L'article ci-dessous est paru dans le journal hebdomadaire France-Dimanche, le dimanche 10 octobre 1954, page 4.
Les cas de la vague française de 1954 sont documentés ici.
A 400 kilomètres de distance, c'est la même soucoupe qu'ont vue, semble-t-il, M. Cyprien Bacqué (ci-dessus, à gauche) et M. Georges Gatey (ci-contre, à droite en médaillon). Les dessins qu'ils ont fait l'un et l'autre du phénomène qu'ils ont observé (ci-dessus au centre) se ressemblent, en effet, étonnamment. M. Bacqué, ingénieur architecte, a vu l'engin mystérieux au-dessus de Pau, à dix milles mètres d'altitude, en même temps que des milliers de Palois. M. Gatey, chef de chantier, l'a vu à un mètre au-dessus du sol et à quinze mètres de distance au bord d'une carrière, près de Marcilly-sur-Vienne, en même temps que les six ouvriers qui travaillaient avec lui. Pour M. Bacqué, qui l'aperçut à onze heure, le 30 Septembre, il s'agissait d'une sphère évoluant dans les stratus, de couleur rouge, d'où sortaient quatre tubes. L'ingénieur l'observa au télescope pendant trois quart d'heure avant qu'elle ne disparaisse vers l'ouest. C'est, il y a huit jours, à 16 h 30, que M. Gatey vit soudain l'engin arrêté. Devant la soucoupe se tenait un petit homme de 1 m 50 avec un casque de cuir et des bottes (Ci-dessus, à droite) Un rayon cloua le témoin sur place. L'homme regagna l'engin qui s'éleva par petite saccades et disparut. M. Bacqué et M. Gatey ne se connaissent pas.