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ACUFO:

ACUFO est un catalogue à visée exhaustive des cas de rencontres entre aéronefs et OVNIS, qu'elles soient «expliquées» ou «inexpliquées».

Le catalogue ACUFO donne pour chaque cas un dossier comprenant un numéro de cas, un résumé, des informations quantitatives (date, lieu, nombre de témoins...), des classifications, l'ensemble des sources mentionnant l'affaire, avec leur références, une discussion du cas dans le but d'une évaluation de ses causes, et un historique des changements apportés au dossier.

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Mer de Tasmanie, Australie, le 6 juin 1931:

Numéro de cas:

ACUFO-1931-06-06-AUSTRALIA-1

Résumé:

Francis Charles Chichester (né dans le Devon, Angleterre, 1901, décédé en 1972) était un homme d'affaires britannique, aviateur pionnier et marin solitaire, fait chevalier par la reine Elizabeth II pour avoir été la première personne à faire le tour du monde en solitaire par l'itinéraire des clippers et le tour du monde le plus rapide, en neuf mois et un jour au total en 1966-1967.

A l'âge de dix-huit ans, Chichester a émigré en Nouvelle-Zélande où, en dix ans, il a bâti une entreprise prospère dans les secteurs de la foresterie, des mines et du développement immobilier, pour ensuite subir de graves pertes lors de la Grande Dépression.

Après son retour en Angleterre en 1929, il prend des cours de pilotage à Brooklands, dans le Surrey, et obtient son diplôme de pilote. Il prend ensuite livraison d'un petit avion à cockpit ouvert De Havilland Gipsy Moth, qu'il a nommé «The Madame Elijah». Il l'a piloté en direction de la Nouvelle-Zélande, dans l'espoir de battre en chemin le record de vol en solo de Bert Hinkler vers l'Australie. Des problèmes mécaniques ont fait que le record lui a échappé, mais il a effectué le voyage en 41 jours et l'avion a ensuite été expédié en Nouvelle-Zélande.

Il s'est rendu compte qu'il était impossible de transporter suffisamment de carburant pour traverser directement la mer de Tasmanie. Il a donc équipé son Gipsy Moth de flotteurs empruntés à l'armée de l'air de Nouvelle-Zélande et a effectué le premier vol en solo à travers la mer de Tasmanie, de la Nouvelle-Zélande vers l'Australie.

Le 28 mars 1931, à 11:30, Chichester décollait d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, et il a atterri à l'île Norfolk à 16h45. Le 1er avril 1931, à 10 heures du matin, il décolle de l'île Norfolk et arrive sur l'île Lord Howe à 16 h 30.

Il a décollé de l'île Lord Howe le matin du samedi 6 juin 1931, à destination de Sydney.

Dans son livre de 1964 «The Lonely Sea and the Sky», il raconte à quel point cette troisième partie du voyage avait été «horrible», le moteur ne fonctionnant pas aussi bien qu'espéré. A 15 heures, le 6 juin 1931, juste après avoir vu le navire S. S. Kurow naviguer sur une mer agitée au-dessous de lui, Chichester décidait de voler vers le nord-ouest, pour éviter d'affronter une tempête qui se dressait sur son chemin. Il a écrit:

«Autour de la tempête, nous avons volé dans un air calme sous un soleil faible et paresseux. J'ai sorti le sextant et j'ai pris deux mesures. Il m'a fallu trente minutes pour les résoudre, car le moteur ne cessait de crachoter et mon attention s'égarait à chaque fois qu'il le faisait...»

«Soudain, devant moi et à trente degrés vers la gauche, il y eut des éclairs lumineux à plusieurs endroits, comme l'éblouissement d'un héliographe. J'ai vu un dirigeable gris-blanc terne venir vers moi. Cela semblait impossible, mais j'aurais juré que c'était un dirigeable, se dirigeant vers moi comme une perle oblongue. A part un nuage ou deux, il n'y avait rien d'autre dans le ciel.»

«J'ai regardé autour de moi, captant parfois un flash ou une lueur, et me retournant à nouveau pour regarder le dirigeable, j'ai découvert qu'il avait disparu.»

«Je me suis frotté les yeux, incapable d'y croire, et j'ai fait tourner l'hydravion d'un côté et de l'autre, pensant que le dirigeable devait être caché par un angle mort. Des éclairs éblouissants ont continué à quatre ou cinq endroits différents, mais je n'ai pas pu découvrir le moindre aéronef.»

«Puis, à travers quelques nuages sur ma droite, j'ai vu un autre dirigeable, ou le même, avancer. Je l'ai observé attentivement, déterminé à ne pas détourner le regard même une fraction de seconde: je verrais ce qui est arrivé à celui-ci, si je devais le poursuivre. Il s'est rapproché progressivement, jusqu'à peut-être à un kilomètre et demi, quand tout à coup il a disparu. Puis il est réapparu, près de l'endroit où il avait disparu: je l'ai observé avec une attention colérique.»

«Il s'est rapproché et j'ai pu voir la faible lueur de lumière sur son nez et son dos. Il s'est rapproché, mais au lieu d'augmenter en taille, il l'a diminuait à mesure qu'il s'approchait. Lorsqu'il s'est approché, il est soudainement devenu son propre fantôme - pendant une seconde, je pouvais voir à travers, et la seconde suivante, il avait disparu. J'ai décidé qu'il ne pouvait s'agir que d'un petit nuage, parfaitement formé comme un dirigeable, puis se dissolvant, mais c'était étrange qu'il reprenne exactement la même forme après s'être évanoui.»

«Je me suis tourné vers les flashs, mais ceux-ci aussi avaient disparu. Tout cela s'est produit plusieurs années avant que quiconque ne parle de soucoupes volantes. Quoi que j'aie vu, cela ressemble beaucoup à ce que les gens ont depuis prétendu être des soucoupes volantes.»

Son histoire est apparue plus tard dans la littérature ufologique, avec une date erronée du 10 juillet 1931 - c'est l'ufologue australien Keith Basterfield qui a corrigé l'erreur en 2018 en recherchant dans la presse de l'époque les dates correctes des vols.

Chichester avait en fait mentionné l'incident avant 1964. C'était dans le journal londonien Sunday Express, selon le journal The Guardian, d'Ashburton, Nouvelle-Zélande, du 29 décembre 1950.

L'article racontait que pendant 19 ans, M. Francis Chichester avait réfléchi au mystère apparemment surnaturel de sa rencontre de 1931, lors de son célèbre vol à travers la mer de Tasmanie. Le journal racontait que lors de la dernière partie de son dangereux voyage, «il est devenu, pense-t-il, le premier homme à voir les objets étranges que l'on appelle aujourd'hui soucoupes volantes», et peu de temps après, dans son livre «Seul au-dessus de la mer de Tasman», il a enregistré ce qu'il avait vu. Il a parlé d'éclairs dans un ciel vide, se déplaçant de manière erratique, allant et venant à une vitesse étonnante, et d'un objet «comme une perle d'argent» qu'il a pris pour un dirigeable. Cet objet s'est cabré devant son avion, puis, sous ses yeux étonnés, s'est évanoui dans les airs. Le journal racontait comment Chichester acceptait le phénomène comme quelque chose qui ne serait jamais expliqué; mais il se posait à nouveau des questions.

Ce que je n'ai pas pu déterminer avec certitude, c'est si Chichester avait écrit à ce sujet dans ses livres antérieurs à 1950. Il a écrit sur le vol dans son «Seaplane Solo - Observer's book No 4», chez Faber et Faber Ltd., Royaume-Uni, dès 1933. Mais a-t-il alors écrit quelque chose sur cette observation inhabituelle?

D'un autre côté, il a écrit «Alone Over the Tasman Sea» en 1945, deux ans avant que le sujet des «soucoupes volantes» n'apparaisse. The Ashburton Guardian a écrit que l'histoire apparaît dans ce livre. Cependant, le livre a été réimprimé en 1950, et le fait que ce journal en ait parlé en 1950 semble également indiquer que Chichester a ajouté son rapport à cette nouvelle édition de 1950, donc trois ans après que les «soucoupes volantes» aient été popularisées.

Un article paru dans le journal The Evening Post, de Wellington, Nouvelle-Zélande, du 9 mai 1968, raconte également cette étrange rencontre. Le rapport est essentiellement concordant. «Mais ce spectacle semblait correspondre à beaucoup de choses que les gens ont vues depuis», a réitéré Chichester. Le journal a également ajouté qu'après de nombreuses années de réflexion sur cette observation inhabituelle, Chichester était fermement convaincu que «les visions» qu'il avait eues n'étaient pas celles d'actions d'extraterrestre, ni «quelque chose d'aussi excitant». «En fait, il ne croit pas aux soucoupes volantes», affirmait le journal.

Dans son livre de 2003 «Strange Skies», l'ufologue érudit Jerome Clark n'a pas manqué de noter que si l'observation de Chichester en 1930 présentait bien des caractéristiques semblables à celles d'un OVNI, elle présentait également certaines caractéristiques qui semblent purement hallucinatoires. Pour ma part, je me demande s'il aurait pu s'agir d'une sorte de mirage - la taille du «dirigeable» diminuant au lieu d'augmenter lorsqu'il approche. Les «éclairs» ont-ils été provoqués par un orage lointain? Au final, faute de précisions dans le rapport, je reste dans le doute.

Données:

Données temporelles:

Date: 6 juin 1931
Heure: 15:00
Durée: ?
Date du premier rapport connu: 1945, 1950
Délai de rapport: 14 ans.

Données géographiques:

Pays: Australie
Département/état: Victoria.
Commune ou lieu: En mer.

Données concernant les témoins:

Nombre de témoins allégués: 1
Nombre de témoins connus: 1
Nombre de témoins nommés: 1

Données ufologiques:

Témoignage apporté via: Livre par le témoin.
Conditions d'éclairage: Jour.
OVNI observé: Oui.
Arrivée OVNI observée: Oui.
Départ OVNI observé: Oui.
Actions OVNI: Approche, départ.
Actions témoins:
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Sentiments des témoins: Etonnés.
Interprétations des témoins: Inexplicable.

Classifications:

Senseurs: [X] Visuel: 1.
[ ] Radar aéronef: N/A.
[ ] Radar sol directionnel: N/A.
[ ] Radar sol altitude: N/A.
[ ] Photo:
[ ] Film/vidéo:
[ ] Effets EM:
[ ] Pannes:
[ ] Dégâts:
Hynek: DD
Armé / non armé: Non armé.
Fiabilité 1-3: 2
Etrangeté 1-3: 3
ACUFO: Possible engin extraterrestre, ou mirage.

Sources:

[Ref. aee1:] "THE AEROPLANE" MAGAZINE:

Scan.

Des Soucoupes Volantes en 1931?

FRANCIS CHICHESTER est connu de beaucoup comme un navigateur expert. Il est également connu comme l'auteur de deux très bons livres d'aventures aériennes, "Solo to Sydney" et "Seaplane Solo", publiés par Faber et Faber. Le dernier mentionné, publié en 1933, raconte son voyage de la Nouvelle-Zélande à l'Australie à travers la mer de Tasmanie à bord de son Moth "Madame Elijah" - transformé pour l'occasion en hydravion.

Au cours de ce vol, il a vécu de grandes aventures et a subi de graves tensions. Certaines de ses observations semblaient alors impossibles à expliquer, sauf qu'il s'agissait d'hallucinations provoquées par la fatigue. Mais certaines personnes qui liront le dossier aujourd'hui penseront peut-être différemment.

Cependant, les lecteurs doivent juger par eux-mêmes.

Le passage complet qui suit fait partie du récit de Chichester sur son vol dans la dernière portion, de l'île Lord Howe à l'Australie. Lorsque le passage commence, il vole depuis cinq heures.

"J'ai toujours volé vers l'ouest; j'avais volé vers l'ouest et je devrais toujours le faire. J'ai aperçu une terre devant moi et un peu à droite. Des plaines de couleur pourpre sur deux côtés d'un grand estuaire. L'eau de l'estuaire brillait dans la lumière du soleil. Devant, dans un rouleau de nuages ​​blancs et faibles, une lumière vive brillait. Qu'est-ce que c'était? Rien ne pouvait briller et clignoter dans un nuage, à part un avion. J'ai observé l'endroit attentivement pendant un moment, mais je n'ai pu aucun avion.

"En me tournant vers la terre, j'ai découvert qu'ils avaient disparu. A cet endroit, un long nuage violet gisait sur la mer à une grande distance. Une autre illusion? Cela m'a plongé dans les profondeurs les plus sombres de la dépression. Quand j'ai de nouveau regardé la lumière clignotante, elle aussi, avait disparu. Il n'y en avait plus aucun signe. Oui, tout à coup, elle a attiré mon attention à 30 degrés vers l'avant gauche. Puis des éclairs vifs à plusieurs endroits comme l'éblouissement d'un héliographe. Ce n'est pas possible. Ce doit être un vol d'avions. Ils pourraient difficilement être connectés à moi?

"Puis j'ai vu avancer - ciel! - la forme gris-blanc terne d'un dirigeable. Un dirigeable! Impossible! Cependant, il n'y avait aucun doute là-dessus, et en effet, comment pourrais-je me tromper sur un dirigeable? Il se dirigeait vers moi, ressemblant à une perle oblongue. Rien d'autre qu'un nuage ou deux n'était visible dans le ciel à des kilomètres. J'ai regardé vers la gauche, y attrapant parfois un éclair ou un reflet. En me tournant à nouveau vers le dirigeable, j'ai découvert qu'il avait complètement disparu.

"J'ai fermé les yeux, incapable d'y croire, et j'ai fait tourner l'avion d'un côté et de l'autre, pensant que le dirigeable devait être caché par un angle mort. Il y avait à peine un filet de nuage à proximité. 'Ciel,' je me suis demandé: 'Est-ce que j'imagine des choses?' Ou étais-je simplement [?] tenté? Des éclairs éblouissants ont continué à quatre ou cinq endroits différents sur la gauche, mais je n'ai toujours pas pu capter le moindre avion.

"Il s'est rapproché progressivement jusqu'à peut-être à un kilomètre et demi lorsque, juste sous mon regard, il a soudainement disparu. J'ai été étonné.

"Mais il est réapparu près de l'endroit où il avait disparu. Je l'ai observé avec colère avec une attention fixe. Il s'est rapproché. Je pouvais voir la lueur terne de la lumière sur le nez et l'arrière. Il s'est rapproché, mais au lieu d'augmenter en taille, il a diminué à mesure qu'il s'approchait! Lorsqu'il s'est approché vraiment près, il est soudainement devenu son propre fantôme. Pendant une seconde, je pouvais le voir clairement et la suivante, aussi vite qu'une flamme peut disparaître, il avait disparu. Un petit uage de la forme d'un dirigeable et puis il se dissout. Je me tournai vers les flashes; ceux-ci aussi avaient maintenant disparu, je me sentais écrasé de solitude."

[Réf. agn1:] JOURNAL "THE ASHBURTON GUARDIAN":

LES SOUCOUPES VOLANTES
VUES POUR LA PREMIERE PAR UN NEO-ZELANDAIS

Depuis 19 ans, M. Francis Chichester, aviateur, navigateur et auteur, réfléchit à un mystère apparemment surnaturel. Les articles sur les soucoupes volantes lui ont donné matière à réflexion, déclare le «Sunday Express», de Londres.

En 1931, Chichester, un Néo-Zélandais, a étonné les aviateurs du monde entier en volant seul dans un petit Moth à cockpit ouvert au-dessus de la mer de Tasmanie. Au cours de la dernière partie de son dangereux voyage, il est devenu, pense-t-il, le premier homme à apercevoir des objets étranges aujourd'hui appelés soucoupes volantes. Peu de temps après, dans son livre «Alone Over the Tasman Sea», il a enregistré ce qu'il avait vu. Il a parlé d'éclairs dans un ciel vide, se déplaçant de manière erratique, allant et venant à une vitesse étonnante.

Un objet - «comme une perle d'argent» - que Chichester a pris pour un dirigeable. Il a foncé jusqu'à son avion, puis, devant ses yeux étonnés, s'est évanoui dans les airs.

C'est l'histoire désormais familière d'objets apparemment tangibles qui clignotent d'abord comme des héliographes, puis dérivent, puis accélèrent à la vitesse de l'éclair, et finalement disparaissent complètement. Chichester a accepté le phénomène comme quelque chose qui ne pourrait jamais être expliqué. Maintenant, il se pose à nouveau la question.

[Ref. hws1:] HAROLD T. WILKINS:

Pour le moment, je ne remonterai pas plus loin que l&apos:ann´e 1931, qui restera dans la m´moire de la g´n´ration actuelle. Cette ann´e-là, Francis Chichester, aviateur et navigateur bien connu, d´colle seul de la Nouvelle-Galles du Sud à bord d&apos:un petit avion Moth dot´ d&apos:un cockpit ouvert. Il a tent´ ce qui ´tait alors un vol très dangereux de 1.650 miles à travers la mer solitaire de Tasmanie jusqu&apos:en Nouvelle-Z´lande. Tout seul, au-dessus de cette ´tendue d&apos:eau, sans aucun signe de fum´e provenant d&apos:un bateau à vapeur, jusqu&apos:à l&apos:horizon, sans rien au-dessous de son cockpit que le roulement des vagues, et rien dans le ciel sauf son propre avion, il fut surpris par des ´clairs soudains, se d´plaçant myst´rieusement dans le ciel. Ils se d´plaçaient de manière irr´gulière et allaient et venaient à une vitesse incroyable. Puis, un objet qu&apos:il d´crivit plus tard comme «comme une perle d&apos:argent», s&apos:approcha de son avion. Il est arriv´ devant la nacelle, puis il a soudainement et inexplicablement sembl´ disparaˆtre!

Dire qu&apos:il ´tait ´tonn´, c&apos:est dire les choses avec euph´misme. Il ne pensait pas que ce dont il ´tait t´moin, au-dessus de la mer solitaire de Tasmanie, ´tait une astuce de disparition d´notant peut-être la maîtrise d&apos:un rayon cosmique ou inconnu, rendant un objet invisible à la vision terrestre, ou l&apos:existence d&apos:un ordre d&apos:êtres dont la longueur d&apos:onde, ou fr´quence de «vibration ´th´rique», est très diff´rente de celle de notre propre monde. Il ne savait pas non plus que ce ph´nomène avait ´t´ observ´ depuis le sol, et non dans les airs, par de nombreuses personnes sens´es, bien avant 1931. M. Chichester ne pouvait offrir aucune explication à cette myst´rieuse affaire, mais il ne pensait clairement pas qu&apos:il avait «imagin´ des choses». Sans aucun doute, il ne pensait pas que quiconque croirait son histoire, ou la consid´rerait comme autre chose qu&apos:une hallucination provoqu´e, peut-être, par la tension mentale et physique lors d&apos:un vol solo très dangereux à cette ´poque, il y a 23 ans.

Il a dit l&apos:objet myst´rieux avait fait des ´clairs avec l&apos:´clat d&apos:un puissant projecteur ou d&apos:un h´liographe. Il se d´plaçait avec une vitesse ´tonnante, puis ralentit, puis acc´l´ra de nouveau, pour disparaître à la vitesse de l&apos:´clair, ou comme le fantôme d&apos:une maison hant´e.

[Réf. fcr2:] SIR FRANCIS CHICHESTER:

Contournant la tempête, nous avons volé dans un air calme sous un faible soleil paresseux. J'ai sorti le sextant et j'ai obtenu deux mesures. Il m'a fallu trente minutes pour les résoudre, car le moteur ne cessait de tourner, et mon attention se perdait à chaque fois...

Tout à coup, devant et trente degrés vers la gauche, il y eut des éclairs lumineux à plusieurs endroits, comme l'éblouissement d'un héliographe. J'ai vu un dirigeable gris-blanc terne venir vers moi. Cela semblait impossible, mais j'aurais juré que c'était un dirigeable qui se dirigeait vers moi comme une perle oblongue. A part un nuage ou deux, il n'y avait rien d'autre dans le ciel.

J'ai regardé autour de moi, captant parfois un flash ou une lueur, et me retournant à nouveau pour regarder le dirigeable, j'ai découvert qu'il avait disparu.

J'ai plissé les yeux, incapable d'y croire, et j'ai fait tourner l'hydravion d'un côté et de l'autre, pensant que le dirigeable devait être caché par un angle mort. Des éclairs éblouissants ont continué à quatre ou cinq endroits différents, mais je n'ai pu distinguer aucun aéronef.

Puis, hors de quelques nuages devant moi à droite, j'ai vu un autre dirigeable, ou le même, avancer. Je l'observai attentivement, déterminé à ne pas détourner le regard une fraction de seconde: je verrais ce qui est arrivé à celui-ci, si je devais le poursuivre. Il se rapprochait progressivement, jusqu'à peut-être à un kilomètre et demi, quand soudain il disparut. Puis il est réapparu, près de l'endroit où il avait disparu: je l'ai observé avec une attention colérique.

Il s'est rapproché et j'ai pu voir la faible lueur de lumière sur son nez et son dos. Il est apparu, mais au lieu d'augmenter de taille, il a diminué à mesure qu'il s'approchait. Lorsqu'il a été tout près, il est devenu soudainement son propre fantôme: pendant une seconde, je pouvais voir à travers lui, et l'instant d'après, il avait disparu. J'ai décidé qu'il ne pouvait s'agir que d'un petit nuage, parfaitement formé comme un dirigeable, puis se dissolvant, mais il était étrange qu'il reprenne exactement la même forme après sa disparition.

Je me suis tourné vers les flashs, mais ceux-là aussi avaient disparu. Tout cela s'est produit bien des années avant que quiconque ne parle de soucoupes volantes. Quoi que j'aie vu, cela ressemble beaucoup à ce que les gens ont depuis prétendu être des soucoupes volantes.

[Réf. fcr3:] SIR FRANCIS CHICHESTER:

Sir Francis Chichester est apparu, parmi d'autres invités, dans une interview télévisée diffusée sur la chaîne de télévision britannique ITN le 1er septembre 1965. L'émission était intitulée «OVNIS vus à Warminster» - lieu de plusieurs observations en Angleterre, sans rapport avec l'observation de Chichester.

L'émission, ou la partie de celle-ci dans laquelle Chichester est apparu, a été diffusée sur Internet entre 2010 et 2020 sur plusieurs plateformes d'hébergement de vidéos telles que Youtube ou Dailymotion, généralement sans indication de source.

Image de la vidéo.

Voici ma transcription complète de ce que Sir Francis Chichester a dit dans cette interview:

C'était une forme parfaite, c'était, c'était en forme de perle, avec une queue, euh, vous savez, juste un dirigeable de pure brillance, vous savez, d'accord, et j'ai regardé cette chose et, et elle a soudainement disparu.

Et je pensais, eh bien, est-ce que je... euh, j'imagine des choses?

Je faisais un vol très épuisant, j'attendais un voyage moteur, je m'attendais, je m'attendais à tomber dans la mer, vous savez.

Et pourtant, tout à coup, cette chose est réapparue. Elle venait vers moi maintenant, quoi, je ne vais pas la lâcher cette fois, et j'ai gardé, euh mon regard fixé dessus et ça a approché vraiment vite et puis d'un coup, petit à petit plutôt, ça a commencé à s'éclaircir, et... ça a disparu, devant moi, sous mes yeux, c'est devenu une sorte de fantôme, je pouvais voir l'eau, les vagues et la mer à travers lui, un instant, et puis il a disparu.

[Réf. jve1:] JACQUES VALLEE:

Vallée avait mentionné le cas, sans réaliser apparemment que Sir Francis Chichester était plus connu que cela:

En 1931, un M. Chichester, qui volait au-dessus de la mer de Tasmanie de la Nouvelle-Galles du Sud à la Nouvelle-Zélande dans son avion privé, a vu un objet ressemblant à une perle d'argent clignotant comme une balise lumineuse et allant très vite, puis perdant de la vitesse, accélérant à nouveau et disparaissant.

[Réf. bph1:] BRINSLEY LE POER TRENCH:

1931

Le regretté Sir Francis Chichester, le célèbre yachtman, était à ses débuts un aviateur tout aussi connu qui effectuait de nombreux vols audacieux à bord de son avion Moth.

En 1931, il a décollé pour un vol à travers la mer de Tasmanie, de la Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, à la Nouvelle-Zélande. Il était seul dans son petit avion Moth à cockpit ouvert.

Il n'y avait rien dans le ciel à part un ou deux nuages. Soudain, il vit ce qui ressemblait à un dirigeable gris-blanc terne s'approcher de lui. C'était en forme de perle, brillant brillamment; périodiquement, ils disparaissent, réapparaissent, s'accélèrent et finissent par disparaître. 76

La source «76» est détaillée comme «Chichester, Francis, The Lonely Sea and the Sky, Hodder & Stoughton, Londres, 1964.»

[Réf. wep1:] JOURNAL "THE WELLINGTON EVENING POST":

Scan.

Chichester a observé un OVNI au-dessus de la mer de Tasmanie en 1931

SIR Francis Chichester - aviateur, navigateur, marin de courses, auteur - est également un pionnier dans un autre domaine: l'observation d'objets volants non identifiés.

Le vieux marin britannique, à Wellington pour la première fois en 30 ans, a raconté hier soir au «Post» une expérience qu'il a vécue bien avant que les soucoupes volantes ne deviennent à la mode.

En pilotant sur la mer de Tasmanie vers l'Australie en 1931, Chichester a regardé depuis le cockpit de son avion Gypsy Moth pour voir ce qu'il a décrit comme «un dirigeable gris-blanc en forme de perle oblongue».

Il n'y avait rien d'autre dans le ciel. Chichester dit qu'il a vu plusieurs des objets mystérieux.

«A l'époque, j'étais tout à fait prêt à jurer que plusieurs dirigeables s'approchaient de moi», a déclaré Sir Francis.

Chichester n'avait jamais entendu parler d'un spectacle comparable à celui dont il avait été témoin. Les soucoupes volantes n'avaient pas encore été aperçues et l'expression n'avait même pas été imaginée.

«Mais ce spectacle semblait correspondre à beaucoup de choses que les gens ont vues depuis», a déclaré Chichester.

Pas «Les Envahisseurs»

Cependant, après de nombreuses années de réflexion sur cette observation inhabituelle, Chichester est fermement convaincu que les visions ne contenaient aucune avant-garde des «Envahisseurs», ou quoi que ce soit d'aussi excitant.

En fait, il ne croit pas aux soucoupes volantes.

Chichester est à Wellington pour discuter de questions commerciales avec son partenaire depuis 1919, M. Geoffrey Goodwin. Il est particulièrement désireux de voir un grand peuplement d'arbres qu'il a aidé à planter à Silverstream. Les arbres témoignent de la rareté des visites de Chichester en Nouvelle-Zélande. La dernière fois qu'il était là, ils venaient tout juste d'être plantés - pourtant, beaucoup d'entre eux ont été retirés au cours des 12 dernières années.

Sir Francis semble aussi en forme qu'un homme de 67 ans pourrait l'être. Il est bronzé et, bien que sa silhouette soit fine, il a des épaules qui feraient honneur à un combattant.

Un aspect de son apparence qu'on ne s'attendrait pas à trouver chez un homme de la distinction de Chichester est ses longs favoris.

Vêtu d'un costume gris clair élégamment ajusté, Chichester a diffusé des opinions lors de la conférence de presse d'hier soir qui ont souligné sa nature individualiste.

Quand on lui a demandé comment il pensait que Wellington avait changé au cours de ses 30 ans d'absence, Chichester a répondu qu'il désapprouvait la croissance tentaculaire de la ville.

Il a fait une comparaison avec Sydney, qui, selon lui, s'est développée naturellement. A son retour à Sydney, il n'avait trouvé que peu de différence car cette ville avait pu se développer naturellement.

Wellington avait grandi «anormalement». L'expansion de Wellington l'avait menée à s'étendre dans la vallée de Hutt et à «remplir la moitié du port». Il a eu du mal à s'y retrouver.

Le système de l'Etat Providence britannique a été critiqué par Chichester, l'initiative de la jeunesse britannique et son amour naturel de l'aventure réclamaient de plus en plus d'expression, mais l'Etat Providence contrecarrait ces pulsions, a déclaré Chichester.

La jeunesse britannique avait touché le fond il y a six ou neuf mois, mais Chichester a déclaré qu'il pouvait sentir un changement d'attitude.

«Si seulement nous pouvions avoir un leader - il faudrait qu'il soit politique - nous pouvons redevenir un pays viril», a-t-il déclaré.

A l'heure actuelle, le peuple britannique n'a plus aucune motivation pour faire de vrais efforts.

«Vous êtes tellement pénalisé si vous réussissez en affaires que vous envisagez littéralement d'échouer.»

Nouveau livre

Son dernier effort dans le domaine littéraire est typique du dynamisme et de la vigueur de Chichester.

Après avoir écrit des livres sur le vol, la course au large et la navigation, il va bientôt présenter au public un livre sur la condition physique.

Il n'est pas encore sûr d'un titre. Hier soir, Chichester a suggéré «Comment Rester en Forme, par Quelqu'un Qui n'y a Jamais Réussi.»

[Réf. aur1:] UFOLOGY MAGAZINE "AUSTRALIAN UFO REVIEW":

Screenshot.

SIR FRANCIS CHICHESTER
A VU UN OVNI EN 1931

DANS son livre «The Lonely Sea and the Sky», publié en 1964, à la page 185, Sir Francis Chichester décrit un événement survenu en 1931 lors de son vol en solo de l'île Lord Howe à Sydney et à environ 140 miles de Sydney. L'extrait se lit comme suit:

«Soudain, devant moi et à 30 degrés vers la gauche, il y a eu des éclairs lumineux à plusieurs endroits, comme l'éblouissement d'un héliographe. J'ai vu un dirigeable terne, gris-blanc, venir vers moi. Cela semblait impossible, mais j'aurais juré que cela c'était un dirigeable qui se dirigeait vers moi comme une perle oblongue. A part un nuage ou deux, il n'y avait rien d'autre dans le ciel. J'ai regardé autour de moi, captant parfois un éclair ou un reflet, et me retournant pour regarder le dirigeable, j'ai découvert qu'il avait disparu.»

«J'ai plissé les yeux, incapable d'y croire, et j'ai fait tourner l'hydravion d'un côté et de l'autre, pensant que le dirigeable devait être caché par un angle mort. Des éclairs éblouissants ont continué à quatre ou cinq endroits différents, mais je ne pouvais toujours distinguer aucun aéronef. Puis, à partir de quelques nuages sur mon avant droit, j'ai vu un autre ou le même dirigeable avancer. Je l'ai observé attentivement, déterminé à ne pas détourner le regard pendant une fraction de seconde. Je verrais ce qui est arrivé à celui-ci, si je devais le poursuivre.»

«Il se rapprochait progressivement, jusqu'à peut-être à un kilomètre et demi, quand tout à coup il a disparu. Puis il réapparut, près de l'endroit où il avait disparu. J'ai regardé avec une attention colérique. Il s'est rapproché et j'ai pu voir la lueur blanche et terne de son nez et de son dos; il approchait, mais au lieu d'augmenter de volume, il diminuait à mesure qu'il approchait. Lorsqu'il a été tout près, il est soudainement devenu son propre fantôme, une seconde j'ai pu voir à travers lui, la suivante, il avait disparu.»

«J'ai décidé qu'il ne pouvait s'agir que d'un petit nuage, parfaitement formé comme un dirigeable, puis se dissolvant, mais il était étrange qu'il reprenne exactement la même forme après qu'il [réapparaisse]. Je me suis tourné vers les éclairs, mais eux aussi, avaient disparu.»

«Tout cela s'est produit bien des années avant que quiconque ne parle de soucoupes volantes. Quoi que j'aie vu, cela ressemble beaucoup à ce que les gens ont depuis prétendu être des soucoupes volantes.»

[Réf. hdt1:] HENRI DURRANT:

- 1931: Le fameux navigateur solitaire Francis Chichester, à qui tout récemment la reine Elisabeth II a attribué le titre de Sir pour ses multiples exploits et sa traversée de l'Atlantique, fut dans sa jeunesse un aviateur solitaire, sur un petit Moth. Cette année-là il partit des Nouvelles-Galles du Sud, en Australie, pour atterrir en Nouvelle-Zélande; et c'est au-dessus de la mer de Tasman qu'il aperçut soudain un «navire aérien» de forme sphérique, de couleur gris blanchâtre, dont la luminosité se manifestait par éclats, qui disparaissait et réapparaissait par intervalles, puis qui accéléra son allure et disparut. Il a signalé son observation dans son livre The Lonely Sea and the Sky.

[Réf. wmr1:] WILLIAM MOSER:

1931: Sir Francis Chichester, connu de nous tous pour ses exploits en voilier; traversait la mer de Tasmanie dans un petit avion. Il a vu un objet de couleur argentée et nacrée, qui brillait vivement, allait très vite puis décélérant, accélérant encore et finalement disparaissant.

[Ref. ynd1:] YVES NAUD:

Après une nouvelle accalmie de quatre ans, les O.V.N.I. réapparaissent dans le ciel, en 1931.

Cette année-là, Francis Chichester, le futur navigateur solitaire, aperçoit au-dessus de la mer de Tasman un «navire aérien» gris blanchâtre, de forme sphérique.

[Ref. pvy1:] PIERRE VIEROUDY:

En 1931, le navigateur Francis Chichester raconta qu'un objet sphérique, blanchâtre, apparut au-dessus de la mer de Tasmanie, accéléra et disparut.

[Réf. mbd1:] MICHEL BOUGARD:

Dans son ouvrage «The Lonely Sea and the Sky», le célèbre aviateur Sir Francis Chichester relate une aventure qu'il vécut durant cette même année 1931. Chichester était parti de la Nouvelle Galle du Sud (Australie) pour se poser en Nouvelle-Zélande, au terme d'un voyage de plus de 2 600 km. Alors qu'il survolait la mer de Tasmanie à bord de son petit avion (type Moth), il vit un «navire aérien» de forme sphérique, de couleur gris blanchâtre, avec une luminosité qui se manifestait par éclats. Par intervalle, il disparaissait puis réapparaissait soudainement; il accéléra bientôt et disparut en une seconde.

[Réf. bcr1:] BILL CHALKER:

Cet homme vraiment remarquable, feu Sir Francis Chichester, a rencontré un phénomène aérien inexplicable, alors qu'il effectuait le premier vol en avion solo à travers la mer de Tasmanie, entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie, en 1931. Extrait de son magnifique livre, «The Lonely Sea and the Sky», on suit sa rencontre. A 15 heures, le 10 juin, juste après avoir vu le S. S. Kurow se frayer un chemin à travers une mer agitée au-dessous de lui, Chichester décida de voler vers le nord-ouest, pour éviter d'affronter une tempête qui se dressait sur son chemin: «Contournez la tempête, nous avons volé vers un air calme sous un soleil faible et paresseux. J'ai sorti le sextant et j'ai pris deux mesures. Il m'a fallu trente minutes pour les calculer, car le moteur ne cessait de crachoter, et mon attention s'égarait à chaque fois... Soudain, devant et trente degrés à gauche, il y a eu des éclairs lumineux à plusieurs endroits, comme l'éblouissement d'un héliographe. J'ai vu un dirigeable gris-blanc terne venir vers moi. Cela semblait impossible, mais j'aurais juré que c'était un dirigeable, qui se dirigeait vers moi comme une perle oblongue. A part un nuage ou deux, il n'y avait rien d'autre dans le ciel. J'ai regardé autour de moi, captant parfois un éclair ou une lueur, et me retournant à nouveau pour regarder le dirigeable, j'ai découvert qu'il avait disparu. Je me suis frotté les yeux, incapable d'y croire, et j'ai fait tourner l'hydravion d'un côté et de l'autre, pensant que le dirigeable devait être caché par un angle mort. Des éclairs éblouissants continuaient à quatre ou cinq endroits différents, mais je ne parvenais toujours pas à distinguer aucun aéronef. Puis, hors de quelques nuages sur mon avant droit, j'ai vu un autre dirigeable, ou le même, avancer. Je l'observai attentivement, déterminé à ne pas détourner le regard une fraction de seconde: je verrais ce qui est arrivé à celui-ci, si je devais le poursuivre. Il se rapprochait progressivement, jusqu'à peut-être à un kilomètre et demi, quand soudain il disparut. Puis il réapparut, près de l'endroit où il avait disparu: je l'observai avec une attention colérique. Il s'est rapproché et j'ai pu voir la faible lueur de lumière sur son nez et son dos. Il est apparu, mais au lieu d'augmenter de taille, il a diminué à mesure qu'il s'approchait. Lorsqu'il était tout près, il est soudain devenu son propre fantôme: une seconde, je pouvais voir à travers lui, et l'instant d'après, il avait disparu. J'ai décidé qu'il ne pouvait s'agir que d'un petit nuage, parfaitement formé comme un dirigeable, puis se dissolvant, mais il était étrange qu'il reprenne exactement la même forme après sa disparition. Je me tournai vers les flashs, mais ceux-là aussi avaient disparu. Tout cela s'est produit bien des années avant que quiconque ne parle de soucoupes volantes. Quoi que j'ai vu, cela ressemble beaucoup à ce que les gens ont depuis prétendu être des soucoupes volantes». (18)

La source est décrite dans le numéro suivant du magazine comme:

(18) «The Lonely Sea and the Sky» par Sir Francis Chichester (1964).

[Réf. ura1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "UFO RESEARCH AUTRALIA":

Scan.

Cet homme vraiment remarquable, feu Sir Francis Chichester, a rencontré un phénomène aérien inexplicable, alors qu'il effectuait le premier vol en avion solo à travers la mer de Tasmanie, entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie, en 1931. Extrait de son magnifique livre «The Lonely Sea and the Sky», on suit sa rencontre.

A 15h00, le 10 juin, juste après avoir vu le S.S. Kurow se frayer un chemin dans une mer agitée au-dessous de lui, Chichester a décidé de voler vers le nord-ouest, pour éviter d'affronter une tempête qui se dressait sur son chemin: «Contournant la tempête, nous avons volé dans un air calme sous un soleil faible et paresseux. J'ai sorti le sextant et j'ai pris deux clichés. Il m'a fallu trente minutes pour les mettre au point, car le moteur ne cessait de faire des à-coups, et mon attention s'égarait à chaque fois... Soudain, devant moi et trente degrés à gauche, il y a eu des éclairs brillants à plusieurs endroits, comme l'éblouissement d'un héliographe. J'ai vu un dirigeable gris-blanc terne venir vers moi. Cela semblait impossible, mais j'aurais juré que c'était un dirigeable, se dirigeant vers moi comme une perle oblongue. A part un nuage ou deux, il n'y avait rien d'autre dans le ciel. J'ai regardé autour de moi, captant parfois un éclair ou une lueur, et me retournant pour regarder le dirigeable, j'ai découvert qu'il avait disparu. J'ai plissé les yeux, incapable d'y croire, et j'ai fait tourner l'hydravion d'un côté et de l'autre, pensant que le dirigeable devait être caché par un angle mort. Des éclairs éblouissants continuaient à quatre ou cinq endroits différents, mais je ne parvenais toujours pas à distinguer aucun aéronef. Puis, hors de quelques nuages devant sur ma droite, j'ai vu un autre ou le même dirigeable avancer. Je l'observai attentivement, déterminé à ne pas détourner le regard une fraction de seconde: je verrais ce qui est arrivé à celui-ci, si je devais le poursuivre. Il se rapprochait progressivement, jusqu'à peut-être à un kilomètre et demi, quand soudain il disparut. Puis il réapparut, près de l'endroit où il avait disparu: je l'observai avec une attention colérique. Il s'est rapproché et j'ai pu voir la faible lueur de lumière sur son nez et son dos. Il s'était approché, mais au lieu d'augmenter de taille, il diminuait à mesure qu'il s'approchait. Lorsqu'il a été tout près, il devint soudain son propre fantôme: pendant une seconde, je pouvais voir à travers lui, et l'instant d'après, il avait disparu. J'ai décidé qu'il ne pouvait s'agir que d'un petit nuage, parfaitement formé comme un dirigeable, puis se dissolvant, mais il était étrange qu'il reprenne exactement la même forme après sa disparition. Je me tournai vers les flashs, mais ceux-là aussi avaient disparu. Tout cela s'est produit bien des années avant que quiconque ne parle de soucoupes volantes. Quoi que j'aie vu, cela ressemble beaucoup à ce que les gens ont depuis prétendu être des soucoupes volantes» (18).

(18) renvoie au livre de Sir Chichester.

[Ref. tgs1:] TERRY GWYNN-JONES:

Cet auteur rappelle ce fameux vol de Chichester, expliquant que lorsque l'aviateur est sorti d'une tempête par temps clair, presque aveuglé par l'éblouissement du soleil, se rapprochant de l'Australie, il a eu une mystérieuse rencontre avec un OVNI. Chichester a écrit plus tard:

Tout à coup, mon attention a été attirée à 30 degrés vers l'avant gauche. Puis des éclairs vifs en plusieurs endroits, comme l'éblouissement d'un héliographe... Puis j'ai vu avancer - ciel! - la forme terne, gris-blanc, d'un dirigeable. Un dirigeable! Impossible! Cependant, cela ne faisait aucun doute. Il se dirigeait vers moi comme une perle oblongue. Rien d'autre qu'un nuage ou deux n'était visible dans le ciel à des kilomètres à la ronde. Je regardais à gauche, y attrapant parfois un flash ou une lueur. En me tournant à nouveau vers le dirigeable, j'ai découvert qu'il avait complètement disparu. J'ai plissé les yeux, incapable d'y croire.

Terry Gwynn-Jones continue en indiquant que Chichester a tourné sa tête de tous côtés et a incliné son avion Moth d'un côté à l'autre au cas où le dirigeable se trouverait dans un angle mort, mais il n'y était pas. Mais alors qu'il était sur le point de reprendre sa route, le dirigeable est repparu et a volé vers lui. Chichester était étonné car au lieu d'augmenter en taille, sa taille diminuait progressivement à mesure qu'il s'approchait. Puis il est soudainement devenu transparent et a disparu.

[Ref. pbh1:] PETER BROOKESMITH:

OBSERVATION DU PILOTE SOLITAIRE
Un aviateur célèbre rencontre des OVNIs

TYPE: Rencontre rapprochée du premier type

LIEU: Mer de Tasmanie, entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande

DATE: 1931

CONTEXTE

Bien que Francis (plus tard Sir Francis) Chichester restera toujours dans les mémoires pour son voyage épique autour du monde en solitaire de 119 jours sur le yacht Gypsy Moth IV en 1966-67, alors qu'il avait près de 65 ans, il a commencé sa carrière en tant qu'aviateur pionnier et, en 1931, il a effectué le premier vol historique en solo de l'Australie à la Nouvelle-Zélande à travers la mer de Tasmanie.

LES EVENEMENTS

Au cours du vol, Chichester a été soudainement surpris par des lumières clignotantes se déplaçant de manière erratique à grande vitesse dans le ciel. Il a décrit l'une d'elles comme étant «comme une perle d'argent» et clignotant «comme un projecteur ou un héliographe». Cet objet étrange s'est approché de son avion, s'est déplacé devant la nacelle du moteur, puis a disparu à nouveau aussi soudainement et inexplicablement qu'il était apparu.

EVALUATION

Bien que Chichester ne puisse pas expliquer ce qu'il avait vu, il n'a pas attribué cette observation à la fatigue survenue lors de son vol long, exigeant et sans aucun doute dangereux entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

[Réf. jah1:] JAN ALDRICH:

Scan.

10 juin 1931, après-midi, mer de Tasmanie, Sir Francis Chinchester [sic]. «Un dirigeable clignotant» vu depuis un avion converti «Gypsy Moth».

Chincherster [sic] a initialement publié son récit initialement en 1932.

Source: THE OZ FILES, William Chalker
THE LONELY SEA AND THE SKY, Sir Chinchecster (Pan, Londres, 1964,), page 185.

[Réf. jck2:] JEROME CLARK:

L'ufologue érudit Jerome Clark explique qu'après que l'observation de Kenneth Arnold ait été publiée dans la presse, des individus ont commencé à raconter leurs propres histoires, parfois des rencontres d'OVNI bien plus anciennes. A titre d'exemple d'observation atypique des années 1930, il indique que sur la mer de Tasmanie, le 10 juin 1931, Francis Chichester, qui, sous le nom de Sir Francis Chichester, deviendra célèbre en tant qu'aviateur, marin et auteur, observait depuis le cockpit de son avion Gypsy Moth une série de flashs comme s'ils provenaient de plusieurs avions. Il aperçut alors «une forme de dirigeable terne, gris-blanc» qui se dirigeait vers lui, comme il l'écrivait, «comme une perle oblongue». Chichester a jeté un coup d'œil vers la gauche, où les éclairs continuaient, et lorsqu'il a regardé de nouveau devant lui, le dirigeable avait disparu. Mais bientôt un autre émergea des nuages sur sa droite, se rapprochant progressivement jusqu'à peut-être à un kilomètre et demi lorsque, «juste sous mon regard pour ainsi dire, il disparut soudainement... Mais il réapparut près de l'endroit où il avait disparu... Il s'approcha de plus près. Je pouvais voir la lueur terne de la lumière sur le nez et le dos. Il s'est rapproché, mais au lieu d'augmenter en taille, il a diminué à mesure qu'il s'approchait! Lorsqu'il était tout à fait proche, il est soudainement devenu son propre fantôme. Pendant une seconde, j'ai pu voir clairement à travers lui et la suivante... il avait disparu. Un petit nuage s'est parfaitement mis à la forme d'un dirigeable puis s'est dissous.»

[Réf. jtr1:] JOSPEH TRAINOR:

1931 - Lors d'un vol depuis l'Australie vers la Nouvelle-Zélande à bord de son biplan Tiger Moth, Sir Francis Chichester rencontre et poursuit un OVNI en forme de larme au-dessus de la mer de Tasmanie.

[Réf. gvo1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:

1931

AUSTRALIE, au-dessus de la mer de TASMANIE

Le navigateur solitaire Francis Chichester partit cette année-là de Nouvelles-Galles-du-Sud pour la Nouvelle-Zélande. Au-dessus de la mer de Tasmanie il aperçut soudain un navire aérien de forme sphérique, de couleur gris blanchâtre, dont la luminosité se manifestait par éclats, qui disparaissait et réapparaissait par intervalles, puis qui accéléra son allure et disparut. Il a signalé son observation dans son livre The Lonely Sea and the Sky (Henry DURRANT: «Le livre noir des S.V.» - Laffont 1970 - p.74-75)

Le cas a été noté une deuxième fois ainsi:

1931, 10 juin

AUSTRALIE, Mer de Tasmanie

Dans l'après-midi Sir Francis Chichester, vit un bateau «clignotant» quand il vola à bord de son avion «Gypsy Moth». Il publia son observation pour la première fois en 1932. (THE OZ FILES, William Chalker; THE LONELY SEA AND THE SKY, Sir Francis Chinchecster [sic] éd. Pan, London, 1964, page 185.) (Source: Chapitre 16 «Return To Australia» dans The Lonely Sea and the Sky by Francis Chichester (4th printing Pan Books 1967 pp 184-186 de l'édition de proche) Chichester volait vers Sydney, en Australie, à travers la mer de Tasmanie, lors d'une violente tempête. Il était à plusieurs kilomètres de sa route vers le sud. Il y avait une possibilité qu'il rate complètement l'Australie ou qu'il tombe en panne de carburant avant d'atteindre la terre.) Je pensais avoir vu la terre au nord-ouest, des contreforts violets avec une chaîne de montagnes derrière, mais quand je l'ai cherché à nouveau plus tard, elle avait disparu; la terre était encore à 160 milles. Au pied d'un grand nuage d'orage, j'ai vu de la fumée - un navire. Cela m'a offert un nouveau souffle et je me suis immédiatement tourné vers lui. Il gisait au bord de la tempête comme un canard au pied d'une falaise noire. J'ai plongé et j'ai lu le nom Kurow sur la poupe. C'était un spectacle impressionnant. Les arcs glissaient d'une peigneuse et s'écrasaient dans la suivante, produisant une immense nappe d'eau bouillonnante. Lorsqu'une houle transversale le frappa, il fit une embardée lourde, glissa dans un creux et coula, les ponts inondés, comme gorgé d'eau; mais il se vautra, roulant d'abord sur une poutre puis sur l'autre, rejetant l'eau de ses ponts comme par-dessus un barrage. Il n'y avait aucun signe de vie à bord et je ne pouvais imaginer rien de moins capable de m'aider. J'avais l'impression qu'on me claquait une porte au nez, qu'on me tournait et qu'on me dirigeait vers le nord-ouest pour contourner la tempête. Je sentais que je préférerais m'éloigner de cinquante miles plutôt que d'affronter une autre tempête. Je n'étais resté que quatre heures trente-cinq minutes dans les airs: cela me semblait toute une vie. Contournant la tempête, nous avons volé dans un air calme sous un faible soleil brumeux. J'ai sorti le sextant et j'ai pris deux mesures. Il m'a fallu trente minutes pour les résoudre, car le moteur n'arrêtait pas de tousser, et mon attention se détournait à chaque fois. En fin de compte, la vue n'était pas d'une grande utilité; le soleil était trop à l'ouest, mais j'ai acquis une certaine estime de moi en faisant ce travail. Soudain, devant moi et trente degrés vers la gauche, des éclairs éclatèrent en plusieurs endroits, comme l'éblouissement d'un héliographe. J'ai vu un dirigeable gris-blanc terne venir vers moi. Cela semblait impossible, mais j'aurais juré que c'était un dirigeable qui se dirigeait vers moi comme une perle oblongue. A part un nuage ou deux, il n'y avait rien d'autre dans le ciel. J'ai regardé autour de moi, captant parfois un éclair ou une lueur, et me retournant à nouveau pour regarder le dirigeable, j'ai découvert qu'il avait disparu. J'ai plissé les yeux, incapable d'y croire, et j'ai fait tourner l'hydravion d'un côté et de l'autre, pensant que le dirigeable devait être caché par un angle mort. Des éclairs éblouissants continuaient à quatre ou cinq endroits différents, mais je ne parvenais toujours pas à distinguer le moindre aéronef. Puis, hors de quelques nuages sur mon avant droit, j'ai vu un autre dirigeable, ou le même, avancer. Je l'observai attentivement, déterminé à ne pas détourner le regard une fraction de seconde: je verrais ce qui arrive à celui-ci, si je devais le poursuivre. Il se rapprochait progressivement, jusqu'à peut-être à un kilomètre et demi, quand soudain il disparut. Puis il réapparut, près de l'endroit où il avait disparu: je l'observai avec une attention colérique. Il s'est rapproché et j'ai pu voir la faible lueur de lumière sur son nez et son dos. Il est apparu, mais au lieu d'augmenter de taille, il a diminué à mesure qu'il s'approchait. Lorsqu'il était tout près, il devenait soudain son propre fantôme: une seconde, je pouvais voir à travers lui, et l'instant d'après, il avait disparu. J'ai décidé qu'il ne pouvait s'agir que d'un petit nuage, parfaitement formé comme un dirigeable, puis se dissolvant, mais il était étrange qu'il reprenne exactement la même forme après avoir disparu. Je me tournai vers les flashs, mais ceux-là aussi avaient disparu. Tout cela s'est produit bien des années avant que quiconque ne parle de soucoupes volantes. Quoi que j'ai vu, cela ressemble beaucoup à ce que les gens ont depuis prétendu être des soucoupes volantes. Je me sentais intensément seul, et le sentiment de solitude s'intensifiait à chaque nouvelle vue de «terre», qui s'avérait être encore une illusion ou une illusion de plus par un nuage. Après six heures et cinq minutes de vol, j'ai revu la terre, et elle était toujours là dix minutes plus tard. Je n'y croyais toujours pas vraiment, mais trois minutes plus tard, j'étais presque au sommet d'une rivière qui serpentait vers moi à travers une campagne sombre. Une seule colline s'élevait des basses terres devant nous, et une haute chaîne de montagnes noires et hostiles formait l'arrière-plan. Au sommet, un épais banc de nuages cachait le soleil qui était sur le point de se coucher.? (anomalistic list - rowlf@paradise.net.nz)

[Réf. prt1:] JAN ALDRICH - "PROJECT 1947":

Screenshot.

1931: 10 juin, après-midi, mer de Tasmanie. Sir Francis Chichester

«Un dirigeable clignotant» vu depuis l'avion converti «Gypsy Moth» de Chichester.

Chichester a publié son récit pour la première fois en 1932.

Code avion: P

(«Gypsy Moth converti») Codes GXE: _ _ E

Sources:

The OZ Files, William Chalker (Duffy & Snellgrove, Australie, 1996) page 34

THE LONELY SEA AND THE SKY, Sir Francis Chichester (Pan, Londres, 1964,), page 185.

[Réf. dwn1:] DOMINIQUE WEINSTEIN:

L'ufologue français Dominique Weinstein a compilé un catalogue des cas d'OVNIS observés depuis des avions. Le premier cas de son catalogue dans la version de février 2001 (6e édition) y apparaît comme suit:

DATE 31.06.10
HEURE 15:00 LT
PAYS Mer de Tasmanie
LIEU entre l'Australie et la Nouvelle Zélande
?
TYPE D'AVION ET DE TEMOINS pilote
DESCRIPTION OVNI un "dirigeable gris-blanc mat" vu dans la distance
Radar
G
X
E
SOURCES 03

La source "03" est référencée à la fin du catalogue comme:

03 Projet 1947 Rapports, coupures de presse et documents (cas provenant de Jan Aldrich et Barry Greenwood)

[Réf. lhh1:] LARRY HATCH:

381: 1931/06/10 15:00 1 160:00:00 E 35:00:00 S 3331 OCN PAC TSS 6:6
??/MER TASMAN:SIR F.CHICHESTER/AVION:DIRIGEABLE GRS-BLC SOMBRE:ECLAIRS:/r65p15
Ref#174 CHALKER,BILL: The OZ FILES. Page No. 34: EN VOL

[Réf. jck3:] JEROME CLARK:

Jerome Clark raconte un événement étrange avec une certaine crédibilité sur la mer de Tasmanie, entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Le témoin était l'éminent aviateur, marin et auteur Francis (plus tard, Sir Francis) Chichester.

Le 10 juin 1931, Chichester regardait depuis le cockpit de son avion Gypsy Moth lorsqu'il repéra des éclairs de lumière, provenant apparemment de plusieurs aéronefs à proximité. Chichester a déclaré qu'une «forme terne et gris-blanche d'un dirigeable... se dirigeait vers moi». Cela ressemblait à une «perle oblongue». Des flashs à sa gauche l'ont momentanément distrait. Lorsqu'il se retourna pour regarder droit devant lui, le «dirigeable» avait disparu, mais bientôt une structure similaire sortit des nuages à sa droite.

Chichester a raconté que l'objet «s'est rapproché progressivement jusqu'à peut-être à un kilomètre et demi lorsque, juste sous mes yeux pour ainsi dire, il a soudainement disparu... Mais il est réapparu près de l'endroit où il avait disparu... Il s'est rapproché. Je pouvais voir la faible lueur de lumière sur le nez et le dos. Il s'est rapproché, mais au lieu d'augmenter en taille, il a diminué à mesure qu'il s'approchait! Lorsqu'il était tout à fait proche, il est soudainement devenu son propre fantôme. Pendant une seconde, j'ai pu voir clairement à travers lui et la suivante... il avait disparu. Un petit nuage avait parfaitement pris la forme d'un dirigeable puis s'était dissout».

Clark commente que l'observation de Chichester présentait des caractéristiques évidentes semblables à celles d'un OVNI, mais qu'elle présentait également certaines caractéristiques qui semblent purement hallucinatoires. Il rappelle qu'à l'époque Chichester ne savait pas quoi en penser, mais des années plus tard, lorsque les soucoupes volantes sont devenues un sujet populaire, il a remarqué que son observation de 1931 correspondait «à beaucoup de choses que les gens ont vues depuis».

[Ref. kbd3:] KEITH BASTERFIELD:

10 juin 1931 Mer de Tasmanie

L'aviateur Francis Chichester effectuait le premier vol en solo entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie lorsque:

Tout à coup, devant et à gauche, il y eut des éclairs lumineux à plusieurs endroits, comme l'éblouissement d'un héliographe. J'ai vu un dirigeable gris-blanc terne venir vers moi. Cela semblait impossible, mais j'aurais juré que c'était un dirigeable, se dirigeant vers moi comme une perle oblongue. A part un nuage ou deux, il n'y avait rien d'autre dans le ciel. J'ai regardé autour de moi, captant parfois un éclair ou une lueur, et me retournant à nouveau pour regarder le dirigeable. J'ai découvert qu'il avait disparu. J'ai plissé les yeux, incapable de croire ce que je voyais, et j'ai fait tourner l'hydravion d'un côté et de l'autre, pensant que le dirigeable devait être caché par un angle mort. Des éclairs éblouissants continuèrent à quatre ou cinq endroits différents, mais je ne pus distinguer aucun avion. Puis, hors de quelques nuages, j'ai vu un autre ou le même dirigeable avancer. Je l'ai regardé attentivement, déterminé à ne pas détourner le regard pendant une fraction de seconde. Je verrais ce qui est arrivé à celui-ci, si je devais le poursuivre. Il se rapprochait progressivement, jusqu'à peut-être à un kilomètre et demi, quand soudain il disparut. Puis il réapparut, près de l'endroit où il avait disparu. J'ai regardé avec une attention colérique. Il s'est rapproché et j'ai pu voir la faible lueur de lumière sur son nez et son dos. Il s'est avancé, mais au lieu d'augmenter de taille, il a diminué à mesure qu'il s'approchait. Lorsqu'il était tout près, il devenait soudain son propre fantôme: une seconde, je pouvais voir à travers lui, et l'instant d'après, il avait disparu. J'ai décidé qu'il ne pouvait s'agir que d'un petit nuage parfaitement formé comme un dirigeable, puis se dissolvant, mais il était étrange qu'il reprenne exactement la même forme après sa disparition. Je me tournai vers les flashs, mais ceux-là aussi avaient disparu. Tout cela s'est produit bien des années avant que quiconque ne parle de soucoupes volantes. Quoi que j'aie vu, cela ressemble beaucoup à ce que les gens prétendent depuis être des soucoupes volantes.

Source: Chichester, Francis. 1967. La mer solitaire et le ciel. Londres. Poêle. p185.

[Réf. kbd1:] KEITH BASTERFIELD:

L'ufologue australien Keith Basterfield rappelle que lors d'un vol entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie, en 1931, le célèbre aviateur et marin Francis Chichester rapporta une observation inhabituelle; qui est devenue en quelque sorte une histoire classique «d'OVNI» sur Internet et dans divers livres.

Basterfield cite ensuite le propre récit de Chichester, tiré du livre de Chichester «The Lonely Sea and the Sky», 1964, Coward-McCann, New York, page 165.

Basterfield explique que toutes les sources qu'il a consultée, y compris The OzFiles (page 34) de l'auteur australien Bill Chalker et le Lord Howe Island Museum, citent l'observation comme ayant eu lieu le 10 juin 1931. Il explique qu'il semble que personne n'ait consulté journaux contemporains pour vérifier cette date; ce qu'il a donc entreprit de faire.

Il a effectué une recherche dans les journaux numérisés contemporains dans la collection TROVE de la Bibliothèque Nationale d'Australie et a dressé une chronologie du voyage.

Chichester a quitté Auckland, en Nouvelle-Zélande, à 11h30 le samedi 28 mars 1931, et est arrivé sur l'île Norfolk à 16h45 le 28 mars 1931, selon The Advocate, Burnie, Tasmanie, lundi 30 mars 1931, page 5.

Chichester a quitté l'île Norfolk à 10 heures du matin le mercredi 1er avril 1931 et est arrivé à l'île Lord Howe à 16h30 le 1er avril 1931, selon The Advertiser & Register, Adélaïde, Australie-Méridionale, du jeudi 2 avril 1931, page 19.

Chichester a quitté l'île Lord Howe le matin du samedi 6 juin 1931, à destination de Sydney, et est arrivé à Jervis Bay, en Nouvelle-Galles du Sud, vers 15:30, le 6 juin 1931, selon The Sunday Times, Perth, Australie occidentale, du dimanche 7 juin 1931, page 3; et The Chronicle, Adélaïde, Australie-Méridionale, du 11 juin 1931, page 39; et The Daily Examiner, Grafton, Nouvelle Galle du Sud, du lundi 8 juin 1931, page 3.

Basterfield publie des captures d'écran de certaines sources de journaux.

Par conséquent, explique-t-il, la date citée du 10 juin 1931 est incorrecte, puisque le vol était terminé le 6 juin 1931.

Il explique que la date exacte dépend de la partie du voyage où l'observation a eu lieu. Si c'était entre Auckland et l'île Norfolk, la date était le 28 mars 1931; si c'était entre l'île Norfolk et l'île Lord Howe, la date était le 1er avril 1931, et si c'était entre l'île Lord Howe et Sydney, la date était le 6 juin 1931.

Il se demande ensuite si un récit de l'observation existait dans un journal de l'époque.

Il a effectué une recherche à l'aide de TROVE et n'a trouvé aucun récit antérieur à 1950. Dans le Goulburn Evening Post daté du jeudi 2 novembre 1950, il a trouvé un récit de l'observation datant de 1931, comme le rappelle Chichester dans son livre «Alone on the Tasman Sea», publié pour la première fois en 1945. L'article du journal comprend la phrase «A l'époque, il les considérait comme des phénomènes inexplicables.»

Il a lu «The Lonely Sea and the Sky», Hodder et Stoughton, Londres, septième impression 1967, et a trouvé une carte du vol à la page 106. La carte montre que Chichester a quitté la Nouvelle-Zélande le 28 mars 1931 et a atterri à l'île Norfolk le même jour, et qu'il a volé de l'île Norfolk à l'île Lord Howe le 1er avril 1931, et ces dates sont toutes deux en accord avec les récits des journaux contemporains.

Dans le livre, Basterfield a trouvé:

«Après six heures et cinq minutes de vol, j'ai revu la terre, et elle était toujours là dix minutes plus tard... Eh bien, c'était l'Australie.»

Il explique que cette description de son arrivée en Australie peu de temps après son observation place la date de l'observation au 6 juin 1931, et non au 10 juin 1931.

Il explique que l'erreur venait du fait que la carte du livre à la page 106 indique «10 juin 1931 Lord Howe Island Jarvis Bay»; donc l'erreur vient de celui qui a dessiné la carte et inséré la date du 10 juin 1931, et tout le monde depuis a simplement supposé que c'était la date correcte.

[Ref. get1:] GEORGE M. EBERHART:

6 juin - L'aviateur Francis Chichester aperçoit un «dirigeable» gris-blanc terne alors qu'il effectue le premier vol en solo à bord d'un hydravion Gypsy Moth de la Nouvelle-Zélande à l'Australie au-dessus de la mer de Tasmanie. (Francis Chichester, The Lonely Sea and the Sky, Hodder et Stoughton, 1964, p. 165; Keith Basterfield, «L'observation classique de l'aviateur Francis Chichester: la date est-elle erronée?» Phénomènes aériens non identifiés – Recherche scientifique, 29 mai 2018; Patrick Gross, «Observation de Francis Chichester, 1931»)

Ce résumé contenait des liens vers la page Web de Wikipedia EN sur Francis Chichester (en.wikipedia.org/wiki/Francis_Chichester); vers l'article de Basterfield «L'observation classique de l'aviateur Francis Chichester – la date est-elle erronée?» (ufos-scientificresearch.blogspot.com/2018/05/aviator-francis-chichesters-classic.html); et à mon ancienne page sur l'observation - maintenant remplacée par celle-ci, beaucoup plus riche.

[Ref. ute1:] UNE "CHRONOLOGIE OVNIS" SUR LE WEB:

1931

- Lors d'un vol depuis l'Australie vers la Nouvelle-Zélande à bord de son biplan Tiger Moth, Sir Francis Chichester rencontre et poursuit un OVNI en forme de larme au-dessus de la mer de Tasmanie.

[Ref. vie1:] SITE WEB "VIRMUZE":

Haines [Richard F. Haines] catalogue également dans son livre Project Delta: A Study of Multiple UFO une observation faite en 1931 par Sir Francis Chinchester [sic] au-dessus de la mer de Tasmanie. En vol, Chinchester aurait vu «un dirigeable clignotant» et aurait raconté cette rencontre. en 1932. Ce type de rencontres inexpliquées deviendra plus courant et bien documenté pendant la Seconde Guerre mondiale.

Informations aéronef(s):

A l'époque, y compris lors de cette observation, Chichester pilotait un avion Gypsy Moth qu'il avait nommé «The Madame Elijah» (Photo ci-dessous).

Il s'agissait d'un DH.60G «Gipsy I» immatriculé G-AAKK le 23 juillet 1929 auprès de la Brooklands School of Flying Ltd, Brooklands, Weybridge, Surrey, Royaume-Uni. L'immatriculation néo-zélandaise ZK-ACK avait été réservée en décembre 1930, mais non utilisée, et annulée le 2 mai 1932, car Chichester avait accidenté son avion de manière irréparable dans la baie de Katsuura, dans la préfecture de Wakayama, au Japon, le 14 août 1931.

L'avion.

L'avion pouvait être équipé de roues ou converti en hydravion.

Ci-dessous: l'hydravion Gipsy Moth de Chichester sur un timbre commémoratif de ce vol.

Timbre.

Discussion:

Carte.

Personne, sceptique ou non, ne semble avoir étudié l'observation ou enquêté sur l'observation, lorsqu'elle fut rapportée, bien que Sir Francis Chichester ait été certainement disponible pour cela, assez longtemps.

«Il a avancé, mais au lieu d'augmenter en taille, il a diminué pendant qu'il s'approchait», a-t-il écrit. A-t-il vu quelque chose venu d'un autre monde, ou était-ce un genre particulier de mirage sur l'horizon? Malheureusement nous ne saurons probablement jamais à quelle hauteur la chose était par rapport à l'horizon.

Evaluation:

Possible engin extraterrestre, ou mirage.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Historique du dossier:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

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0.1 Patrick Gross 23 septembre 2023 Création, [agn1], [fcr2], [fcr3], [jve1], [wep1], [aur1], [wmr1], [mbd1], [bcr1], [ura1], [bcr2], [jck2], [prt1], [dwn1], [lhh1], [jck3], [kbd1].
1.0 Patrick Gross 23 septembre 2023 Première publication.
1.1 Patrick Gross 29 septembre 2023 Additions [bph1], [hdt1].
1.2 Patrick Gross 9 novembre 2023 Additions [jah1], [jtr1], [gvo1].
1.3 Patrick Gross 24 novembre 2023 Additions [pbh1], [ynd1].
1.4 Patrick Gross 17 avril 2024 Addition [ute1].
1.5 Patrick Gross 25 avril 2024 Addition [kbd3].
1.6 Patrick Gross 5 mai 2024 Addition [pvy1].
1.7 Patrick Gross 11 juin 2024 Additions [aee1], [tgs1], [get1], [vie1].
1.8 Patrick Gross 20 juillet 2024 Addition [hws1].

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Cette page a été mise à jour le 20 juillet 2024.