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La vague française de 1954:

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1954, Dôle, Jura:

Référence pour ce cas: 54-Dôle.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Jean Sider incluait dans son livre de 1997 sur la vague de 1954 un encart sur des "effets secondaires", mentionnant notamment des affaires de "parebrisite".

Il indiquait que l'ufologue Michel Jeantheau, qui avait épluché la presse à ce sujet, avait découvert que ces "effets en principes naturels" se sont produit en grand nombre en 1954, mais beaucoup moins avant et après, ce qu'il trouve étonnant.

A la Bibliothèque Nationale, Annexe de Versailles, Jeantheau s'était trompé et avait consulté des journaux de 1953 au lieu de 1954, et c'est ainsi qu'il a trouvé que les "anomalies" de cette sorte dataient pour la très grande majorité de 1954. Il a alors vérifié pour 1955 et 19556 et fait le même constat.

Parmi les cas de parebrisite ou "cancer du verre" trouvés par Jeantheau, Sider cite qu'un "pare-brise a éclaté dans un garage à Dôle", Jura, en "laissant un trou tracé avec une régularité parfaite!"

Jean Sider disait laisser le lecteur en penser "ce qu'il voudra."

Rapports:

[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:

Jean Sider inclut dans son livre de 1997 sur la vague de 1954 un encart sur des "effets secondaires", mentionnant notamment des affaires de "parebrisite".

Il indique que l'ufologue Michel Jeantheau, qui avait épluché la presse à ce sujet, avait découvert que ces "effets en principes naturels" se sont produit en grand nombre en 1954, mais beaucoup moins avant et après, ce qu'il trouve étonnant.

A la Bibliothèque Nationale, Annexe de Versailles, Jeantheau s'était trompé et avait consulté des journaux de 1953 au lieu de 1954, et c'est ainsi qu'il a trouvé que les "anomalies" de cette sorte dataient pour la très grande majorité de 1954. Il a alors vérifié pour 1955 et 19556 et fait le même constat.

Parmi les cas de parebrisite ou "cancer du verre" trouvés par Jeantheau, Sider cite qu'un "pare-brise a éclaté dans un garage à Dôle", Jura, en "laissant un trou tracé avec une régularité parfaite!"

Jean Sider dit laisser le lecteur en penser "ce qu'il voudra."

Explications:

Carte.

Informations totalement insuffisantes.

L'épidémie "d'explosions" de parebrises en 1954, appelée "cancer des vitres" ou "parebrisite" est devenue un exemple souvent cité "d'illusion collective" ou "hystérie de masse". Sociologues et psychologues font référence à ces incidents en France, aux Etats-Unis pour assurer que les "foules" peuvent facilement être la proie de mythes collectifs sans fondements.

Et bien entendu, certains ufologues "sceptiques" expliquent que la "parebrisite" qui a précédé la vague des "soucoupes volantes" de 1954 prouve que les soucoupes aussi ne sont qu'illusions.

Aucun ne met en avant le point suivant: "l'hystérie collective" ici ne concernerait de toute façon que l'interprétation des faits, pas les faits eux-mêmes. Et les interprétations n'étaient pas réellement "hystériques", elles étaient des tentatives de rationalisation tout à fait compréhensibles et sensées dans le contexte de l'époque.

Toutes sortes d'explications avaient été avancées à l'époque pour le "cancer des vitres", telles qu'un effet des expérimentations atomiques, une activité de Martiens, ou celle de "vandales". Aux Etats-Unis, la police avait constaté que l'épidémie touchait surtout les anciennes voitures, et on a pensé que les vitres explosaient donc par la suite de leur usure.

Dans les explosions de parebrises rapportées en France en 1954, je constate des "constantes": la mention d'une lumière ou d'un éclair, bleu quand la couleur est mentionnée, l'absence de sens d'une explication par les vandales, les Martiens, les essais atomiques, l'assurance du ou des témoins qu'aucun caillou n'aurait heurté le pare-brise, l'audition d'un don d'explosion, l'opacité de la vitre après l'explosion.

Certains de ces aspects n'ont aucune étrangeté: le bruit d'explosion est parfaitement normal quand un pare-brise se brise. La vitre devient opaque parce que la couche de protection anti-éclatement produisait cela. L'absence de constatation d'un choc par un caillou ou autre peut s'expliquer également: le pare-brise a peut-être été fendu par un choc longtemps avant, et explose plus tard donc sans constat de choc.

Jimmy Guieu reliait ce mystère aux extraterrestres, mais peu d'ufologues l'ont suivi dans cette voie. La presse l'avait fait parfois, mais sans prétendre au sérieux de cette "explication".

Michel Jeantheau trouvait que de telles affaires se produisaient souvent lorsque dans la même région, des "soucoupes volantes" étaient rapportées. Mais ici, la date n'est même pas donnée, ce qui ne permet pas de vérifier l'assertion pour cette occurrence.

Pour ce cas-ci, on ne se trouve apparemment pas dans le "schéma" habituel de la parebrisite, dans lequel un parebrise vole en éclat. Il y aurait eu un trou "parfaitement régulier dans un parebrise, et cela se serait produit "dans un garage", ce qui suggère que cela a pu se passer sans témoin au moment où cela s'est passé. Etait-ce simplement un voleur qui aurait utilisé un diamant?

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Dôle, Jura, parebrisite, pare-brise, cancer du verre, trou, garage, verre, vitre

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
1.0 Patrick Gross 2 septembre 2019 Première publication.

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Cette page a été mise à jour le 2 septembre 2019.