France 1954Accueil 

This page in EnglishClick!

La vague française de 1954:

La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.

◀ Précédent  Tous  Suivant ▶

8 octobre 1954, Bordas, Dordogne:

Référence pour ce cas: 8-oct-54-Bordas.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Le journal régional La Voix du Périgord du 9 octobre 1954 rapportait que la veille, au soir, une soucoupe volante avait été aperçue aux environs de Bordas.

"Un de nos sympathiques compatriotes", Mr. Mathias, électricien rue Limogeanne, revenait en auto de Bergerac, lorsqu'au fameux virage un peu avant Bordas, il avait, disait-il, "aperçu une grosse toupie qui tenait toute la largeur de la route et d'une hauteur de 3 mètres environ. Mon moteur a été calé subitement. A peine une seconde après, l'objet devenu lumineux a disparu en s'envolant au-dessus des arbres."

"A la remise en marche ma voiture est repartie normalement. Il m'a été impossible de me rendre compte si la fameuse soucoupe était occupée ou non. Je suis arrivé trop tôt ou trop tard et sa disparition au-dessus de la forêt l'a soustraite à mes regards."

En 1979, les deux ufologues "sceptiques" Gérard Barthel et Jacques Brucker disent que l'électricien de Bergerac leur a dit textuellement en conversation téléphonique, qu'il n'excluait pas le fait d'avoir pu caler sa voiture par surprise car tout avait été très rapide. Ils en concluent (sans rire) "qu'il n'existe pas de cas avec effets physique puisque les soucoupes n'existent pas."

En 1997, Jean Sider indique l'heure comme 20:45, le lieu comme la Route Nationale RN21, à Bordas dans le département de la Dordogne:

Mr. Massias, 31 ans, électricien résident à Périgueux, rue Limogeanne, revenait en voiture de Bergerac en compagnie de son beau-frère, Mr. Vigier. Au grand virage de Bordas, les phares de leur véhicule ont éclairé un engin métallique posé sur la route. Quand il furent parvenus à 50 mètres de l'objet, un rayon lumineux a obligé Mr. Massias à ralentir et le moteur s'est arrêté. Le poste de radio s'est mit à grésiller et les émissions furent rendues inaudibles par une friture intense.

D'après les deux témoins, l'engin mystérieux avait à peu près la forme d'une toupie et faisait entre 2m80 et 3m de large sur 2 à 3m de haut, et avait la teinte de l'aluminium mat.

L'engin s'est ensuite élevée à la verticale, décollant soudainement dans un bruit de fusée et a disparu dans un halo lumineux.

L'observation ne dura que deux secondes. L'engin parti, le moteur de la voiture a pu être remis en marche.

Jean Sider indiquait d'autres sources de presse: le journal La Gazette du Périgord, de Périgueux, du 9 octobre 1954 en page 2 et le journal La Dordogne Libre, de Périgeux, du 10-11 octobre 1954, en page 2, lequel orthographie "Mathias" le nom de Mr. Massias.

Rapports:

[Ref. vpr1:] JOURNAL "LA VOIX DU PERIGORD":

Scan.

Les soucoupes en visite au pays du Cro-Magnon

La Dordogne ne saurait faillir à sa réputation touristique. C'est pourquoi ses sites étant connus du monde entier et même de l'au-delà, les engins mystérieux traînant de non moins mystérieux personnages, sont venus visiter la région...

M. Roger Ravidat venant de travailler à l'usine Progil, au Lardin, a aperçu, alors qu'il se trouvait à Lavalade, une sphère d'un mètre à un mètre cinquante de diamètre survolant la vallée de la Vézère. Cette sphère était très lumineuse et semblait être un rond phosphorescent qui se déplaçait en tournoyant dans le ciel.

Le même phénomène s'est reproduit vers le Chambon, mais alors il paraissait beaucoup plus rapproché.

Le 5 octobre, vers 21 h. 45, M. Jules Nicolas, domicilié au moulin de Rafalle, perçu un bruit aussi puissant que soudain, devant chez lui. Il sortit et scruta le ciel. Il vit alors à une hauteur d'environ 200 mètres et grossissant comme si elle faisait une manoeuvre pour descendre, une sphère tournoyante et lumineuse, qui brusquement changea de couleur. Il appela sa femme qui constata également la présence de l'engin qui, prenant soudainement de la hauteur, se mit à filer à une allure vertigineuse en direction de Lajemaye, laissant derrière lui trois traînées lumineuses.

Ajoutons que M. Nicolas, qui est conseiller municipal, est absolument certain de ce qu'il a vu.

Par ailleurs, Mme Lamothe, cultivatrice à Trémolat, a éprouvé, quant à elle, une de ces "peurs bleues" dont on se souvient toute sa vie...

Au petit matin du mardi 5 octobre, à une heure exactement, alors qu'elle venait de veiller avec parents et amis et qu'elle se trouvait seule sur son pas de porte, elle fut soudain éblouie par trois "boules reliées par un cordon lumineux", très éclairantes, l'une blanche, l'autre verte, la troisième rouge, superposées, mais nettement séparées.

Ce trio, dans un mouvement parfaitement synchronisé, s'éleva, descendit, se balança... Puis apparurent deux nouvelles "boules", chacune de la grosseur de la pleine lune, donnant une lumière vert tendre éclairant parfaitement les détails des cimes des coteaux voisins (arbres, bosquets). Les deux globes venaient de disparaître après un mouvement ascendant, lorsque surgirent les trois premières boules.

Devant leur avance rapide, Mme Lamothe battit précipitamment en retraite et referma a double clef la porte de sa cuisine.

UNE SOUCOUPE VOLANTE
aperçue hier soir aux environs de Bordas

Un de nos sympathiques compatriotes, M. Mathias, électricien rue Limogeanne, revenait en auto hier soir vendredi, de Bergerac, lorsque au fameux virage bien connu, un peu avant Bordas: "J'ai aperçu, c'est M. Mathias lui-même qui parle maintenant, une grosse toupie qui tenait toute la largeur de la route et d'une hauteur de 3 mètres environ. Mon moteur a été calé subitement. A peine une seconde après, l'objet devenu lumineux a disparu en s'envolant au-dessus des arbres.

"A la remise en marche ma voiture est repartie normalement. Il m'a été impossible de me rendre compte si la fameuse soucoupe était occupée ou non. Je suis arrivé trop tôt ou trop tard et sa disparition au-dessus de la forêt l'a soustraite à mes regards."

[Ref. mcs1:] "MICHEL CARROUGES":

"Michel Carrouges" note le cas dans son chapitre sur les effets physiques causés par les soucoupes volantes.

Il indique que le 8 octobre 1954, en Dordogne, M. M., électricien à Bergerac, qui était en voiture, a été témoin d'un rayon lumineux provenant d'un engin métallique posé sur la route à 150 mètres en avant de lui. Carrouges note un ralentissement, puis arrêt, de la voiture.

Il indique comme source le journal La Nouvelle République du 11 octobre 1954.

[Ref. ufa1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "UFOLOGIA":

Scan.

08 octobre 1954 BERGERAC (DORDOGNE)

Un automobiliste voit un OVNI posé à 150 mètres en avant, sur la route: ralentissement du moteur, puis arrêt complet.

(réf. "Nouvelle République" - 11/10/1954)

[Ref. gab1:] GROUPE D'UFOLOGIE "G.A.B.R.I.E.L.":

Au hasard d'une rencontre à Paris, Jimmy Guieu avec qui nous discutions du problème [des arrêts de moteurs] nous donna l'interprétation suivante: «Lors du passage d'une voiture ou d'un cyclomoteur, il se produit un parasitage des postes de télévision ... (et il remarquait, non sans humour) Les voitures et les cyclomoteurs n'ont pas été construits dans le but de parasiter les télévisions ... » Ainsi, pour résumer la pensée d'un grand nombre de chercheurs, les arrêts de moteurs et les extinctions de phares ne seraient qu'un inconvénient involontaire et fortuit dû au fonctionnement des «Soucoupes Volantes», les véhicules passant près de celles· en subiraient les effets et, au-delà d'un certain rayon d'action, ces effets ne seraient plus perceptibles. Cette déduction paraît tout à fait logique, cependant en étudiant minutieusement des cas précis de l'année 1954, nous sommes arrivés à des conclusions radicalement différentes!

11/10/1954 Thury (Côte d'Or)

Vers 4h15 du matin, Monsieur Labonde roulait en voiture. A la sortie du bois de Vernusse, il remarqua une lueur rougeâtre. Il en chercha la source et découvrit un globe lumineux de couleur rouge-orange et de 2m de diamètre qui le suivait à 25m. Inquiet, le témoin accéléra, puis ralentit... L'objet, tout en se rapprochant, calquait sa marche sur celle de 1 voiture. Le témoin accéléra à fond, l'objet en fit autant... A l'approche d'une agglomération, l'objet disparut. (A. Michel)

08/10/1954 Bergerac (Dordogne)

Monsieur M., électricien, roulait en voiture. Soudain, un rayon lumineux provenant d'un engin posé à 150m sur la route cala le moteur de sa voiture. ("Nouvelle République" du l1/10/1954; M. Carrouges)

Si les arrêts de moteurs étaient liés à la proximité d'une "Soucoupe Volante" en marche comment expliquer qu'un moteur soit calé à 150m et ne le soit pas à moins de 25? Nous avons constaté les points suivants: en règle générale, il ne se produit rien pour une distance supérieure à 200m; il ne se produit rien non plus pour une distance inférieure à 20m; 1, phénomènes considérés ne sont effectifs que pour des distances comprises entre 20 et 200m sauf si la «Soucoupe Volante» prend elle-même l'initiative. (venir voir de plus près le véhicule terrestre, le suivre, le précéder ... ). Sur les 10 cas de moteurs calés par des «Soucoupes Volantes» au sol, nous en avons 9 pour lesquels l'engin était posé sur la route. Cette constatation nous paraît d'une importance capitale. En effet, lorsqu'une «Soucoupe Volante» doit poser sur une route, quel meilleur moyen aurait-elle afin d'éviter toute collision avec un véhicule terrestre que de le stopper purement et simplement?

[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:

Les deux auteurs indiquent que le catalogue de Jacques Vallée dit:

"Le 8 octobre, un électricien, près de Bergerac fut arrêté sur la route par une toupie volante. Arrivé à 150 mètres de l'engin, un rayon lumineux l'a obligé à ralentir et le moteur de la voiture s'est arrêté. Il a également signalé qu'aux approches de l'engin, le poste de radio de sa voiture a grésillé et les émissions ont été rendues inaudibles par une friture intense. Monsieur Massias qui se trouvait avec son beau-frère, a été profondément troublé. Il aurait établi un rapport aux services officiels."

Les deux auteurs indiquent que l'électricien de Bergerac leur a dit textuellement en conversation téléphonique qu'il n'excluait pas le fait d'avoir pu caler sa voiture par surprise car tout avait été très rapide, et que donc ceci est un exemple de ce qu'il n'existe pas de cas avec effets physique puisque les soucoupes n'existent pas.

[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:

L'ufologue et auteur Jean Sider signale le cas du 8 octobre 1954 à 20:45 sur la Route Nationale RN21, à Bordas dans le département de la Dordogne:

Mr. Massias, 31 ans, électricien résident à Périgueux, rue Limogeanne, revenait en voiture de Bergerac en compagnie de son beau-frère, Mr. Vigier. Au grand virage de Bordas, les phares de leur véhicule ont éclairé un engin métallique posé sur la route. Quand il furent parvenus à 50 mètres de l'objet, un rayon lumineux a obligé Mr. Massias à ralentir et le moteur s'est arrêté. Le poste de radio s'est mit à grésiller et les émissions furent rendues inaudibles par une friture intense.

D'après les deux témoins, l'engin mystérieux avait à peu près la forme d'une toupie et faisait entre 2m80 et 3m de large sur 2 à 3m de haut, et avait la teinte de l'aluminium mat.

L'engin s'est ensuite élevée à la verticale, décollant soudainement dans un bruit de fusée et a disparu dans un halo lumineux.

L'observation ne dura que deux secondes. L'engin parti, le moteur de la voiture a pu être remis en marche.

Jean Sider indique comme source le journal La Gazette du Périgord, de Périgueux, du 9 octobre 1954 en page 2 et le journal La Dordogne Libre, Périgeux, du 10-11 octobre 1954, en page 2, lequel orthographie "Mathias" le nom de Mr. Massias.

Jean Sider note que Barthel et Brucker ont affirmé avoir parlé avec le témoin qui aurait reconnu que le moteur aurait pu s'arrêter par sa faute du fait de la surprise, ce qui permet à Barthel et Brucker de faire l'impasse sur le cas et de le considérer comme un "cas expliqué". Jean Sider précise qu'il a pu parler à la veuve de Mr. William Massias, qui lui a confirmé l'observation et les interférences sur la radio du véhicule.

Jean Sider ajoute ailleurs que la contre-enquête de Barthel et Brucker sur ce cas RR2 de Bordas/Bergerac en Dordogne est "imaginaire."

Il ajoute qu'il s'est entretenu avec la veuve du témoin William Massias - décédé au début des années 1990 - qui, résidant à Périgueux, lui a confirmé les dires de son mari.

[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":

4019: 1954/10/08 20:50 1 0:39:00 E 45:02:20 N 3333 WEU FRN DRD 7:7

BORDAS,FR:2/N21:3M SCO/ROUTE!:RAYON MOTEUR S'ARRETE:RFI:VERTICAL SORTIE:/r217p100

RefN°194 LUMIERES dans la NUIT.(LDLN France) Numéro No. 319 : ROUTE+RAILS

[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:

Luc Chastan indique qu'en Dordogne à Bordas le 8 octobre 1954 à une heure non connue, le soir, le témoin arrive à un virage un peu avant Bordas revenant de Bergerac quand il observe une grosse toupie tenant toute la largeur de la route et d'une hauteur de 3 m environ. Le moteur du véhicule cala subitement. Au bout d'une seconde l'objet devint lumineux et s'envola au-dessus des arbres.

Luc Chastan indique que la source est "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979".

[Ref. uda1:] SITE WEB "UFODNA":

Le site web indique que le 8 octobre 1954 à 20:50, il y a eu une observation à Bordas, France.

La source est indiquée comme "Hatch, Larry, *U* computer database, l'Auteur, Redwood City, 2002".

Explications:

Carte.

En page 223 de leur livre "La Grande Peur Martienne", Barthel et Brucker, dans leur liste de témoins qu'ils disent avoir contacté et remercient, apparaît le nom de Mr. "W. Massias" correctement orthographié selon la source primaire qui est le premier journal à avoir publié l'affaire, mais sans le prénom entier "William".

Bergerac, d'où arrive le témoin, se trouve à 25 km au Sud-Est du hameau de Bordas. Il y a ien un "fameux virage" sur la Route Nationale 21 juste avant Bordas.

Carte.

Vue de jour en 2019 du virage. La route, sans doute élargie depuis, est alors entourée d'arbres des deux côtés sur toute la longueur dans le virage. Il y a plusieurs clairières où poser un hélicoptère aux alentours.

Photo.

Je pense qu'il n'est pas totalement évident que l'engin ait été un hélicoptère, ce à quoi on pourrait penser comme "moins pire" explciation triviale. L'engin "devient lumineux" et décolle en une seconde, au moins selon une version. L'engin aurait été stationné au milieu d'une route sur un virage des plus dangereux alors qu'un hélicoptère en panne aurait été logiquement poussé sur le côté par son pilote. Le départ semble également très précipité, ce qui ajouterait un élément de coïncidence. Un pilote d'hélicoptère en panne confronté à une arrivée d'une voiture, aurait logiquement plutôt été se poster à côté de son engin, aurait fait des gestes.

Comme le "calage" du moteur survient, semble-t-il, après que le témoin ait repéré l'objet, il a pu effectivement être causé involontairement par la surprise ou la peur du témoin. Les grésillements de la radio feraient encore une coïncidence de plus.

Malheureusement il ne semble pas y avoir eu de véritable enquête documentée, le doute subiste donc pour moi, d'autant qu'il me manque deux sources de presse.

Donc: engin extraterretre ou hélicoptère...

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Bordas, Dordogne, Matthias, William Massias, électricien, voiture, route, atterrissage, nuit, engin, objet, toupie, calage, moteur, manoeuvre, rayon, radio, parasite, son, halo, lumineux, bas

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 9 mars 2006 Première publication.
1.0 Patrick Gross 26 janvier 2009 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [lcn1], [uda1].
1.1 Patrick Gross 13 août 2019 Addition [lhh1].
1.2 Patrick Gross 7 novembre 2019 Addition du Résumé. Explications changées, étaient "Non encore recherchées."
1.3 Patrick Gross 14 août 2021 Addition [ufa1].
1.4 Patrick Gross 8 juillet 2022 Addition [gab1].

Valid XHTML 1.0 Strict



 eMail  |  Début  |  Retour  |  Avance  |  Plan  |  Liste |  Accueil
Cette page a été mise à jour le 8 juillet 2022.