L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 1, 6 octobre 1954.
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Nimes (C.P.).
Il était environ 21 heures, dimaNche soir. Sur la nationale 113, de nombreuses voitures, venant de Marseille, rentraient par Arles vers Nîmes. Dans l'une d'elles avaient pris place M. Loubet, commerçant à Nîmes, accompagné de plusieurs parents et amis, parmi lesquels, Mlle H. F. 17 ans, étudiante. C'est cette dernièRe qui aperçut la première deux points rougeoyants qui s'avançaient en tourbillonnant, alors que la voiture se trouvait dans les environs de Raphèle (B. du Rh.). Pendant deux minutes environ les deux engins s'abaissèrent lentement vers le sol. Arrivés à quelques mètres de la plaine, ils remontèrent vers le zénith, en devenant d'une teinte éblouissante, et disparurent. Quelques minutes plus tard, le même phénomène se reproduisait.
"Ces engins, nous a dit l'un des passagers de la voiture, changeaient de forme à mesure qu'ils évoluaient, tantôt disques, tantôt cigares, mais il est possible que ce soit leur position qui ait causé une illusion d'optique. En arrivant au sommet de leur course, ils émettaient avant de disparaître, un grand éclat lumineux."
Plusieurs automobilistes ont arrêté leur véhicules au même point que M. Loubet et ont pu assister au même phénomène.
