L'article ci-dessous est paru dans le quotidien The News-Herald, de Del Rio, Texas, USA, page 2, le 3 janvier 1945.
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Par Howard W. Blakeslee
Rédacteur Scientifique de l'Associated Press
NEW YORK, 2 janvier - La description des nouveaux foo-fighters allemands, ou boules de feu, s'inscrit dans plusieurs phénomènes électriques bien connus.
Il s'agit d'inductions, de foudre en boule, et ils présentent certains aspects, mais pas tous, du Feu de Saint-Elme. S'ils sont électriques, ils sont d'une manièRe ou d'une autre créés dans l'air à proximité des avions, plutôt que tout ce qui est tiré comme des obus d'artillerie ou quoi que ce soit d'autre qui flotterait dans les airs en attendant les avions.
L'induction est suggérée par les rapports selon lesquels les foo-fires suivaient les avions, à des distances fixes, indépendamment de la vitesse de l'avion, des changements de vitesse ou des changements de direction.
Une sorte d'induction électrique expliquerait une telle merveilleuse synchronisation.
L'induction, cependant, ne parvient pas complètement à décrire ce qui se passe lorsqu'une boule de feu s'élève vers le haut en quittant l'avion. Apparemment, les boules s'envolent à des milliers de pieds des avions.
L'expérience courante qui ressemble à cette astuce est la foudre en boule. On ne sait pas comment quelqu’un pourrait produire de la foudre en boule. On ne sait pas non plus exactement ce que la foudre en boule pourrait être. Mais c'est une chose tout à fait inoffensive, de même que l'on rapporte que les feux foo allemands le sont.
Un but pour ces foo-feux, encore une fois basée sur l'expérience, est l'interférence avec le radar, la radio, ou peut-être avec l'allumage des avions, mais des tests antérieurs ont indiqué qu'il faut une centrale électrique égale à celle des chutes du Niagara pour arrêter l'allumage d'un avion à quatre ou cinq miles de distance.