La page d'accueil concernant les cas de la vague française de 1954 se trouve ici.
Référence pour ce cas: 17-sep-54- Château-Gaillard.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
[Ref. lrr1:] LE ROUERGUE REPUBLICAIN:
Le fait des engins volants inconnus, "soucoupes" ou "cigares" est en passe de devenir une actualité quotidienne.
Il n'est guère de jour qui ne nous apporte de nouveaux témoignages de gens qui "ont vu" et des affirmations de plus en plus précises de personnes dont le sérieux et le parfait équilibre cérébral ne peuvent être mis en doute.
Il semble, d'ailleurs, que le ciel de France, sans parler de celui d'autres pays, devient un champ d'excursions de plus en plus fréquenté par les mystérieux "objets", de sorte que, sans être prophète, l'on peut prévoir que le temps est proche où les "soucoupes" et "cigares" ne seront plus un mystère.
Les observateurs les serrent maintenant de près: on peut suivre leurs évolutions avec les jumelles, tracer des croquis de leurs silhouettes.
On ne tardera pas à en photographier les occupants - si occupants il y a - Nous disons bien photographier et non dessiner d'après mémoires, ou fantaisie de l'esprit, comme il est arrivé naguère.
Tout récemment encore trois hypothèses étaient émises concernant la nature et l'origine de ces engins: 1. ils proviennent d'une autre planète; 2. ils étaient construits secrètement par les Russes ou les Américains; 3. ils n'étaient que jeux de lumières, fruits d'auto-hallucinations collectives ou individuelles.
De ces trois hypothèses, l'une, d'après les dernières observations, peut d'ores et déjà être éliminée: la troisième.
Soucoupes ou cigares - c'est peut-être la même chose - existent bel et bien; on ne peut plus en douter.
D'où viennent-ils? A qui appartiennent-ils? C'est là, évidemment, le noeud de la question. Mais déjà quelques lueurs se projettent, révélatrices d'une réalité qui, bientôt, nous en sommes convaincus, ne pourra pas être discutée.
Et si vous étiez encore sceptiques, le rapport technique - c'est bien le titre qui convient à ce document remarquable - que nous empruntons à notre confrère "La Liberté", de Clermont-Ferrand, doit secouer sérieusement votre scepticisme.
Celui dont il émane est un technicien, un familier des sciences exactes. Ingénieur, capitaine d'artillerie de réserve, chevalier de la Légion d'Honneur, il est un témoin d'autant plus qualifié qu'avant de convaincre nos lecteurs, il a eu à se convaincre lui-même, car il ne croyait pas "aux soucoupes" et autres "cigares." Il y croit maintenant. Non pas à l'existence de "soucoupes" ou de "cigares" en particulier, mais "d'engins volants inconnus."
Voici donc le récit fait à "La Liberté" par cet ingénieur.
Ingénieur à la société X..., je quittais mon travail en voiture le vendredi 17 septembre aux environs de 13 heures en compagnie de mon épouse qui était venue me prendre à la sortie de l'usine.
A 19 h 12 très précises, alors que nous nous trouvions sur la Nationale Clermont - Lyon, et entre Château-Gaillard et le passage à niveau dit du "Grand-Tournant", ma femme me fit observer un mobile situé sur notre gauche dans la portion de ciel visible entre les montagnes constituant en cet endroit-là, les deux versants de la vallée de la Durolle.
J'arrêtais aussitôt ma voiture et nous pûmes observer très nettement un corps lumineux d'un éclat blanc semblable à celui du soleil, mais non éblouissant et qui se déplaçait de gauche à droite, soit apparemment dans la direction Sud-Nord. Il est évident que cette direction n'est qu'une direction apparente et que le corps nous serait apparu de la même façon s'il s'était déplacé S.E.-N-O. ou S.O.-N.E. par exemple.
Ce corps nous apparaissait comme un triangle isocèle à angle au sommet très fermé, pointe vers l'arrière et nous avions l'impression d'entrevoir à sa partie avant une petite tache un peu moins lumineuse que l'ensemble. Etant donné cependant que les contours de cet ensemble sont restés constamment parfaitement nets et d'une longueur constante, je ne saurais affirmer si le point moins lumineux situé en tête constituait seul le mobile, le triangle constituant une traînée lumineuse (ce qui me paraît le plus probable) ou si au contraire il s'agissait d'un corps solide ayant cette forme de "demi-cigare" dont j'avais déjà entendu parler dans la presse.
Le corps avait une légère inclinaison sur l'horizontale, la queue légèrement plus élevée que la tête, ce qui me laisse penser que sa marche apparente était légèrement descendante quoique cela ait été difficile à constater du fait de la très faible vitesse de déplacement du mobile.
J'ai en effet, cherché à évaluer cette vitesse en m'enfonçant à fond dans mon siège et en délimitant sur mon pare-brise une longueur d'un centimètre environ. J'ai pu ainsi compter 34" environ pour un déplacement d'un centimètre, ce qui m'a permis de calculer ultérieurement que le déplacement apparent du mobile était d'environ 2 degrés minute, mon oeil s'étant trouvé environ à 57 cm de mon pare-brise au moment de cet examen.
Etant donné que l'engin lui-même pouvait être contenu 8 fois environ dans ce centimètre, j'ai pu en déduire que son diamètre apparent (queue comprise) était de l'ordre de 1/8 de degré, soit 7 à 8 mètres environ.
Afin de continuer à entrevoir l'engin, j'ai repris ma marche et l'ai découvert à plusieurs reprises encore à la sortie des nombreux virages de la route et ceci jusqu'à 19 h 18 où l'engin disparut derrière la colline située au-dessus du passage à niveau du Grand-Tournant.
C'est donc au total pendant 6 minutes environs que mon épouse et moi-même avons pu observer à loisir cet engin.
J'ai tout d'abord cru à une comète (Je n'en avais jamais vu, mais ce mobile semblait correspondre à l'idée que je m'en faisais, sauf peut-être en ce qui concerne la queue qui était nettement refermée au lieu de s'élargir), et ce n'est que lundi 20 septembre, en lisant dans les journaux qu'un corps semblable avait survolé Rome trois quarts d'heure avant que je l'ai vu moi-même au-dessus de Thiers que j'ai donné quelque importance à mon observation.
Des déclarations publiées ces jours derniers dans les journaux, qui corroborent parfaitement mes propres dires à la couleur de l'engin près (l'article parlant d'une lueur rougeâtre alors que je l'ai vue parfaitement blanche) m'ont décidé de vous faire part de mon observation.
Il est à remarquer à ce sujet que les habitants de l'agglomération clermontoise parlent d'une teinte rougeâtre alors que les observateurs de la campagne signalent une couleur jaune (comme moi-même) ou orangée. Cette différence pourrait provenir du filtrage des rayons lumineux à travers le brouillard relatif qui planait constamment au-dessus des grandes agglomérations.
[Ref. aml1] AIME MICHEL:
Aimé Michel indique que le 17 septembre 1954, en France, il y a eu toute une série d'observations, surtout dans le centre du pays et notamment à Clermont-Ferrand, à partir de 19:15, trois quarts d'heure après l'observation de Ciampino en Italie.
Il évoque un ingénieur, ancien observateur d'artillerie, comme témoin.
Au moment où il avait aperçu l'étrange objet, il roulait en voiture dans la région très montagneuse, avec des routes accidentées, de Clermont-Ferrand. L'ingénieur et sa femme avaient d'abord vu l'objet devant eux, à une altitude angulaire assez faible. Ils stoppèrent pour mieux voir, mais l'objet a bientôt disparu derrière la montagne. Il a dit:
"Afin de continuer à observer l'engin, j'ai repris ma marche, et j'ai pu ainsi le revoir à la sortie de nombreux virages de la route. Au total, ma femme et moi avons pu observer cet engin à loisir pendant six minutes. J'ai cru tout d'abord à une comète d'un genre spécial. Mais en lisant les journaux et en voyant qu'un corps semblable avait survolé Rome trois quarts d'heure auparavant, j'ai donné quelque importance à mon observation."
Michel indique qu'une dizaine d'autres témoins ont rapporté les mêmes détails, cinq d'entre eux qui ne se connaissent pas, et se trouvaient au moment de l'observation en des lieux différents, ont été plus précis: l'objet ressemblait à une sorte de cigare. Les deux témoins qui ont fait la déclaration la plus précise - et eux non plus ne se connaissent pas - signalaient un cigare en position oblique.
Michel dit que bien qu'à la lecture de ce témoignage on puisse éventuellement penser qu'il s'agisse d'un avion, dans le contexte plus global des autres témoignages ainsi que des déclarations officielles notamment en Italie, cela ne semble pas être réellement l'explication. C'est pour cela que la presse de ces jours-là semble parfois avoir un ton qui pourrait paraître trop convaincu.
[Ref. ld1:] MAGAZINE "LUMIERES DANS LA NUIT:"
Le magazine indique que le 17 septembre 1954, à 19:30, "entre La Monnerie et Thiers", dans le Puy-de-Dôme, "un engin a été vu se déplaçant du Sud au Nord.
[Ref. ldl1:] MAGAZINE D'UFOLOGIE "LUMIERES DANS LA NUIT":
Il y a cinquante ans, tout comme aujourd'hui, beaucoup de témoins fournissaient des témoignages trop vagues pour permettre les recoupements souhaitables dans les cas d'observations multiples simultanées à grande distance. C'est particulièrement évident dans le cas des observations du 16 octobre, vers 21 h 30, sur lesquelles nous aurons peut-être l'occasion de revenir: l'heure est rarement indiquée avec précision, et dans le seul cas où elle l'est (Paris Xlllème, rue de la Glacière: 21 h 23), le témoin ne précise ni la direction de son regard, ni celle du déplacement du phénomène. Ailleurs (Tergnier, Montcornet), les données géométriques sont raisonnablement précises, mais c'est l'heure qui est approximative!
Le cas que Robert Zirolo vient de nous exposer constitue un bel exemple (trop rare) de témoignage réellement précis. En voici un autre: c'est celui de M. Luc-Belmont (prénommé Stéphane), ingénieur et Directeur technique de l'usine de coutellerie "la Durollienne", à la Monnerie-le-Montel (quelque 4 km au nord-est de Thiers).
Le soir du vendredi 17 septembre, M. Luc-Belmont quitta l'usine vers 19 h. Son épouse était venue te chercher en voiture.
A 19 h 12 très exactement, alors qu'ils se trouvaient entre Château-Gaillard et le passage à niveau dit" du Grand Tournant", Mme Luc-Belmont fit remarquer à son mari un objet dans le ciel, sur leur gauche, dans la portion de ciel visible entre les montagnes qui bordent la vallée de la Durolle.
M. Luc-Belmont arrêta aussitôt la voiture, et commença à observer un corps lumineux, blanc, d'un éclat comparable à celui du soleil, quoique non éblouissant. La chose se déplaçait de la gauche vers la droite des témoins, sur une trajectoire orientée approximativement du sud vers le nord.
sens du mouvement ---
horizontale
1: société également connue sous le nom de Durol
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique que dans le "Puy de Dômes" à La Monnerie le Montel le 17 septembre 1954 à 19:12 heures, "Le témoin et son épouse sont en voiture sur la Nationale Clermont - Lyon, et entre les lieux dits "Château-Gaillard" et le passage à niveau dit du "Grand-Tournant". Il raconte lui même l'observation: ' Ma femme me fit observer un mobile situé sur notre gauche dans la portion de ciel visible entre les montagnes constituant en cet endroit-là, les deux versants de la vallée de la Durolle. J'arrêtais aussitôt ma voiture et nous pûmes observer très nettement un corps lumineux d'un éclat blanc semblable à celui du soleil, mais non éblouissant et qui se déplaçait de gauche à droite, soit apparemment dans la direction Sud-Nord. Il est évident que cette direction n'est qu'une direction apparente et que le corps nous serait apparu de la même façon s'il s'était déplacé S.E. -N-O. ou S.O. -N.E. par exemple. Ce corps nous apparaissait comme un triangle isocèle à angle au sommet très fermé, pointe vers l'arrière et nous avions l'impression d'entrevoir à sa partie avant une petite tache un peu moins lumineuse que l'ensemble. Etant donné cependant que les contours de cet ensemble sont restés constamment parfaitement nets et d'une longueur constante, je ne saurais affirmer si le point moins lumineux situé en tête constituait seul le mobile, le triangle constituant une traînée lumineuse (ce qui me paraît le plus probable) ou si au contraire il s'agissait d'un corps solide ayant cette forme de "demi-cigare" dont j'avais déjà entendu parlé dans la presse. Le corps avait une légère inclinaison sur l'horizontale, la queue légèrement plus élevée que la tête, ce qui me laisse penser que sa marche apparente était légèrement descendante quoique cela ait été difficile à constater du fait de la très faible vitesse de déplacement du mobile. J'ai en effet, cherché à évaluer cette vitesse en m'enfonçant à fond dans mon siège et en délimitant sur mon pare-brise une longueur d'un centimètre environ. J'ai pu ainsi compter 34 "environ pour un déplacement d'un centimètre, ce qui m'a permis de calculer ultérieurement que le déplacement apparent du mobile était d'environ 2 degrés minute, mon oeil s'étant trouvé environ à 57 cm de mon pare-brise au moment de cet examen. Etant donné que l'engin lui-même pouvait être contenu 8 fois environ dans ce centimètre, j'ai pu en déduire que son diamètre apparent (queue comprise) était de l'ordre de 1/8 de degré, soit 7 à 8 mètres environ. Afin de continuer à entrevoir l'engin, j'ai repris ma marche et l'ai découvert à plusieurs reprises encore à la sortie des nombreux virages de la route et ceci jusqu'à 19 h 18 où l'engin disparut derrière la colline située au-dessus du passage à niveau du Grand-Tournant. C'est donc au total pendant 6 minutes environs que mon épouse et moi-même avons pu observer à loisir cet engin. J'ai tout d'abord cru à une comète (Je n'en avais jamais vu, mais ce mobile semblait correspondre à l'idée que je m'en faisais, sauf peut-être en ce qui concerne la queue qui était nettement refermée au lieu de s'élargir), et ce n'est que lundi 20 septembre, en lisant dans les journaux qu'un corps semblable avait survolé Rome trois quarts d'heure avant que je l'ai vu moi-même au-dessus de Thiers que j'ai donné quelque importance à mon observation. Des déclarations publiées ces jours derniers dans les journaux, qui corroborent parfaitement mes propres dires à la couleur de l'engin près (l'article parlant d'une lueur rougeâtre alors que je l'ai vue parfaitement blanche) m'ont décidé de vous faire part de mon observation. Il est à remarquer à ce sujet que les habitants de l'agglomération clermontoise parlent d'une teinte rougeâtre alors que les observateurs de la campagne signalent une couleur jaune (comme moi-même) ou orangée. Cette différence pourrait provenir du filtrage des rayons lumineux à travers le brouillard relatif qui planait constamment au-dessus des grandes agglomérations.'"
La source est indiquée être mon site web à "http://ufologie.net".
Traînée d'avion à réaction dans le soleil couchant.
Aimé Michel parle d'observations multiples qui excluraient un avion comme explication de certaines des observations du 17 septembre 1954. Je tiens à faire le point sur ce que je sais à ce sujet, donc.
Voici une carte des lieux indiqués dans les différentes versions des observations à considérer, celle du 17 septembre 1954 entre 19 heures et 19 heures 30 dans le Puy-de-Dôme ou non loin:
La largeur du territoire montré ici est d'environ 200 km.
Les cas sont en réalité:
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, objet, engin
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 13 mars 2004 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 15 juin 2009 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Addition [lc1]. |
1.3 | Patrick Gross | 30 juin 2019 | Additions [aml1], [ld1], Résumé, Explications changées, étaient "Non encore recherchée. Avion?" |
1.4 | Patrick Gross | 13 juillet 2022 | Addition [ldl1]. |