L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Journal des Flandres, France, page 6, le 24 octobre 1954.
![]() |
Rome.
Les disques volants poursuivent leur sarabande dans le ciel de la péninsule et, à Capri, l'un de ces engins mystérieux s'est posé sur la terrasse de la villa de l'écrivain Curzio Malaparte.
C'est un peintre, M. Raffaele Castello, qui, durant une promenade nocturne effectuée au Cap Massullo, aperçut un énorme disque de cinq mètres de diamètre environ, qui évoluait à une distance d'environ cent mètres d'altitude. L'appareil descendit lentement et se posa sur la terrasse de la villa de l'écrivain.
M. Castello qui, tout d'abord, crut qu'il s'agissait d'un hélicoptère, s'approcha de la résidence d'été de Curzio Malaparte et grande fut sa surprise de voir quatre hommes, de petite taille, descendre du disque. Les passagers de l'engin, qui étaient revêtus d'une combinaison, demeurèrent autour du disque environ une demi-heure. "J'ai eu l'impression, a déclaré le témoin de cet atterrissage, qu'ils ne parlaient pas, ou alors ils parlaient à voix basse, car de l'endroit où je me trouvais, je ne pus entendre aucun son. Ce qu'il y a de certain, c'est que des lueurs bleuâtre s'échappaient sans arrêt du disque, semblables à des épingles rapides comme l'éclair, partant dans toutes les directions."
Après quelque temps, une demi-heure environ, les quatre hommes sont entrés dans le disque qui, dans un léger ronronnement, s'est élevé doucement, perpendiculairement et a pris rapidement ensuite de l'altitude.