Le magazine Américain LIFE est des plus sérieux et ne publie rien à la légère. L'article ci-dessous à donc fait grand bruit lors de sa parution en 1952 alors que l'intérêt du public pour les "soucoupes volantes" avait fortement diminué, et peu avant que lesdites soucoupes volantes fassent à nouveau l'objet de vives attentions de la part des medias quand elles survoleront Washington à plusieurs reprises à la fin de l'année.
Outre le fait que la rédaction de LIFE conclut franchement que les soucoupes volantes sont des engins d'origine extra-terrestre, l'article montre de façon remarquable et étonnante que l'US Air Force n'y a rien trouvé à redire, au contraire, elle a activement collaboré sinon suscité l'article. Ce ne sera plus le cas par la suite, l'US Air Force adoptera une politique de fermeture et de déni face au phénomène, attitude qui perdure encore aujourd'hui.
Dans la presse écrite, à part quelques exceptions notables mais de moindre envergure, il n'y aura plus jamais d'article de fond assumé par une rédaction toute entière, traitant sérieusement du phénomène, encore moins concluant à sa réalité et à son origine extra-terrestres.
La version originale de l'article se trouve dans la partie anglophone de mon site. Ma traduction ne fait l'objet d'aucune protection, notez toutefois que j'ignore la position du magazine LIFE quant à la publication de son article en anglais sur l'Internet.
Par H. B. Darrach Jr. et Robert Ginna
Pendant quatre années le public des Etats-Unis s'est interrogé, inquiété ou étonné à propos de ces histoires étranges et répétitives à propos des objets élusifs filant à travers les cieux américains. D'une façon générale ces histoires ont provoqué seulement des frissons ou des rires, et seulement rarement une réflexion ou analyse.
La semaine dernière l'Armée de l'Air des Etats-Unis a fait connaître à LIFE les faits suivants:
Ces révélations, rompant brutalement avec la politique précédente de l'Armée de l'Air, ont abouti à cette enquête de LIFE, avec des fonctionnaires de l'Armée de l'Air, concernant tous les faits connus dans le cas. Cet examen est le résultat de plus d'une année de travail de tri et d'évaluation de tous les rapports de phénomènes aériens non expliqués - des soucoupes volantes aux aérolithes verts mystérieux si souvent aperçus dans le Sud-Ouest. Cette enquête a compris l'examen minutieux des centaines d'observations rapportés, des interviews avec des témoins oculaires à travers le pays et des examens soigneux des faits avec certains des physiciens les plus capables, des astronomes, et des experts en matière de missiles guidés. Pour la première fois l'Armée de l'Air (tout en ne s'associant nullement quelque conclusion particulière) a ouvert ses dossiers pour cette étude.
De cette enquête approfondie ces propositions semblent fermement démontrées par les faits:
Passons maintenant en revue quelques faits largement connus.
Les formes et les caractéristiques incompréhensibles des disques volants se sont présentées pour la première fois dans le ciel mondial dans le premiers mois de 1947, avec plusieurs observations rapportés à l'Armée de l'Air. Ces événements ont été connu dans le pays pour la première fois le 24 juin 1947, quand un pilote privé, Kenneth Arnold, volait de Chehalis à Yakima, Etat de Washington. A environ 25 milles de distance, Arnold a vu neuf "objets volants plats... comme des oies en une formation en ligne," approchant le Mont Rainier. Les objets faisaient des rebonds près des crêtes élevées de la montagne à une vitesse qu'Arnold a estimée à 1.200 miles par heure.
Arnold a raconté l'histoire entière au journal de sa ville natale, et elle fit le tour de pays à la vitesse de l'éclair. En un mois, des soucoupes avaient été rapportées par des témoins dans 40 états. Pour le public (comme LIFE lui-même l'a rapporté dans son numéro du 21 juillet, 1947) ces soucoupes ont généré le plus grand jeu de cache-cache et de duperie de l'histoire. N'importe quelle homme, femme, ou enfant ayant le don de voir des taches devant ses yeux pouvait avoir son nom imprimé dans les journaux.
Néanmoins dans des moments sérieux la plupart des gens étaient inquiets à propos de tout ces "dômes chromés," "tubes volants" et "orbes tourbillonnantes" dans le ciel. Perdus dans la masse des rapports hystériques, il y aut quelques cas attristant. Ainsi de l'accident qui a coûté la vie au Capitaine Thomas F. Mantell de l'Armée de l'Air. L'après-midi du 7 Janvier 1948, Mantell et deux autres pilotes de chasseurs F-51 ont aperçu un objet qui ressemblait à "un cône de glace avec un sommet rouge" au-dessus de la base aérienne de Godman et de Fort Knox, dans le Kentucky. Mantell a suivi l'objet étrange jusqu'à 20.000 pieds d'altitude et a disparu. Plus tard le même jour son corps a été trouvé dans un champ voisin, l'épave de son avion dispersé sur un demi mile aux alentours. Il semble maintenant possible que Mantell a été l'un des rares observateurs qui ont été en fait trompés par un ballon Skyhook, mais l'incident est encore énuméré comme non résolu par les dossiers de l'Armée de l'Air.
Il n'y a aucune explication aussi facile pour le phénomène étrange observé à 02:45 du matin le 24 juillet 1948 par deux pilotes de la compagnie aérienne Eastern Airlines. Le Capitaine Clarence S. Chiles et son co-pilote John B. Whitted volaient dans le clair de lune près de Montgomery, Alabama, quand ils ont soudainement vu "une lueur brillante" et un "long vaisseau ressemblant à une fusée" virer et voler à leur suite. Ils ont plus tard décrit de concert que c'était "un avion sans ailes, de 100 pieds long, en forme de cigare et ayant environ deux fois le diamètre d'un B-29, sans surfaces saillantes, et avec deux rangées de fenêtres... Des côtés de l'engin se projetait une lueur intense et bleu-foncé... comme le néon d'une enseigne." Ils ont dit que l'engin étrange "a filé vers le haut avec une flamme éclatante énorme à son arrière et filé dans les nuages à environ 800 milles à l'heure, "bousculant leur DC-3 à cause de la puissance de son système de propulsion ou engin à réaction ou fusée."
Tout aussi inexplicable, il y eut l'expérience du Lieutenant George Gorman de la Garde Nationale de l'Air du Dakota du Nord. Le 1er Octobre 1948, Gorman rentrait au crépuscule pour faire atterrir son F-51 à Fargo, quand il a vu une lumière intense passer à 1.000 yards de lui. Curieux, Gorman a suivi la lumière et a vu qu'elle semblait n'être attachée à rien. Pendant 27 minutes à se faire dresser les cheveux sur la tête, Gorman a poursuivi la lumière en faisant une série de manoeuvres complexes. Il a dit que cela avait environ 6 pouces de diamètre apparent en allait plus vite que son F-51 (300 à 400 miles par heure). Elle ne faisait aucun bruit et ne laissait aucune traînée ou échappement. Après que Gorman ait atterrit, alors que la lumière avait soudainement filé vers le haut dans le ciel supérieur, il a trouvé un soutien de son histoire en la personne du chef de la tour de commande qui avait suivi le fantastique "combat aérien" avec des jumelles.
Les occurrences, aussi perturbantes qu'elles aient été pour leurs participants, n'ont pas dérangé le calme des fonctionnaires de l'Armée de l'Air. Le projet monté pour étudier les soucoupes (le projet "SIGN", connu par la presse sous le nom de projet "soucoupe", a semblé avoir été façonnée plus comme un sédatif pour la polémique publique que comme une enquête sérieuse sur les faits. Le 27 Décembre 1949, après deux ans d'opération, le projet "soucoupe" a considéré que tous les rapports de phénomènes aériens non identifiés étaient des canulars, hallucinations ou interprétations erronées de phénomènes familiers. Tous, sauf 34. Ces 34 cas rebelles, apparemment inexplicables, ont été écartés d'un trait de plume comme étant des aberrations psychologiques.
Tandis que ces propos rassurant apaisaient la majeure partie de la presse et rendaient le public paisible, quelques éléments dans l'Armée de l'Air justement au même moment ont commencé à s'inquiéter un peu plus sérieusement. Les rapports de soucoupes ont continué à arriver dans un taux d'environ un par jour et ont été gérés sous le nom de code de projet "Grudge" (rancune). Les officiers, au niveau de la politique ont commencé à montrer leur souci. "Plus vous montez haut dans la hiérarchie de l'Armée de l'Air," a concédé un officier du renseignement, "plus ils considèrent les soucoupes volante sérieusement."
Il y avait de bonnes raisons d'être sérieux, alors qu'un examen de tous les fichiers a montré, ces dernières années, qu'il s'est produit littéralement des dizaines d'incidents défiant toutes les explications simples, et provoquant les questions les plus incroyables.
Vérifié et revérifié, 10 cas sortis de la formidable liste de cas enregistrés sont ici présentés dans l'essentiel de leurs détails essentiel. De ces derniers, trois cas ont été découverts par LIFE au cours de cette recherche et sont rapportés ici pour la première fois.
A 21:10 le 25 Août 1951, le Dr. W.I. Robinson, professeur de géologie à l'université technologique du Texas, se tenait dans la cour arrière de sa maison à Lubbock, dans le Texas et discutait avec deux collègues. Les autres hommes étaient le Dr. A. G. Oberg, un professeur du génie chimique, et le professeur W. L. Ducker, chef du département de la technologie du pétrole. La nuit était dégagée et obscure. Soudain chacun des trois hommes a vu un certain nombre de lumières voler silencieusement à travers le ciel, de l'horizon à l'horizon, en quelques secondes. Ils ont décrit environ 30 sphères lumineuses, disposée dans une formation en croissant. Quelques moments plus tard une autre formation semblable a filée à travers la nuit. Cette fois les scientifiques ont pu estimer que le groupe des lumières s'est déplacé par 30 degrés d'arc en une seconde. Un contrôle le jour suivant avec l'Armée de l'Air a prouvé qu'aucun avion n'avait été au-dessus du secteur à ce moment. Ce n'était que le commencement: Le Professeur Ducker a observé 12 vols des objets lumineux entre août et novembre de l'année dernière. Certains de ses collègues ont observé une bonne dizaine. Des centaines d'observateurs non scientifiques dans un large secteur autour de Lubbock ont vu jusqu'à trois vols des croissants mystérieux en une nuit. Dans la nuit du 30 Août une tentative de photographie des lumières a été faite par Carl Hart, âgé de 18 ans. Il a employé un appareil photo Kodak de 35-millimètre à focale 3,5, 1/10 de seconde. Travaillant rapidement, Hart est parvenu à obtenir cinq expositions des vols. Les images exhibées par Hart comme résultat de cet effort montrent 18 à 20 objets lumineux, plus intenses que la planète Venus, disposé dans une ou deux paire de croissants. Sur plusieurs photographies, au loin et à de la formation principale, une plus grande luminosité est évidente - comme un vaisseau mère planant près de sa couvée aérienne.
Les observations ont été trop nombreuses et trop semblables pour être contestées. En outre l'Armée de l'Air, après un examen des plus minutieux, n'a rien trouvé de frauduleux dans les images de Hart. Les lumières sont beaucoup trop lumineuses pour être des réflexions, et sont donc des corps contenant des sources de lumière. Du fait que les Professeurs Ducker, Oberg, et Robinson n'avaient pas pu mesurer la taille et la distance des formations, ils ne pouvaient formuler aucune évaluation précise de leur vitesse. Cependant ils ont calculé que si les lumières volaient à une altitude de 5.000 pieds elles doivent alors avoir voyagé à environ 1.800 miles par heure. Les professeurs, avec d'autres scientifiques, conviennent que pour pouvoir expliquer le silence des objets, il doit supposer qu'ils étaient à 50.000 pieds dans le ciel; dans ce cas ils allaient non à 1.800 mais à 18.000 miles par heure. [note: Voir la lettre de relance des professeurs doutant de l'authenticité des photos de Hart.]
Le 10 juillet 1947 à 16:47, un des meilleurs astronomes des Etats-Unis conduisait de Clovis à Clines Corner, Nouveau Mexique [note: Plus tard il sera indiqué qu'il s'agissait du Dr. Licoln La Paz - voir l'incident 10, les aérolithes verts, que le Dr. La Paz a étudié.] Son épouse et ses filles adolescentes étaient également dans la voiture. (pour des raisons professionnelles il a demandé que LIFE ne publie pas son identité.) C'était un jour ensoleillé lumineux, mais la moitié occidentale du ciel était "une mer confuse de nuage." Tout d'un coup, comme la voiture étaient dan le direction de ces nuages, "chacun de nous quatre s'est rendu compte presque simultanément d'un objet lumineux curieux presque immobile" parmi les nuages. Immédiatement, par sa longue habitude des phénomènes célestes, il a commencé à effectuer des calculs avec le matériel qu'il avait. Il a tenu un crayon à la longueur du bras, mesurée la taille de l'objet par rapport au pare-brise de la voiture, mesuré la distance entre ses yeux et le pare-brise, etc... Son épouse et deux filles ont fait la même chose, chacun faisant ses calculs de manière indépendante. L'objet, indique le scientifique, "a montré un contour régulier net et ferme, à savoir une ellipse beaucoup plus nette et plus marquée que les bords des petits nuages... La tonalité de l'objet lumineux avait légèrement moins de blanc que la lumière de Jupiter dans un ciel sombre, sans avoir d'aspect aluminium ou argenté... L'objet a clairement montré une sorte de mouvement vacillant... Ce mouvement vacillant a permis de définir que l'objet était un corps rigide sinon plein." Après 30 secondes en pleine vue, l'ellipsoïde s'est déplacé lentement derrière un nuage (273 degrés d'azimut, altitude 1 degré) "et nous avons pensé que nous l'avions perdu." Mais approximativement cinq secondes plus tard il a réapparu (275 degrés d'azimut, altitude 2 degrés)." cette ascension remarquablement soudaine m'a totalement convaincue que nous traitions absolument un engin aérien nouveau." Après sa réapparition, l'objet s'est déplacé lentement du Sud au Nord à travers les nuages." Alors qu'il était visible contre ces nuages foncés, l'objet a donné une impression encore plus forte d'être bien matériel. "Environ deux minutes et demi après qu'elle ait été visible pour la première fois, la chose a finalement disparu derrière un banc de nuages.
L'astronome garantit l'exactitude de ses observations et calculs d'approximative. Il a déterminé que l'objet n'était pas à moins de 20 miles ni a plus de 30 milles de son lieu d'observation; qu'il était ellipsoïde et rigide; qu'il avait de 160 pieds de long et de 65 pieds d'épaisseur si on considère qu'il a été vu à la distance minimum; ou 245 pieds de long et 100 pieds d'épaisseur si on considère qu'il a été vu à la distance maximale; et que sa vitesse horizontale était comprise entre 120 et 180 miles par heure et son ascension verticale entre 600 et 900 miles par heure. Il a également observé que l'objet s'est déplacé avec une oscillation, sans aucun bruits, et n'avait laissé aucune traînée d'échappement ou de vapeur. Son épouse et ses filles soutiennent ses observations, et leurs calculs étaient conformes au siens, bien que légèrement moins prudents. L'aspect et le comportement de l'objet ne répondent à aucun phénomène optique ou céleste connu. Aucun avion connu ou en projet, fusée ou missile guidé ne peuvent faire une montée verticale si rapide sans laisser une traînée d'échappement ou de vapeur.
Le 24 avril 1949 à 10:20 heure du matin, un groupe de cinq techniciens sous la supervision générale de J. Gordon Vaeth, un ingénieur aéronautique employé par le bureau de la recherche navale (ONR), se préparaient à lancer un ballon Skyhook près d'Arrey, Nouveau Mexique. Un ballonnet a été d'abord été lâché pour vérifier la météo. Charles B. Moore Jr., un aérologue de General Mills inc. (pionniers dans la recherche sur les rayonnements cosmiques) suivait le ballon météo par un théodolite - un instrument télescopique 25x, qui donne les degrés d'azimut et d'altitude (position horizontale et verticale) pour n'importe quel objet qui est observé. A 10:30 heure du matin, Moore a cessé de d'utiliser le théodolite pour jeter un coup d'oeil nu sur le ballon. Soudainement il a vu un objet elliptique blanchâtre, apparaissant beaucoup plus haut que le ballon, et se déplaçant dans la direction opposée. Immédiatement il a mesuré l'objet dans son théodolite, à 45 degrés d'altitude et à 210 degrés d'azimut, et l'a suivi vers l'Est au taux phénoménal de 5 degrés de changement d'orientation par seconde alors qu'il a rapidement chuté à une altitude de 25 degrés. L'objet a semblé être un ellipsoïde à peu près deux fois et demie plus long que large. Soudainement il a balancé abruptement vers le haut et s'est mis hors de la vue en quelques secondes. Moore l'avait dépisté pendant environ 60 secondes en tout. Les autres membres de son équipage ont confirmé son rapport. Aucun bruit n'a été entendu, aucune traînée de vapeur a été vu. L'objet, selon des évaluations approximatives par Moore et ses collègues, ont indiqué qu'il était à environ 56 milles au-dessus du sol, avait 100 pieds de long et voyageait à sept milles par seconde.
Aucun phénomène optique ou atmosphérique connu ne s'adapte à ces faits. Un objet normal voyageant à sept milles par seconde n'a été jamais vu faire un virage ascendant brusque. Il n'y a aucune source connue ou projetée d'énergie silencieuse et ne laissant aucune traînée pour une telle machine. Aucun être d'humain ne pouvait avoir soutenu la charge énorme de "G" appliquée sur l'engin pendant sa montée verticale brusque.
Une nuit en été 1948, Clyde W. Tombaugh, le découvreur de la planète Pluton, se reposait dans la cour arrière de sa maison à Las Cruces, Nouveau Mexique. Avec lui, il y avait son épouse et sa belle-mère. Il était environ 23:00 et ils étaient tous assis tranquillement, admirant la clarté du ciel du Sud-Ouest, comme n'importe quelle famille d'astronomes le ferait. D'un seul trait ils ont tous vu quelque chose se précipiter silencieusement au-dessus d'eux, du Sud au Nord, trop vite pour être un avion, trop lent pour être un météore. Il a semblé être tout à fait bas. Chacun des trois des témoins a convenu que l'objet était certainement un "vaisseau" matériel d'une sorte qu'ils n'avaient jamais vue auparavant. Il était d'une forme ovale et "a semblé traîner au loin en son arrière une luminescence informe. "Il y avait une lueur bleue verte autour de la chose. A peu près une demi-douzaine "de fenêtres" étaient clairement visibles à l'avant du vaisseau et le long de son flanc. Elles brillaient avec la même couleur bleu-vert que le reste du vaisseau, seulement la lueur était plus lumineuse, et avait une nuance plus jaune.
L'objet avait une ressemblance avec l'engin vu par les pilotes Chiles et Whitted. Il n'avait aucune ressemblance avec aucun avion connu en fonction sur terre.
Dans ce cas-ci l'informateur de LIFE est un officier de l'Armée de l'Air qui tient un poste clé supérieur sur une base nucléaire principale. Du fait de sa mission qui doit être maintenue secrète il a demandé à LIFE de ne pas indiquer son nom. Il bénéficie des autorisations de sécurité les plus élevées. Avant qu'il ait accepté cette mission, cet officier était aux commandes de l'équipement de radar qui exerce la surveillance au-dessus d'une certaine installation atomique. Un jour en automne de 1949, tout en observant un écran radar qui a couvrait un domaine du ciel de 300 milles de large et 100.000 pieds de haut, il fut abasourdi de détecter cinq objets d'apparence métalliques de grande taille volant au Sud à une vitesse fantastique. Ils ont traversé la zone de 300 miles couverte par le radar en moins de quatre minutes. Les objets ont tout le temps volé en formation.
Il n'y a aucune explication totalement certaine de ce phénomène - le radar est aussi plein de malices que l'imagination d'une vieille fille. Cependant, l'officier impliqué est un observateur expérimenté, bien averti des excentricités de l'instrument. Il croit que dans ce cas il a fait une observation radar légitime. Si c'est le cas, on peut dire que les seuls objets normaux connus pour voyager à une telle vitesse sont les météores, mais les météores ne volent pas en formation. Si l'officier avait détecté des machines, celle-ci se comportaient d'une manière que les experts en matière de fusée considèrent comme toujours au-delà des possibilités des armes les plus avancées de la Terre.
Le 29 mai 1951 à 15:48, trois auteurs techniques pour le département d'aérophysique de l'usine de North American Aviation de Downey, en dehors de Los Angeles, bavardaient sur les terrains de l'usine. Ils y avait Victor Black, Werner Eichler et Ed J. Sullivan. Ils ont levé la tête d'un coup. Sullivan décrit ce qu'ils ont vu: " approximativement 30 objets lumineux semblables à des météores ont jailli de l'Est à un point à environ 45 degrés au-dessus de l'horizon, ont exécuté un virage à angle droit et envahi le ciel en une formation verticale ondulante... qui avait la forme d'un diapason couché. Il a pris à chacun d'eux environ 25 secondes de vol en travers de l'horizon avant d'exécuter un autre virage à angle droit à l'Ouest vers le centre de Los Angeles... Nous avons estimé leur diamètre à 30 pieds et leur vitesse à 1.700 miles par heure. Chacun est apparu comme une lumière bleue électrique intense, ronde et sans longueur. Ils se sont déplacés avec le mouvement des pierres plates que l'on fait rebondir sur l'eau."
Aucun phénomène normal ou optique connu, ne fait ce type de lumière particulière, en plein jour, attribué à ces objets par Sullivan et ses collègues; et aucun objet normal ne peut jaillir dans le ciel à une telle vitesse, exécuter un virage à angle droit. Comme dans le cas de l'observation de Moore par théodolite, l'exécution d'un tel virage aurait écrasé n'importe quel équipage humain sous l'impact des forces d'accélérations. En conclusion, naturellement, on peu ajouter qu'aucune machine connue n'est capable de voler à 1.700 miles par heure sans faire de bruit ou laisser une traînée d'échappement ou de vapeur.
le 20 janvier 1951, à 20:30, le capitaine Laurent W. Vinther des lignes aériennes de Mid-Continent Airlines a été prié par la tour de contrôle de l'aéroport de la ville de Sioux, de rendre compte d'une "lumière très intense" au-dessus du terrain. Il a décollé dans son DC-3 avec son co-pilote, James F. Bachmeier, et a suivi la lumière. D'un seul coup la lumière a plongé presque vers la tête du DC-3; elle est passée silencieusement et à grande vitesse à environ 200 pieds au-dessus de son nez. Les deux pilotes ont tourné la tête pour voir où elle avait disparu, seulement pour découvrir que la chose avait renversé d'une façon ou d'une autre sa direction en une seule seconde et était maintenant en train de voler parallèlement à l'avion. C'était une nuit dégagée de clair de lune et les deux hommes avaient une très bonne vision de l'objet. Il était en aussi grand ou plus grand qu'un B-29, avait un fuselage en forme de cigare avec une aile semblable à un aile de planeur, placée loin en avant de l'ensemble, sans flèche et sans nacelles de moteur ou moteur a réaction. Il n'y avait pas de lueur d'échappement. La lumière blanche a semblé être dans les profondeurs de l'engin. Après quelques secondes l'objet a perdu de l'altitude, est passé sous le DC-3 et a disparu. Un employé civil du renseignement aérien était passager sur le vol, a vu l'objet et confirme la description par les pilotes.
Les conditions pour l'observation étaient excellentes. Un seul fait - l'inversion étonnante de la direction exécutée par l'objet - suffit pour le classifier comme un engin allant loin au-delà des capacités connues par la science aéronautique. Bien que sa forme soit différente, le silence de l'objet et l'absence de moyen observable de propulsion le relient à la classe des phénomènes soucoupe volante.
A 06:45 du matin, juste avant le lever du soleil du 18 Février 1952, un photographe nommé C. E. Redman conduisait à travers Albuquerque, Nouveau Mexique, sur son chemin vers une séance de photographie de mariage. Arrêté par un feu de circulation, il a noté deux choses lumineuses dans le ciel. "Elles planaient au-dessus de la gorge de Tijeras... Celui au Nord était à la verticale sur son bord. L'autre était horizontal. Ils étaient blanc lumineux et bleuâtre... C'était probablement la chose la plus étonnante que j'ai jamais vue. Ces choses étaient silencieuses. Ce n'étaient pas des jets ou des traînées de vapeur. J'ai vu des centaines d'avions à réaction et de traînées de vapeur." Redman a été interrogé plus tard le même jour par un journaliste de LIFE et un scientifique très connu, travaillant ensemble. A partir de son témoignage, et à partir de la configuration du sol, on a pu estimer que les disques étaient à 20 milles de distance à quatre milles dans le ciel, et qu'ils avaient un diamètre d'environ 136 pieds. Un autre témoin a vu les mêmes objets que Redman d'objets, et en même temps, mais depuis l'autre côté de la ville. W. S. Morris, un sergent major de l'Armée de l'Air à la retraite qui est maintenant un vendeur de journaux à Albuquerque, était dehors pour distribuer les journaux du matin quand il a vu deux objets étranges au-dessus de gorge de Tijeras. "Je les ai observés pendant 12 minutes. Elles étaient d'un argenté aveuglant, long et mince, brillant de partout. Elles ont plané, l'une un peu au-dessous de l'autre vers la droite. Elles ont semblé plus brillantes que le soleil, qui n'était pas encore au-dessus des montagnes de Sandia. Il s'est juste levé à ce moment et éclairait de rouge leur partie inférieure. Les objets ne se sont pas déplacés. Ils sont juste resté suspendu là. Ils devaient être à 20 milles de distance. Puis ils se sont simplement soudainement laissés tomber vers le bas derrière la montagne, et le plus haut s'est incliné de sorte que j'ai pu voir son profil. Il ressemblait à un moulin à poivre, c'est à dire avec une bosse sur le dessus."
Kirtland AFB a reconnu qu'il n'y avait aucun avion dans ce secteur à ce moment-là. Les observations se renforcent mutuellement et mettent en avant plusieurs faits saisissants. D'abord, un disque s'est avéré tridimensionnel quand il s'est incliné et est descendu. En second lieu, la soudaineté de la descente du disque indique que les corps avaient une source de motricité. Troisièmement, la source d'énergie qui pourrait suspendre en l'air un corps tridimensionnel, de la taille que Morris décrit et dans la position qu'il indique, sans qu'il n'y ait d'hélice ou de moteur à réaction, sans aucun bruit, est inconnue.
Le 29 janvier 1952, juste avant minuit, un B-29 était en mission solo au-dessus de Wonsan, en Corée. Il volait à une vitesse inférieure à 200 milles à l'heure, à une altitude légèrement au-dessus de 20.000 pieds. Simultanément le mitrailleur de queue et le chef de tir dans la coupole ont vu un objet orange rond lumineux dans le ciel près de l'avion. Tous deux ont dit que cela avait environ trois pieds de diamètre, volait avec un mouvement de rotation sur un cours parallèle au leur, et a portait un halo de flamme bleuâtre. Il a également semblé palpiter. L'objet a suivi le B-29 pendant environ cinq minutes, puis est parti en avant en filant au loin en effectuant un angle brusque. La même nuit un globe semblable a été vu par le mitrailleurs de queue et le contrôleur de tir d'un autre B-29, à 80 milles plus loin, au-dessus de Sunchon, mais volant à une altitude à peu près identique. Le globe a suivi l'avion pendant environ une minute, puis a disparu.
Les théoriciens dans l'Armée de l'Air pensent que ces aérolithes n'étaient pas des phénomènes normaux mais des objets propulsés. Ils soutiennent qu'il y a une certaine similitude avec les "fireball fighters" aussi surnommées "foo fighters" qui ont volé auprès de l'aviation allié au-dessus de l'Allemagne et du Japon pendant la guerre en 1944-45 et qui n'ont jamais n'ont jamais été expliqués de manière satisfaisante. Dans les incidents Coréens, les aérolithes semblent de par leurs accélérations brutales, de leur lumière bleue et de leur départ brusque et angulaire, ressembler aux soucoupes décrites plus tôt.
Dans la nuit du 2 novembre 1951 une boule de feu verte plus grandes que la lune, et flambant plusieurs fois plus brillamment, a jailli vers l'Est à travers les cieux de l'Arizona. Elle a couru, directement, comme une balle, parallèlement au sol, et alors éclaté dans un paroxysme de lumière effrayant, sans faire un bruit. Au moins 165 personnes ont vu cette chose incroyable; des centaines d'autres gens avaient été témoin du vol similaire d'innombrables autres aérolithes plus ou moins similaires qui depuis Décembre 1948 ont baigné les collines du Sud-Ouest de leur lueur lunaire. Au cours de la dernière année elles ont été vues dans des régions aussi éloignées que la Pennsylvanie, le Maryland et le Porto Rico. L'officier en chef du renseignement des forces aériennes pour la zone d'Albuquerque a vu un. Le Colonel Joseph D. Caldara, de l'U.S. Air Force, attaché a l'état-major du personnel, a vu un en Virginie. Des centaines de pilotes, observateurs météo et scientifiques du nucléaire les ont aperçus. Les rapports sont venus si fréquents et rapides en 1948 qu'en 1949 l'Armée de l'Air a établi le projet "SIGN" pour les étudier. Le projet SIGN a établi un triple poste de photothéodolites à Vaughn, Nouveau Mexique, pour obtenir des données scientifiques sur ces aérolithes. Jour et nuit, pendant des semaines et des semaines durant plus de trois mois, une équipe est restée en veille. Ironiquement, alors que les aérolithes continuaient de surgir partout ailleurs dans le Sud-Ouest, ils n'ont vu rien jusqu'à ce que le projet ait été transféré à la base aérienne de Holloman à Alamogordo, Nouveau Mexique. Là, pendant un autre siège de trois mois, ils en ont vu quelques-uns mais ne pouvaient pas faire de calculs satisfaisants en raison de la trop grande vitesse des aérolithes. Les parties de battues n'ont pas eu plus de chance. Elles ont ratissé en vain la campagne sous le point de disparition; pas une trace de substance indicatrice n'a été trouvée sur la terre.
La croyance populaire dans le Sud-Ouest qu'une étrange pluie de météores était en cours a été balayée par le Dr. Lincoln La Paz, mathématicien, astronome et directeur de l'institut de météoritique à l'Université du Nouveau Mexique. Il précise que les aérolithes normaux n'apparaissent pas verts, ils tombent dans la trajectoire qui leur est imposée par la gravitation, sont généralement bruyant comme un train de marchandises, et laissent des météorites là où ils tombent. Cette nouvelle sorte d'aérolithes verts Mexicain n'a rien fait de tout ceci. Ils ne semblent pas nn plus être des phénomènes électrostatiques - ils se déplacent trop régulièrement et trop rapidement.
Si les aérolithes sont le produit d'une nouvelle arme en projet aux Etats-Unis, comme certains le croient dans le sud-ouest, alors c'est un projet en effet très secret: la Commission de l'Energie Atomique et chaque autre organisme gouvernemental qui traite d'armements ont tous nié auprès de LIFE qu'ils aient la moindre responsabilité quant à ces aérolithes.
Peut-il s'agir d'engins de reconnaissance Russes à auto destruction? Probablement pas. Alors que les Etats-Unis pensent que les Russes ont un missile guidé intercontinental, il n'y a aucune indication qu'ils aient développé des sources d'énergie silencieuses ou des objets silencieux capables de se déplacer presque aussi rapidement que des météores (12 milles par seconde). Pourtant - pour autant que cela soit une indication de valeur - les seuls rapports d'aérolithes verts d'avant 1948 sont venus du secteur de la Baltique.
Si les aérolithes n'obéissent pas à la pesanteur, ils peuvent seulement être expliqués comme des engins plus légers que l'air ou des phénomènes électriques - mais ils ont des caractéristiques qui excluent ces choses. Par conséquent ils doivent être propulsés. Si propulsion il y a et si ce ne sont pas des phénomènes naturels, ils doivent être artificiels. La verdeur extrême des aérolithes a impressionné la plupart des témoins. Quand on leur a demandé d'indiquer la couleur approximative sur un diagramme spectral, la plupart d'entre eux ont touché la bande de 5.200 angströms, près du vert du cuivre en fusion. Le cuivre n'est presque jamais trouvé dans les météorites; le frottement de l'air l'oxyde peu de temps après l'entrée du météore dans l'atmosphère supérieure. Cependant, un fait curieux a été enregistré par des aérologues. Des concentrations de particules de cuivre sont maintenant présentes dans le ciel de l'Arizona et du Nouveau Mexique, en particulier dans les "secteurs d'aérolithes." Celles-ci n'étaient pas présente dans les échantillons d'air pris avant 1948.
Que sont les soucoupes volantes, les fuselages lumineux, les foo fighters et les aérolithes verts? La réponse - si une réponse quelconque est actuellement possible - se tient dans le domaine de la logique plutôt que de la preuve. Ce que sont ces choses peut être partiellement déduit en passant en revue ce qu'elles ne sont pas.
CE NE SONT PAS DES PHENOMENES PSYCHOLOGIQUES.
Bien que l'Armée de l'Air ait allègrement éliminé 34 incidents non expliqués avec cette théorie, l'explication ne tient pas. Il n'y a aucune preuve, au-delà de la spéculation théorique, pour une telle supposition, et il y a des preuves directes déjà citées contre elle. Douter des observateurs dans les cas montrés ci-dessus est du même ordre que de prétendre que ces témoins ne sauraient pas distinguer un marteau d'une scie.
CE NE SONT PAS LE PRODUIT DE RECHERCHES AMERICAINES.
LIFE a étudié cette possibilité jusqu'à son épuisement. Pas entièrement satisfait par les démentis publics du Président Truman, du secrétaire Johnson et d'autres, les investigateurs de LIFE ont posé la question directement à Gordon Dean, Président de la Commission de l'Energie Atomique. Il a dit: "il n'y a rien dans nos possibilités qui pourrait expliquer ces choses, et il n'y a rien de ce qui est en cours qui pourrait les expliquer." Pas encore convaincus, les journalistes de LIFE ont vérifié les occupations de chaque scientifique qui pourrait avoir quoi que ce soit à faire avec le développement d'un super avion. Tous ont été expliqués d'autres manières. Des sondages soigneux du monde des affaires et du monde du travail n'ont permis de rencontrer aucun projet de l'immensité nécessaire pour construire une flotte de disques volants. Et il reste le fait concluant: La science des Etats-Unis n'a à son contrôle aucune source de puissance qui pourrait permettre à une machine volante des comportements tels que les soucoupes les montrent.
CE NE SONT PAS DES ENGINS AVANCES RUSSES.
Il est inconcevable que les Russes risqueraient la perte d'une arme militaire si précieuse en pilotant une soucoupe au-dessus du territoire ennemi. Aucune machine synthétique n'est indéréglable; tôt ou tard l'un d'entre eux se sera écrasé aux Etats-Unis et le secret serait éventé. Il n'y a pas non plus de raison du tout de croire qu'une telle science serait Russe, même avec l'aide allemande, qu'elle aurait dépassé les horizons non seulement pratiques mais THEORIQUES de la recherche aux Etats-Unis.
CE NE SONT PAS DES DERANGEMENTS ATMOSPHERIQUES LIES AUX EXPERIENCES NUCLEAIRES.
Pour citer la réponse de David Lilienthal, ancien commissionnaire de l'AEC, une qu'on lui ait fait cette suggestion: "Je ne puis pas empêcher les gens de dire toutes sortes d'idioties." Ils ne sont pas non plus des dérivés des aurores boréales. Les perturbations magnétiques ne peuvent pas les expliquer, et ni non plus (comme récemment suggéré par le Dr. Urner Liddel, physicien de la Marine) "des mirages verticaux " - (au lieu d'horizontaux) d'une couche verticale d'air chauffé.
CE NE SONT PAS DES BALLONS SKYHOOK.
C'était l'explication originale de Liddel, et dans quelques exemples cela a pu avoir été l'explication correcte. Mais pas dans beaucoup de cas. Ils ne peuvent pas non plus être des "lucioles dans le cockpit," comme un colonel de l'Armée de l'Air l'a suggéré, puisque la plupart des observateurs n'étaient pas dans un cockpit d'avion quand ils ont vu leurs soucoupes. Et il est difficile de croire que les soucoupes pourraient être les réflexions des phares d'automobile sur des nuages, quand elles sont vues en plein jour dans des cieux sans nuages. Nous avons donc vu l'impasse dans lesquelles ce genre d'explications nous mène. Y a-t-il l'espoir d'une explication sur la voie royale de la théorie scientifique? La réponse est oui.
Les rangs des scientifiques ont pris les soucoupes volantes bien plus aux sérieux que les dossiers des profanes, et après cinq ans d'examen sérieux des dossiers, un certain nombre de scientifiques sont prêts à émettre quelques conclusions. L'un d'entre eux est le Dr. Walther Riedel, précédemment concepteur en chef et directeur de recherches au centre allemand des fusées de Peenemunde, maintenant engagé sur des projets secrets pour les Etats-Unis. Le Dr. Riedel n'a jamais vu une soucoupe lui-même, mais pendant plusieurs années il a enregistré des observations de soucoupes volantes partout dans le monde. Il a déclaré à LIFE: "je suis complètement convaincu qu'ils ne viennent pas de la Terre."
Dr. Riedel a quatre points dans son argumentation: "d'abord, les températures de surface des structures fonctionnant dans les conditions observées le rendent impossible la survie de n'importe quel engin volant terrestre dans ces conditions. Le frottement de surface de missile à ces vitesses à ces altitudes fondrait tous les métaux ou non-métaux disponibles.
"En second lieu, considérez les accélérations élevées auxquelles ils volent et manoeuvrent... Dans quelques descriptions la chose vole en spirale tout droit vers le haut. Si vous pensez au fait que la force centrifuge dans une telle manoeuvre aplatirait l'équipage vers l'extérieur en quelques minutes, et en ferait de même avec le sang de l'équipage, vous voyez ce que je veux dire."
"Troisième... Il y a beaucoup d'occurrences où ils ont fait des choses que seulement un pilote pourrait exécuter mais qui qu'aucun pilote humain ne pourrait réaliser."
"Quatrièmement, dans la plupart des rapports il y a une absence de moteur à réaction visible. La plupart des observateurs rapportent des engins qui n'émettent pas de flammes ou de jets... et aucune traînée. Si ce serait n'importe quel type connu de jet, de fusée, de moteur à piston, ou de moteur à réaction en chaîne, il y aurait une traînée très claire à altitude élevée. Ces engins ont une méthode de propulsion au sujet de laquelle nous ne savons rien..."
Les arguments du Dr. Riedel sont renforcés par ceux du Dr. Maurice A. Biot, un des principaux aérodynamiciens des Etats-Unis et un physicien et mathématicien de pointe. D'un point de vue aérodynamique, dit Dr. Biot, la forme de soucoupe semble très peu raisonnable si la machine doit voyager dans l'atmosphère. Un disque a une traînée élevée et est une aile peu efficace à moins que stabilisée; quand elle file à travers l'air, elle "vacille" maladroitement - un mouvement observé dans plusieurs cas d'observation de soucoupes. Cependant, pour le voyage dans l'espace, où il n'y a aucune atmosphère, le disque a des avantages significatifs. La sphère, théoriquement meilleure, présente plusieurs problèmes de difficultés de construction et d'utilisation. Le disque, plus facile à construire, a presque toutes les vertus de la sphère et certaines qualités propres. Passant en revue les preuves présentées ici, le Dr. Biot dit: "l'explication la moins improbable est que ces choses sont artificielles et commandées... Mon avis depuis un certain temps est qu'elles ont une origine extraterrestre."
Il y a, au moins, une explication plausible de la forme en disque. Mais les vraies profondeurs du mystère des soucoupes volantes semble résister à la pénétration, comme le ciel de nuit engloutit la lumière d'une lampe torche. Qu'en est-il des autres formes? Pourquoi ces choses ne font-elles aucun bruit? Comment expliquer leur luminosité étrange? Quelle énergie les propulse à des vitesses aussi fantastiques de par le ciel? Qui les construit? Qui est à bord? D'où viennent-ils? Pourquoi sont-ils ici? Quelles sont les intentions des êtres qui les commandent?
Devant ces questions impressionnantes, la science - et l'humanité - ne peuvent encore que rester en arrêt et étonnés. Les réponses peuvent venir dans une génération - ou demain. Quelque part dans les cieux sombres peuvent se trouver ceux qui savent.
28 avril 1952: Courrier des Lecteurs:
Messieurs:
"Avons-nous des visiteurs de l'espace?" (LIFE, 7 Avril) est l'article le plus complet que j'ai pu lire sur le sujet. J'ai été très étroitement associé aux projets "Twinkle" et "Grudge" à Alamogordo, Nouveau Mexique, où j'étais chef du service photographique technique à la base aérienne de Holloman. J'ai vu plusieurs de ces objets moi-même, et ils correspondent en tout point à ce que vous en dites, quant à leur forme, leur taille et leur vitesse.
Daniel A. McGovern
Capitaine, USAF
Alexandria, Virginie.
Messieurs,
J'ai enendu parler pour la première fois des aérolithes verts par des chasseurs de nuits du corps des Marines tandis que j'étais un officier du renseignement de l'aviation en Corée.
Les pilotes ont souvent rapporté voir des objets vert clair étranges dans les cieux, différents de tout ce qu'ils ont jamais vu auparavant, et se déplaçant trop rapidement et régulièrement pour être expliqués ou identifiés ou analysés par les pilotes eux-mêmes ou les officiers du renseignement.
Edward A. Kolar
Capitaine, USMCR
Tenafly, New Jersey.
Messieurs,
LIFE a encore rendu un grand service à ses lecteurs. Le travail soigneux des auteurs en compilant et en évaluant des données connues a fait progresser la connaissance des vaisseaux spatiaux interplanétaires, de façon entièrement logique et sensée.
Donald J. Falvey
Deep River, Connecticut.
Messieurs:
Comme observateurs des lumières de Lubbock, nous nous pensons que le cas exige que nous précisons que les groupes d'objets montrés dans les photographies de Hart sont, à cet égards, essentiellement différents de tous les 12 groupes ou plus que nous avons aperçus.
1) Tous sauf trois des groupes que nous avions vu n'avaient pas de forme géométriques, les trois avaient une forme en arc et non pas en V.
2) ces trois groupes ne pouvaient pas être déterminés de manière certaine comme se composant de différentes lumières, mais ils n'étaient certainement pas composés de deux rangées distinctes de lumières alternativement espacées.
3) aucune de nos observations n'était ou assez lumineuse, ni assez longtemps visible (3 secondes) pour offrir une quelconque possibilité de photographie.
4) même si les lumières que nous avons vues avaient été particulièrement riches en lumière Ultra Violette non visible, elles ne pouvaient pas avoir été photographiées sans équipement spécial.
5) Toutes nos observations étaient proches de cette même vitesse de 30 degrés par seconde, vitesse à laquelle il serait impossible de les suivre avec un appareil photo assez précisément pour obtenir une image même floue.
W. I. Robinson
A. G. Oberg
W. L. Ducker
E. F. George
Lubbock, Texas
Messieurs,
Votre article exagère l'étrangeté des aérolithes qu'il décrit...
Vous indiquez que l'apparition d'aérolithes en 1952 dans le sud-ouest n'était pas une pluie de météores. Nous avons tracé et avons photographié les chemins approximatifs pour 11 aérolithes rapportés comme étant tombés du 30 octobre au 9 novembre inclus. Le plan montre que tous sont venus d'un petit secteur dans et près de la constellation du Taureau. Ceci indique une pluie de météores, peut-être connexe à la pluie de météores bien connue dont les météores sont vus tombant depuis le Taureau en octobre et novembre.
C. C. Wylie
Professor of Astronomy
University of Iowa
Iowa City, Iowa.
Messieurs,
c'est plutôt angoissant de constater que nos plans d'accueil incluent des interceptions et des récupérations. Il serait tragique en effet que le comportement inoffensif et amical de ces engins venus d'ailleurs rencontrent la destruction militaire. Non seulement la morale de tels actes serait une indication regrettable de l'immaturité de l'homme, mais les conséquences pratiques pourraient inclure des représailles énergiques...
Mason Rose
Los Angeles, Californie.
Messieurs,
... La seule raison de la prépondérance de cette activité de soucoupes - aérolithes - cigares dans le Sud-Ouest Américain est que c'est le secteur qui s'est porté à la connaissance interplanétaire (ou peut-être devrais-je dire intergalactique). Il en est ainsi en vertu du fait que c'était le lieu employé pour les premiers tests de la bombe A...
Bill Ryan
San Diego, Californie.