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La vague française de 1954:

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10 septembre 1954, Vicq, Nord:

Référence pour ce cas: 10-sep-54-Vicq.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

La nuit du 10 septembre 1954 avait eu lieu la célèbre prétendue rencontre de Marius Dewilde à Quarouble dans le Nord. Le très fort impact médiatique de l'événement à l'époque avait incité des ufologues à rechercher d'éventuels autres témoins.

Jean-Pierre d'Hondt, ufologue dans le Nord, a donné sur le web dans les années 2000 ce récit recueilli par Jean-Marie Bigorne auprès de Mr. "Fleurix Cretu", âgé de 42 ans en 1954. Bigorne lui-même le publia dans son livre de 2014. Le témoin, Félix Crétu, 42 ans en 1954, avait dit en 1976:

"Le 10 septembre 1954 au soir, j'avais pris mon poste à 22:00, comme responsable de la salle des machines de la station de pompage de la société Eau et Force, à Vicq, près de Quarouble. Vers 22:30, une chose bizarre arriva: une puissante illumination extérieure, blanche, m'apparut, envahissant toute la station, alors qu'en même temps, je notais une forte chute de tension électrique sur les circuits. Nous étions alimentés directement en très haute tension, et nous transformions nous-mêmes le courant. tout disjoncta, et nous n'eûmes plus de courant. Les machines s'arrêtèrent. L'illumination dura peu de temps, et disparut. Je dus, seul, remettre tout en marche, et cela me prit environ une heure."

"Mon épouse arriva quelques instants après l'incident, accompagnée de notre petite fille, et me signala qu'en cours de route (elle venait, à pied, de notre domicile situé à 100 mètres de la station), elle avait vu un phénomène inexplicable: un faisceau lumineux descendait du ciel en oblique, en s'élargissant énormément. II semblait fouiller le secteur: d'abord les bois environnants, puis la station de pompage, en détails. Elle ne vit pas l'objet qui émettait le faisceau, mais celui-ci, d'un blanc éclatant, étroit près de sa source, couvrait toute la station au sol. Malgré le calme extérieur, elle n'entendit aucun son. Après quelques mouvements, le faisceau se rétracta, et disparut."

"De mon côté, je constatai que ma montre-bracelet automatique était arrêtée. Elle ne fonctionna plus jamais. Je l'ai d'ailleurs conservée, car c'était une montre de valeur."

"Le lendemain, j'appris par la rumeur publique la fantastique affaire Dewilde, homme que je connaissais d'ailleurs très bien et qui, malgré le dénigrement dont il fit l'objet à cette occasion, m'avait toujours semblé très équilibré. Je croyais à ses déclarations, et je pensais apporter mon témoignage à l'appui du sien. J'allai donc sur les lieux, où je lui dis quelques mots, mais il était très occupé, débordé même, par les enquêteurs des différents services officiels, les journalistes, les curieux. Je vis les entailles sur les traverses, et le ballast noirci... J'aurais donc pu, à l'époque, apporter mon témoignage et celui de mon épouse, vu la concordance de l'heure et la proximité des deux sites, distants l'un de l'autre de moins de 2 km à vol d'oiseau. Mais voyant la situation et ne voulant pas d'ennuis, je décidai de me taire..."

L'ufologue de terrain Jean-Marie Bigorne, opérant dans le Nord, a expliqué dans son livre de 2014 qu'il avait pu recueillir le témoignage d'un responsable de la salle des machines des Eaux et Forêts à Vicq, qui à la date et à l'heure de la rencontre de Dewilde avait constaté une illumination et une panne étrange des appareils. Son épouse qui était à l'extérieur avait vu un faisceau lumineux baigner la station de pompage.

Deux ans plus tard, son ami ufologue Joël Mesnard évoque dans son propre livre la trouvaille de Jean-Marie Bigorne, ajoutant que l'homme de la station de pompage était nommé Felix Crétu, et qu'il avait passé une partie de la nuit à remettre en marche ses instruments tombés en panne.

La même année, 2016, l'ufologie "sceptique" Dominique Caudron mentionne cette observation uniquement en indiquant qu'elle n'a guère d'utilité car le rapport est tardif, et parce que "certains détails (panne mystérieuse) semblent importés de la mythologie ufologique."

Rapports:

[Ref. mtn1:] MARC THIROUIN:

Dans une note de base de page de son rapport d'enquête publié en 1960 sur l'affaire de Quarouble du 10 septembre 1954, Marc Thirouin indique qu'on lui a affirmé que les cinémas de Vicq et d'Onnaing ont subi une baisse de lumière vers l'heure de l'atterrissage de Quarouble, mais qu'il n'a pu recevoir à ce sujet de témoignage autorisé.

[Ref. jdt1:] JEAN-PIERRE D'HONDT:

Cet ufologue indique que le 10 septembre 1954, dans le contexte de l'affaire de Quarouble, il y avait eu d'autres témoignages qui s'y rapportent; il donne ensuite le texte suivant comme témoignage recueilli par Jean-Marie Bigorne qui a beaucoup enquêté sur l'affaire Dewidle:

1°) celui de M. Fleurix Cretu, âgé de 42 ans en 1954:

"Le 10 septembre 1954 au soir, j'avais pris mon poste à 22 00, comme responsable de la salle des machines de la station de pompage de la société Eau et Force, à Vicq, près de Quarouble. Vers 22 30, une chose bizarre arriva: une puissante illumination extérieure, blanche, m'apparut, envahissant toute la station, alors qu'en même temps, je notais une forte chute de tension électrique sur les circuits. Nous étions alimentés directement en très haute tension, et nous transformions nous-mêmes le courant. tout disjoncta, et nous n'eûmes plus de courant. Les machines s'arrêtèrent. L'illumination dura peu de temps, et disparut. Je dus, seul, remettre tout en marche, et cela me prit environ une heure.

Mon épouse arriva quelques instants après l'incident, accompagnée de notre petite fille, et me signala qu'en cours de route (elle venait, à pied, de notre domicile situé à 100 mètres de la station), elle avait vu un phénomène inexplicable: un faisceau lumineux descendait du ciel en oblique, en s'élargissant énormément. II semblait fouiller le secteur: d'abord les bois environnants, puis la station de pompage, en détails. Elle ne vit pas l'objet qui émettait le faisceau, mais celui-ci, d'un blanc éclatant, étroit près de sa source, couvrait toute la station au sol. Malgré le calme extérieur, elle n'entendit aucun son. Après quelques mouvements, le faisceau se rétracta, et disparut.

De mon côté, je constatai que ma montre-bracelet automatique était arrêtée. Elle ne fonctionna plus jamais. Je l'ai d'ailleurs conservée, car c'était une montre de valeur.

Le lendemain, j'appris par la rumeur publique la fantastique affaire Dewilde, homme que je connaissais d'ailleurs très bien et qui, malgré le dénigrement dont il fit l'objet à cette occasion, m'avait toujours semblé très équilibré. Je croyais à ses déclarations, et je pensais apporter mon témoignage à l'appui du sien. J'allai donc sur les lieux, où je lui dis quelques mots, mais il était très occupé, débordé même, par les enquêteurs des différents services officiels, les journalistes, les curieux. Je vis les entailles sur les traverses, et le ballast noirci... J'aurais donc pu, à l'époque, apporter mon témoignage et celui de mon épouse, vu la concordance de l'heure et la proximité des deux sites, distants l'un de l'autre de moins de 2 km à vol d'oiseau. Mais voyant la situation et ne voulant pas d'ennuis, je décidai de me taire..."

[Ref. jbe1:] JEAN-MARIE BIGORNE:

Cet ufologue du Nord a indiqué que parmi les confirmations du témoignage de Marius Dewilde sur sa rencontre du 10 septembre 1954 qu'il avait pu recueillir, il y a eu le témoignage d'un responsable de la salle des machines des Eaux et Forêts à Vicq, qui à l'heure de la rencontre de Dewilde a constaté une illumination et une panne étrange des appareils.

Son épouse qui était à l'extérieur a vu un faisceau lumineux baigner la station.

Plus loin dans son livre, il indique que ce témoignage a été recueilli en 1976, publié dans LDLN 371, que le témoin était Felix Crétu, 42 ans en 1954.

Ce témoin a dit avoir pris son poste à 22 heures le 10 septembre 1954 à 22 heures, comme responsable de la salle des machines de la station de pompage de la société Eau et Force à Vicq près de Quarouble.

Vers 22 :30, lui est apparue une puissante illumination blanche qui a envahi toute la station, et en même temps il notait une forte chute de tension électrique sur les circuits. Ils étaient en haute tension, la station ayant son propre transformateur.

Tout a disjoncté, il n'y avait plus de courant, les machines se sont arrêtées. L'illumination a duré peu de temps et a disparu. Il lui a fallu environ une heure pour remettre tout en marche, seul.

Son épouse est arrivée quelques instants après l'incident avec leur petite fille et lui a signalé qu'en cours de route, venant à pied de leur domicile à 100 mètres de la station, elle avait vu un phénomène inexplicable consistant en un faisceau lumineux qui descendait du ciel en oblique et en s'élargissant énormément. Le faisceau semblait fouiller les alentours, d'abord les bois environnants, puis la station de pompage en détail.

Elle n'a pas vu l'objet qui émettait ce faisceau, lequel, blanc intense et étroit à sa source, couvrait toute la station au sol. Malgré le silence des lieux, elle n'a entendu aucun bruit venant du phénomène.

Après quelques mouvements, le faisceau s'est rétracté et a disparu.

Félix Crétu a constaté que sa montre-bracelet ne fonctionnait plus, et elle n'a plus jamais fonctionné par le suite. Il l'a conservée, car c'était une montre de valeur.

Le lendemain, Félix Crétu a appris l'aventure de Marius Dewilde, par la rumeur publique. Il le connaissait très bien, comme étant quelqu'un qui lui semblait très équilibré malgré les dénigrements suite à cette affaire, et il a cru ses déclarations.

Félix Crétu est allé sur les lieux à Quarouble pour dire quelques mots à Marius Dewilde, mais celui-ci était accaparé par les enquêteurs officiels, les journalistes et les curieux. Félix Crétu a vu les entailles dans les traverses et le ballast noirci.

Du fait de la corrélation de lieu et de temps, Félix Crétu avait envisagé d'ajouter son témoignage à celui de Dewilde à ce moment, mais y a renoncé afin d'éviter les ennuis.

[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:

L'auteur indique que le 10 septembre 1954, un responsable de la salle des machines d'Eau & Force à Vicq, à l'heure de l'atterrissage de Quarouble, a constaté une illumination et une panne étrange des appareils. Son épouse qui venait de l'extérieur a vu un faisceau lumineux baigner la station.

[Ref. jmd1:] JOEL MESNARD:

Joël Mesnard indique que l'ufologue Jean-Marie Bigorne a enregistré le témoignage d'un gardien d'une station de pompage, Félix Crétu, qui avait vu le soir de l'observation de Marius Dewilde, à la même heure, un phénomène lumineux dans le ciel.

Les instruments dont le témoin avait la charge étaient tombés en panne à cet instant précis, et il avait passé une partie de la nuit à les remettre en marche.

[Ref. dcn1:] DOMINIQUE CAUDRON:

Scan.

L'ufologue "sceptique" Dominique Caudron, qui est du nord de la France, expose en une de ses pages web que selon lui, Marius Dewilde avait "brodé" son histoire à partir de son observation de ce qui aurait été en fait un météore. Ici, ce qui concerne le cas à Vicq:

Des témoins décrivent un bolide

[Photo: la légende est "un témoin de Vicq" et le nom de fichier est "Ravet".]

Mais si c'était un bolide, d'autres témoins l'auraient sans doute vu aussi. Or d'autres témoins l'ont également vu, de leurs yeux vu.

Ce sont d'abord des habitants des communes voisines de Quarouble, persuadés qu'ils avaient vu l'engin qui s'était élevé de Quarouble:

à Onnaing M. Edouard Auverlot et M. Hublart ont vu passer une lumière dans le ciel à l'heure indiquée par Dewilde.

A Vicq, trois jeunes gens dont Augustin Ravet, ont vu le passage d'un objet très brillant venant de la direction de Quarouble. Ce qui ne veut pas dire qu'il paraissait dans la direction de Quarouble mais qu'il semblait en venir en suivant une trajectoire Est-Ouest.

Et selon Nord-Eclair: "Plus de dix personnes ont déclaré avoir vu, ce soir là, aux environ de 22H 30, soit une « boule de feu », soit un « disque laissant échapper une trainée de feu » dans le ciel. Tous les témoignages concordent pour affirmer que l'engin se dirigeait vers Anzin."

D'autres témoignages locaux sont mentionnés douze ans plus tard par Aimé Michel, à Bruay-Thiers, et à Valencienne La Briquette. Un autre témoignage encore plus tardif concerne une observation à la station de pompage de Vicq. Ces observations ne sont guère utilisables, non seulement à cause du délai, mais aussi parce que certains détails (panne mystérieuse) semblent importés de la mythologie ufologique.

Explications:

Carte.

Scan.

Vicq est à seulement 2.6 km de Quarouble, en ligne droite
de centre à centre.

Je ne peux que noter ces informations. Je ne vois aucune explication ordinaire évidente.

Cependant, les faits allégués sont rapportés tardivement. Manque encore durées, tailles angulaires, etc.

Il est à noter que Marc Thirouin parlait en 1960 d'une rumeur de coupure de courant dans la région. Ceci étant publié dans un magazine d'ufologie, il n'est ni évident ni impossible que le témoin de ce cas en ai eu connaissance.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Vicq, Nord, Félix Crétu, Fleurix Cretu, panne, pompes, faisceau, lumière, nuit, illumination, blanc, courant, électrique, oblique, brillant, silence, rétractation, disjoncteur, montre

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
1.0 Patrick Gross 28 janvier 2017 Première publication.
1.1 Patrick Gross 5 septembre 2019 Additions [mtn1], [jgz1].

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Cette page a été mise à jour le 5 septembre 2019.