L'article ci-dessous est paru dans le quotidien La Bourgogne Républicaine, Dijon, France, le 17 avril 1952.
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Dans un sensationnel communiqué officiel, publié la semaine dernière en Amérique, où il a produit l'effet d'une bombe, l'Air Force invite tous les citoyens américains a signaler à la plus proche base aérienne les apparitions d'objets aériens inconnus dont ils seraient témoins. Ces renseignements feront l'objet d'enquˆtes approfondies.
Les savants, les pilotes privés ou des lignes de commerce, les météorologistes, tous observateurs entraînés, sont priés de faire savoir immédiatement au Centre de renseignements techniques de l'Air, à Wright Patterson A.F.B., Dayton, ce qu'ils auront pu observer au sujet d'objets aériens inidentifiés.
L'Air Force fait savoir que des avions militaires sont alertés pour tenter d'intercepter les objets.
Les radars et la photographie sont mis en oeuvre pour essayer d'obtenir des documents.
Et l'Air Force demande, si l'occasion s'en présente, d'essayer de récupérer les débris de ces objets inidentifiés.
Sous le titre: "Combat aérien interplanétaires", notre journal publiait en exclusivité, le 23 février, une information qui eut quelques retentissement: trois chasseurs américains s'étaient écrasés au sol en essayant d'intercepter une soucoupe volante.
Difficilement croyable lorsque nous l'avons publié, cette information se trouve aujourd'hui authentifiée sur de nombreux points. Par ce communiqué, qui révèle des consignes encore tenues secrètes quand notre article paru: ordre d'interception donné aux chasseurs, mise en oeuvre des radars et appel à la vigilance de tous les américains pour surveiller le ciel.
Ce que le communiqué omet de confirmer, c'est que des avions américains ont déjà tenté d'intercepter les mystérieux engins. Mais si l'événement que nous avons rapporté n'est pas officiellement reconnu (peut-ˆtre par crainte d'affoler une opinion encore peu préparée à admettre définitivement que d'étranges visiteurs viennent nous surveiller des profondeurs du ciel?), on peut admettre à juste titre qu'il est à la base du brutal changement d'attitude de l'Air Force qui jusque là très sceptique (en apparence du moins puisque le communiqué révèle que le Centre de recherche n'a jamais cessé de fonctionner, contrairement à ce qui avait été annoncé).
Il y a eu aussi d'autres faits nouveaux, troublants: on a réussi à photographier des soucoupes, et des formations de soucoupes. Ainsi que nous l'avons signalé dans notre édition de mardi, deux ingénieurs ont observé l'un de ces engins venir "examiner" un ballon sonde de météo et repartir à une vitesse fantastique à l'escalade du ciel.
Il n'est donc plus guère possible de masquer la vérité, et l'Air Force a bien compris, qui capitule aujourd'hui solennellement, après avoir affiché, pendant cinq ans, un scepticisme ironique. Elle a consenti à ouvrir ses dossiers les plus secrets et les conclusions scientifiques qu'on peut en tirer paraîtront fantastiques au profane. Mais les savants ne reculent plus devant la plus extraordinaire des explications: "Nous avons des visiteurs d'un autre monde!".
Elle semble bien confirmer la théorie que nous avons soutenu depuis deux ans dans notre journal, le seul peut-ˆtre qui n'est pas craint de prendre si hardiment position et affirmé, dès le 1er mars 1950: "Les soucoupes volantes sont des engins interplanétaires".
