Voici un article du Las Vegas Sun en 2002 au sujet d'un congrès OVNI, manière Américaine. Un bon rapport de l'état de l'ufologie US: beaucoup de bruit, et quelques signaux forts. Aux USA, comme Jacques Vallée l'a exprimé à l'occasion, il n'est plus très important de montrer que les OVNIS sont réels, parce que chacun prend pour acquis qu'ils sont extraterrestres. C'est peut-être regretable en ce sens qu'il devient de plus en plus plus difficile pour un sceptique curieux de trouver le signal dans le bruit. Après tout, celà n'a rien d'étonnant qu'il m'ait fallu des décennies avant que je me sois même rendu compte moi-même qu'il pourrait y avoir un signal dans le bruit.
7 Mars 2002
Par Jeffrey Libby
LAS VEGAS SUN
LAUGHLIN - Sommes-nous seuls, ou justes arrogants?
Au 11ème festival international annuel de la convention et du Cengrès et du Film OVNI - où de nombreux participants disent qu'ils ont rencontré des extra-terrestres, étudié de supposés logs des militaires détaillant les prouesses avancées de leurs engins lumineux, ou ont été enlevés pour subir des tests - la solitude et l'arrogance se cotoyent.
La vérité, comme ils disent, est là dehors, et les 450 congressistes à River Palnm Resort sont en quête de preuves solides. Ils sont arrêtés, disent-ils, uniquement par un gouvernement arrogant qui veut dissimuler les faits concernant les extra-terrestres, le paranormal et les choses qui feraient sembler les "X files" bien pâles en comparaison.
"On doit rappeler aux gens que le gouvernement peut garder des secrets et garde effectivement des secrets, et très bien," a dit Ryan S. Wood, président de www.majesticdocuments.com, une organisation privée de recherches basée à Menlo Park, en Californie, qui se spécialise dans les documents secrets du gouvernement qui ont fini par fuit au deshors. "Ils ont gardé le secret sur le chasseur Stealth pendant beaucoup d'années."
La semaine de conférences, qui finit samedi, a attiré une plus petite foule cette année, environ 450 personnes, mais est toujours présentée comme la plus grande au monde. C'est un forum pour les personnes qui disent que la vérité a été étouffée par un gouvernement effrayé de perdre sa puissance et de partager les richesses de technologies non terrestres.
"Le plus grand crime de la dissimulation est que le gouvernement a privé le monde d'une occasion d'avoir un niveau de vie plus élevé, des technologies électroniques avançées et une chance de résoudre plusieurs des problèmes médicaux du monde," déclare Wood.
Wood, comme beaucoup d'autres à la conférence, a indiqué que l'Area 51, une installation militaire de recherches top secrètea que l'on dit localisée à Groom Lake sur la Zone d'Essais du Nevada, est le domicile probable d'environ un millier parmi les scientifiques s'occupant de recherches militaires les plus intelligents dans le monde. Ils étudient les engins extra-terrestres accidentés, comme celui censément récupéré lors du célèbre incident de 1947 à Roswell, Nouveau Mexique, dit-il.
Wood dit que les fibres optiques, une informatique relativement nouvelle, ont pu avoir été développées en partie par le "désossage," l'étude des restes accidentés d'engins extra-terrestres.
Une grande partie des conférences est consacrée à prouver l'existence des engins extra-terrestres et leur observation.
Le journaliste d'investigation et auteur Nicholas Redfern, qui a publié trois livres chez Simon et Schuster, a dit que sa recherche dans les documents des gouvernements Britanniques et Américains disponibles dans les archives nationales ont montré que "la grande majorité des observations" peuvent être expliquées par des satellites, des avions ou des astéroïdes.
"Mais il y a un petit corpus d'observations par des professionnels qualifiés, comme des pilotes et des techniciens de radar, qu'il est plus difficile d'écarter," dit Redfern.
Les rapports notés par des aviateurs de la British Royal décrivent des engins volants voyageant à des vitesses de 3.000 miles par heures et passant alors à un arrêt immédiat, "ce qui mettrait en pièce le corps d'un pilote," Redfern dit.
Il montre également les règlements britanniques du Ministère de l'Air de 1958 qui ordonnent aux aviateurs ne pas parler à la presse au sujet des observations d'OVNIS, ce qu'ils qualifient de violation des Loi sur le Secret Officiel.
D'autres congressistes sont moins occupés à récupérer les signes physiques de la vie extra-terrestres et à recherchent plutôt un côté spirituel.
Rob Baldwin, un retraité de l'immobilier de 57 ans, et amateur de plantes exotiques, est l'un de ces derniers.
Il se fait un point d'honneur à parler en tant que "citoyen de la galaxie" à pratiquement tous ceux qu'il rencontre, dit-il, que ce soit un voisin de sa maison de San Diego ou un un convive innocent rencontré par hasard à un diner.
L'essentiel de l'état de citoyen galactique consiste en des choses simples, dit-il, comme prendre mieux soin de la planète. Après tout, nous menons un style de vie relativement primitif, dit-il. Cela signifie également trouver des tribunes comme la conférence sur les OVNIS, ou des émissions de radio nationale telle celle d'Art Bell, pour glaner les informations non disponibles dans les médias traditionnels.
Comme beaucoup d'autres à la conférence, Baldwin a eu une expérience très tôt. Il avait 16 ans. Il était dehors un samedi soir pour boire de la bière avec trois copains, conduisant un coupé Ford 1955 dans la campagne du Michigan. Ils n'étaient pas garés depuis 15 minutes, qu'un engin iridescent et en forme d'oeuf était apparu exactement devant eux.
"C'était un des choses les plus belles que j'ai jamais vues," dit-il.
Pour Baldwin, cette expérience précoce, dont il dit que ses amis n'ont pas parlé en 25 années, fut une source importante de sa foi.
"C'est comparable à s'asseoir et prendre le déjeuner avec Dieu," a-t-il dit. "Si vous pouviez faire cela, puis vous n'auriez plus aucun doute."