L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Berry Républicain, Bourges, France, page 8, le 20 octobre 1954.
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Rome, 19 octobre. -- Les disques volants poursuivent leur sarabande dans le ciel de la péninsule et à Capri, l'un de ces engins mystérieux s'est posé sur la terrasse de la villa de l'écrivain Curzio Malaparte.
C'est un peintre, M. Raffaele Castello, qui durant une promenade nocturne effectuée au cap Mansullo, aperçut un énorme disque de cinq mètres de diamètre environ, qui évoluait à une centaine de mètres d'altitude. L'appareil descendit lentement et se posa sur la terrasse de la villa de l'écrivain. M. Castello qui tout d'abord cru qu'il s'agissait d'un hélicoptère, s'approcha à la résidence d'été de Malaparte et grande fut sa surprise de voir quatre hommes, de petite taille, descendre du disque. Les passagers de l'engin, qui étaient revêtus d'une combinaison, demeurèrent autour du disque environ une demi-heure. "J'ai eu l'impression, a déclaré le témoin de cet atterrissage, qu'ils ne parlaient pas, ou alors ils parlaient à voix basse, car de l'endroit où je me trouvais je n'ai pu entendre aucun son. Ce qu'il y a de certain, c'est que des lueurs bleuâtres s'échappaient sans arrêt du disque, semblables à des épingles et rapides comme l'éclair, partant dans toutes les directions.
"Après quelque temps, une demi-heure environ, les quatre hommes sont rentrés dans le disque qui dans un léger ronronnement s'est élevé doucement, perpendiculairement et a pris rapidement ensuite de l'altitude.
"Il a disparu en direction de la Sicile."
Un autre disque lumineux a été aperçu par des habitants de Salerne et Vietri-sur-Mare, qui en ont fait la description suivante: un anneau de feu qui après avoir tourné en rond au-dessus de ces villes, s'est éloigné en laissant derrière lui une traînée lumineuse.