L'auteur: Le Dr. Robert L. Baker, Jr., était un conseiller de la Douglas Aircraft Company, ancien chef du centre de recherches de Lockheed Astrodynamics, officier chef de projet sur un certain nombre de recherches secrètes de l'Armée de l'Air, et (à cette époque) un scientifique senior à Computer Sciences Corporation.
Source: Hearings before the Committee on Science & Astronautics, 29 Juillet 1968, page 127.
Mon contact initial avec l'observation de phénomènes - OPA - a débuté en 1954 quand j'étais un conseiller
chez l'avionneur Douglas à Santa Monica, Californie, servant d'assistant spécial au Dr. W. B. Kiemperer,
directeur du personnel de la recherche chez Douglas. Les données se composaient de deux courts films:
l'un tourné dans le Montana - et nous le désignions comme "le film du Montana" et celui tourné dans
l'Utah - que nous appelion "le film de l'Utah. Ces films nous ont été fournis par le Centre Technique
du renseignement aérien - l'ATIC, - maintenant appelé la Division des Technologie Etrangères - (Foreign
Technology Division - à la base aérienne de Wright-Patterson; les copies en 35 millimètres ont été
fournies par Green-Rouse Productions des studios de Samuel Goldwyn.
Les deux films avaient été pris par des gens apparemment fiable et impartiaux en utilisant des caméras de cinéma amateur et, dans chaque cas, il y avait un témoignage impliquant des témoins crédibles. Les films montraient le mouvement de points blancs plutôt brouillés, mais le film du Montana était remarquable du fait le premier plan était visible sur la plupart des images. Les analyses préliminaires ont exclu la plupart des phénomènes normaux. Une étude plus détaillée a indiqué que le seul candidat normal restant pour le phénomène du film de l'Utah était des oiseaux en vol, et pour le film du Montana c'était des réflexions de fuselage d'avion du soleil. Après environ 18 mois d'études plutôt détaillées, quoique non continues, en utilisant divers équipements de mesures de films de chez Douglas et à l'UCLA, aussi bien que l'analyse d'une expérience photogrammétrique, il s'est avéré que ni l'une ni l'autre de ces dernières hypothèses conventionnelles n'expliquaient les phénomènes filmés, et un rapport a été publié par moi-même (Baker, 1956) et transmit au brigadier général Harold E. Watson, commandant, de l'ATIC. Puisque la description des circonstances des tournages et les analyses des données fournies sur les films est plutôt longue, et ont été depuis éditée dans le domaine public, il ne semble pas raisonnable de répéter les analyses ici. Au jour d'aujourd'hui mes analyses de films cinématographique de données anormales sont plutôt peu fructueuses. Bien que je sois convaincu que plusieurs des films ont en effet démontré la présence de phénomènes anormaux, ils ont tous la caractéristique de gouttes de lumière plutôt mal définies, et on ne peut en fait gagner que peu de connaissances quand au vrai caractère des phénomènes. Par exemple, la distance, la vitesse, et l'accélération linéaires ne peuvent pas être déterminées avec précision, ni non plus les masses et les distances. Comme je vais le discuter dans un moment, cette situation n'a rien d'étonnant, puisque, sans système qui soit particulièrement conçu dans le but spécifique d'obtenir des informations concernant ces phénomènes d'observation anormales, ou sans système global de surveillance mise en ouvre pour ne pas négliger de telles données, la chance d'obtenir des données brutes de haute qualité est tout à fait réduite. |