ALSACAT-2014-10-31-FESSENHEIM-1
Les média nationaux et régionaux - TV, presse, Internet - avaient en octobre 2017 rapporté de nombreux survols de centrales nucléaires françaises par des "drones".
Les médias ne donnaient presque jamais le moindre détail: ni description des "drones", ni description de leurs opérations, ni mention des témoins, ni source première, pas d'heure, des dates et noms de centrales seulement.
Parmi les survols, il y aurait eu celui de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin le 31 octobre 2014.
C'est dans le journal régional L'Alsace du 3 novembre 2014 que l'on peut trouver les informations les "moins pauvres":
Selon Richard Héliot, commandant de la compagnie de Gendarmerie de Soultz-Guebwiller en charge du secteur, le survol a eu lieu le vendredi, donc le 31 octobre 2014, vers 21 heures.
Trois membres du PSPG (Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie) basés sur le site de la centrale de Fessenheim avaient vu deux points lumineux se déplaçant de façon "assez rapide" au-dessus de la zone d'accès contrôlé, la plus périphérique, de la centrale.
"L'appareil" n'aurait donc pas survolé la partie nucléaire proprement dite. Il a été observé aux jumelles, mais les conditions nocturnes et sa position au-dessus des projecteurs de la centrale n'ont pas permis de voir s'il portait une caméra ou tout autre équipement. Sa taille a été évaluée à environ un mètre de diamètre.
L'autre journal régional, Les Dernières Nouvelles d'Alsace, évoque l'observation, ajoutant qu'EDF a porté plainte dès ce matin à la gendarmerie de Blodelsheim. De plus, en fin d'après-midi le lendemain, d'importants moyens de gendarmerie et un hélicoptère avaient été mobilisés sur place suite semble-t-il à l'appel d'un habitant ayant signalé un objet dans le ciel. Les Gendarmes avaient patrouillé dans l'ensemble du secteur avec l'appui de l'hélicoptère, "mais il s'agissait d'une fausse alerte."
Depuis lors, en quatre ans, absolument rien de plus n'avait été dit ou trouvé, pour ce que j'ai pu en trouver.
Date: | 31 octobre 2014 |
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Heure: | ~21:00 |
Durée: | Non rapporté. |
Date du premier rapport connu: | 31 octobre 2014 |
Délai de rapport: | Minute, heures. |
Département: | Haut-Rhin |
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Commune: | Fessenheim |
Lieu: | A la centrale nucléaire de Fessenheim, OVNI dans le ciel. |
Latitude: | 47.903 |
Longitude: | 7.562 |
Rayon d'incertitude: | 1 km |
Nombre de témoins allégués: | 3 |
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Nombre de témoins connus: | ? |
Nombre de témoins nommés: | 0 |
Ages des témoins: | Adultes |
Types de témoins: | Gendarmes surveillant la centrale. |
Témoignage apporté via: | Gendarmes en service à la centrale à leur supérieur, puis presse? |
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Type de lieu: | Centrale nucléaire, OVNI dans le ciel. |
Conditions d'éclairage: | Non rapporté. |
OVNI observé: | Oui |
Arrivée OVNI observée: | ? |
Départ OVNI observé: | ? |
Entité(s): | Non |
Photographies: | Non. |
Dessins par témoins: | Non. |
Dessins approuvé par témoins: | Non. |
Sentiments des témoins: | ? |
Interprétations des témoins: | ? |
Hynek: | ? |
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ALSACAT: | Informations totalement insuffisantes. |
[Ref. lae1:] JOURNAL "L'ALSACE":
Le 30/10/2014 [*] 22:56, actualisé à 23:01
Parmi les dix sites nucléaires survolés par des drones, entre le 5 et le 20 octobre ( L'Alsace d'hier), figure également la centrale nucléaire de Fessenheim, signale Greenpeace dans un communiqué. L'ONG antinucléaire nie par ailleurs toute implication dans ces survols. 55 militants de Greenpeace avaient réalisé une spectaculaire intrusion sur le site de Fessenheim, le 18 mars dernier ( L'Alsace du 19 mars). « Nous sommes très inquiets de la survenue et de la répétition de ces survols suspects sans qu'aucune réponse sur leur origine ne soit fournie ni par EDF ni par les forces de l'ordre" , indique Yannick Rousselet, porte-parole de Greenpeace.
[*] Note: Si l'on se fie à cette date, l'observation aurait été connue de L'Alsace un jour à l'avance! Mais il doit d'agir d'une coquille, car le nom de fichier de la page web porte bien la date du 31: "2014/10/31/survol-de-drone-la-centrale-de-fessenheim-aussi".
Une autre possibilité, plus vraisemblable, ait qu'il y aurait déjà eu un survol de Fessenheim entre les 5 et 20 octobre 2014.
[Ref. fr31:] FR3 - FRANCE REGION 3 ALSACE:
Des drones ont survolé sept centrales nucléaires françaises en octobre. Des incidents "sans conséquences" a annoncé EDF qui a porté plainte. La centrale de Fessenheim en faisait-elle partie? Oui, selon l'ONG Greenpeace.
Le premier survol "d'un aéronef assimilable à un drone" a été détecté le 5 octobre au-dessus de la centrale en déconstruction de Creys-Malville (Isère), selon EDF.
Les autres survols ont eu lieu au-dessus des centrales de Gravelines (Nord), Cattenom (Moselle), du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Chooz (Ardennes) et de Nogent-sur-Seine (Aube), selon EDF, qui a porté plainte auprès de la gendarmerie et prévenu les pouvoirs publics.
L'ONG anti-nucléaire Greenpeace, qui "nie toute implication", affirme cependant que la centrale nucléaire de Fessenheim s'ajoute à la liste et a également connu un ou plusieurs survols de drones.
[Ref. dna1:] JOURNAL "DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE":
Un drone a survolé la centrale de Fessenheim pendant quelques minutes ce vendredi peu après 22h.
EDF a porté plainte dès ce matin à la gendarmerie de Blodelsheim. En fin d'après-midi ce samedi, d'importants moyens de gendarmerie et un hélicoptère ont été mobilisés sur place suite semble-t-il à l'appel d'un habitant ayant signalé un objet dans le ciel. Les gendarmes ont patrouillé dans l'ensemble du secteur avec l'appui de l'hélicoptère mais il s'agissait d'une fausse alerte. « Ca va devenir une vraie psychose, maintenant lorsqu'on va se promener le long du canal on va devoir regarder dans le ciel » s'amusait un couple de promeneurs.
[Ref. afp1:] AGENCE FRANCE PRESSE:
Paris - Cinq centrales nucléaires ont été survolées vendredi soir, entre 19 heures et minuit, par des drones, a-t-on appris auprès de deux sources proches du dossier.
Les centrales de Penly (Seine-Maritime), Flamanville (Manche), Saint-Laurent-des-eaux (Loir-et-Cher), Dampierre-en-Burly (Loiret) et Fessenheim (Haut-Rhin) ont chacune été survolées dans la soirée, ont précisé ces sources.
Sollicités par l'AFP, ni le ministère de l'Intérieur, ni la gendarmerie, ni EDF n'ont souhaité confirmer cette information.
Jeudi soir déjà, Penly ainsi qu'une autre centrale en Tarn-et-Garonne avaient été survolées vers 21 heures par des drones qui n'avaient pas été neutralisés car ils ne représentaient pas de menace directe pour la sécurité des installations, avait assuré un porte-parole de la gendarmerie.
EDF avait affirmé dans la semaine prévoir de porter plainte pour chacun de ces survols.
Sept centrales nucléaires françaises avaient déjà été survolées par des drones au cours du mois d'octobre, des incidents sans conséquences selon EDF, mais qui ont soulevé à nouveau la question de la sécurité des sites liés à l'atome.
Le ministère de l'Intérieur a estimé jeudi que ces survols, tous détectés, ne représentaient aucun danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crash d'avions de ligne.
Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites. Il est passible d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.
(©AFP / 01 novembre 2014 11h34)
[Ref. fr32:] FR3 - FRANCE REGION 3 ALSACE:
centrale nucléaire de Fessenheim
Cinq centrales nucléaires, dont celle de Fessenheim, ont été survolées vendredi soir, entre 19 heures et minuit, par des drones, a-t-on appris auprès de deux sources proches du dossier.
avec AFP
Publié le 01/11/2014 | 12:00, mis à jour le 01/11/2014 | 19:31
Les centrales de Penly (Seine-Maritime), Flamanville (Manche), Saint-Laurent-des-eaux (Loir-et-Cher), Dampierre-en-Burly (Loiret) et Fessenheim(Haut-Rhin) ont chacune été survolées dans la soirée, ont précisé ces sources.
Celle de Fessenheim aurait été survolée vers 22h.
Sollicités par l'AFP, ni le ministère de l'Intérieur, ni la gendarmerie, ni EDF n'ont souhaité confirmer cette information. Jeudi soir déjà, Penly ainsi qu'une autre centrale en Tarn-et-Garonne avaient été survolées vers 21 heures par des drones qui n'avaient pas été neutralisés "car ils ne représentaient pas de menace directe" pour la sécurité des installations, avait assuré un porte-parole de la gendarmerie. EDF avait affirmé dans la semaine prévoir de porter plainte pour chacun de ces survols.
Interview de Claude Brender, maire (SE) de Fessenheim
Sept centrales nucléaires françaises avaient déjà été survolées par des drones au cours du mois d'octobre, des incidents "sans conséquences" selon EDF, mais qui ont soulevé à nouveau la question de la sécurité des sites liés à l'atome. Le ministère de l'Intérieur a estimé jeudi que ces survols, "tous détectés", ne représentaient "aucun danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crash d'avions de ligne".
Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites. Il est passible d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.
"il faut arrêter de minimiser le risque"
L'ONG Greenpeace et le réseau Sortir du nucléaire ont estimé samedi que le gouvernement devait "sortir du silence" et "arrêter de minimiser le risque" à la suite d'un nouveau survol de centrales nucléaires par des drones vendredi soir. "L'ampleur de ces opérations et les moyens matériels utilisés sont de plus en plus inquiétants", explique dans un communiqué Yannick Rousselet de l'ONG. "Le ministère de l'Intérieur doit maintenant sortir du silence et arrêter de minimiser le risque en répétant que ces survols ne posent aucun problème", affirme-t-il.
Dans un communiqué, le Réseau "Sortir du nucléaire" a également dénoncé "une attitude de déni" de la part des autorités, attitude qualifiée d'irresponsable". Selon ce réseau d'associations anti-nucléaires, "le crash d'un drone pourrait effectivement représenter une menace pour la sécurité des sites, tout comme l'éventualité d'un largage d'un explosif depuis un engin téléguidé". "Un drone peut également servir à effectuer des repérages en vue d'une attaque aérienne de plus grande ampleur", avance Sortir du nucléaire. (...)
Dans son communiqué, Greenpeace indique que six sites ont été survolés la nuit dernière et non cinq : Fessenheim, Flamanville, Penly, Saint-Laurent-des-eaux, Dampierre mais aussi Belleville-sur-Loire (Cher).
[Ref. nau1:] NORMANDIE ACTU:
[...]
i-Télé signale d'ailleurs, qu'un nouveau survol de drone se serait produit pour la deuxième fois en deux nuits, vendredi 31 cotobre 2014, à Penly, et à Flamanville, dans la Manche, mais aussi à Saint-Laurent-des-Eaux dans le loir-et-Cher, à Dampierre-en-Burly dans le Loiret et à Fessenheim dans le Haut-Rhin.
[...]
[Ref. son1:] SITE WEB "SORTIR DU NUCLEAIRE":
6 mars 2015
EDF porte plainte pour un survol interdit de la centrale de Fessenheim
01/11/2014
Le 31 octobre 2014, les équipes de surveillance de la centrale de Fessenheim ont détecté la présence illégale d'un aéronef assimilable à un drone sur le périmètre aérien de la centrale.
Conformément à nos procédures, les pouvoirs publics ont immédiatement été prévenus.
Ce survol n'a eu aucune conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations.
La direction de la centrale a déposé plainte auprès de la gendarmerie de Blodelsheim le 1er novembre 2014.
[Ref. lin1:] JOURNAL "LIBERATION":
Reportage
Par Noémie Rousseau, Envoyée spéciale à Fessenheim (Haut-Rhin) - 2 novembre 2014 à 20:06
La vieille centrale a été survolée vendredi, les antinucléaires patrouillent.
«Les drones ? Ça me passe au-dessus», balaie un employé à la sortie de la centrale de Fessenheim. Le site a été survolé vendredi peu après 22 heures. Un autre agent EDF, accoudé au comptoir du PMU, demande : «A qui profite le crime ?» Et son père, devant sa bière, de spéculer : «Les écolos qui veulent mettre la pression pour fermer la centrale, des individus isolés qui bricolent dans leur jardin, ou une offensive organisée de gens mal intentionnés... En tout cas, à force d'en parler, cela va donner des idées aux originaux et déclencher une psychose.» Son fils dit attendre les informations de la direction. «S'il y a un problème de sécurité, ils nous le diront, tout est transparent. C'est un endroit sensible comme tant d'autres, mais moins que les usines chimiques.»
A côté, un groupe sabre le crémant. «On l'aime notre centrale, pourvu qu'elle tourne encore cinquante ans.» D'après eux, c'est Greenpeace qui a fait le coup, «ils vont finir par le dire». «Il y a bien des gendarmes, mais le temps qu'ils repèrent le drone, qu'ils quadrillent les alentours, le mec est déjà loin. Il faudrait peut-être mettre un radar», tente une dame. Personne ne se dit inquiet, «pour le moment». Quoique, il y en a au moins un. Samedi, vers 16 h 30, la gendarmerie a déployé d'importants moyens aux abords du site après un appel signalant un objet volant non-identifié. Fausse alerte.
«Depuis Fukushima, ça me prend aux tripes», confie Lucien Jenny, posté sur la digue côté allemand, avec vue sur les deux réacteurs. Il est venu en moto électrique rechargée avec sa pergola photovoltaïque. A part des escadrons de canards, rien au-dessus. Dans l'eau, par contre, une masse noire flotte sur l'autre rive. On s'approche. «Un plongeur ?» s'interroge le «citoyen vigilant». Avec une vingtaine d'autres antinucléaires, Lucien Jenny forme un groupe informel dont l'objectif est de garder la centrale à l'œil. Le haut-parleur du site donne des instructions, inaudibles à cette distance. L'œil aguerri de Julien repère immédiatement une grue et une sorte d'échelle rouge le long d'un réacteur. Des travaux ? «De toute façon, on ne sait rien. S'il y a un pépin, un gars d'EDF nous a dit qu'on appliquerait la politique du doigt mouillé : on regarde d'où vient le vent et on se sauve dans cette direction», relate-t-il. Lors d'une manifestation, il arborait un chapeau «Stop au bricolage», les «gens de la centrale» l'ont corrigé : «Stop au rafistolage».
Besma Ben Sédrine, «citoyenne vigilante» également, travaille à quelques encablures de là, au développement de pompes à chaleur surpuissantes. «Il n'y a pas de consigne d'évacuation, tout n'est que pipeau.» Comme les comprimés d'iode. «Je m'en suis fait délivrer mais pour que ce soit efficace, il faut le prendre plusieurs heures avant l'accident, et EDF ne dira rien.» Parfois, elle aperçoit une fumée, des hélicos. Elle se souvient du dernier incident, en avril, la salle des commandes avait été inondée. «Il leur a fallu sept semaines pour réparer parce que les pièces de rechange sont introuvables, la centrale est trop vieille.»
L'interdiction de survol dans un périmètre de cinq kilomètres les fait doucement rire. Ils dégainent une carte : «A moins de trois kilomètres à l'est, il y a une piste aérienne autrefois utilisée par l'armée américaine puis allemande, maintenant réservée aux activités de loisir.»
Les piscines de la centrale qui servent à refroidir les barres de combustible sont des bacs de béton, qui pourraient être vulnérables à un missile transporté par un drone militaire - pas du même genre que ceux utilisés ces derniers jours. «J'ai tendance à croire Greenpeace quand ils disent que ce n'est pas eux. Mais que ce soit une opération communication ou pas, le problème reste entier. Surtout, pour conduire un drone la nuit, faut être un pro», souligne Lucien Jenny. Quant aux dômes des réacteurs, «ils ne supporteraient pas le crash d'un avion biplace». A EDF, on assure que Fessenheim bénéficie du même niveau de protection que les autres centrales françaises, toutes validées par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Saboter la centrale ? Rien ne serait plus simple, pourtant, à entendre les antinucléaires. «On y entre comme dans un moulin, la preuve : l'opération "portes ouvertes" de Greenpeace. Avec les roulements, les congés, les maladies, il n'y a que sept ou huit gendarmes postés à l'intérieur du site», croit savoir Lucien. Une affirmation absurde selon l'électricien, qui rappelle là encore le niveau plus qu'élevé, en Alsace comme ailleurs, de protection des centrales.
Mais Lucien n'est pas rassuré : «Fessenheim est un symbole, elle est la centrale la plus vieille, la plus dangereuse et la plus critiquée, implantée au cœur de l'Europe, dans la zone des trois frontières. Cela en fait une cible de choix.»
Noémie Rousseau Envoyée spéciale à Fessenheim (Haut-Rhin)
[Ref. 20m1:] "20 MINUTES":
PLANÈTE Comme quatre autres centrales françaises, Fessenheim (Haut-Rhin) a été survolée vendredi soir par un drone. La direction porte plainte...
[Photo de la centrale légendée:] La centrale nucléaire de Fessenheim. - G. Varela / 20 Minutes
Gilles Varela
Publié le 02.11.2014 à 10:06
Mis à jour le 02.11.2014 à 10:06
La centrale de Fessenheim a été survolée par un drone vendredi soir tout comme quatre autres centrales françaises. Sur son site, EDF indique que «les équipes de surveillance de la centrale de Fessenheim ont détecté la présence illégale d'un aéronef assimilable à un drone sur le périmètre aérien de la centrale". EDF indique également que «conformément à nos procédures, les pouvoirs publics ont immédiatement été prévenus."
Le mystère reste entier
De son côté, le vice-président (EELV) de l'Assemblée nationale Denis Baupin a réclamé un «renforcement de la sécurité" des centrales. «Personne ne semble aujourd'hui en capacité d'identifier qui est l'origine de ces opérations, alors même que les appareils survolent des installations simultanément à plusieurs centaines de kilomètres de distance, et que rien ne peut garantir des bonnes intentions de ceux qui les manipulent" a-t-il déclaré.
La direction de la centrale de Fessenheim porte plainte
Pour l'heure, le mystère reste entier mais EDF se veut rassurante: «Ce survol n'a eu aucune conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations. La direction de la centrale a déposé plainte auprès de la gendarmerie de Blodelsheim le 1er novembre 2014" indique EDF, qui avait déjà affirmé dans la semaine qu'elle porterait plainte pour systématiquement.
Le survol des centrales nucléaires, interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites, est passible d'un an d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.
[Ref. lae2:] JOURNAL "L'ALSACE":
Après le survol de la centrale, vendredi soir, gendarmes et antinucléaires restent dans l'expectative.
Le 04/11/2014 05:00 par Olivier Brégeard, actualisé le 03/11/2014 à 23:10
"Nous disposons de très peu d'éléments", avoue Richard Héliot, commandant de la compagnie de Soultz-Guebwiller, en charge du secteur. Vendredi vers 21 h, trois membres du PSPG (peloton spécialisé de protection de la gendarmerie) basé sur le site ont aperçu deux points lumineux se déplaçant de façon « assez rapide" au-dessus de la zone d'accès contrôlé - la plus périphérique - de la centrale. L'appareil n'a donc pas survolé la partie nucléaire proprement dite. Il a été observé aux jumelles, mais les conditions nocturnes et sa position au-dessus des projecteurs de la centrale n'ont pas permis de voir s'il portait une caméra ou tout autre équipement. Sa taille a été évaluée à environ un mètre de diamètre.
Comme lors de l'intrusion des militants de Greenpeace en mars dernier, les gendarmes ont néanmoins pu constater que l'appareil ne représentait pas une menace pour les installations. « Dans le cas contraire, ils auraient eu les moyens de l'abattre", souligne le commandant Héliot. Une trentaine de gendarmes ont été rapidement mobilisés. Les autorités allemandes, immédiatement informées, ont organisé des contrôles de l'autre côté de la frontière. En vain. Le dispositif d'alerte a été renforcé jusqu'à nouvel ordre, à l'intérieur et aux alentours de la centrale, avec notamment des fouilles de véhicules et le placement en alerte permanente d'un hélicoptère. De quoi, a priori, appréhender le ou les auteurs de cette action en cas de récidive.
Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace France, remarque cependant que la centrale de Dampierre (Loiret) a été survolée une seconde fois dimanche soir ! Il constate aussi que trois drones ont survolé en même temps celle de Penly (Seine-Maritime), que celle de Pierrelatte a été survolée durant plus d'une heure, avec une forte puissance d'éclairage, que six centrales ont été « visées" le même soir à travers l'Hexagone... Selon Greenpeace, citant « plusieurs avis concordants et dignes de foi" (mais aucun témoin oculaire), un premier survol de Fessenheim aurait eu lieu en début de semaine dernière, « dimanche soir ou lundi" (L'Alsace du 31 octobre ).
"Cela ressemble à une démonstration de force", analyse Yannick Rousselet. Greenpeace est persuadé qu'il ne s'agit pas de petits drones jouets, mais d'appareils préprogrammés (pas radiocommandés), au large rayon d'action. Donc difficiles à détecter et à intercepter.
Répétant que son organisation ne se cache pas derrière ces actions, Yannick Rousselet s'interroge : « Ce n'est pas dans la culture des mouvements antinucléaires classiques, qui n'en auraient d'ailleurs ni la capacité financière, ni la capacité opérationnelle. Nous ne croyons pas à l'espionnage industriel, tous les renseignements sont bien connus. On a d'abord cru à un test de sécurité inopiné, mais il n'aurait pas continué après les premières plaintes d'EDF. S'agit-il de l'émergence d'une nouvelle forme de militantisme ? L'Etat a-t-il reçu ou va-t-il recevoir une revendication quelconque ? Nous n'avons aucune piste, et cela nous inquiète."
Le commandant Héliot est tout aussi perplexe : « À qui profite le crime ? Des terroristes seraient passés à l'acte directement. S'agit-il d'un nouveau groupe de pression ? D'une démonstration gratuite, à la manière de certains pirates informatiques ? C'est très étrange, mais cela nous oblige à rester mobilisés."
Dans un communiqué, les associations antinucléaires locales (CSFR, Stop Fessenheim, Alsace Nature...) ont rejeté toute implication dans cette opération. Tout en saisissant l'occasion d'exprimer une nouvelle fois « leur grande inquiétude" face à une éventuelle menace terroriste.
[Ref. raa1:] "RAMA":
Sujet du message: Survol des centrales nucléaires françaises : démonstration extraterrestre
19/10/2014 - Vérification sur un site de Greenpeace : "Dans six cas sur dix, c'est-à-dire dans les centrales nucléaires de Gravelines, du Blayais, de Cattenom, de Nogent-sur-Seine, du Bugey et de Chooz, EDF a porté plainte contre x et a publié une information sur le site internet de la centrale. Selon d'autres sources, le site de Superphénix (Isère), le site du Commissariat à l'Energie Atomique de Saclay dans l'Essonne, la centrale nucléaire de Pierrelatte (Drôme) et la centrale nucléaire de Fessenheim s'ajoutent à la liste et ont également connu un ou plusieurs survols de drones. Les survols incriminés ont eu lieu parfois le même jour sur quatre sites éloignés, Bugey, Gravelines, Chooz, Nogent-sur-Seine le 19 octobre par exemple, ce qui témoigne d'une opération de grande envergure."
[Ref. myo1:] FORUM "LES MYSTERES DES OVNIS":
17
Fessenheim
vendredi 31 octobre 2014
vers 22h2 pts lumineux au-dessus centrale, taille environ 1m
La centrale de Fessenheim a été survolée par un drone vendredi
[Ref. nor1:] "LE NOUVEL OBSERVATEUR":
Par Arnaud Gonzague
Publié le 24-11-2014 à 15h38
19 sites différents ont été survolés. Certains l'ont été le même jour et pratiquement à la même heure, comme le 31 octobre 2014 où 5 sites (Flamanville, Dampierre, Penly , saint Laurent des eaux et Fessenheim) ont été survolés entre 19h et 22h, ces 5 sites étant éparpillés sur le territoire Français.
Certains survols ont été fait avec un ou plusieurs aéronefs, comme à Flamanville le 31 octobre ou à Golfech le 14 novembre.
La situation est grave. L'armé à déployé des radars ANGD (radar basse altitude), a déployé plus de 100 militaires comme à Cattenom le 12 novembre 2014, a déployé fréquemment des hélicoptères « Gazelle" comme dernièrement à Golfech, l‘ors des alertes de survols des ces aéronefs.
[Ref. avx2:] SITE WEB "AGORAVOX":
par Patrick Samba
samedi 6 décembre 2014
[...]
La dernière hypothèse s'applique dans le cas où il s'agirait de geeks antinucléaires isolés (une nouvelle génération d'activistes par exemple, ou encore les déboulonneurs de pylônes, le groupe de Tarnac...), comme l'a évoqué Greenpeace, laquelle dément par ailleurs toute responsabilité. Mais la célèbre ONG n'en reste pas moins hautement soupçonnable. Il s'agirait donc de groupes isolés, mais déterminés à faire éclater l'irresponsable mensonge de l'invulnérabilité des sites nucléaires.
Cette option est également à retenir si l'on incrimine les signataires de l'appel solennel à la fermeture de Fessenheim comportant une date-butoir au 31 décembre 2014, et signé par de nombreux représentants de partis (Noël Mamère, Martine Billard (PG), Corinne Lepage (CAP 21), Julien Bayou (EELV), Isabelle Attard (Nouvelle Donne), Clémentine Autain (Ensemble !)...), en association ou non avec Greenpeace. Ils peuvent effectivement être également suspectés soit d'avoir initié, soit de couvrir l'opération, d'autant qu'aucun démenti n'a été émis, contrairement à Greenpeace et au Réseau Sortir du nucléaire. Par ailleurs l'un des promoteurs de l'appel a reçu plusieurs mails de menace voilée, ce qui est le signe qu'ils gênent.
Et puis il ne faut pas exclure une possible collusion de tous ces groupes précédemment cités ou d'une partie d'entre eux.
[...]
[Ref. avx1:] SITE WEB "AGORAVOX":
A défaut d'informations par les autorités compétentes sur l'identité des télépilotes de drones survolant les sites nucléaires, nous n'en étions réduits qu'à user de déductions, qu'à tenter de valider nos diverses supputations par le plus ou moins grand de
[...]
Et c'est pourquoi ils ont signé et cet appel, et cette tribune intitulée, tenez-vous bien : « Les drones c'est pas nous ! Mais la fermeture de Fessenheim, Mme Royal, ça peut être vous".
N'est-ce pas la preuve flagrante de leur culpabilité ?
« Mais au contraire, me rétorquerez-vous empressés, et courroucés d'avoir été bernés par une lecture aussi longue et inintéressante, ils démentent au contraire toute responsabilité dans cette affaire de drones !". Et c'est bien là où vous seriez dans la plus grande des erreurs, où vous seriez tout simplement aveugles. Et injustes de ne pas accorder plus de confiance à celui qui vous a mené jusqu'à ce dénouement passionnant pas à pas. Car elle est justement là la preuve que ce sont eux les coupables !
Réfléchissez deux minutes :
-Qu'à fait Greenpeace dans cette bien mystérieuse affaire de drones ?
-Greenpeace a démenti.
[...]
[Le long article n'apporte aucun élément tangible, se contenant d'expliquer que les drones sont de Greenpeace puisque justement Greenpeace le dément...]
[Ref. odi1:] SITE WEB "OVNI DIRECT":
Bilan et dernières infos sur les survols de centrales nucléaires françaises par des ovnis
[...]
Fessenheim (Haut-Rhin) le 31 octobre.
[...]
S'ils demeurent certains du fait que des drones sont à l'origine du survol de ces centrales, pourquoi ne diffusent-ils pas les images capturées ? Leur objectif officiel ne serait-il pas finalement de ne retrouver que les auteurs ? En quoi la diffusion d'une vidéo aurait pu compromettre l'enquête ??
[Ref. pmc1:] PARIS MATCH - YAHOO NEWS:
Paris Match - mer. 25 févr. 2015
En quatre mois, les deux tiers des 19 centrales nucléaires françaises ont été survolés à une ou à plusieurs reprises. Et les centrales ne sont pas les seules visées par ces inquiétantes tournées d'inspection aériennes: dans la nuit du 26 et 27 janvier, le site militaire de l'île Longue, dans la rade de Brest, où sont abrités les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins français a aussi été visité.
Dans la seule soirée du 31 octobre 2014, pas moins de six sites ont été visités entre 18 heures et 22 heures : les centrales de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Dampierre en Burly (Loiret), Belleville-sur-Loire (Cher), Fessenheim (Haut-Rhin), Flamanville (Manche) et Penly (Seine-Maritime).
Une telle simultanéité sur une vaste étendue de territoire suppose une organisation et une logistique sans faille, guère à la portée d'une bande de plaisantins équipée de drones vendus dans le commerce.
«Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites. L'espace aérien au-dessus des centrales nucléaires est surveillé par l'armée de l'air, dans le cadre d'un protocole avec EDF", rappelle l'AFP.
Pourtant, après trois mois de survols qui remettent en cause la sécurité du parc nucléaire français, aucune arrestation n'a été effectuée, aucun drone n'a été abattu et aucune piste sérieuse n'est envisagée, du moins publiquement. On ignore même quels types d'appareils sont utilisés : «Les témoignages de gendarmes recueillis sur le site de Crès-Malville parlent de survols dans des conditions météo de vents de 70 km/h et avec de la pluie. On a des hélicoptères à Golfech qui suivent pendant 9 km ces drones. On a un drone qui circule entre Flamanville et la Hague sur 18 km. La thèse des petits drones que l'on pilote le nez sur la clôture ne tient pas" résume pour Science et Avenir Yannick Rousselet, en charge de la campagne sur le nucléaire chez Greenpeace.
[Ref. jmd1:] JOEL MESNARD:
Cet ufologue indique que le 31 octobre 2014 en soirée les sites de centrales nucléaires survolés selon les média par des "drones" ont battu tous les records, et il liste Fessenheim comme l'un des lieux.
Je pense que quelques informations générale sur ces "survols" de 2014 peuvent être utiles.
En quatre mois, les deux tiers des 19 centrales nucléaires françaises avaient été survolés une ou plusieurs fois. Dans la nuit du 26 et 27 janvier 2044, le site militaire de l'île Longue à Brest où sont abrités les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins français avait aussi été "visité. " Dans la seule soirée du 31 octobre 2014, six centrales nucléaires avaient été survolées entre 18 heures et 22 heures: Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Dampierre en Burly (Loiret), Belleville-sur-Loire (Cher), Fessenheim (Haut-Rhin), Flamanville (Manche) et Penly (Seine-Maritime).
Selon la Loi, le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de 5 kilomètres et de 1000 mètres d'altitude autour des sites."
L'Etat assure que l'espace aérien au-dessus des centrales nucléaires est surveillé par l'armée de l'air, dans le cadre d'un protocole avec EDF."
Les réactions de l'Etat ont été les suivantes:
Le Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN) avait déclaré que "l'ensemble des services de l'Etat en charge de la sécurité et de la sûreté des points d'importance vitale [...] sont mobilisés depuis le début des survols pour identifier les responsables de ces actes et y mettre un terme."
Ségolène Royal, alors Ministre de l'Ecologie, avait tenté de calmer le jeu en assurant qu'elle ne "laisserait quiconque porter atteinte à la réputation de sûreté de nos centrales nucléaires." Sur le "Grand-Rendez vous Europe 1 / i-Télé," elle s'était refusée à émettre la moindre hypothèse concernant l'identité des responsables, tout en assurant que "Nous le saurons rapidement", ce qui n'a pas été le cas, car 4 ans plus tard, je n'ai trouvé aucune trace de la moindre arrestation ou explication ni même la moindre piste.
Dans Science et Avenir, magazine de vulgarisation scientifique, Yannick Rousselet, en charge de la campagne sur le nucléaire chez Greenpeace, avait assuré que la piste des drones "ne tient pas", que l'on ignore ce que les appareils étaient. Elle déclarait: "Les témoignages de gendarmes recueillis sur le site de Crès-Malville parlent de survols dans des conditions météo de vents de 70 km/h et avec de la pluie. On a des hélicoptères à Golfech qui suivent pendant 9 km ces drones. On a un drone qui circule entre Flamanville et la Hague sur 18 km. La thèse des petits drones que l'on pilote le nez sur la clôture ne tient pas."
Dans le journal Sud-Ouest, Pascal Pezzani, directeur de la centrale nucléaire du Blayais, disait: "Ici, on n'a pas vu de drone. On a vu un ovni et il n'y a eu aucun impact sur la sûreté de nos sites."
Comme il semble donc s'agir d'OVNIS au sens strict du terme, des objets volants non identifiés, des ufologues se sont évidemment emparé su sujet.
L'ufologue Claude Levat écrivait le 6 décembre 2014 une "lettre ouverte" au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian en assurant que l'armée a affaire à une technologie extraterrestre, et qu'il pourrait y avoir bientôt "une poursuite aggravée de ces manifestations avec démonstrations ostensibles vis à vis d'un public non 'préparé'. Prophétie gratuite qui ne s'est pas réalisée.
Xavier Passot, alors responsable du GEIPAN chargé au sein du CNES d'enquêter et d'informer les les rapports d'OVNIS, expliquait que "le GEIPAN n'a pas été sollicité sur cette affaire récente de survol de centrales nucléaires", "ni par EDF, ni par la gendarmerie, ni par aucun témoin sur cette affaire", que le GEIPAN "n'a aucune activité sur ce sujet, si ce n'est la veille sur les informations de la presse." Il rappelait que "nous n'avons pas mission d'aller chercher des observations inexpliquées." Il ajoutait: "Nous sommes bien sûr très curieux de l'origine précise de ces engins volants, mais étant donné le lourd dispositif déjà déployé par la gendarmerie sur le sujet, l'apport du GEIPAN sur cette affaire serait bien maigre."
Sur France Culture, Xavier Passot ajoutait: "Je n'ai pas reçu personnellement de témoignages. Tous les témoins de ces survols sont des employés des centrales nucléaires. Mais je sais qu'une personne a vu quelque chose près de Golfech et a contacté les gendarmes. L'observation a été classée drone." Et: "Je ne sais même pas sur quels critères tous ces objets ont été identifiés comme des drones. J'espère que c'est sur de bons critères mais je n'en suis pas absolument certain."
Que dire du "survol" allégué de la centrale de Fessenheim?
La date, l'heure, font l'objet de confusions. Le premier rapport que j'ai trouvé est par le site web du journal L'Alsace, et est daté: "Le 30/10/2014 22:56" mais le nom de fichier de la page web porte la date du lendemain. Il se trouve que l'article se baserait sur un communiqué de Greenpeace parlant d'un survol de Fessenheim "entre le 5 et le 20 octobre" 2014.
Les Dernières Nouvelles d'Alsace parlent d'un survol de Fessenheim "quelques minutes ce vendredi peu après 22h" donc le 31 octobre peu après 22 heures, ce qui se rapproche curieusement du moment de publication de la source précédente. Les DNA signalement aussi une "fausse alerte" le samedi, donc le lendemain 31 octobre 2014.
Libération donne "vendredi" et "peu après 22 heures."
L'AFP, et FR3 Alsace, situent les survols du 31 octobre 2014 entre 19 heures et minuit, et indiquent que le survol de Fessenheim était "vers 22 heures."
C'est L'Alsace qui donne le plus d'éléments sur l'observation:
Selon Richard Héliot, commandant de la compagnie de Gendarmerie de Soultz - Guebwiller, en charge du secteur, cela a eu lieu "Vendredi vers 21 h". Trois membres du PSPG (peloton spécialisé de protection de la gendarmerie) basé sur le site de Fessenheim avaient aperçu deux points lumineux se déplaçant de façon "assez rapide" au-dessus de la zone d'accès contrôlé, la plus périphérique, de la centrale. "L'appareil" n'aurait donc pas survolé la partie nucléaire proprement dite. Il a été observé aux jumelles, mais les conditions nocturnes et sa position au-dessus des projecteurs de la centrale n'ont pas permis de voir s'il portait une caméra ou tout autre équipement. Sa taille a été évaluée à environ un mètre de diamètre.
Que peut-on en dire? Pas grand-chose. D'un point de vue strictement ufologique, cela pouvait être un drone, un avion, deux stallites, des engins extraterrestres, deux lanternes thaïlandaise... tout se vaut au moins pour le moment.
Ci-dessus: la centrale de Fessenheim avec ses deux réacteurs, vue depuis le côté allemand du Rhin.
Ci-dessus: la centrale vue du ciel, avec le secteur "interdit" en plus clair.
Informations totalement insuffisantes.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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0.1 | Patrick Gross | 23 janvier 2018 | Création, [lae1], [fr31], [dna1], [afp1], [fr32], [nau1], [s1], [lin1], [20m1], [lae2], [raa1], [myo1], [nor1], [avx2], [avx1], [odi1], [pmc1], [jmd1]. |
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