La vague française de 1954:

LE CURIEUX PERSONNAGE N'ETAIT PAS UN MARTIEN

TRONDES. -- M. Lelu, coquetier, qui venait de Lay-Saint-Rémy, rentrait chez lui en voiture par la route départementale de Trondes. Arrivé dans un virage il aperçut deux lueurs près du bois. Pensant tout d'abord à des phares d'auto, il ralentit, s'approcha, et vit un homme étrange aux cheveux blonds qui se tenait immobile, lui tournant le dos. M. Lelu, intrigué, partit vers la gare de Pagny-sur-Meuse, distante d'un kilomètre environ, d'où il téléphona aux gendarmes de Vold. La nouvelle s'étend répandue rapidement, de nombreux habitants de Troussey et des villages environnants arrivèrent sur les lieux.

Ils virent alors l'homme, bizarrement vêtu, aux cheveux tombant sur les épaules, qui dansait près d'un feu de bois. Il s'amusait à jeter du sel sur le brasier, provoquant ainsi des gerbes d'étincelles. De soucoupe point. Mais le personnage semblait bien venir d'un autre monde.

Les gendarmes de vol de, arrivé à leur tour, s'approchèrent de l'individu, s'en emparèrent et le ramenèrent à la brigade où il donna des explications.

Il s'agissait d'un ouvrier agricole polonais, nommé Romejko, 48 ans, employé à la ferme de la Palameix. Il expliqua aux représentants de l'ordre qu'ayant quitté son employeur il ne pouvait plus s'habiller décemment ni se faire couper les cheveux. Le malheureux, un peu déséquilibré, avait parcouru près de soixante kilomètres à travers champs et bois. Il a été remis en liberté, mais s'est vu gratifié d'un procès-verbal pour infraction à la loi sur les étrangers et un autre pour avoir allumé du feu en bordure du bois.

- Une boule jaune, brillante, laissant derrière elle une immense traînée, a été observée dans la nuit de samedi à dimanche, près de Chartres, par deux "guides de France" parisienne, Mlles Sylvie Grosclaude et Bernadette Moreau.

- Un engin semblable à une éleveuse à poussins s'est élevé verticalement devant M. Germain Mahou, 30 ans, d'Arraye-et-Han (Meurthe-et-Moselle), qui l'avait découvert au milieu de la route.

LES CIGARES VOLANTS REMONTENT... A 1034

NANY. -- Les cigares ne sont pas l'apanage de notre siècle. Hier, en fouillant les archives de la ville de Verdun, un érudit, le chanoine Boulleaux, est tombé sur un incunable remontant à 1493, provenant de la bibliothèque de Saint-Airy.

L'auteur, l'humaniste allemand Hartmann Schaeden, relate qu'en 1034 une boule de feu de dimension curieuse a été observée dans le ciel, voguant du sud vers l'est, puis elle se tourna ensuite en direction du soleil couchant. Le texte est contemporain des célèbres chroniques de Nuremberg et illustré d'une enluminure. On voit, sur un ciel bleu, une sorte de cigare volant environné de flammes survolant des vallons verdoyants.