ACUFO-1943-10-14-SCHWEINFURT-1
En 1960, l'auteur Martin Caidin publie son livre «Black Thursday: The Story Of The Schweinfurt Raid», qui raconte le raid de bombardement aérien de l'US Army Air Force sur Schweinfurt en Allemagne le 14 octobre 1943. Il y narre cet épisode:
Au cours du bombardement de plusieurs groupes, commencé à peu près au moment où les Forteresses approchaient du Point Initial, s'est produit l'un des incidents les plus déroutants de la Seconde Guerre mondiale, et une énigme qui défie aujourd'hui encore toutes les explications.
Alors que les bombardiers du 384ème Groupe lançaient leur premier bombardement après avoir passé le point initial, les attaques des chasseurs cessèrent et les pilotes furent longuement interrogés, ainsi que les autres membres de l'équipage, sur la situation à ce moment-là des avions de combat allemands. Toutes les personnes interrogées ont été fermes dans la déclaration selon laquelle «à ce moment-là, il n'y avait aucun avion ennemi au-dessus».
A ce moment, les pilotes et les artilleurs des tourelles supérieures, ainsi que plusieurs membres d'équipage postés dans les nez en plexiglas des bombardiers, ont signalé un amas de disques sur le chemin de la formation du 385ème et se rapprochant des bombardiers. Les exclamations de surprise ont attiré l'attention sur le phénomène, et les équipages ont discuté, échangeant et confirmant le spectacle étonnant qui s'offrait à eux.
Les disques des clusters ont été reconnus comme étant de couleur argentée, d'environ un pouce de diamètre. Ils ont été facilement vus par les membres d'équipage des B-17, glissant lentement en un groupe très uniforme.
Et puis «l'impossible» s'est produit. Le B-17 numéro 026 s'est rapproché rapidement d'un groupe de disques, le pilote a tenté d'éviter une collision imminente avec les objets, mais n'a pas réussi sa manœuvre. Il a rapporté lors du débriefing des renseignements que son «aile droite est passée directement à travers un cluster sans aucun effet sur le moteur ni les surfaces».
Les agents de renseignement ont insisté avec leur interrogatoire, et le pilote a déclaré en outre que l'un des disques avait été entendu heurter la queue de son B-17, mais que ni lui ni aucun membre de son équipage n'avaient entendu ou été témoin d'une explosion.
Il a en outre expliqué qu'à environ vingt pieds des disques, le pilote avait aperçu une masse de débris noirs de tailles variées en groupes de trois pieds sur quatre.
Le rapport SECRET ajoutait: «Egalement observé deux autres avions volant à travers des disques argentés sans dommage apparent. Observé des disques et des débris deux autres fois, mais n'avons pas pu déterminer d'où ils venaient.»
Aucune autre information sur cet incident déconcertant n'a été découverte, à l'exception du fait que de tels disques ont été observés par des pilotes et des membres d'équipage lors de missions avant et après la mission 115 du 14 octobre 1943.
Sept ans plus tard, en 1967, c'est l'auteur et animateur radio bien connu Frank Edwards, très intéressé par la question des OVNIS, qui donne d'autres informations dans son livre «Flying Saucers - Here and Now!».
Il explique qu'un exemple typique de Foo-Fighters a eu lieu lors du bombardement du grand complexe industriel allemand de Schweinfurt le 14 octobre 1943, et qu'il donne les détails à partir du rapport de la mission 115, adressé le 24 octobre 1943 au ministre de l'Information, sous couvert du ministère de la Guerre, à Whitehall, par le major E.R.T. Holmes, de la Première Escadre de Bombardement.
Il rapporte que le major Holmes a d'abord rappelé qu'au moment où les bombardiers B-17 du 384e Groupe prenaient leurs places en formation de bombardement au-dessus de l'objectif, les chasseurs allemands se trouvaient tous au-dessous d'eux; point important qui avait été confirmé par les réponses de tous les autres pilotes et membres d'équipages interrogés. Il n'y avait aucun chasseur allemand volant au-dessus des B-17 au moment de l'incident.
Il rapporte que lorsque les B-17 ont pris la ligne de largage, ils ont découvert qu'ils fonçaient sur une formation de petits disques argentés, très nombreux, il y en avait des dizaines, qui volaient droit sur les bombardiers, en une descente qui semblait dirigée vers une collision.
L'un des pilotes de bombardiers avait dit aux enquêteurs des Renseignements que les objets avaient manqué de peu son aile droite quand il a traversé leur formation. Un autre pilote a dit que l'un des objets avait touché les plans de dérive de son bombardier, puis rebondi, sans dommage apparent. Deux autres avions du même groupe avaient traversé la formation de petits disques brillants, épais, de deux centimètres et demi, pour dix de diamètre, également sans dommage apparent.
Par deux fois, ensuite, lors du lâcher de leurs bombes, ils ont rencontrés ces mystérieux petits disques, mais aucun des aviateurs n'a put deviner d'où ils venaient, ni ce qu'ils étaient.
La version de Frank Edwards semble cependant être passée inaperçue des chercheurs.
En 1990, le chercheur britannique Andy Roberts tente de se pencher sur le cas, en tentant de retrouver le rapport officiel dont parlait Martin Caidin; mais malgré beaucoup d'efforts avec beaucoup d'aide d'autres chercheurs, il ne le trouve pas et explique que le cas pourrait être une invention pure - Martin Caidin lui-même n'ayant pas répondu aux sollicitations à ce sujet.
Mais en 2000, Andy Roberts donnait de nouvelles informations: il avait maintenant bel et bien retrouvé dans les archives Britanniques le rapport officiel «AIR 40/464» sur lequel le récit de Martin Caidin était basé. Ce rapport, qui montre donc que ce cas n'avait donc pas été inventé, indiquait:
Le 348ème Groupe rapporte un amas de disques observé sur le trajet de la formation près de Schweinfurt, à l'époque il n'y avait pas d'E/A [«Enemy Aircraft», avions ennemis] au-dessus. Les disques ont été décrits comme étant de couleur argentée - un pouce d'épaisseur et trois pouces de diamètre. Ils glissaient lentement en groupe très uniformes. L'A/C 026n'a pas pu les éviter et son aile droite a traversé directement un cluster sans aucun effet sur les moteurs ou la surface de l'avion. L'un des disques a été entendu heurter l'empennage mais aucune explosion n'a été observée. A environ 20 pieds de ces disques, une masse de débris noirs de différentes tailles en groupes de 3 pieds sur 4. Egalement observé 2 autres A/C volant à travers des disques argentés sans dommage apparent. Observé des disques et des débris 2 autres fois mais pas pu déterminer d'où ils venaient.
Il explique à ce moment que cette affaire de «disques» ne ressemble guère à une affaire d'OVNIS, qu'il s'agissait peut-être de leurres radars «Window». Cependant, dans le livre qu'il coécrit avec le Dr, David Clarke, «Out of the Shadows», en 2000, les deux auteurs reprennent le cas et commentent que même si, en surface, l'événement semblait relever de la défense anti-aérienne ou de leurres radars «Window», aucun membre d'équipage ni aucun des officiers du renseignement ne l'a interprété comme tel et que de plus, «Window», ou son équivalent allemand, n'était ni circulaire ni d'un pouce d'épaisseur.
En 2011, le groupe d'ufologie NICAP publie le témoignage daté de 1998 d'un des pilotes, Wally Hoffman:
Schweinfurt a été historiquement difficile et certainement pas une promenade de santé, mais quelqu'un était là pour essayer de nous aider. Peu après avoir largué nos bombes sur Schweinfurt, nous avons entamé un léger virage à droite pour nous éloigner du ciblage de la flak afin de nous reformer en une formation de combat en diamant serrée. Alors que je regardais vers l'est, j'ai pu voir plusieurs groupes avancer vers le POINT INITIAL et commencer leur bombardement. C'est alors que j'ai assisté à l'un des incidents les plus déroutants de ma vie. C'était une énigme qui, à ce jour, défie encore toute explication appropriée.
Les bombardiers du 384th Bomb Group avaient dépassé le point initial et se sont lancés dans leur bombardement. Les attaques persistantes des chasseurs ont soudainement cessé. J'ai alors remarqué le reflet de ce qui semblait être des objets de type circulaire tout autour de la formation. Les chasseurs allemands qui semblaient normalement envahir les formations avec leurs canons mortels de 20 millimètres n'étaient pas visibles. C'était comme si le 384th Bomb Group volait dans le vide.
J'ai appris plus tard que les pilotes et plusieurs équipages dans la tourelle avant et supérieure avaient signalé un groupe de disques sur la trajectoire et se rapprochant des bombardiers. Les disques dans leurs grappes étaient de couleur argentée. Ils étaient facilement visibles par les membres de l'équipage du B-17, glissant lentement en un groupe uniforme. Une Fortress s'est rapprochée rapidement d'un groupe de disques, et le pilote n'a pas réussi à tenter d'échapper aux disques. Il a rapporté lors du débriefing que son aile droite avait traversé le cluster sans aucun effet sur les moteurs ou les surfaces de l'avion. Le pilote a ajouté que l'un des disques avait heurté l'empennage. Aucun membre de l'équipage n'a entendu ou été témoin d'une explosion.
Il a également été observé qu'à environ vingt pieds des disques, les membres de l'équipage ont aperçu une masse de débris noirs de différentes tailles en groupes d'environ quatre pieds. D'autres avions ont été observés volant à travers les disques argentés sans dommage apparent. Il y avait d'autres disques et débris, mais ils n'ont pas pu déterminer d'où ils provenaient.
Aucune autre information sur cet incident n'a été découverte, sauf que de tels disques auraient été de nouveau vus par les membres de l'équipage du B-17 après la mission de Schweinfurt.
Cela a été rapporté dans un document secret daté du 24 octobre 1943, adressé au War Office, Whitehall, Londres.
La Seconde Guerre mondiale a produit de nombreux phénomènes documentés, et j'étais présent lorsque quelque chose ou quelqu'un a arrêté le massacre par les avions de chasse allemands alors que nous ne le pouvions pas.
Dans les années 2000, sur le site Web d'ufologie Project 1947 de Jan Aldrich, on trouve également un courrier par un John J. Gammon, qui suggère à l'astronome Joseph Allen Hynek, alors consultant «OVNIS» de l'US Air Force, de se pencher sur les dossiers de l'US Air Force pour y trouver le rapport de la mission n° 115 de la 8th Air Force partie d'Angleterre vers Schweinfurt en Allemagne du 14 octobre 1943.
Il écrivait:
Posez des questions sur le B-17 #026 du 384th Bomb Group et si d'autres avions du 384th ont vu le disque métallique ce jour-là, cette mission était dirigée par le colonel Budd. J. Peaslee et a été réalisé à la lumière du jour. Peut-être que ce n'étaient pas des OVNIS. Je ne sais pas.
Je reste personnellement perplexe devant cette affaire que je n'arrive pas à interpréter pour le moment. Je constate également que l'incident semble concerner des objets inertes, ne manœuvrant pas, avec les B-17 qui traversent leur formation en en heurtant un avec sa dérive; la chose ne semble donc guère pilotée, elle n'évoque en rien des «engins extraterrestres». Mais d'un autre côté, les leurres radars étaient des rubans métalliques fins et je doute que le choc avec la dérive d'un B-17 aurait seulement pu être entendu. Egalement étonnant, je ne vois pas du tout l'intérêt ni pour les américains ni pour les allemands d'avoir largué dans ces circonstances des leurres radar au-dessus et en avant d'une formation de B-17 arrivant sur leur cible, avec les équipages des B-17 voyant ces petits objets mais aucun avion qui les aurait largués au-dessus et en avant d'eux.
Date: | 14 octobre 1943 |
---|---|
Heure: | Jour. |
Durée: | ? |
Date du premier rapport connu: | 21 octobre 1943 |
Délai de rapport: | Heures, jours. |
Pays: | Allemagne |
---|---|
Département/état: | Bavière |
Commune ou lieu: | Schweinfurt |
Nombre de témoins allégués: | Plusieurs. |
---|---|
Nombre de témoins connus: | 1 |
Nombre de témoins nommés: | 1 |
Témoignage apporté via: | ? |
---|---|
Conditions d'éclairage: | Jour. |
OVNI observé: | Oui. |
Arrivée OVNI observée: | Non. |
Départ OVNI observé: | ? |
Actions OVNI: | |
Actions témoins: | |
Photographies: | Non. |
Dessins par témoins: | Non. |
Dessins approuvé par témoins: | Non. |
Sentiments des témoins: | Etonnés. |
Interprétations des témoins: | ? |
Senseurs: |
[X] Visuel: Plusieurs.
[ ] Radar aéronef: [ ] Radar sol directionnel: [ ] Radar sol altitude: [ ] Photo: [ ] Film/vidéo: [ ] Effets EM: [ ] Pannes: [ ] Dégâts: Aucun en dépit d'un choc. |
---|---|
Hynek: | DD |
Armé / non armé: | Armé, 5 mitrailleuses de 7.62 mm. |
Fiabilité 1-3: | 3 |
Etrangeté 1-3: | 3 |
ACUFO: | Non identifié. |
[Réf. mcn1:] MARTIN CAIDIN:
Dans son livre de 1960 «Black Thursday: The Story Of The Schweinfurt Raid« («Jeudi noir: l'histoire du raid de Schweinfurt»), cet auteur a rapporté:
Au cours du bombardement de plusieurs groupes, commencé à peu près au moment où les Forteresses approchaient du Point Initial, s'est produit l'un des incidents les plus déroutants de la Seconde Guerre mondiale, et une énigme qui défie aujourd'hui encore toutes les explications.
Alors que les bombardiers du 384ème Groupe lançaient leur premier bombardement après avoir passé le point initial, les attaques des chasseurs cessèrent et les pilotes furent longuement interrogés, ainsi que les autres membres de l'équipage, sur la situation à ce moment-là des avions de combat allemands. Toutes les personnes interrogées ont été fermes dans la déclaration selon laquelle «à ce moment-là, il n'y avait aucun avion ennemi au-dessus».
A ce moment, les pilotes et les artilleurs des tourelles supérieures, ainsi que plusieurs membres d'équipage postés dans les nez en plexiglas des bombardiers, ont signalé un amas de disques sur le chemin de la formation du 385ème et se rapprochant des bombardiers. Les exclamations de surprise ont attiré l'attention sur le phénomène, et les équipages ont discuté, échangeant et confirmant le spectacle étonnant qui s'offrait à eux.
Les disques des clusters ont été reconnus comme étant de couleur argentée, d'environ un pouce de diamètre. Ils ont été facilement vus par les membres d'équipage des B-17, glissant lentement en un groupe très uniforme.
Et puis «l'impossible» s'est produit. Le B-17 numéro 026 s'est rapproché rapidement d'un groupe de disques, le pilote a tenté d'éviter une collision imminente avec les objets, mais n'a pas réussi sa manœuvre. Il a rapporté lors du débriefing des renseignements que son «aile droite est passée directement à travers un cluster sans aucun effet sur le moteur ni les surfaces».
Les agents de renseignement ont insisté avec leur interrogatoire, et le pilote a déclaré en outre que l'un des disques avait été entendu heurter la queue de son B-17, mais que ni lui ni aucun membre de son équipage n'avaient entendu ou été témoin d'une explosion.
Il a en outre expliqué qu'à environ vingt pieds des disques, le pilote avait aperçu une masse de débris noirs de tailles variées en groupes de trois pieds sur quatre.
Le rapport SECRET ajoutait: «Egalement observé deux autres avions volant à travers des disques argentés sans dommage apparent. Observé des disques et des débris deux autres fois, mais n'avons pas pu déterminer d'où ils venaient.»
Aucune autre information sur cet incident déconcertant n'a été découverte, à l'exception du fait que de tels disques ont été observés par des pilotes et des membres d'équipage lors de missions avant et après la mission 115 du 14 octobre 1943.
La source est indiquée dans une note de bas de page comme un mémorandum du 21 octobre 1943, adressé par le major E. R. T. Holmes, 1re Division de Bombardement, au colonel E.W. Thompson.
[Réf. fes1:] FRANK EDWARDS:
Les «foo-fighters» connurent un grand succès, bien que l'on prétende que l'intérêt des Britanniques à leur égard décrut vite. Les aviateurs anglais et américains en parlaient beaucoup. Un exemple typique fut cet épisode du bombardement du grand complexe industriel allemand de Schweinfurt, le 14 octobre 1943. Les détails de cet incident sont extraits du rapport adressé le 24 octobre 1943 au ministre de l'Information, sous couvert du ministère de la Guerre, à Whitehall, par le major E.R.T. Holmes, de la Première Escadre de Bombardement (Mission enregistrée sous le numéro 115).
Le major Holmes rappela d'abord qu'au moment où les bombardiers B-17 de fabrication américaine du 384e Groupe prenaient leurs places en formation de bombardement au-dessus de l'objectif, les chasseurs allemands se trouvaient tous au-dessous des bombardiers. Ce point important a été confirmé par les réponses de tous les autres pilotes et membres d'équipages interrogés. Aucun chasseur allemand ne volait au-dessus des avions alliés au moment où l'incident se produisit.
Lorsque les B-17 prirent en rugissant la ligne de largage, ils découvrirent qu'ils fonçaient sur une formation de petits disques argentés. Les objets étaient très nombreux - il y en avait des dizaines - et ils volaient droit sur les bombardiers. Ils semblaient dirigés en perte d'altitude, vers la collision.
L'un des pilotes de bombardiers dit aux enquêteurs des Renseignements que les objets avaient manqué de peu son aile droite quand il traversa leur formation. Un autre pilote dit que l'un des objets avait touché les plans de dérive de son bombardier, puis rebondi, sans dommage apparent. Deux autres avions du même groupe avaient traversé la formation de petits disques brillants (épais, pense-t-on, de deux centimètres et demi, pour dix de diamètre), également sans dommage apparent. Par deux fois, ensuite, tandis qu'ils procédaient au lâcher de leurs bombes, ils rencontrèrent les mystérieux petits disques, mais aucun des aviateurs ne put deviner d'où ils venaient, ni ce qu'ils étaient.
Les «foo-fighters» devinrent omniprésents; ils étaient un phénomène familier à la fin de la guerre. D'après leurs apparitions, aussi bien en Europe qu'en Orient, ils donnaient l'impression de s'intéresser aux caractéristiques de nos avions, mais d'autre part, se tenaient à l'écart de toute intervention dans les hostilités. On les a maintes fois mentionnés dans des rapports. Mais ce ne fut qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale que les anciens adversaires découvrirent que, quoi qu'ils fussent, ou quel que fût leur but, les «foo-fighters» n'appartenaient à aucune des forces engagées dans la guerre. Ils paraissaient curieux - et ils étaient si petits et si maniables qu'ils ne craignaient pas l'arsenal guerrier des avions.
[Réf. obr1:] OTTO BINDER:
- En 1944, lors d'un bombardement allié sur Schweinfurt, en Allemagne, un groupe de petits disques de 3 pouces (foo-fighters) s'est soudainement rapproché des bombardiers, alarmant les équipages. Rien ne s'est produit, mais les hommes sont restés nerveux alors que les disques silencieux les suivaient et reproduisaient chacun de leurs mouvements lorsqu'ils tentaient une action d'évitement. Finalement, le B-17 numéro O-26 semblait sur le point d'entrer en collision avec un amas de disques. Désespérément, le pilote a tenté d'éviter une collision imminente, mais n'a pas pu tourner assez vite. Puis vint la chose la plus étonnante, comme il le rapporta plus tard lors du briefing des renseignements. Son «aile droite a traversé directement (italique dsns l'original) un groupe de disques sans aucun effet sur les moteurs ou les surfaces planes.»
[Ref. jpr1:] JACQUES POTTIER:
Durant la Seconde Guerre mondiale, les pilotes militaires se trouvèrent en face de combattants inattendus.
Leur apparence était un disque ayant de 10 cm à 1 m de diamètre, argenté, doué d'une étrange lueur pulsatile. Ils semblaient s'intéresser aux caractéristiques des avions. Isolément ou groupés, ils les suivaient, dansaient au bout de leurs ailes, rebondissaient sur leurs plans de dérive et jouaient au chat et à la souris avec eux pendant les piqués.
Lors du bombardement de Schweinfurt, le 14 octobre 1943, les B-17 du 3ge groupe, prenant la ligne de largage, foncèrent au travers d'une formation de ces petits objets dont certains les accompagnèrent pendant les lâchers de bombes. Ce jour-là, ils eurent les honneurs du rapport établi par le major E.R.T. Holmes, de la 1 ere Escadre de Bombardement ( mission enregistrée sous le n° 115), rapport adressé au ministère de l'Information le 24 octobre 1943 sous le couvert du ministère de la Guerre, à Whitehall.
[Réf. mbd1:] MICHEL BOUGARD:
L'auteur indique que la première apparition officielle des «foo-fighters» date vraisemblablement du 14 octobre 1943, lors du bombardement du complexe industriel allemand de Schweinfurt. Dans le rapport adressé au ministre de l'Information sous couvert du ministère de la Guerre par le major E. R. T. Holmes de la 1ère Escadre de Bombardement, il est fait allusion à divers événements curieux qui se déroulèrent durant cette mission n° 115.
L'auteur indique qu'il cite cet extrait de l'ouvrage de Martin Caitlin «Le Grand Raid»:
«Alors que le 384ème Groupe venait de passer le Point Initial, les attaques des chasseurs cessèrent brusquement. Les pilotes se demandaient, comme tous les membres des équipages, où ils pouvaient bien se trouver maintenant, et tous les hommes qui furent interrogés par la suite furent catégoriques en déclarant qu'à cet instant »il n'y avait pas d'appareils ennemis au-dessus d'eux». C'est alors que les pilotes et les mitrailleurs des tourelles supérieures, ainsi que plusieurs hommes des équipages se trouvant dans la pointe avant en plexiglas des avions, signalèrent sur la route qu'ils suivaient comme un chapelet de disques se rapprochant des Forteresses. Les exclamations qui jaillirent attirèrent l'attention générale sur ce phénomène, et tout le monde à bord des appareils se mit à en discuter avec animation. Les disques en question paraissaient être argentés et mesurer trois centimètres d'épaisseur et neuf de diamètre; ils étaient facilement visibles et descendaient lentement en voletant, sous forme d'un chapelet régulier. A ce moment, «l'impossible» se produisit: le B-17 n° 26 se rapprochait rapidement d'un de ces chapelets; le pilote tenta d'éviter de le heurter, mais sa manœuvre échoua. Ainsi qu'il le déclara au debriefing, son aile droite «traversa ce chapelet sans aucun effet pour les moteurs ni pour le corps de l'avion». Les officiers de renseignements essayèrent d'en apprendre plus long, et il ajouta alors qu'il avait entendu un des disques heurter la queue mais que personne à bord n'avait vu ni entendu d'explosion. Il dit aussi qu'à environ six mètres des disques, ses hommes et lui avaient aperçu une quantité de petits corps de dimensions variées en chapelets d'un mètre à un mètre vingt de long.»
L'auteur indique que le rapport «secret» ajoutait: «Observé deux avions volant à travers des disques argentés sans dommage apparent. Observé à deux autres reprises des disques et des fragments sans pouvoir déterminer leur origine». Il n'a pas été donné de plus amples détails sur cet étrange incident, si ce n'est que des disques semblables furent observés par des pilotes au cours de missions, avant et après celle du 14 octobre 1943.»
[Ref. ibl1:] ILLOBRAND VON LUDWIGER:
Harold T. Wilkins, qui a longuement traité du phénomène des «Foo Fighters» pendant la Seconde Guerre mondiale dans l'un de ses livres (Wilkins 1967), fait remarquer à plusieurs reprises au lecteur l'étrange observation selon laquelle certains objets surgissent soudainement de nulle part, tout comme tendent étrangement à disparaître à nouveau. Les pilotes de guerre américains étaient généralement réticents à rapporter leurs observations aux supérieurs responsables, car ils avaient eux-mêmes au début le sentiment d'avoir succombé à une sorte d'hallucination.
Lors d'un bombardement allié sur la ville de Schweinfurt en 1944, plusieurs objets en forme de disque ont soudainement volé sur l'escadron de bombardiers. Les objets avaient une taille d'environ 7,6 degrés d'angle (environ 8 cm pour une longueur de bras de 57 cm). Même s'il n'y avait aucune intention apparente d'attaquer, les pilotes américains prirent peur et tentèrent de nombreuses manœuvres d'évitement, mais sans succès. Les OVNIS suivaient chaque mouvement des appareils sans hésitation. Finalement, un bombardier B-17 portant le numéro de vol 0-26 s'est engagé sur une trajectoire de collision directe. Le pilote essayait désespérément d'éviter l'escadron de «Foo Fighters» qui s'approchait rapidement. Puis l'histoire la plus effrayante qui lui soit jamais arrivée en temps de guerre s'est produite: l'aile droite de son bombardier a plongé directement dans les différents objets sans qu'aucun effet sur les moteurs ou le carénage extérieure de l'aile ait être observé.
[Réf. lwr1:] DR. LOUIS WINKLER:
14 Oct 1943/Schweinfurt, Allemagne/Edwards (1967)
Un groupe de disques argentés de 3 pouces sur 1 pouce se sont rapprochés rapidement sur l'avion. Une aile a traversé le groupe et une autre a heurté la queue sans effet. Un nuage de débris noirs, de 3 pieds sur 4 pieds, a également été observé à environ 20 pieds des disques.
[Réf. rws1:] ROY R. WILLIAMS:
REPONDU 8.10.88
14.10.43
R. R. WILLIAMS
(U.S. 8TH AF RESEARCH
BLOXWITCH
WALSALL
W. MIDLANDS WS3 2 UE
Bonjour Andy,
Je dois finalement vous écrire concernant votre demande d'informations sur les «foo-fighters».
Il se peut bien que ce que j'ai à vous raconter puisse être reproduit par d'autres auteurs, mais néanmoins, dans ce cas, ce sera une confirmation que l'événement étrange s'est produit.
Mon groupe particulier, le 384ème. B.G. a décollé de Grafton Underwood, dans le Northamptomshire, avec le Mighty Eighth [surnom de la 8ème Army Ari Force]. Lors de la mission 115 vers la cible de Schweinfurt, le 14 octobre 1943, alors que le 384th se tournait vers le trajet de bombardement après le Point Initial, les a/c ennemis étaient partis, le mitrailleur supérieur de la tourelle et les pilotes de nombreux B17 rapportèrent des grappes de disques sur la trajectoire de vol et qui se rapprochaient. Lors du débriefing, il a été généralement convenu que la taille était de trois à quatre pouces de diamètre et qu'ils avaient un aspect métallique. (Un pilote du B.17. 026 a tenté de prendre des mesures d'évitement pour éviter ce qui allait évidemment être une collision avec ces objets, et a échoué. L'aile tribord a traversé un grand nombre de disques et le vaisseau n'a ressenti aucun effet d'aucune sorte de cette collision restant sur le cap, même hauteur, même relèvement.)
De retour à la base, les avions ont été inspectés après que des rapports aient été déposés, et aucun dommage autre que celui infligé plus tôt par l'action ennemie n'a été constaté. Malheureusement, ce jour-là, le 384e a perdu neuf des seize envoyés et, comme vous le savez probablement, est maintenant appelé dans les annales de l'histoire du Huitième, le Jeudi Noir.
Autant que je sache, la seule chose qui peut vous dissuader d'inclure cet événement dans vos archives est la taille des objets, mais c'est entre vos mains maintenant.
A des fins de référence, cet incident a été mentionné dans un livre de Martin Caidin, intitulé Black Thursday, Bantam War Book, publié en février 81. J'espère que cela vous a intéressé, envoyez-moi un message avec votre commentaires lorsque vous aurez le temps.
[Réf. ars1:] ANDY ROBERTS:
Tous ceux qui étudient l'histoire des ovnis connaissent le phénomène observé pendant la Seconde Guerre mondiale et connu sous le nom de foo-fighters, boules de feu kraut, ou une variété d'autres noms. Fondamentalement, il s'agissait de boules de lumière qui suivaient et planaient autour des avions de toutes nationalités, de jour comme de nuit. Des recherches sur ce sujet ont été entreprises par moi-même au nom du Fund for UFO Research [Fonds pour la Recherche sur les OVNIS, FUFOR, USA] et une étude complète du phénomène devrait être disponible d'ici la fin de 1991.
Les recherches menées sur les Foo Fighters montrent la genèse de l'ère moderne des ovnis et, au cours de mes recherches, je suis tombé sur le vieux marronnier des redoutables «dissimulations» gouvernementales. Pour de nombreux ufologues, la Seconde Guerre mondiale est le moment où la dissimulation a réellement commencé et de nombreux livres d'écrivains (Keel, Fawcett, Good par exemple) laissent entendre que les gouvernements américain et britannique étaient impliqués dans des études séparées sur le phénomène des foo-fighters. Ces sujets occuperaient plusieurs articles en eux-mêmes et nous ne les aborderons pas ici, mais pour mémoire, jusqu'à présent, il n'y a aucune preuve documentaire d'une dissimulation des observations d'OVNIS pendant la Seconde Guerre mondiale, ni même un grand intérêt de la part d'un gouvernement.
Non, ce que nous essayons d'obtenir ici, ce sont les faits entourant un cas particulier d'observation d'un foo-fighter pendant la Seconde Guerre mondiale, les implications de la dissimulation et la façon dont l'ufologie a traité cela. Alors, alors que les murs fondent et que les voix deviennent floues, laissez-moi vous ramener en arrière, en arrière, en arrière...
OK, nous sommes le 14 octobre 1943 et vous êtes un cibleur de bombardement dans un B-17 qui se lance parmi la flak pour le dernier passage au-dessus des usines de roulements à billes de Schweinfurt en Allemagne, une expérience qui remplit les pantalons et que nous, les jeunes, n'arrivons même pas à nous imaginer, mais pour cette vague de bombardiers particulière, ils avaient eu plus que la défense anti-aérienne à affronter. Selon Martin Caidin qui a écrit Black Thursday (1960) qui traite exclusivement du raid de Schweinfurt:
«Au cours du bombardement de plusieurs groupes, commençant à peu près au moment où les Fortress approchaient du point initial, s'est produit l'un des incidents les plus déroutants de la Seconde Guerre mondiale et une énigme qui, à ce jour, défie toute explication.»
«Alors que les bombardiers du 384e Groupe se lançaient dans le dernier bombardement après avoir dépassé le point initial, les attaques des chasseurs ont cessé. Ce point est vital et les pilotes ont été longuement interrogés, ainsi que les autres membres de l'équipage, quant à la position, à l'époque des avions de chasse allemands. Toutes les personnes interrogées ont été fermes dans leurs déclarations selon laquelle «à ce moment il n'y avait aucun avion ennemi au-dessus.»
«A ce moment, les pilotes et les artilleurs de la tourelle supérieurs, ainsi que plusieurs membres d'équipage placés dans les nez en plexiglas des bombardiers, ont signalé un groupe de disques sur le chemin de la formation du 384e et se rapprochant des bombardiers. Les exclamations de surprise ont attiré l'attention sur le phénomène et les équipages ont discuté, échangeant et confirmant le spectacle étonnant qui s'offrait à eux.»
«Les disques dans le groupe ont été reconnus comme étant de couleur argentée, d'environ un pouce d'épaisseur et trois pouces de diamètre. Ils ont été facilement vus par les membres de l'équipage des B-17, glissant lentement vers le bas en un groupe très uniforme.»
«Et puis «l'impossible» s'est produit. Le B-17 numéro 026 s'est rapproché rapidement d'un certain nombre de disques; le pilote a tenté d'éviter une collision imminente avec les objets, mais n'a pas réussi sa manœuvre. Il a fait rapport lors du débriefing des renseignements, que son aile droite «a traversé directement un amas sans aucun effet sur les moteurs ou la surface de l'aile.»
«Les agents de renseignement ont insisté avec leurs questions, et le pilote a déclaré en outre que l'un des disques avait été entendu frapper la queue de son B-17, mais que ni lui ni aucun membre de l'équipage n'avait entendu ou été témoin d'une explosion.»
«Il a en outre expliqué qu'à environ vingt pieds des disques, les pilotes ont aperçu une masse de débris noirs de différentes tailles en amas de trois pieds sur quatre.»
«Le rapport SECRET ajoutait: «Nous avons également observé deux autres avions volant à travers des disques argentés sans dommage apparent. Nous avons observé des disques et des débris deux autres fois, mais n'avons pas pu déterminer d'où ils venaient.»
«Aucune autre information sur cet incident déconcertant n'a été découverte, à l'exception du fait que de tels disques ont été observés par les pilotes et l'équipage lors de missions avant et après la mission 115 du 14 octobre 1943.»
Le récit de Caidin sur les événements du 14/10/43 a depuis été cité, et fidèlement reproduit sans la moindre trace d'analyse dans plus de 20 livres sur les ovnis. L'ouvrage de Tim Good, Above Top Secret, utilise l'affaire pour étayer une étude encore fictive des ovnis sur la Seconde Guerre mondiale par un général Massey, et il est utilisé à la fois pour soutenir l'école de pensée selon laquelle les ovnis existaient pendant la Seconde Guerre mondiale, mais plus encore pour faire allusion à la naissance des dissimulations officielles. Pourquoi? Eh bien parce que dans le livre de Caidin, le récit est noté en bas de page «1 Mémorandum du 24 octobre 1943, du Major E.R.T. Holmes, F.L.O., 1ère Division de Bombardement, Référence FLO/IBW/REP/126, au M.I.15, War Office, Whitehall, Londres, SW (copie au Colonel E.W. Thompson, A-2, Pinetree)», ne nous laissant aucun doute sur le fait qu'«ils» savaient tout sur cette observation d'OVNI et disposaient d'une documentation complète (au moins deux copies, sans parler des mémorandums ultérieurs).
Mais l'ont-ils vraiment fait? En fait, l'événement s'est-il réellement produit? Je n'en suis pas sûr. Lorsque j'ai découvert le compte-rendu, j'ai commencé à chercher ce qu'on pouvait en savoir: il est évidemment bien référencé et devrait donc être facile à consulter...
Une lettre adressée au M.O.D à leur Air Historical Branch 5n'a abouti à rien, suggérant que l'un ou l'autre des documents pourrait être conservé au Public Records Office à Kew, Londres. Un chercheur professionnel a été dépêché pour tenter de retrouver le document. Elle a fouillé tous les documents pertinents de l'Armée de l'Air disponibles (certains sont toujours soumis à diverses «règles» avec des embargos sur la visualisation pouvant durer jusqu'à 100 ans) mais n'a rien trouvé, malgré l'aide du personnel sur place et a noté que «la référence FLO, etc. correspondre à d'éventuelles références au bureau d'enregistrement.»
Aux Etats-Unis, Dennis Stacy (éditeur du MUFON Journal) s'était intéressé à l'affaire et avait suivi plusieurs pistes, aidé par le Freedom of Information Act. Tout d'abord, le centre de recherche historique de l'A.F. de Maxwell AFB a fouillé ses dossiers du 8e A.F. mais n'a trouvé aucune trace documentaire de l'événement (ce qui est intéressant, j'ai essayé la même source et pendant qu'ils me donnaient l'histoire des escadrons du 415e Escadron de chasse de nuit et leurs observations de foo-fighters [1944-1945], ils n'ont rien pu me fournir sur le raid de Schweinfurt - étrange si les événements de Schweinfurt étaient réels).
Les Archives Nationales (Washington) ont fouillé leurs dossiers mais n'ont trouvé aucun résultat. Une lettre écrite au chercheur français J. M. Bigorne des Archives nationales déclarait: «Une recherche dans les archives du United States Strategic Bombing Survey (USSBS), European War, Target Damage File, 11a (2606), Schweinfurt, n'a révélé aucune documentation ou information concernant les petits disques volants des pilotes de B-17. Tout cela nous place devant un dilemme. Si les Archives sont assez libres de certaines informations sur les Foo Fighters, pourquoi, si elles existent, devraient-elles se soucier autant de dissimuler les documents de Schweinfurt? Jusqu'à présent, trois chercheurs indépendants au cours des dix dernières années ont eu la même réponse: aucun des enregistrements de vol de cette journée ne décrit l'événement du livre de Caidin. Comme j'ai vu les journaux d'autres pilotes qui mentionnent des observations inhabituelles de type OVNI au cours de missions, il serait inconcevable qu'au moins quelques membres d'équipage de ce raid l'aient mentionné, même en passant - d'autant plus que dans ce cas, il s'agissait évidemment d'un élément à mentionner lors du débriefing.
Des lettres ont été publiées dans de nombreux magazines d'équipages navigants (Royaume-Uni et Etats-Unis) demandant des informations sur le raid et malgré de nombreuses réponses, personne ne savait rien. Les écrivains aéronautiques Martin Middlebrook et Chaz Bowyer, qui ont écrit de nombreux livres très détaillés sur la guerre aérienne et ont interviewé des milliers de membres d'équipage, ont écrit pour dire qu'ils n'avaient jamais entendu parler de l'incident, bien qu'on leur ait mentionné des foo-fighters dans d'autres contextes.
Si le récit n'était pas un canular et que les archives gouvernementales (toutes) mentaient ou cachaient des documents relatifs à l'événement, le seul moyen de le prouver semblait être d'obtenir un nouveau rapport de première main sur l'incident. Dennis Stacy a contacté l'association des survivants du 384th Bombing Group et, sans aucun compte rendu de l'observation d'OVNI de leur part (encore plus étrange - peut-être que les associations de survivants sont également impliquées dans la dissimulation), il a été mis en doute par le général Theodore Ross Milton qui a dirigé le raid ce jour-là et est entré en premier avec la 91e formation de groupe. Il a écrit; «Je ne me souviens pas avoir vu de disques noirs ni entendu parler de phénomènes étranges de la part d'un membre de mon groupe», fut sa réponse aux questions que Stacy lui posa.
Faut-il vraiment croire que celui qui a mené le raidn'a rien entendu sur le phénomène? Ou fait-il également partie de la dissimulation?
Martin Caidin, à l'origine de la rumeur, présente également des problèmes. Son livre Black Thursday a été publié pour la première fois en 1960 et cite pourtant un prétendu rapport SECRET. Comment l'a-t-il obtenu alors et pourquoi n'a-t-il pas été revu depuis?
Quant à Caidin lui-même, plusieurs personnes ont tenté de le contacter, sans succès. Dennis Stacy, rédacteur en chef du MUFON Journal et moi-même, avons essayé de le retrouver via ses éditeurs et un magazine OVNI pour lequel il a écrit, mais en vain. Il est apparu pour la dernière fois dans le magazine américain douteux UFO Universe, où il figurait en première page comme ayant «pourchassé des bogies à 20 000 pieds» (un spectacle étonnant sans aucun doute!), mais alors que l'article donnait des détails sur des OVNIS qu'il avait vu après la Seconde Guerre mondiale, des films gouvernementaux sur les ovnis, des dissimulations, et ainsi de suite (avec beaucoup de promotion pour ses nombreux livres, y compris des romans basés sur les ovnis), le raid de Schweinfurt n'a jamais été mentionné. C'est étrange, vraiment.
Donc, à moins que Caidin lui-même ne sorte du bois avec le document original auquel il fait référence, ou jusqu'à ce que quelqu'un qui participait au raid puisse vérifier l'observation, ou jusqu'à ce que d'autres preuves sur l'événement soient révélées, les disques mentionnés par Martin Caidin ne semble être qu'une rumeur -- une rumeur qui, comme tant d'autres, a infesté la littérature sur les ovnis pendant de nombreuses années.
Sur une note plus optimiste, si les observations ont eu lieu, l'événement n'a toujours pas de véritable place en ufologie, notamment dans la manière dont il a été utilisé. Rappelez-vous que, d'après le récit original, les objets ne mesuraient qu'un pouce sur trois, ce qui étire quelque peu l'interprétation des petits extraterrestres. Dans un contexte de guerre aérienne, je suggérerais que tout ce qui est petit et métallique et en grappes est une sorte de «window» ou de dispositif de déflexion radar, ou un autre artefact lié à la guerre. Le récit de Caidin mentionne également que les pilotes ont vu «une masse de débris noirs de différentes tailles» en conjonction avec les disques, ce qui suggère qu'ils provenaient d'une enveloppe d'obus explosif ou d'un avion endommagé. Notez également qu'au moins un avion aurait traversé des groupes de disques «sans aucun effet», ce qui suggère que, comme les bandes de déflexion radar et leurs semblables, ils avaient très peu de poids ou de masse. Mais tout cela n'est que pure spéculation. Enfin, bien que ce cas soit souvent inclus dans les florilèges sur les «foo-fighters», il n'a vraiment rien à voir là-dedans, étant atypique par rapport à la morphologie et au comportement général des «foo-fighters».
Vous pensez peut-être que j'ai été un peu pédant avec cette affaire, mais elle est très importante et les faits disponibles doivent être connus. Si les gens veulent parler d'observations, soyons au moins certains qu'elles se sont produites. Si des «dissimulations» doivent être invoquées, voyons quelques preuves non anecdotiques. Comme pour l'autre affaire de dissimulation des foo-fighters en Allemagne (Projet Uranus -- un canular généré par l'ufologue français Henry Durrant pour voir jusqu'où cela irait - cela a été [diffusé] partout!), le récit de Caidin a été répété jusqu'à la nausée par des auteurs d'OVNIS, chacun essayant d'utiliser le matériel à ses propres fins sans examiner le matériel source -- des chercheurs de m..., la plupart d'entre eux! Si le document auquel Caidin fait allusion apparaît, c'est très bien, mais d'ici là, l'affaire qui a lancé l'idée de dissimulation de la Seconde Guerre mondiale semble effectivement être sur un terrain très fragile.
[Réf. pbh1:] PETER BROOKESMITH:
Le 14 octobre 1943, des B-17 américains du 348th Bomb Group avaient commencé un bombardement au-dessus de Schweinfurt, en Allemagne, lorsqu'ils se heurtèrent à une formation de «vingtaines» de petits disques argentés d'environ 2,5 cm. d'épaisseur et quatre pouces (10 cm) de diamètre, volant vers les bombardiers. Le major E.R.T. Holmes a rapporté que l'un d'entre eux avait heurté la queue d'un avion, mais sans effet.
[Réf. ivl1:] ILLOBRAND VON LUDWIGER:
Cet ufologue allemand a rapporté que lors d'un raid de bombardiers de l'US Air Force sur le complexe industriel allemand de Schweinfurt, la Mission 115, le 14 octobre 1943, les avions ont rencontré des objets étranges dans les airs, décrits dans ce rapport qui était secret à l'époque:
«Alors que les bombardiers du 384e Groupe se lançaient dans le dernier bombardement, les attaques des chasseurs cessèrent. Ce point est vital, et les pilotes ont été longuement interrogés, tout comme les autres membres de l'équipage, sur la position à ce moment-là des avions de combat allemands. Chaque homme interrogé a été ferme dans sa déclaration selon laquelle «à ce moment-là, il n'y avait aucun avion ennemi au-dessus». A ce moment-là, les pilotes et les artilleurs de la tourelle supérieure, ainsi que plusieurs membres d'équipage dans le nez en plexiglas des bombardiers, ont rapporté un amas de disques sur le chemin de la formation du 384 et se rapprochant des bombardiers. Les exclamations de surprise ont concentré l'attention sur le phénomène, et les équipages ont fait des allers-retours, discutant et confirmant le spectacle étonnant qui s'offrait à eux.»
«Les disques de l'amas ont été reconnus comme étant de couleur argentée, d'environ un pouce d'épaisseur et trois pouces de diamètre. Ils étaient facilement visibles, glissant vers le bas en un amas très uniforme.»
«Et puis «l'impossible» s'est produit. Le B-17 numéro 026 s'est rapproché rapidement d'un groupe de disques; le pilote a tenté d'éviter une collision imminente, mais n'a pas réussi sa manœuvre. Il a signalé lors du débriefing des renseignements que son aile droite a traversé directement un groupe sans aucun effet sur les moteurs ou la surface de l'avion. On pouvait entendre que l'un des objets a heurté la queue du bombardier, mais aucune explosion ou autre effet n'a suivi.»
«... Nous avons également observé deux autres A/C [avions] volant à travers des disques argentés sans dommage apparent. Nous avons observé des disques et des débris à deux autres reprises, mais nous n'avons pas pu déterminer d'où ils venaient.»
«Aucune autre information sur cet incident déconcertant n'a été découverte, à l'exception du fait que de tels disques ont été observés par des pilotes et des membres d'équipage lors de missions avant et après la mission 115 du 14 octobre 1943.»
L'auteur indique que la source est «Caidin 1960».
[Réf. jsr1:] JOHN SPENCER:
Bezeichnung: Die Geburt der Foo Fighters
Datum: 14. Oktober 1943
Ort und Landkarten- Schweinfurt, Deutsch-Koordinaten: land, K 14
Vorfall: Foo Fighters
Die Foo Fighters traten im Zweiten Weltkrieg sowohl auf dem europäischen als auch auf dem pazifischen Kriegsschauplatz in Erscheinung. Meistens handelte es sich dabei um helle Lichter. Sie flogen neben Flugzeugen her und drangen in manchen Fällen auch in sie ein. Ab und zu erschienen winzige Diskusse von einigen Zentimetern Durchmesser, die gelegentlich klappernd an die Tragflächen stiessen. Zu ihrem Namen kamen sie durch die Verbindung des französischen Wortes für Feuer (Jeu) mit einer populären englischen Comic-Figur namens Foo.
Die Engländer fürchteten, dass sie es mit einer Geheimwaffe zu tun hatten. Nachkriegsdokumente zeigten jedoch, dass auch die Gegenseite Begegnungen mit Foo Fightern hatte und ihrerseits glaubte, sie wären eine alliierte Geheimwaffe. Dasselbe gilt für amerikanische und japanische Foo-Sichtungen im Pazifik.
Die Foo Fighters machten sich zum ersten Mal am 14. Oktober 1943 bemerkbar, als die Bomberstaffel 384 den Angriff 115 gegen die Industrieanlagen in Schweinfurt flog. Zumindest ist dies die offizielle Lesart. In der Luft befanden sich, laut Aussagen der alliierten Bomberpiloten, keine deutschen Abwehrjäger.
Da tauchte eine Zusammenballung von kleinen Scheiben vor den Kanzeln der Bomber und des Jagdschutzes auf. Die Piloten unterhielten sich via Funk über die Mini-Diskusse, deren Durchmesser keine zehn Zentimeter betrugen.
Der B-17-Bomber 026 versuchte den Objekten auszuweichen, was aber nicht gelang. Eine Tragfläche flog direkt durch etliche Scheiben hindurch, ohne dass jedoch das Flugzeug zu Schaden kam. Es ist vorstellbar, dass es sich bei dem Vorfall um ein frühes Experiment mit dem Window-System zur Radarstörung handelte.
Spätere Berichte sprachen von feuer-ballähnlichen Lichtern und von leuchtenden Kugeln. Da die Kenneth-ArnoldSichtung noch bevorstand (s. S. 68) und die ursprünglichen Foo-Fighters-Sichtungen eben erst erfolgt waren, warf man alles in einen Topf mit der Aufschrift Foo Fighters. Im Rückblick ist es jedoch wahi scheinlicher, dass unterschiedliche Phäno mene vorlagen.
Das Rätsel der Foo Fighters konnte nie gelöst werden. Die Zahl der Sichtungen ist in unseren Tagen stark zurückgegangen, obwohl sich nicht ausschliessen lässt, dass man in den 40er Jahren über Deutschland so manche Erscheinungen als Foo Fighters einstufte, die man heute als Feuerkugeln oder Nachtlichter bezeichnen würde.
Soit:
Titre: La naissance des Foo Fighters
Date: 14 octobre 1943
Localisation et cartes - Schweinfurt, coordonnées allemandes: terre, K 14
Incident: Foo Fighters
Les Foo Fighters sont apparus sur les théâtres d'opérations européens et du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. La plupart du temps, il s'agissait de lumières vives. Ils ont volé aux côtés des avions et, dans certains cas, les ont envahis. De temps en temps, de minuscules disques de quelques centimètres de diamètre apparaissaient, qui claquaient parfois contre les ailes. Ils tirent leur nom de la combinaison du mot français signifiant feu avec un personnage de dessin animé anglais populaire appelé Foo.
Les Anglais craignaient d'avoir affaire à une arme secrète. Cependant, des documents d'après-guerre ont montré que le camp adverse avait également rencontré des Foo Fighters et pensait qu'il s'agissait d'une arme secrète alliée. Il en va de même pour les observations de Foo américains et japonais dans le Pacifique.
Les Foo Fighters ont fait sentir leur présence pour la première fois le 14 octobre 1943, lorsque le Bomber Squadron 384 a lancé l'attaque 115 contre les installations industrielles de Schweinfurt. C'est du moins la lecture officielle. Selon les déclarations des pilotes de bombardiers alliés, il n'y avait aucun chasseur allemand dans les airs.
Un groupe de petits disques est apparu devant les cockpits des bombardiers et des chasseurs d'escorte. Les pilotes ont parlé par radio des mini-disques, dont le diamètre était inférieur à dix centimètres.
Le bombardier B-17 026 a tenté d'éviter les objets, mais sans succès. L'un a traversé directement plusieurs hublots sans causer de dommages à l'avion. Il est concevable que l'incident soit une première expérience avec le système Window pour brouiller les radars.
Des rapports ultérieurs parlaient de lumières ressemblant à des boules de feu et d'orbes lumineux. Comme l'observation de Kenneth Arnold était encore à venir (voir p. 68) et que les observations originales des Foo Fighters venaient de se produire, tout a été jeté dans un pot intitulé Foo Fighters. Rétrospectivement, cependant, il est plus probable que différents phénomènes étaient présents.
Le mystère des Foo Fighters n'a jamais été résolu. Le nombre d'observations a fortement diminué ces jours-ci, même s'il ne peut être exclu que dans les années 1940, certaines apparitions au-dessus de l'Allemagne aient été classées comme Foo Fighters, que l'on appellerait aujourd'hui des boules de feu ou des veilleuses.
[Réf. gvo1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
1943, 14 octobre
ALLEMAGNE, Schweinfurt (en vol)
«Alors que le 384e Groupe venait de passer le Point Initial, les attaques des chasseurs cessèrent brusquement. Les pilotes se demandèrent comme tous les membres des équipages, où ils pouvaient bien se trouver maintenant et tous les hommes qui furent interrogés par la suite furent catégoriques en déclarant qu'à cet instant il n'y avait pas d'appareils ennemis au-dessus d'eux. C'est alors que les pilotes et les mitrailleurs des tourelles supérieures, ainsi que plusieurs hommes des équipages se trouvant dans la pointe avant en Plexiglas des avions signalèrent sur la route qu'ils suivaient comme un chapelet de disques se rapprochant des Forteresses. Les exclamations qui jaillirent attirèrent l'attention générale sur ce phénomène et tout le monde, à bord des appareils, se mit à en discuter avec animation. Les disques en question paraissaient être argentés, et mesurer trois centimètres d'épaisseur et neuf de diamètre. Ils étaient facilement visibles et descendaient lentement en voletant sous forme d'un chapelet régulier. A ce moment l'impossible se produisit: le B-17 n° 26 se rapprochait rapidement d'un de ces chapelets. Le pilote tenta d'éviter de le heurter, mais sa manœuvre échoua. Ainsi qu'il le déclara au debriefing, son aile droite traversa ce chapelet sans aucun effet pour les moteurs ni pour le corps d'avion. Les officiers de renseignements essayèrent d'en apprendre plus long et il ajouta alors qu'il avait entendu un des disques heurter la queue mais que personne à bord n'avait vu ni entendu d'explosion. Il dit aussi qu'à environ 6 mètres des disques, ses hommes et lui avaient aperçu une quantité de petits corps de dimensions variées en chapelet d'un mètre à un mètre vingt de long.» (Michel BOUGARD: «La chronique des OVNI» - Delarge 1977 - p. 265-266)
[Réf. ars2:] ANDY ROBERTS:
En 1990, j'ai écrit un article intitulé Recherche documentaire sur la Seconde Guerre mondiale - A la recherche des Foo-Fighters, qui traitait principalement des «OVNIS» qui auraient été vus lors du raid du 14 octobre 1943 à Schweinfurt. (1) Ceci a depuis été publié sur le site Web du Projet 1947 (2) et constitue désormais l'arrière-plan du présent article.
Le ton de mon article de 1990 était très sceptique à l'égard de cette affaire car, malgré tous mes efforts, je n'avais pas réussi à retrouver la source de l'affaire. La source était un prétendu document du gouvernement britannique cité dans Jeudi noir de l'auteur Martin Caidin, un livre qui traitait des événements du raid de bombardement du jeudi 14 octobre 1943. (3)
Ayant fait pas mal de recherches sur les foo-fighters et ayant un intérêt général pour la Seconde Guerre mondiale, j'ai été assez obsédé par l'histoire au fil des années. Toutes les pistes d'enquête semblaient ne mener nulle part et, en 1999, je me suis rendu au Public Records Office (PRO) de Kew et j'ai fouillé de nombreux dossiers liés au raid de Schweinfurt. A cette époque, je n'ai rien trouvé du tout concernant les affirmations de Caidin et cela n'a fait que renforcer mon sentiment qu'il s'agissait d'une invention. Cependant...
En juillet 2000, j'ai passé encore quelques jours au PRO et cette fois-ci, j'ai été récompensé. En plus de trouver plusieurs références inédites à ce qui sera plus tard appelé «foo-fighters», de nombreux nouveaux documents sur les fusées fantômes et les recherches du gouvernement britannique sur les ovnis dans les années 1950, j'ai de nouveau parcouru tous les fichiers disponibles liés à Schweinfurt et suis tombé sur quelque chose de très pertinent. Mais voici d'abord comment Martin Caidin a rapporté l'incident lors du Black Thursday.
«Alors que les bombardiers du 384e Groupe se lançaient dans le dernier bombardement après avoir passé le point initial, les attaques des chasseurs ont cessé. Ce point est vital et les pilotes ont été longuement interrogés, tout comme les autres membres de l'équipage, quant à la position à ce moment-là des avions de chasse allemands. Tous les hommes interrogés ont affirmé avec fermeté que «à ce moment-là, il n'y avait aucun avion ennemi au-dessus». A ce moment, les pilotes et les artilleurs de la tourelle supérieurs, ainsi que plusieurs membres d'équipage placés dans les nez en plexiglas des bombardiers, signalèrent un groupe de disques sur le chemin de la formation du 384e et se rapprochant des bombardiers. Les exclamations de surprise ont attiré l'attention sur le phénomène, et les équipages ont discuté, discutant et confirmant le spectacle étonnant qui s'offrait à eux.
Les disques du groupe ont été reconnus comme étant de couleur argentée, d'environ un pouce d'épaisseur et trois pouces de diamètre. Ils ont été facilement vus par les membres d'équipage du B-17, glissant lentement en un groupe très uniforme.
Et puis «l'impossible» s'est produit. Le B-17 Le numéro 026 s'est rapproché rapidement d'un groupe de disques; le pilote a tenté d'éviter une collision imminente avec les objets, mais n'a pas réussi cette manœuvre. Il a rapporté lors du débriefing des renseignements que son «aile droite a traversé directement un cluster sans absolument aucun effet sur les moteurs ou la surface de l'avion».
Les agents de renseignement ont insisté sur leurs questions, et le pilote a déclaré en outre que l'un des disques avait été entendu frapper la queue de son B-17, mais que ni lui ni aucun membre de l'équipage n'avait entendu ou été témoin d'une explosion.
Il a en outre expliqué qu'à environ vingt pieds des disques, les pilotes ont aperçu une masse de débris noirs de différentes tailles en groupes de trois pieds sur quatre.
Le rapport SECRET ajoutait: «Nous avons également observé deux autres avions volant à travers des disques argentés sans dommage apparent. Nous avons observé des disques et des débris deux autres fois, mais n'avons pas pu déterminer d'où ils venaient.»
Aucune autre information sur cet incident déconcertant n'a été découverte, à l'exception du fait que de tels disques ont été observés par les pilotes et les membres d'équipage avant et après la mission 115 du 14 octobre 1943.
Mémorandum du 24 octobre 1943, du Major E.R.T. Holmes, F.L.O., 1st Bombardment Division, référence FLO/1BW/REP/126, à M.I. 15, War Office, Bombardment Division, Londres, S.W. (copie au Colonel E.W. Thompson, A-2, Pinetree) (4)
Le récit de Caidin sur cet événement via le prétendu document britannique existe dans la légende des ovnis depuis quarante ans sans preuve. Maintenant, je peux révéler que le document existe et est presque tel que Caidin l'enregistre.
Le document, sur lequel Caidin a de toute évidence basé son récit, se lit comme suit. Toute l'orthographe et la ponctuation sont dans l'original. Le fichier dans lequel se trouve le document est: AIR 40/464
En haut à droite du document se trouve un tampon indiquant les détails de sa diffusion à:
1. Col Kingman Douglas
2. A.I.3. ? (W/Cdr Smith)
3. A.I.2. ? (W/Cdr Heath)
(Note de l'auteur: le ? fait référence à un gribouillis ou à une lettre que je n'arrive pas à déchiffrer, bien qu'il pourrait très bien s'agir de «à». Aussi le fond du tampon sur lequel ce qui précède a été écrit dit:
Reçu 17 Oct 1943
Copies envoyées à A.I.8 (USA)
Le reste du document est ainsi:
EKG. TELEGRAMME EN CLAIR 4112
Reçu AMCS. 171129a hrs Oct. 43A - OIAWW, OIAJX, OISHL, HBC, AMY.
De - OIPNT
IMPORTANT. CONFIDENTIEAL.
8 BC 0-1079-E
Annexe au Rapport du Renseignement Mission Schweinfurt 16 octobre 1943Le Groupe 306 rapporte un obus de 20 mm partiellement non explosé encastré au-dessus du panneau dans le cockpit de l'A/C numéro 412 portant les chiffres suivants 19K43. L'officier des munitions du groupe estime que l'acier composant la coque est de qualité inférieure. Le 348ème Groupe rapporte un amas de disques observé sur le trajet de la formation près de Schweinfurt, à l'époque il n'y avait pas d'E/A [«Enemy Aircraft», avions ennemis] au-dessus. Les disques ont été décrits comme étant de couleur argentée - un pouce d'épaisseur et trois pouces de diamètre. Ils glissaient lentement en groupe très uniformes. L'A/C 026n'a pas pu les éviter et son aile droite a traversé directement un cluster sans aucun effet sur les moteurs ou la surface de l'avion. L'un des disques a été entendu heurter l'empennage mais aucune explosionn'a été observée. A environ 20 pieds de ces disques, une masse de débris noirs de différentes tailles en groupes de 3 pieds sur 4. Egalement observé 2 autres A/C volant à travers des disques argentés sans dommage apparent. Observé des disques et des débris 2 autres fois mais pas pu déterminer d'où ils venaient.
Copies à:-
P.R. & A.I.6.
D.B.Ops
War Room
D.A.T.
A.I.3. (USA) (Action 2 copies)
Vraisemblablement, Caidin a dû voir une copie de ce document provenant de l'un des destinataires américains. Les points suivants semblent pertinents:
Au moins, nous savons maintenant que la référence de Caidin existe! A part ça, il y a vraiment peu de choses à dire. Les objets rapportés sont intrigants mais pas complètement mystifiants. De nombreux types de flak ont été utilisés par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale et plusieurs fichiers du PRO font référence à des flak colorés, à des flak qui projetaient des fragments inhabituels, etc. Cette explication est rendue plus probable par le fait que le «F.L.O.» dans la référence de Caidin signifie «Officier de liaison de la Flak», ce qui suggère au moins que le ministère de l'Air le traitait dans un contexte de la Flak.
Les objets pourraient également avoir été une sorte de «window» larguée par les Allemands dans le but de perturber les communications radar ou radio entre les équipages aériens. L'explication de ce qu'étaient ces petits objets est désormais plus une tâche pour l'historien de l'air que pour l'ufologue. Ce qui ressort clairement du récit original est que les disques, bien qu'inhabituels, n'étaient clairement pas un type d'«engin», sous un contrôle intelligent ou délibéré ou dangereux pour l'avion ou l'équipage.
A mon avis, ces objets n'appartiennent pas à la catégorie des observations appelées «foo-fighters», tant par leur description physique que par leur comportement et leurs caractéristiques. Bien que souvent regroupés dans les rapports des foo-fighters, ils sont clairement différents. Cette histoire est un incontournable des écrivains sur les ovnis au cours des trois ou quatre dernières décennies. Nous avons maintenant des éclaircissements supplémentaires et je crois que ce mystère particulier est plus ou moins résolu. 2000 Andy Roberts
Références
1. UFO Brigantia juillet 1990 [[ars1]]
2. http://www.project1947.com/arwwr.htm [[ars1]]
3. Caidin, Martin. Black Thursday, Dell 1960
4. ibid
[Réf. dcr1:] DR. DAVID CLARKE ET ANDY ROBERTS:
Les auteurs indiquent que des «disques argentés» ont été notés dans le livre Black Thursday, qui traitait des bombardements de l'US Air Force (USAF) du 14 octobre 1943 sur les usines allemandes de fabrication de roulements à billes à Schweinfurt, et que l'auteur, Martin Caidin, a décrit comment les équipages étaient d'abord effrayés puis intrigués par des nuages ??de disques étranges apparaissant dans un ciel clair sans aucun avion ennemi au-dessus de leur tête.
Ils indiquent que Caidin a cité directement un mémo du War Office, il a donné un numéro de référence très spécifique, mais celui-ci n'a pas pu être localisé par les chercheurs en OVNI ou en aviation et l'affaire a été largement considérée comme un canular.
Cependant, les auteurs indiquent qu'en juillet 2000, après des années de recherche, ils ont finalement retrouvé le document original, compilé par le British Air Intelligence et transmis aux services de renseignement américains, «AIR 40: Annexe au rapport de renseignement de la mission Schweinfurt, 16 octobre 1943». Il disait:
«... Le 348ème Groupe rapporte un groupe de disques observés sur le trajet de la formation près de Schweinfurt, à l'époque il n'y avait aucun E/A [avion ennemi] au-dessus. Les disques ont été décrits comme étant de couleur argentée - un pouce d'épaisseur et trois pouces de diamètre. Ils glissaient lentement vers le bas, en grappes très uniforme. A/C [avion] a été incapable de les éviter et son aile droite a traversé directement un groupe sans absolument aucun effet sur les moteurs ou la surface plane. L'un des disques a été entendu frapper l'empennage mais aucune explosion n'a été observée... Egalement observé 2 autres avions volant à travers des disques argentés sans dommage apparent. Ai observé des disques et des débris 2 autres fois mais je n'ai pas pu déterminer d'où ils venaient.»
Les auteurs commentent que même si, en surface, l'événement semblait relever de la flak ou de leurres radars «window», aucun membre d'équipage ni aucun des officiers du renseignement ne l'a interprété comme tel. De plus, «window», ou son équivalent allemand, n'était ni circulaire ni d'un pouce d'épaisseur.
[Réf. nip3:] "THE NICAP WEBSITE":
Le NICAP a collecté le témoignage suivant rédigé en 1998 par Wally Hoffman.
[Légende de la photo:] Wally et B-17
Droit d'auteur 1998 par Wally Hoffman
Schweinfurt a été historiquement difficile et certainement pas une promenade de santé, mais quelqu'un était là pour essayer de nous aider. Peu après avoir largué nos bombes sur Schweinfurt, nous avons entamé un léger virage à droite pour nous éloigner du ciblage de la flak afin de nous reformer en une formation de combat en diamant serrée. Alors que je regardais vers l'est, j'ai pu voir plusieurs groupes avancer vers le POINT INITIAL et commencer leur bombardement. C'est alors que j'ai assisté à l'un des incidents les plus déroutants de ma vie. C'était une énigme qui, à ce jour, défie encore toute explication appropriée.
Les bombardiers du 384th Bomb Group avaient dépassé le point initial et se sont lancés dans leur bombardement. Les attaques persistantes des chasseurs ont soudainement cessé. J'ai alors remarqué le reflet de ce qui semblait être des objets de type circulaire tout autour de la formation. Les chasseurs allemands qui semblaient normalement envahir les formations avec leurs canons mortels de 20 millimètres n'étaient pas visibles. C'était comme si le 384th Bomb Group volait dans le vide.
J'ai appris plus tard que les pilotes et plusieurs équipages dans la tourelle avant et supérieure avaient signalé un groupe de disques sur la trajectoire et se rapprochant des bombardiers. Les disques dans leurs grappes étaient de couleur argentée. Ils étaient facilement visibles par les membres de l'équipage du B-17, glissant lentement en un groupe uniforme. Une Fortress s'est rapprochée rapidement d'un groupe de disques, et le pilote n'a pas réussi à tenter d'échapper aux disques. Il a rapporté lors du débriefing que son aile droite avait traversé le cluster sans aucun effet sur les moteurs ou les surfaces de l'avion. Le pilote a ajouté que l'un des disques avait heurté l'empennage. Aucun membre de l'équipage n'a entendu ou été témoin d'une explosion.
Il a également été observé qu'à environ vingt pieds des disques, les membres de l'équipage ont aperçu une masse de débris noirs de différentes tailles en groupes d'environ quatre pieds. D'autres avions ont été observés volant à travers les disques argentés sans dommage apparent. Il y avait d'autres disques et débris, mais ils n'ont pas pu déterminer d'où ils provenaient.
Aucune autre information sur cet incident n'a été découverte, sauf que de tels disques auraient été de nouveau vus par les membres de l'équipage du B-17 après la mission de Schweinfurt.
Cela a été rapporté dans un document secret daté du 24 octobre 1943, adressé au War Office, Whitehall, Londres.
La Seconde Guerre mondiale a produit de nombreux phénomènes documentés, et j'étais présent lorsque quelque chose ou quelqu'un a arrêté le massacre par les avions de chasse allemands alors que nous ne le pouvions pas.
[Réf. lhh1:] LARRY HATCH:
483: 1943/10/14 00:00 8 10:14:00 E 50:03:00 N 3331 WEU ALL BVR 4:2
SCHWEINFURT,ALL:NOMBREUX DISQ ARG 8cm VUS/BRIT.B17s:leurres radar? flak?:/LDLN#338
Ref#120 GOOD, Timothy: ABOVE TOP SECRET. Page No. 28: EN-VOL
[Réf. jck2:] JEROME CLARK:
L'auteur indique que le 14 octobre 1943, des B-17 du 384th Bomb Group, de retour d'une mission au-dessus de Schweinfurt, en Allemagne, ont vu des objets que les équipages ont qualifiés de «disques», dans un groupe devant eux. Craignant une collision imminente, un pilote a tenté de faire tourner son avion, mais il n'a pas réussi à le déplacer assez vite. Il a déclaré aux débriefeurs que son «aile droite a traversé directement un cluster sans aucun effet sur les moteurs ou la surface de l'avion». Un disque a gratté la queue, mais comme lui et son équipage l'ont déterminé plus tard, il n'a laissé aucune marque. A vingt pieds de ce disque particulier, il y avait une «masse de débris noirs de différentes tailles en groupes de trois pieds sur quatre».
[Réf. prt3:] JAN ALDRICH - "PROJECT 1947":
Dr J Allen Hynek:
Dépt. d'Astronomie:
North Western University
RE: 14/Oct/43
Cher Monsieur,
Je viens juste de finir de lire votre article sur les O.V.N.I. dans le Post et je pense que c'est un bon article. Je me demandais simplement après l'avoir lu si vous aviez déjà consulté dans les dossiers de l'Air Force le rapport de la mission n° 115 de la 8th Air Force durant la deuxième guerre mondiale d'Angleterre à Schweinfurt en Allemagne qui a eu lieu le 14 octobre 1943. Posez des questions sur le B-17-#026 du 384th Bomb Group et si d'autres avions du 384th ont vu le disque métallique ce jour-là, cette mission était dirigée par le colonel Budd. J. Peaslee et a été réalisé à la lumière du jour. Peut-être que ce n'étaient pas des OVNIS. Je ne sais pas.
Respectueusement votre
John J Gammon
Box 460
KNOX LA
[Réf. dwn1:] DOMINIQUE WEINSTEIN:
L'ufologue français Dominique Weinstein a compilé un catalogue des cas d'OVNIS observés depuis des avions. Le premier cas de son catalogue dans la version de février 2001 (6e édition) y apparaît comme suit:
DATE | 43.10.14 |
---|---|
HEURE | |
PAYS | Allemagne |
LIEU | Schweinfurt |
M | |
TYPE D'AVION ET TEMOINS | plusieurs équipages de bombardiers B-17 de l'USAAF (384th Bomber Group) |
DESCRIPTION OVNI | quasi-collision avec un groupe de disques lumineux (peut-être "fenêtres" |
Radar | |
G | |
X | X |
E | |
SOURCES | 324/357 L338/03 |
La source «L338» n'est pas décrite; les sources sont référencées en fin de catalogue comme:
03 Rapports du Project 1947, coupures de presse et documents (cas de Jan Aldrich et Barry Greenwood)
324 Above Top secret, T. Good (Quill, 1988)
357 The UFO encyclopedia vol. 2: From the beginning through 1959, J. Clark (Omnigraphics 1992)
[Réf. dwn2:] DOMINIQUE WEINSTEIN:
Au retour d'une mission de bombardement au-dessus de l'Allemagne, plusieurs équipages de B-l 7 du 384th Bomber Group ont observé un groupe de disques lumineux volant droit sur eux. L'un des pilotes a dû manœuvrer pour éviter une collision. Son aile droite a traversé le groupe de disques sans aucun effet. L'un des disques est entré en collision avec la partie arrière du B-17 sans dommage. A 20 pieds derrière le disque, il y avait «une masse de débris noirs de différentes tailles en groupe de 3 pieds sur 4».
Sources: Jeudi noir, Martin Caidin / UFO Encyclopedia Volume 2, Jerome Clark / Above top secret, Timothy Good / Project 1947, Jan Aldrich
[Réf. tgd2:] TIMOTHY GOOD:
Cet auteur indique que le 14 octobre 1943, lors d'un raid sur l'Allemagne, des bombardiers du 348ème Groupe de l'USAAF signalèrent «un amas de disques sur le trajet de la formation près de Schweinfurt» à un moment où aucun avion ennemi ne se trouvait au-dessus. Timothy Good cite le rapport des renseignements:
Les disques ont été décrits comme étant de couleur argentée - un pouce d'épaisseur et trois pouces de diamètre. Ils glissaient lentement dans un plumeau très uniforme. L'A/C [avion] 026 n'a pas pu les éviter et son aile droite a traversé directement un cluster sans aucun effet sur les moteurs ou la surface de l'avion. L'un des disques a été entendu heurter l'empennage mais aucune explosion n'a été observée... On a également observé 2 autres A/C volant à travers des disques argentés sans dommage apparent. J'ai observé des disques et des débris 2 autres fois mais je n'ai pas pu déterminer d'où ils venaient.
La source est indiquée comme étant les Archives Nationales Britanniques, AIR 40, «Annexe au rapport de renseignement de la mission Schweinfurt, 16 octobre 1943.»
[Réf. tai1:] SITE WEB "THINK ABOUT IT":
Date: 14 oct. 1943
Lieu: Schweinfurt, Allemagne
Heure: De jour
Résumé: Le 384th Bomb Group aurait été encerclé par des groupes de disques argentés pendant un bombardement. Les chasseurs allemands, que l'on voit normalement pulluler autour et à travers les formations, étaient mystérieusement absents. Cela aurait été rapporté dans un document secret daté du 24 octobre 1943, au War Office de Whitehall, Londres. Nous n'avons pas pu localiser ce document, mais l'histoire de Wally Hoffman a été sécurisée et des recherches antérieures ont été effectuées par Any Roberts. Au cours d'un bombardement, les équipages d'un B-17 du 384ème Groupe ont remarqué, alors que les attaques des chasseurs tombaient soudainement, qu'ils ont rencontré un groupe de petits disques, décrits comme mesurant 3" de large sur 1" d'épaisseur.
Source: Martin Caiden/Andy Roberts
[Réf. nip1:] "THE NICAP WEBSITE":
14 oct. 1943; Schweinfurt, Allemagne
Lors d'un bombardement, les équipages d'un B-17 du 384ème Groupe ont remarqué, alors que les attaques des chasseurs s'arrêtaient soudainement, qu'ils ont rencontré un groupe de petits disques, décrits comme mesurant 3" de large sur 1" d'épaisseur. (Martin Caiden/Andy Roberts) Document trouvé
Les liens mènent aux sources [nip2] et [ars1].
[Réf. nip2:] "THE NICAP WEBSITE":
24(?) octobre 1943
Schweinfurt, Allemagne
De jour
Durée ???
avions B-17
Allemagne
Militaire
observateurs des équipages de B-17
Pas d'EMI
Aucun contact radar
Fran Ridge:
24 octobre (??) 1943; Scheinfurt [sic], Allemagne
De jour. Le 384th Bomb Group aurait été encerclé par des groupes de disques argentés pendant le bombardement. Les chasseurs allemands, que l'on voit normalement pulluler autour et à travers les formations, étaient mystérieusement absents. Cela aurait été être rapporté dans un document secret daté du 24 octobre 1943, adressé au War Office de Whitehall, Londres. Nous n'avons pas été en mesure de localiser ce document, mais l'histoire de Wally Hoffman a été validée et les recherches antérieures d'Any Roberts sont répertoriées ci-dessous.
Rapports et documents détaillés
reports/431024schweinfurt_report.htm (Wally Hoffman)
reports/431024schweinfurt_report2.htm (Andy Roberts)[Voir [ars1].]
[Réf. twf1:] SITE WEB "THE WHY FILES":
Le 14 octobre 1943, des B-17 américains du 348th Bomb Group avaient effectué un largage de bombes au-dessus de Schweinfurt (Allemagne) lorsqu'ils ont été encerclés par une formation de «dizaines de petits disques argenté» d'environ 1 pouce d'épaisseur et quatre pouces de diamètre. Le major E.R.T. Holmes a rapporté que lorsque l'un des objets a heurté l'avion, cela n'avait eu aucun effet.
[Réf. get1:] GEORGE M. EBERHART:
1943
14 octobre
Nuit. Un groupe de B-17 du 384th Bombardment Group reviennent d'une mission au-dessus de l'Allemagne lorsqu'ils aperçoivent un groupe de disques argentés sur le chemin de leur formation et se rapprochent des bombardiers. Les équipages discutent, échangent et confirment ce qu'ils voient. Ils décrivent les objets comme «environ un pouce d'épaisseur et trois pouces de diamètre... glissant lentement en un groupe très uniforme». L'un des bombardiers traverse directement le groupe «sans aucun effet sur les moteurs ou la surface de l'avion», même si l'on entend l'un d'entre eux frapper la queue. Une masse de débris noirs d'environ 3 à 4 pieds de long est également observée.
(Clark III 502; Martin Caidin, Black Thursday, Dell, 1962, pp. 188 190; Frank Edwards, Flying Saucers Here and Now! Lyle Stuart, 1967, pp. 77
[Ref. ute1:] UNE "CHRONOLOGIE OVNIS" SUR LE WEB WEB:
1943
Allemagne, Schweinfurt: Le 14 octobre 1943, des B-17 américains du 348e groupe de bombardement avaient lancé un bombardement au-dessus de Schweinfurt, en Allemagne, lorsqu'ils se sont heurtés à une formation de 'dizaines' de petits disques argentés d'environ un pouce d'épaisseur et quatre pouces de diamètre, volant vers les bombardiers. Le major E.R.T. Holmes a rapporté que l'un d'entre eux avait heurté la queue d'un avion, mais sans effet.
[Ref. mse1:] MARCELLO SOAVE:
Cronologia di avvistamenti redatta dal dott. Domenico Pasquariello del CEIFAN (Centro di Indagine sui Fenomeni Anomali).
[...autres cas...]
- 14 octobre 1943: dans le ciel de Schweinfurth, en Allemagne, les équipages des Boing [sic] B-17 Flying Fortress américains sont confrontés à un carnage. Les chasseurs allemands, Bf-109 et FW-190, massacraient les bombardiers, tandis que les chasseurs américains s'approchaient de leur cible, une usine de roulements à billes. A la fin de la mission, 77 B-17 furent détruits et plus de cinq cents aviateurs américains tués au combat, dans ce qui restera dans les mémoires comme le «Jeudi noir»... Pourtant, les pilotes qui survécurent aux balles des chasseurs à croix gammée ont été témoins d'un événement incroyable. A une courte distance de la cible, un amas de sphères métalliques, des disques d'un diamètre variant de 3 à 7 cm, sont tombés dans la formation des bombardiers par le haut. L'amas présentait des dizaines de sphères volant de manière très compacte...
La formation s'est retrouvée avec les sphères si proches que certains pilotes n'ont pas pu éviter l'impact. Et voici la surprise: les ailes, le nez et les dérives n'ont subi aucun dommage suite à la collision! Seulement un bruit métallique qui n'a été suivi d'aucune explosion... Le plus inquiétant peut-être était qu'avec l'amas de sphères, les pilotes ont également vu des débris volants, flottant dans l'air à la même vitesse, qui semblaient suivre les sphères... Au retour, le récit de la bataille se confondit avec celui de cette apparition. Mais le souvenir de cette apparition est resté dans les journaux personnels, comme nous le raconte Martin Caidin dans son livre «Heaven is Hell», publié en 1969.
[...autres cas...]
Le B-17 «Flying Fortress» américain était un bombardier lourd équipé de cinq mitrailleuses de 7.62 mm pour sa défense contre les avions de chasse ennemis.
L'apparition des radars au sol lors de la seconde guerre mondiale avait abouti à la contre-mesure qui consistait à larguer depuis des avions des leurres, que les britanniques désignaient par le nom de code «Window», que les américains appelaient «chaff», et que les allemands appelaient «Düppel».
Il s'agissait de répandre un nuage de petites bandes minces d'aluminium, ou de fibre de verre métallisée ou de plastique recouvert d'une feuille d'aluminium, taillés à la moitié de la longueur d'onde du radar cible, qui apparaissaient soit comme un groupe de cibles primaires sur les écrans radar, soit inondaient les écrans radars par de multiples échos, afin de semer la confusion chez les opérateurs.
Des sources historiques de la Seconde Guerre mondiale indiquent que les alliés ont commencé à utiliser des leurres radar sur le territoire allemand pour la première fois lors de bombardements sur Hambourg à l'automne 1943. Les Allemands avaient apparemment commencé à les expérimenter en 1942.
Le problème est donc que si les «amas de disques» signalés dans ce cas étaient des paillettes radar, elles auraient été larguées par les Allemands, et cela n'aurait aucun sens. Les Allemands largueraient des leurres radar sur les îles britanniques pour jeter les radaristes britanniques dans la confusion, ce qui est sensé, mais ils n'auraient pas largué des leurres sur l'Allemagne devant une formation de B-17, cela aurait jeté la confusion de leur côté!
Si nous supposons que les leurres avaient été largués par les alliés, il va de soi qu'on peut se demander pourquoi ils n'auraient pas su qu'il y avait des avions américains devant eux et au-dessus d'eux. Mais également, on peut voir que là aussi, cela n'aurait eu aucun sens de jeter des leurres radars qui se retrouvent non pas ailleurs, pour faire diversion, mais à l'endroit même ou se trouvent leurs B-17, les rendant alors encore plus détectables par les radars allemands!
Un autre problème est que nous lisons dans le rapport que la collision entre l'un des disques et la queue d'un B-17 a été entendue. Les paillettes radar, c'est-à-dire des bandes de papier sur lesquelles sont collées des feuilles de «papier aluminium» (photo ci-dessous, échantillons allemands «Düppel») frappant la queue d'un B-17 ne provoqueraient certainement pas un bruit suffisant pour être entendu.
Bien sûr, comme le suggèrent le Dr David Clarke et Andy Roberts dans leur excellent livre «Out of the Shadows», il est très improbable qu'aucun des équipages des B-17, ni aucun des officiers du renseignement recevant les rapports des équipages, n'aurait compris qu'il s'agissait de leurres radar.
Ci-dessous: à gauche sur cette photo, des leurres radar largués par des bombardiers Lancasters, de jour, pour leurrer les radars allemands.
Pour Martin Caidin, les attaques des chasseurs allemands avaient cessé, et au moment où le phénomène est observé, il n'y avait aucun avion ennemi au-dessus. Pour Frank Edwards, «les chasseurs allemands se trouvaient tous au-dessous d'eux;» Je pense que les deux auteurs brodent quelque peu, tout ce que dit le rapport officiel est qu'il n'y avait pas d'avions ennemis au-dessus d'eux, sans préciser s'il y en avait ou non au-dessous d'eux. Ce point n'a pas de conséquences sur l'étrangeté du cas lui-même, mais on voit bien ici que les livres ajoutent parfois des détails juste «vraisemblables», nais qui sont absents des rapports originaux.
Non identifié.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
[Ref. vfo1:] VANESSA FIDALGO:
Cette autrice indique que le premier rapport secret nord-américain pendant la Deuxière Guerre mondiale remonte à octobre 1943. Le texte concernait le vol d'un escadron de B-17 au-dessus de Schweinfurt, en Allemagne. Lors d'un bombardement...
... des dizaines de petits disques argentés sont soudainement apparus. Ces disques avaient environ 2,5 cm d'épaisseur et 10 cm de diamètre. Un membre de l'équipage de l'avion a même vu l'un des disques heurter la queue d'un des avions, mais sans que l'impact n'ait d'effet néfaste sur l'avion. L'explication du phénomène n’a jamais été trouvée, mais plusieurs hypothèses ont été émises. Pourrait-il s'agir de décharges luminescentes provoquées par l'ionisation de l'air dans un champ électrique de haute intensité, appelé Feu de Saint-Elme? Serait-ce une technologie ennemie inconnue? Les lumières pourraient-elles être liées à des observations extraterrestres? On ne l'a jamais su [...]
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Contributeurs: | Aucun |
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Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 10 octobre 2023 | Création, [mcn1], [fes1], [lwr1], [ars1], [ars2], [dcr1], [nip3], [lhh1], [prt3], [dwn1], [dwn2], [tai1], [nip1], [nip2], [twf1], [get1]. |
1.0 | Patrick Gross | 10 octobre 2023 | Première publication. |
1.1 | Patrick Gross | 23 octobre 2023 | Additions [jck2], [tgd2]. |
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1.3 | Patrick Gross | 12 novembre 2023 | Additions [rws1], [ivl1], [gvol]. |
1.4 | Patrick Gross | 25 novembre 2023 | Additions [pbh1], [jsrl]. |
1.5 | Patrick Gross | 17 avril 2024 | Additions [mse1], [utel]. |
1.6 | Patrick Gross | 17 juillet 2024 | Additions [jpr1], [ilb1]. |