L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Ardennais, France, pages 1 et 8, le 15 octobre 1954.
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METZ. -- Fâcheuse nouvelle pour les "soucoupistes". Comme suite à l'enquête qui avait été ouverte par l'autorité militaire après la parution d'informations annonçant que les soldats chargés du maniement d'un phare installé à la Foire de Metz avaient aperçu dimanche soir un cercle lumineux mystérieux, le Gouvernement militaire publie le communiqué suivant:
"Il est fait état dans la presse de l'observation d'engins inconnus par un poste des forces anti-aériennes déployé à la foire-exposition de Metz. Il n'y a pas lieu de prendre en considération ces informations dans ce cas particulier".
MELUN. -- Un jeune homme de 17 ans, Marc Germain, habitant à Pontault, qui a déclaré au commissariat de cette localité qu'il avait aperçu au cours de la nuit de mardi à mercredi, un engin qui était à son avis une soucoupe volante. Cet engin se trouvait dans le ciel à 200 ou 300 mètres d'altitude et avait la forme d'un disque très brillant.
Il resta trente minutes immobille puis partit à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une traînée de feu. Le jeune homme déclara qu'il n'avait pas alerté plus tôt le commissariat car il avait tenu à rester sur place au cas où la soucoupe aurait atterri.
(Voir la suite en 8e page)
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(Suite de la première page)
NIMES. -- Plusieurs chasseurs de la commune de Saint-Ambroix (Gard), auraient récemment aperçu sept êtres minuscules dont la forme rappelait vaguement celle d'un corps humain. Lorsqu'ils tentèrent d'approcher les êtres se précipitèrent vers un engin phosphorescent, qui s'envola aussitôt.
A l'emplacement où se trouvaient les pilotes de la soucoupe volante, les chasseurs découvrirent sur le sol un certain nombre de graines d'aspect bizarre, qu'ils firent examiner par des grainetiers. Ceux-ci se trouvèrent dans l'impossibilité de les classer dans une espèce connue.
MONTLUÇON. -- Un employé de la gare de Montluçon, M. Laugère affirme avoir pris contact, dimanche soir, avec un mystérieux individu sorti d'un appareil en forme de torpille.
M. Laugère quittait son travail traversait les voies à proximité du pont de la S.N.C.F. lorsqu'il vit un engin métallique posé à peu distance d'un réservoir de gasoil destiné à l'alimentation des autorails.
A côté de l'appareil qui avait la forme d'une torpille et pouvait avoir quatre mètres, se trouvait un homme tout couvert de poils, à moins qu'il ne fut vêtu d'un manteau à poil un peu long. M. Laugère, sur pris, lui demanda ce qu'il faisait L'inconnu lui répondit en termes inintelligibles mais le cheminot sembla cependant distinguer les mots "Gas-Oil". M. Laugère ne lui en demanda et s'en alla alerter pas davantage ses camarades.
A peine avait-il fait cent mètres, qu'il vit l'appareil s'élever à la verticale sans aucun bruit. Il disparut bientôt à ses yeux. Seule la crainte de l'ironie de ses camarades l'avait empêché, jusqu'à présent, de conter son aventure.
TOULOUSE. -- Un scaphandrier de petite taille avec une tête grosse par rapport au corps, deux yeux énormes, telle est la description que vient de faire un Toulousain, M. Olivier, d'un mystérieux personnage, descendu d'un engin sphérique qui venait de se poser à 19 h. 35 sur un terrain vague.
M. Olivier, propriétaire des établissements Javel Neto, rue des Fontaines à Toulouse, était accompagné d'un employé M. Perano et d'un jeune garçon d'une quinzaine d'années.
Tous trois virent se poser l'engin lumineux, de forme sphérique et de couleur rougeâtre, puis aperçurent venir vers eux le personnage dont le scaphandre, aux dires des témoins brillait comme du verre. Par la suite, M. Olivier, ancien pilote d'aviation, dessina à la craie, d'une manière saisissante, sur une porte, le scaphandrier. "Je n'y croyais pas, ajouta M. Perano, mais je l'ai vu comme je vous vois. Cela fait un sacré choc".
Après un temps très court environ une minute, le scaphandrier regagna la sphère lumineuse qui s'envola à la verticale, sans bruit et disparut dans le ciel à une vitesse prodigieuse en laissant un sillage de feu. Hier matin des traces huileuses ont été relevées en plusieurs endroits sur le terrain vague.
La police de l'air a interrogé les trois témoins qui ont maintenu leur déclaration en précisant que le mystérieux individu, mesurant environ 1 m. 20 dépassait l'engin de la tête et devait, par conséquent, se courber pour y pénétrer.
L'un des témoins a assuré que la soucoupe était entourée de reflets irisés et émettait autour d'elle un léger brouillard. Il a ajouté qu'ayant voulu s'approcher, il avait été retenu à une vingtaine de mètres par une force paralysante et que, lors que l'engin s'est élevé dans le ciel, il a été violemment jeté à terre.