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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague française de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien France Soir, Paris, France, pages 1 et 7, le 14 septembre 1954.

Voir le dossier du cas.

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A QUAROUBLE (NORD)

Marius Dewilde, le métallurgiste qui affirme avoir vu deux "Martiens" dans une soucoupe volante, nous fait le récit de son étrange vision

"C’étaient deux êtres ne mesurent pas plus d'un mètre, extrêmement larges d'épaules et dont la tête ne parut énorme"

LILLE, 13 septembre (par tél.).

"Des martiens se sont posés sur la terre..."

Telle est la rumeur qui s'est répandue, hier, à Quarouble (Nord). Rumeur dont on ne peut se faire écho qu'avec la plus grande réserve: les "Martiens", si Martiens il y a eu, n'ont pas laissé une trace tangible de leur séjour terrestre.

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LES "MARTIENS" A QUAROUBLE

SUITE DE LA PAGE 1

Mais un homme affirme les avoir vu et il les décrit avec une telle précision, une telle foi, que les plus pessimistes se prennent à croire à la réalité de l'aventure.

Cet homme, c'est un ouvrier métallurgiste, âgé de 34 ans, M. Marius Dewilde.

C'est un homme sérieux. Aux aciéries de Blanc-Misseron, où il travaille, il a la réputation d'avoir la tête solide et les pieds bien accrochés au sol. Il n'a apparemment aucun intérêt à lancer un canular d'une telle importance. Et pourtant il soutient cette chose incroyable: il a vu, à la porte de son jardin, à côté d'un mystérieux engin de forme oblongue, des êtres d'apparence humaine, enfermés dans des scaphandres: deux "Martiens".

C'était vendredi soir. L'horloge accrochée au-dessus de la cuisinière marquait 22 h. 30. Mme Dewilde et son fils venaient de monter au lit. Et Marius Dewilde, assis dans la cuisine, lisait.

Dans la cour, "Kiki", son chien, se mit à aboyer avec tant d'insistance que son maître se munit d'une lampe électrique et sortit.

"En arrivant dans le jardin, raconte-t-il, je remarquais sur la voie ferrée, à quelques mètres à ma gauche, une masse sombre. Je pensais: c'est un paysan qui a dételé une charrette. Demain matin il faudra que je prévienne les agents de la voie pour qu'ils l'enlèvent."

"J'avais à peine formulé cette pensée que, sur ma droite, de l'autre côté de la palissade du jardin, dans le chemin des contrebandiers, j'entendis un bruit de pas. C'était dans cette direction que mon chien était tourné et qu'il continuait à aboyer. J'allumais ma lampe électrique. Alors, je vis des deux êtres. Ils étaient à trois ou quatre mètres de moi. Nous n'étions séparés que par la palissade. Ils marchaient l'un derrière l'autre, en direction de la masse sombre que j'avais remarquée sur la voie ferrée. L'un d'eux, celui qui marchait en tête, se tourna vers moi. Le faisceau de ma lampe accrocha, à l'endroit de son visage, un reflet métallique. J'eus nettement l'impression qu'il avait la tête enfermée dans un casque de scaphandre. Les deux êtres étaient d'ailleurs vêtus de combinaisons analogues à celles des scaphandriers. Ils étaient de très petite taille - pas plus d'un mètre - mais extrêmement larges d'épaules, et le casque protégeant la tête me parut énorme. Je vis leurs jambes: des jambes proportionnées à leur taille. Par contre je ne vis pas de bras. J'ignore s'ils en avaient.

"Les premières secondes de stupéfaction passées, je courus vers la porte du jardin, avec l'intention de leur couper la route. A ce moment, dans la masse sombre posée sur la voie, un hublot de forme carrée s'ouvrit. Un projecteur fut braqué sur moi. Ce projecteurs émettait une lueur intense à reflets verts. Son faisceau me paralysa. J'avais envie de crier, mais je ne le pouvais pas. Je voulais avancer, mais mes jambes ne m'obéissaient plus. J'entendis comme dans un rêve, à un mètre de moi, un bruit de pas sur la dalle de ciment qui est posée devant la porte de mon jardin. C'étaient les deux êtres qui se dirigeaient vers la voie ferrée.

"Enfin, le projecteur s'éteignit. Je retrouvai le contrôle de mes muscles. Je m'avançais vers la voie. Mais déjà la masse sombre qui y était posées s'élevait du sol. Elle montait en se balançant, un peu comme un hélicoptère, sans autre bruit que le sifflement d'une épaisse fumée noire qu'elle me projetait au visage. L'engin monta à la verticale, jusqu'à une trentaine de mètres, puis piqua droit vers l'Ouest, en prenant encore de l'altitude. Il avait la forme d'une cloche à fromage, haute d'environ 3 mètres et d'un diamètre de 5 à 6 mètres. Quand il fut à une certaine distance, il prit une phosphorescence rouge. En une minute il avait disparu.

La police de l'air enquête

Un commissaire et un inspecteur se sont, hier, rendus sur place. Ils ont remarqué qu'à l'endroit où M. Dewilde avait vu l'engin volant posé sur la voie ferrée, des traverses portaient des marques de martèlement. Les pierres du ballast étaient friables, comme si elles avaient été soumises à une haute température. Mais ces quelques traces ne prouvent rien: les marques de martèlement peuvent avoir été faites par ces ouvriers de la voie posant des tire-fonds et le ballast est constitué par une sorte de mâchefer naturellement friable.

Par ailleurs, aucune empreinte du pas des "Martiens" n'a été observée sur le chemin, de nature, il est vrai, peu favorable à relever de telles empreintes.

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Cette page a été mise à jour le 9 mai 2025.