L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Oise-MAtin, France, page 1, le 17 novembre 1954.
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L'ACADEMIE de Médecine a entendu, hier après-midi, une note de M. Houyer [sic, Heuyer] sur les "psychoses collectives". La notion de psychose collective peut se rattacher, selon l'orateur, à la description du "délire à deux" faite par Fabret.
Ce psychiatre avait montré, en effet, l'existence d'un délire, c'est à dire d'une conviction fausse les irréductibles au raisonnement. Le délire à deux apparaît déjà comme un délire collectif, selon M. Houyer. L'exemple des témoins du christ de mon Favret est un témoignage du délire collectif.
L'étude de ces groupes délirants, rappelle l'orateur, a été exposé par un savant du nom de Dupré, dont les déductions rejoignit celle de Fabre et Gustave Léon, dans la psychologie des foules, a montré, de son côté, que la foule et mener bien plus par un état affectif et passionnelle que par le raisonnement et l'intelligence.
"Actuellement, souligne M. Houyer, il y a la psychose des soucoupes volantes. Elle est venue on ne sait d'où, d'une illusion et d'interprétations fausses développées par les moyens immenses de l'information moderne. Elle s'intensifie dans le monde entier. Ces témoignages sont burlesques et accablants. Chez les simples d'esprits, elle entraîne, souligne encore l'orateur, la conviction d'un espionnage et peut-être de l'agression des Martiens."
Les éléments psychologiques sont provoqués par: les idées fausses, la peur et les conditions du groupe et du milieu. Dans la question des soucoupes volantes, l'idée fausse apparaît évidente à M. Houyer. Ce dernier relate qu'un astronome a donné, au Comité des sciences de la radiodiffusion, des arguments contre l'existence des fameuses soucoupes. Il ne peut être question, d'après cet astronome, que de phénomènes lumineux se passant dans le ciel.
Pour le rapporteur, la peur peut s'installer facilement quand on pense au très grand nombre de "cerveaux débiles".
En terminant, M. Houyer a souligné qu'il a simplement voulu, par son exposé, révélé le danger pour la santé morale des collectivités, des psychoses nées des soucoupes volantes.
Divers académicien prirent la parole à la suite de cette communication, se déclarant d'accord avec M. Fouillé.
L'un d'eux rapporta même que, dans une école, on avait donné pour sujet de devoir: "Décrivez une soucoupe volante!"
