à 16 000 pieds au-dessus d'une altitude de 10 000 pieds. Aucun avion ennemi n'était visible lors de l'attaque.

Sources: Rapport de mission consolidé, Groupe 468, Mission N° 5, 10 août 1944 I Strange company, Keith Chester, 2007

Des observations ont été rapportées par plusieurs équipages concernant un type de nouvelle arme bizarre et déroutant, probablement du type fusée. Dans certains cas, les équipages pensent que les projectiles ont été lancés du sol, mais l'analyse des rapports et des interrogatoires plus approfondis indiquent que le largage au sol était pratiquement impossible en raison de l'improbabilité de la présence d'installations au sol à de nombreux points où les observations ont été faites et du fait que les projectiles ont été largués au sol et du fait que des attaques ont suivi nos avions en permanence sur de grandes distances et, dans certains cas, au-dessus de l'eau. A l'inverse, aucun avion ennemi n'a été aperçu au moment des attaques. En raison du besoin de clarification et d'identification de l'arme, les rapports d'équipage sont traités en détail ci-dessous:

a. Un avion a été attaqué en continu pendant 1 heure et 10 minutes, commençant 10 minutes après avoir quitté la zone cible. Des boules rouge-orange de la taille d'une balle de baseball sont soudainement apparues "de nulle part" sur le côté tribord; un éclair ou une traînée momentanée d'environ 6 pouces de long a précédé l'effet de boule rouge et ceci a été immédiatement suivi d'une explosion. Les boules semblaient se briser en 4 ou 5 fragments qui volaient dans toutes les directions et apparaissaient par quatre, trois, deux et individuellement, mais jamais plus de quatre n'apparaissaient en même temps. Il y avait généralement un intervalle d'environ dix secondes entre les volées. Les équipages ont estimé avoir observé un total de 250 à 300 rafales distinctes au cours de l'attaque. Les explosions se produisaient toujours sur le côté droit, jamais à moins de 400 mètres, jamais à plus de 700 mètres, et toujours précises quant à l'altitude. Les avions volaient à 16 000 pieds au-dessus d'une couche nuageuse à l'altitude de 10 000 pieds variant de 5/10 à 10/10. La visibilité latérale a été estimée à 30 miles, à l'exception de nuages ​​épars occasionnels, mais aucun avion ennemi n'a été aperçu. Aucun éclair au sol n'a été observé lorsque le sol était visible. Les rafales n'ont pas été observées lorsque l'avion volait dans des nuages, mais sont réapparues lorsque les nuages ​​ont été dépassés.

A une occasion, la trajectoire a été suffisamment modifiée pour permettre aux mitrailleuses de queue de se diriger dans la direction des rafales, mais les tirs de calibre 20 mm et .50 du B-29 n'ont eu aucun effet visible. Il n'y a eu aucun changement dans la continuité des caractéristiques des éclats lorsque notre avion a atteint la côte ouest de Sumatra et a survolé l'océan Indien. Les explosions se sont poursuivies jusqu'après le passage de l'île de Siberoet. Il n'y avait aucune indication quant à savoir si les projectiles provenaient d'en bas, de notre niveau ou d'en haut. Le B-29 n'a pas été endommagé.

L'extrême étrangeté de l'événement parle d'elle-même et on ne peut qu'imaginer les pensées qui ont traversé l'esprit de l'équipage au cours des soixante-dix minutes qu'a duré cette rencontre. L'utilisation des termes "attaque continue" et "explosions" est déroutante, d'autant plus que "le B-29 n'a pas été endommagé" et qu'il n'y a aucun rapport de commotion cérébrale - aurait-il pu s'agir simplement des meilleurs termes disponibles correspondant aux circonstances étranges vécues en pleine mission de combat dans le Pacifique? Cette question, bien sûr, est sans réponse et illustre la difficulté de discerner ce qui est conventionnel et ce qui ne l'est pas, lorsqu'on examine les rapports sur la guerre aérienne du Pacifique.

Date: Aug. 10/11, 1944

Lieu: Palembang, Sumatra

Heure:

Résumé: Boules orange rougeâtre, de la taille d'une balle de baseball; objet sphérique, probablement de 5 ou 6 pieds de diamètre, d'une couleur rouge ou orange très brillante et intense.

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Une confrontation un peu similaire a eu lieu dans la nuit du 10 au 11 août de la même année à l'autre bout du monde, mais avec des résultats différents. Le premier officier Russell Watson pilotait un B-29 Superfortress, numéro 6362, lors de son vol de retour d'un raid combiné de la 20e Force aérienne sur la raffinerie de pétrole Pladjoe à Palembang, Sumatra. Dans son rapport à la section de renseignement aérien du 20e Bomber Command, il a déclaré que lui et «plusieurs équipages de bombardiers» avaient observé ce qu'ils pensaient être

un type de nouvelle arme bizarre et déroutant... Un avion a été attaqué en continu pendant 1 heure et 10 minutes, commençant 10 minutes après avoir quitté la zone cible. Des boules rouge-orange de la taille d'une balle de baseball sont soudainement apparues «de nulle part» sur la poutre tribord; un éclair ou une traînée momentanée d'environ 6 pouces de long a précédé l'effet de boule rouge et a été immédiatement suivi par une explosion.

Les boules semblaient se briser en 4 ou 5 fragments qui volaient dans toutes les directions, et apparaissaient par quatre, trois, deux et individuellement, mais jamais plus de quatre n'apparaissaient en même temps. Il y avait généralement un intervalle d'environ dix secondes entre les volées. Les équipages ont estimé avoir observé un total de 250 à 300 rafales distinctes au cours de l'attaque. Les explosions étaient toujours hors de la poutre droite, jamais à moins de 400 mètres, jamais à plus de 700 mètres et toujours précises quant à l'altitude.

A une occasion, la trajectoire a été suffisamment modifiée pour permettre aux canons de queue de se diriger dans la direction des rafales, mais le feu de 20 mm et de calibre 50 du B-29n'a eu aucun effet visible... Le B-29n'a pas été endommagé.