L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Est Républicain, Nancy, France, page 8, le 16 novembre 1954.
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Rome. -- Une nouvelle histoire de Martiens suscite la curiosité... ou l'incrédulité des lecteurs des journaux italiens. Le héros de cette histoire est un paysan d'Isola, petit pays près de la Spezia, Americo Lorenzini, homme de 48 ans, "sérieux sous tous les rapports".
Ce dernier, alors qu'il se rendait au clapier pour changer l'herbe de ses lapins, vit un engin lumineux en forme de cigare descendres et se poser non loin de lui. Ebloui, il se cacha derrière des arbustes. Il vit sortir du cigare, par une petite porte, de très petits êtres vêtus de scaphandres métalliques, parlant entre eux et désignant les lapins dans leur clapier.
Le paysan, d'un bond, alla prendre son fusil dans un atelier proche et revient à sa cachette. Il pressa sur la détente mais le coup ne partit pas. Il voulut crier, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Il dut lâcher le fusil qui devenait de plus en plus lourd.
Pendant ce temps, les petits êtres étaient entrés dans le clapier, s'étaient emparé des lapins et était remontés dans le cigare. Celui-ci partit immédiatement, laissant derrière lui un sillage éblouissant.
Aussitôt, M. Lorenzini retrouva l'usage de sa voix et put utiliser son fusil. Mais déjà le cigare avait disparu à une vitesse vertigineuse.
Cependant, à l'emplacement où s'était posé l'engin, le paysan ne releva aucune trace.
Un disque volant a été aperçu dans le ciel de Rome par de nombreuses personnes, parmi lesquelles le célèbre écrivain Alberto Moravia qui a déclaré avoir vu nettement l'engin.
Rejetant toute explication scientifique contre l'existence des "disques", l'écrivain a affirmé qu'il "y croyait" maintenant qu'il en avait "vu" un.