La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.
Référence pour ce cas: Mi-Oct-54-Saint-Laurent-sur-Saône.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Dans le journal local L'Abeille de la Ternoise, de Saint-Pol-sur-Ternoise, dans le Pas-de-Calais, on pouvait lire le 13 novembre 1954 page 1:
-Les Martiens s'enhardissent. Jusqu'ici ils se contentaient de caresser les mentons des filles et de donner une tape amicale dans le dos des hommes qu'ils rencontraient.
Maintenant ils embarquent les vaches dans les pâtures!... C'est la dernière histoire de soucoupe, la plus belle à ce jour. Elle s'est passée en Saône-et-Loire, d'où un abonné de L'Abeille nous l'écrit: Il y a quelques semaines, les habitants de Mâcon voyaient une soucoupe suivre le cours de la Saône, apparemment pour compter ses ponts. Il en résultat quelque fièvre qui fit admettre comme vraisemblable, quelques jours plus tard, l'histoire d'une autre soucoupe qui se serait posée au petit matin, dans le marais communal de Saint-Laurent-les-Macon et y aurait volé deux vaches... L'enquête de gendarmerie fut formelle. Les deux vaches étaient dans le pré avant la pose de la soucoupe, et elles n'y étaient incontestablement plus après.
Sur quoi les gendarmes réfléchirent. "Une vache et deux encore plus, seraient bien encombrantes pour un voyage de 79 millions de kilomètres (distance de la Terre à Mars) De plus, deux vaches, c'est assez lourd...
Avec une pareille surcharge, la soucoupe aurait risqué de ne pouvoir rentrer, son carburant épuisé avant.
Les Martiens ont donc dû essayer de vendre leur butin avant de repartir."
Les gendarmes ont donc conseillé, en conséquence, aux cultivateurs lésés, les prochaines foires pour voir s'ils ne reconnaissaient par leurs vaches sur le marché. Et eux-mêmes ont été interroger les bouchers du coin.
"Des Martiens ne sont-ils pas venus vous offrir deux vaches charollaises?"
Témoignage qu'au pays du Beaujolais les gendarmes ont autant d'humour que les voleurs de bestiaux.
[Ref. jpc1:] JOURNAL "LE JOURNAL DU PAS-DE-CALAIS ET DE LA SOMME":
Si la ronde des "soucoupes volantes" se poursuit dans toute la France, il ne faudrait pas croire que notre pays est le seul à recevoir la visite de ces engins. Voici que le Cameroun, le Liban, l'Allemagne, l'Egypte entrent à leur tour en compétition.
M. Roger Barrault, manoeuvre à Lavoux (Vienne), roulant à bicyclette, a été brusquement arrêté par un double faisceau lumineux émanant d'une sorte de "scaphandrier" haut à peine de 1 m. 50 avec des bottes sans talons, des yeux très brillants et une forte moustache.
Le scaphandrier se promena environ une minute sur la route, affirme M. Barrault, puis disparut brusquement vers la forêt toute proche
Plusieurs personnes ont, sur le pont de Saint-Laurent-les-Mâcon, aperçu, au-dessus de la Saône un disque qui a disparu après un court instant. Fait nouveau ce disque n'était pas brillant mais sombre.
A Tourrières [sic], à 17 kms d'Angoulême, une trentaine de personnes ont vu une sorte de cigare qui est resté immobile à une quarantaine de mètres au-dessus de la route nationale numéro 10 pendant une vingtaine de minutes. L'engin qui était doté de deux ailettes s'est ensuite décidé à partir à une vitesse d'environ 150 à 300 km.-heure.
Mme Lebert, gardienne du château de Pont Chapelle à la Ferté-Macé (Orne), a observé en plein après-midi un engin mystérieux dans le ciel. Cet engin, qui ressemblait à une fusée, s'élevait silencieusement à la verticale en laissant derrière lui une légère traînée blanche. Il a pu être observé pendant plusieurs secondes puis a disparu rapidement. Une femme et des enfants demeurant dans les faubourgs de la localité ont également été témoins du phénomène.
M. Christian Couette, fils d'un plombier de Tesse-la-Madeleine, roulait à bicyclette en direction de Ranes, lorsque près de l'étang de Lande-Forêt, sur la commune de Beauvain, il fut dépassé par un étrange engin lumineux qui à une grande vitesse, rasait la cime des arbres. L'engin d'environ quatre mètres de diamètre avait la forme d'une boule de feu bombée sur le dessus. Il a pu être observé une dizaine de secondes.
Alors qu'il circulait au volant de sa voiture, M. Jean Bertrand, mécanicien à Carcassonne, a aperçu, volant à basse altitude, un engin sphérique de métal brillant dont la partie supérieure semblait être en matière plastique. Il a pu, dit-il, facilement distinguer deux formes humai-
LA SUITE EN PAGE 8
(Suite de la première page)
nes dans cet appareil, qui a disparu à une grande vitesse dans la direction Est.
Yaoundé, 11. -- Plusieurs personnes dignes de foi affirment avoir été les témoins d'un de ces phénomènes que l'on appelle "soucoupe volante".
Il s'agit du colonel Cauvin, directeur des services d'hygiène et de prophylaxie du Cameroun, du docteur Menu, médecin chef de l'hôpital de Yaoundé, de MM. Dumont, directeur des services de sécurité du Cameroun, Pouilleux, conseiller de l'assemblée territorial du Cameroun, Moreau, administrateur, maire-adjoint de Yaoundé, et de leurs épouses.
Toutes ces personnes, réunies chez le médecin-chef de l'hôpital se préparaient à aller au cinéma lorsqu'elles furent intriguées par l'attitude du chien de la maison qui, subitement, se mit à grogner et à hérisser ses poils. Pensant que des étrangers rodaient auprès de sa demeure, le docteur Menu sortit et aperçut, dans le ciel, un objet brillant. Il appela immédiatement ses convives qui, tous déclarèrent ensuite avoir vu, presque à la verticale du plateau où est situé l'hôpital, un énorme disque violemment illuminé, immobile à une altitude d'environ 800 mètres.
Cette "apparition" dura 15 secondes. L'engin avait très exactement la forme d'un champignon, dont les personnes présentes ne purent exactement évaluer le diamètre - sous lequel se balançait très légèrement un cylindre d'une longueur égale au diamètre du chapeau et également très éclairé.
Brusquement, la "soucoupe" pris la direction de l'Est et son volume sembla diminuer à vue d'oeil. Puis elle s'immobilisa pendant quelques secondes avant de prendre rapidement de l'altitude et de disparaître.
Beyrouth, 11. -- M. Max Favell, représentant à Beyrouth d'une firme Allemande, affirme avoir vu au bord de la mer un engin immobile dans le ciel qui émettait une lumière blanchâtre.
M. Favell a précisé que l'engin qui se trouvait à quelques mètres du sol atterrit pour quelques secondes, puis décolla à la verticale en tournant sur lui-même pour disparaître bientôt dans le ciel. Le témoin ne remarqua aucune trace sur le sol à l'endroit de l'atterrissage de l'engin.
A la suite de cette déclaration, un journaliste, M. Abdelkarim a révélé qu'il avait également aperçu le même jour, mais vers 19 heures, une sorte de boule de couleur rouge évoluant dans le ciel et venant du Nord. M. Abdelkarim craignant que l'on accordât peu de crédit à sa "vision" ne l'avait révélée à personne.
Alexandrie, 11. -- Plusieurs centaines d'habitants d'Alexandrie ont signalé la présence dans le ciel d'un objet lumineux qui paraissait se déplacer en passant du rouge à l'orange, puis au vert et au gris bleu. Les fonctionnaires du service météorologique de l'aérodrome d'Alexandrie alertèrent par téléphone l'observatoire de Helouan, près du Caire, demandant que le phénomène soit photographié. Cependant, celui-ci disparut avant que la lunette spéciale de l'observatoire ait pu être préparée.
Le sous-directeur de l'observatoire, M. Azouz Ismaïl, a déclaré à la presse qu'il pouvait s'agir d'une aurore boréale. Un orage magnétique était, en effet, observée depuis 48 heures, ce qui rendrait l'explication vraisemblable.
Bonn, 11. -- Une "soucoupe volante" a été observée pendant environ deux minutes par 13 membres d'une école de vol à voile au-dessus de l'aérodrome d'Ockstadt, à proximité de Francfort.
Les treize pilotes et élèves pilotes suivaient des yeux les évolutions d'un moniteur lorsqu'ils virent apparaître au-dessus du planeur en vol, à 3.000 mètres d'altitude environ, un "disque argenté légèrement renflé" qui se déplaçait sans le moindre bruit. Les témoins parmi lesquels se trouvaient plusieurs anciens aviateurs de la Luftwaffe, sont formels pour déclarer qu'ils ne sauraient avoir été victime d'une illusion d'optique.
[Ref. abt1:] JOURNAL "L'ABEILLE DE LA TERNOISE":
-Les Martiens s'enhardissent. Jusqu'ici ils se contentaient de caresser les mentons des filles et de donner une tape amicale dans le dos des hommes qu'ils rencontraient.
Maintenant ils embarquent les vaches dans les pâtures!... C'est la dernière histoire de soucoupe, la plus belle à ce jour. Elle s'est passée en Saône-et-Loire, d'où un abonné de L'Abeille nous l'écrit: Il y a quelques semaines, les habitants de Mâcon voyaient une soucoupe suivre le cours de la Saône, apparemment pour compter ses ponts. Il en résultat quelque fièvre qui fit admettre comme vraisemblable, quelques jours plus tard, l'histoire d'une autre soucoupe qui se serait posée au petit matin, dans le marais communal de Saint-Laurent-les-Macon et y aurait volé deux vaches... L'enquête de gendarmerie fut formelle. Les deux vaches étaient dans le pré avant la pose de la soucoupe, et elles n'y étaient incontestablement plus après.
Sur quoi les gendarmes réfléchirent. "Une vache et deux encore plus, seraient bien encombrantes pour un voyage de 79 millions de kilomètres (distance de la Terre à Mars) De plus, deux vaches, c'est assez lourd...
Avec une pareille surcharge, la soucoupe aurait risqué de ne pouvoir rentrer, son carburant épuisé avant.
Les Martiens ont donc dû essayer de vendre leur butin avant de repartir."
Les gendarmes ont donc conseillé, en conséquence, aux cultivateurs lésés, les prochaines foires pour voir s'ils ne reconnaissaient par leurs vaches sur le marché. Et eux-mêmes ont été interroger les bouchers du coin.
"Des Martiens ne sont-ils pas venus vous offrir deux vaches charollaises?"
Témoignage qu'au pays du Beaujolais les gendarmes ont autant d'humour que les voleurs de bestiaux.
[Ref. gqy1:] GUY QUINCY:
vers le 10 octobre [1954]
? [=heure inconnue]: St.Laurent-les-Mâcon (Saône-et-Loire):
[... autres cas...]
Crédibilité douteuse.
Le thème des "enlèvements de bétail" par des extraterrestres aura plus d'échos quelques décennies plus tard.
Saint-Laurent-lès-Mâcon est maintenant nommée Saint-Laurent-sur-Saône.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Saint-Laurent-sur-Saône, Saint-Laurent-lès-Mâcon, Ain, gendarmes, soucoupe, atterrissage, bétail, enlèvement, vaches
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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1.0 | Patrick Gross | 19 avril 2020 | Première publication. |
1.1 | Patrick Gross | 30 juin 2020 | Addition [jpc1]. |
1.2 | Patrick Gross | 3 mai 2022 | Addition [gqy1]. |