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Les OVNIS et la science:

Des scientfiques prennent position:

Voici un élément du discours scientifique sur les OVNIS. Des "sceptiques" utilisent très souvent des références à la science comme argument pour nier la réalité du phénomène, et les "convaincus" oublient de le faire. La science a largement, mais pas totalement ignoré la question, et elle offre de quoi fondamentalement abandonner le scepticisme en matière d'OVNIS.

L'incommensurabilité, par Eric Davis:

Ceci est le papier "Le Problème de l'Incommensurabilité et le Paradoxe de Fermi," par Eric Davis, astrophysicien au National Institute for Discovery Science (NIDS), suivi de quelques commentaires qui me sont venus à l'esprit.

"Le Problème de l'Incommensurabilité et le Paradoxe de Fermi"

Par Eric Davis
Astrophysicien au National Institute for Discovery Science

Je voudrais me concentrer sur un commentaire très important et essentiel fait dans le second paragraphe de "le Paradoxe de fermi et l'Hypothèse de la Préparation du contact." Je me réfère précisément au passage: "... une deuxième objection courante au phénomène des OVNIS par des scientifiques: que les observations indiquent un comportement tellement bizarre et totalement insensé que cela ne peut pas du tout être réel. Des êtres intelligents ne présenteraient pas le bric à brac qui a été rapporté."

Cette soi disant seconde objection peut être abordée et comprise si les membres de la communauté scientifique regardaient le problème des OVNIS en prenant en compte le Problème de l'Incommensurabilité et de la Sémiotique (1, 2). Il y a eu des nouvelles récentes à propos de recherches basées sur de nouveaux paradigmes et de techniques développées dans le cadre du programme SETI (Recherche d'Intelligence Extraterrestre). Brièvement, ces efforts sont ceux du COSETI pour détecter des signaux optiques cohérents, SETA et SETV (Recherche d'Artefacts Extraterrestres et Recherche de Visites Extraterrestres), et les efforts annoncés récemment par les Australiens de rechercher des images hologrammes envoyées par des Extraterrestres. SETV, tel que décrit par Stride (3, 4,), recherche des sondes extraterrestres près de la Terre mais recouvre également le domaine des OVNIS. Ceci démontre un changement de paradigme sérieux par rapport à la raison traditionnelle du programme SETI de Frank Drake et autres. Je pense que ceci se produit parce que de nombreux chercheurs réalisent maintenant que nous ne pouvons pas être présomptueux au point d'assumer que les cultures extraterrestres, ayant un décalage avec nous en terme de connaissances, ou étant confrontées au Problème de l'Incommensurabilité, se comporteraient comme nous et ne développeraient que des technologies de communications interstellaires utilisant les ondes radio. L'opinion que des ET et les humains pourraient avoir des façons tellement différentes de conceptualiser le monde qu'il ne pourrait pas y avoir de compréhension mutuelle est ce que l'on désigne comme le Problème de l'Incommensurabilité. Le fossé cognitif ou le Problème de l'Incommensurabilité entre les cultures humaines et extraterrestres garantira que de nombreuses cultures extraterrestres utiliseront des techniques de communication interstellaire autres que la radio. Il y a probablement des signaux sous forme d'autres manifestations physiques pour lesquelles nous n'avons pas encore conçu les scénarii techniques de communication, comme les images holographiques, des neutrinos modulés, des éclats de rayons gamma, une modulation de trous de vers, l'utilisation de la lumière d'étoiles, des signaux générés par des effets de lentille gravitationnelles, ou quelque manifestation de la théorie quantique des champs et ainsi de suite. Cette liste n'est pas exhaustive.

Le Problème de l'Incommensurabilité

Au coeur du Problème de l'Incommensurabilité, il y a l'opinion qu'aucune espèce intelligente ne peut comprendre la réalité sans faire des choix méthodologiques, et que ces choix varient de civilisations en civilisations (2). Si les ET/OVNIS ont une biologie et vivent dans des environnements très différents de ceux des êtres humains, ils pourraient bien avoir des objectifs différents pour leur science et pourraient avoir des critères radicalement différents pour l'évaluation du succès de leur science. Leur mécanismes explicatifs, leurs soucis de prédictions, leur façons de contrôler la nature pourraient être entièrement différent. et leurs moyens pour formuler des modèles de la réalité pourraient être dramatiquement différents des nôtres (3).

A cet égard, il y a une chose de plus qui doit être mentionnée en faveur des alternatives au paradigme du SETI. L'insistance du CETI (C=communication) et du SETI sur les messages a base de pictogrammes est basée sur l'a priori que les extraterrestres auront des yeux comme les humains. Je propose que cette emphase n'est pas tant une réflection sur la primauté du visuel chez l'humain, mais plutôt une réflection sur un a priori philosophique concernant les moyens corrects d'acquérir de la connaissance.

Michel Foucault estime que la confiance de l'homme dans la science est basée sur l'étude des caractéristiques visuelles des objets (6). Cette croyance, celle que la vraie connaissance doit être acquise par la vue, est née au 17e siècle. Cette emphase sur la vision en tant que mode sensoriel principal pour acquérir de la connaissance a conduit à l'élimination des autres sens comme moyens potentiellement gratifiants de prendre connaissance de l'information scientifique à sa source.

Sans même soulever la question de si les ET/OVNIS peuvent voir, nous serions avisés de ne pas surestimer l'importance de notre représentation de leur aspect visuel. Il en va de même pour des transmissions ET/OVNIS vers nous. Nous pouvons voir et acquérir de la connaissance par la vision, mais des signaux ET/OVNIS qui bombardent la Terre pourraient maintenant être incompris ou rester indétectés parce que nous n'employons pas de paradigme utilisant d'autres sens (comme la conscience) qui pourraient correspondre à ceux de ces ET/OVNIS qui ont évolué dans des environnements différents ou la vision n'existe pas ou serait moins importante dans l'acquisition de la connaissance. Bien des exemple de cela se trouvent dans les interactions entre humains de différentes cultures (7).

Parce que nous ne pouvons pas être certains de la nature des ET/OVNIS quand nous envoyons délibérément des messages et qu'ils ne peuvent pas être certain de notre nature quand ils nous envoient des messages, il pourrait se révéler difficile de construire des images qui seraient dépourvues d'amiguïté. Dans une certaine mesure, les ET/OVNIS pourraient projeter les expériences spécifiques à leur espèces dans leur messages, et nous allons certainement projeter nos expériences spécifiques dans nos messages. Ceci pourrait être la cause du manque de détection de signaux ET (excepté pour ces quelques 100 ou plus signaux radios et optiques qui n'étaient pas des faux certains mais n'ont pas été répétés par leur source) et ceci pourrait être la cause du phénomène OVNI.

Sémiotique

Le psychologue de SETI, Doug Vakoch, a indiqué quelque chose de très utile appelé la sémiotique, une théorie générale des signes (1): dans laquelle un signe est quelque chose qui représente quelque chose d'autre, le signifié (par exemple les mots "la monnaie" pourrait représenter les objets que vous tenez dans votre main). Dans des messages interstellaires, en terme de la théorie de l'information classique, il n'y a pas de relation forte entre la forme du message et le contenu transporté par le message. Une fois que l'information dans le message a été définie, une méthode d'encodage efficace doit être choisie. Dans cette approche, il y a une relation purement arbitraire entre le contenu et la forme du message. Les messages basés sur la sémiotique ont une gamme de possibilités plus étendue pour relier la forme et le contenu.

Les sémioticiens catégorisent les signes selon les façons dont le signe et le signifié sont en relation l'un avec l'autre. Dans l'association entre le signe "la monnaie" et l'objet signifié, cette relation est purement arbitraire. Le signe pour cet objet pourrait aussi bien avoir été "le pouffeteur." Ceci est une association purement conventionnelle. Dans la sémiotique, quand l'association entre le signe et le signifié est complètement arbitraire, on dit que le signe est un symbole. Avec les symboles, il n'y a pas de connection entre la forme de l'expression (le signe) et le contenu qui est exprimé (le signifié).

Il y a des solutions alternatives au raccordement arbitraire entre le signe et le signifié qui est vu dans les symboles. Une alternative est l'icône. C'est un signe qui offre une ressemblance physique avec le signifié. Avec des icônes, la forme du message reflète son contenu. Par exemple, le profil de l'homme sur une pièce d'un quart de dollar américain moderne est une icône pour un homme spécifique qui était le premier président des Etats-Unis. Nous pouvons également représenter le même homme avec le symbole "George Washington." Dans le premier cas, l'image de Washington est une icône parce qu'elle ressemble physiquement au signifié. Des icônes peuvent également être employées quand le signifié est moins concret. Par exemple, l'icône de "la balance de la justice" représente le concept de la justice parce qu'il y a similitude entre le signe (une balance qui équilibre deux poids) et le signifié (concept de la justice, qui implique un équilibre entre la transgression et la punition).

Il est également utile de se rendre compte que les icônes ne sont pas spécifiques à la modalité sensorielle visuelle. Il est possible d'avoir un signe qui ressemble physiquement au signifié d'une manière non visuelle. Par exemple, la mouche Spilomyia Hamifera bat ses ailes à une fréquence très proche de la fréquence de battement des ailes de la dangereuse guêpe Dolichovespula Arenaria. En conséquence, quand une de ces mouches vole à proximité d'un groupe de ces guêpes, la mouche gagne son immunité contre l'attaque par des oiseaux mangeurs d'insectes. L'imitation des guêpes par la mouche se produit dans la modalité auditive; elle n'est pas attaquée par les prédateurs potentiels parce que cela ressemble au son des guêpes. En bref, la stratégie de défense de la mouche est basée sur la production d'une icône auditive, dans laquelle le battement d'ailes de la mouche (le signe) ressemble physiquement au battement d'aile des guêpes (signifié) (1.2). [Note 1]

Les icônes peuvent fonctionner dans n'importe quelle modalité sensorielle. Étant donné que nous ne sommes pas sûrs que la modalité sensorielle sera primaire pour les ET/OVNIS, un signe pour la communication qui ne serait pas dépendant d'une modalité sensorielle particulière serait préférable. Dans SETI/CETI, le rayonnement électromagnétique est employé comme représentation iconique, permettant une communication directe des concepts (chimie de la terre, organisation du système solaire, ADN humain, maths, géométrie, etc...) sans coder le message dans un détail de format en une modalité sensorielle particulière. Par l'emploi des icônes, les destinataires du message sont orientés sur des phénomènes d'intérêt, et pas vers nos modèles de ces phénomènes.

A partir d'une perspective plus complète, les choses ne sont pas aussi simples. En réalité, le signe et le signifié sont dans un rapport à trois entre le signe, le signifié, et l'interprète du rapport entre le signe et le signifié. Ainsi, la similitude qui existe entre une icône et son référent n'existe pas indépendamment de l'intelligence percevant cette similitude. Bien que dans l'iconicité il y ait un raccordement normal entre le signe et le signifié, ce raccordement ne peut pas exister sans l'intelligence pour observer le raccordement.

Finalement, le problème de l'iconicité est que la similitude est dans l'oeil de l'observateur. Et parce que nous ne savons pas comment seront les ETs, nous ne pouvons pas être sûrs que ce qui nous semble une similitude évidente sera vue en tant que telle par une intelligence avec une biologie différente, une culture, et une histoire, ou même une dimensionalité différente. (imaginez l'exemple théorique classique des êtres tridimensionnels passant par un monde bidimensionnel. Il est également possible de considérer des interactions entre les intelligences impliquant le même nombre, n, de dimensions, mais des différentes caractéristiques entre les dimensions de n.) Ainsi, la reconnaissance et le jugement de la similitude n'est pas purement objective, mais est influencée par une variété de facteurs qui jouent sur l'établissement des conventions d'interprétation.

Le problème des OVNIS

Vallée (8-11) a conclu que le phénomène des OVNIS est conformé à une technologie utilisant des engins ayant un système de propulsion très révolutionnaire, et qui possède des dimensions physiques, anti-physiques, psychiques, sociales/psychologiques, physiologiques et culturelles (voir la référence 9 pour davantage de détail). Le phénomène est le produit d'une technologie dans le sens que c'est un vrai objet, physique, matériel. Les phénomènes d'OVNIS se comportent comme un système de commande intelligent, effectuant ou modifiant la psychologie et la mythologie sociale ou le caractère mystique de ses témoins/victimes, et est "absurde" dans son interaction (les enlèvements, les rencontres rapprochées, les expériences médicales sur les sur témoins durant les enlèvements, les engins qui changent d'aspect technique en fonction de l'avancement technique de notre culture, les êtres bizarres, la similitude globale du phénomène avec les phénomènes historiques/légendaires, etc...) avec la société humaine (8.10).

J'affirme que cette absurdité des OVNIS n'est pas absurde (absurde, bizarre, insensée)! Cette "absurdité" est simplement un effet de la disparité cognitive ou du problème de l'Incommensurabilité qui est susceptible d'exister entre les humains et OVNIS.

Dans ce cas particulier, les OVNIS envoient le message et nous sommes les destinataires. Le message(s) qu'ils nous envoient sont des icônes: des icônes façonnées par le phénomène et envoyées à nous par l'intermédiaire de certaines modalités sensorielle déterminées. Les différences entre nos cultures respectives, nos biologies, nos modalités sensorielles, nos histoires, nos existences dimensionnelles, notre évolution physique, nos modèles de la nature et notre science, etc. sont directement responsables de notre manque total de compréhension du phénomène des OVNIS et de ce qui est leur message. Nous ne pouvons pas voir ce que les OVNIS pensent pour être des similitudes (iconiques) dans le message qui est prévu à notre intention. Ces différences indiquées ont un impact direct sur nos conventions d'interprétation de façon à altérer notre identification de la "similitude" entre le signe et le signifié contenu dans les icônes du message OVNI, altérant encore plus nos capacités de "voir et comprendre" leur message.

La différence entre les modalités sensorielles des phénomènes OVNIS et les humains est responsable de notre incapacité de détecter correctement le message OVNI (icônes) et de communiquer intelligemment avec eux, ou dans leur vue, ils ne peuvent pas communiquer intelligemment avec nous. Cette différence peut également nous empêcher d'interpréter correctement ce que leurs icônes sont, si tant est que nous les identifions effectivement. A cet égard, on doit se rappeler que nous projetterons nos propres expériences spécifiques à l'espèce sur leurs icônes (messages) manifestant de ce fait l'aspect de "l'absurdité" pendant l'interaction entre humain et OVNI. Les cas d'enlèvement pourraient exemplifier ceci de telle manière que le caractère "absurde" des activités (ou scènes) dans des événements d'enlèvement pourraient simplement être le mécanisme iconique de défense déployé par l'OVNI pour se protéger contre le sujet/victime tout comme la Spilomyia Hamifera se protège contre l'oiseau insectivore par imitation des insectes qu'il ne mange pas.

Kuiper (12) et Freitas (13) suggèrent que les sondes ET visitant la Terre trouveront nécessaire de se dissimuler de nos mécanismes de détection jusqu'à ce qu'elles aient évalué notre niveau ou notre potentiel menaçant et les risques technologiques. Ils utiliseraient un programme à plusieurs niveaux de risque adaptatif pour éviter le danger. Une faible visibilité (stealth) par le simple camouflage ou par l'imitation, qui fonctionne bien dans la nature, peut être la technique de choix employée par les sondes ET/OVNIS déjà constaté dans les observations (3). Des exemples de techniques d'imitation sont, des sondes/OVNIS arrivant dans l'atmosphère avec ou pendant la chute d'un météore ou cachés dans une pluie de météore, se comportant comme des météores sombres sans signature optique associée, se cachant dans un nuage artificiel ou naturel, se comportant comme des imitations d'étoiles en restant stationnaire au-dessus de certaines, ou imitant les formations ou aspects d'avion (3), incluant peut-être les fameux hélicoptères noirs sans identification (pourquoi, si un OVNI peut changer de forme, ne pourrait-il pas imiter un avion contemporain?). Une autre possibilité est celle des techniques d'imitation utilisées pour la manipulation de la conscience humaine pour induire les diverses manifestations d'interactions ou de paysages "absurdes" associés à des rencontres avec des OVNIS. Ceci en combination avec l'imitation d'avions et de caractéristiques de formations d'hélicoptères a été primordial le cas OVNI de Cash-Landrum.

L'hypothèse courante de l'origine extraterrestre pour des OVNIS n'est pas assez étrange pour expliquer les faits du phénomène. Cependant, il n'y a aucune expérience qui puisse distinguer les phénomènes manifestés par des visites ET et OVNIS (arbitrairement avancés) interstellaires. Dans l'un ou l'autre cas, la technologie exploitée par de telles intelligences paraîtrait à la race humaine actuelle comme étant indistincte de la magie et semblerait absurde, bizarre et insensé. [Note 1]

Références:

Commentaires par l'auteur de ce site:

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Cette page a été mise à jour le 25 septembre 2002.