ALSACAT-1983-01-00-ROHRSCHOLLEN-1
Ludovic Le Bihan, ufologue enquêteur, dessinateur de profession, a publié son rapport pour son enquête sur un cas ayant eu lieu en janvier ou en février 1983, sur le Rhin vers l'ile de Rohsrschollen non loin de Strasbourg.
Il explique qu'en 1983, la compagnie Alsace Croisière proposait des croisières sur le Rhin, et comptait parmi sa flotte le navire "Alsace 1", dont Patrick Schmitter était alors commissaire de bord, tandis que Monsieur F. en était le commandant de bord.
Le jour de l'observation, "l'Alsace 1" avait embarqué une quarantaine de passagers, ainsi que son équipage, pour un itinéraire menant le bateau vers un bras du Rhin à Rohrschollen où il devait faire demi-tour pour revenir sur Strasbourg. Une croisière durait de 20 heures à 1 heure du matin, le bateau faisant demi-tour vers 22h30.
A approximativement 22:15, le bateau ralentit à une vitesse inférieure à 10 km/h, pour s'engager dans son demi-tour. Le commandant, le commissaire de bord et un passager se trouvaient à la timonerie. Ils ont regardé le ciel et ont vu une étoile qui semblait grossir très lentement. Ils ont continué à vaquer à leurs occupations jetant de temps à autre un coup d'oeil à cette étoile, droit devant eux vers le sud, qui paraissait toujours grossir lentement, comme si elle venait à leur rencontre. Les deux hommes de la compagnie ont pensé que cela devait être un reflet.
Soudain, alors que Patrick Schmitter ouvre la fenêtre, un gigantesque cigare apparaît en travers du Rhin, se déplaçant lentement, devant eux. Le bateau et le phénomène vont à la rencontre l'un de l'autre.
Les témoins sont "abasourdis, comme en train de vivre un film". Le cigare est apparu "comme quand on allume une lumière", ont séparément déclaré les deux membres d'équipage. "La situation devenait folle, d'un coup", a avoué Patrick.
Ne se sentant pas rassuré, il est monté sur le pont supérieur, pour accéder en redescendant à la salle où se trouvaient les passagers; il les prévient, et une vingtaine des quarante passagers montent sur le pont extérieur pour mieux observer le phénomène. Aucune panique ne se produit, et Patrick décrit les passagers comme "magnétisés" par le phénomène. Même si quelqu'un avait eu un appareil photo ou une caméra, personne n'aurait pensé à s'en servir, selon les deux témoins interrogés.
Pendant tout ce temps, il n'y avait pas de musique sur le bateau, et à aucun moment le phénomène n'a émis de bruit. Seul le ronronnement du moteur de "l'Alsace 1" se faisait entendre.
La partie inférieure du cigare était rouge-orangé, de couleur "feu", et la partie supérieure "d'un bleu fort, comme un ciel d'été" pour Patrick, et "d'un bleu turquoise" selon le commandant F.
Patrick, sur le pont avec les passagers, a vu des hublots régulièrement espacés, ronds ou carrés, une dizaine peut-être. Le commandant, qui n'a pas quitté sa cabine, voit plutôt, globalement, du rouge-orangé, ce que l'enquêteur attribue au faits que d'une part, il est occupé à diriger le bateau, son champ de vision s'en trouvant restreint, et que d'autre part, la cabine dans laquelle il se trouve est située dans une partie inférieure du navire, de sorte qu'il regarde plutôt le dessous de l'engin.
Le cigare se rapproche et commence à émettre, de chaque côté, un rayon blanc, parallèle au sol, aux bords parallèles et partant jusqu'à l'horizon. Ce faisceau apparaît comme une sorte de ruban rectiligne, infiniment long, contenu dans un plan horizontal: il n'a quasiment pas d'épaisseur, mais une largeur d'environ dix mètres, soit un tiers de la largeur de l'OVNI.
Une des deux discordances relevées entre les témoins est la suivante: il semble au commandant que le faisceau était rouge vif, mais cela est peut-être dû à sa position sur le bateau. Le commissaire de bord, Patrick Schmitter, a suivi le phénomène du pont avant au pont arrière, et est sans doute le témoin qui a observé le plus longtemps ce phénomène.
Il ne neige pas, mais le plafond nuageux est très bas; les étoiles ont cependant été vues, mais personne n'a mentionné la présence de la Lune.
Le cigare se situe sous le plafond nuageux, selon Patrick, à 100 mètres maximum lorsqu'il passe à la verticale du bateau. Le commandant F. et Patrick évaluent tous deux la longueur du cigare à 100 mètres; à bout de bras, ils l'évaluent à environ 1,50 m, soit 150° d'angle. Le cigare faisait environ trois fois la taille du bateau qui mesurait 33 mètres sur 6 mètres. L'altitude, selon l'enquêteur, aurait été de 40 mètres au-dessus du bateau plutôt que de 100 mètres.
Soudain, des "escadrilles", au moins trois, apparaissent à divers endroits dans le ciel. Elles se déplacent d'abord lentement dans des directions différentes, puis accélèrent jusqu'à atteindre des vitesses fulgurantes, et changent sans arrêt de trajectoires. Ces trajectoires à angles vifs s'effectuent sans aucune décélération.
Puis ces "escadrilles" semblent pénétrer dans l'énorme cigare par son côté gauche, du côté de la rive française.
Chaque "escadrille" est une formation en V, composée d'un "mini-cigare" au centre et à l'avant, et de deux autres objets plus petits et plus ronds, de chaque côté. L'ensemble se compose ainsi de quatre boules lumineuses et d'un petit cigare; il est de couleur blanche. La taille de chaque boule est à bout de bras d'environ 9° à 10° d'angle (9 à 10 pour Patrick, et 10 pour le commandant). Le témoignage du commandant n'est pas très assuré quant au nombre "d'escadrilles".
Soudain, à la stupéfaction générale, les témoins qui ont suivi le "cigare" passant au-dessus du bateau puis vers l'arrière du bateau, où les témoins se rendent, observent depuis là le "cigare" qui disparaît "comme lorsque l'on éteint une lumière, ou que l'on claque des doigts". L'observation a duré, sans compter la phase préliminaire durant laquelle "l'étoile" grossit, environ un quart d'heure, de l'apparition du cigare jusqu'à sa disparition.
Cette aventure n'a rien changé dans la vie des deux témoins interrogés. Patrick Schmitter (29 ans lors de l'observation) en a parlé à son frère, à ses parents, et à son amie. Ils se sont moqués de lui. Le commandant F. (25 ans en 1983) a essayé d'oublier la chose, n'en a jamais parlé à personne, et avait même déconseillé à Patrick Schmitter de porter son témoignage à la connaissance de la gendarmerie. Il n'a jamais voulu consigner son témoignage sur un document officiel, ni sur le journal de bord du navire. Les deux hommes n'ont reparlé que deux ou trois fois de leur observation.
Ils avaient continué à travailler pour la même compagnie; Schmitter comme responsable de l'aménagement des navires, dirigeant une équipe de 150 personnes, et le commandant comme formateur des commandants de la flotte d'Alsace Croisière.
Ludovic Le Bihan explique qu'il avait tenté de retrouver la liste des passagers, mais la compagnie a vécu des déménagements successifs et il a été impossible de retrouver les fichiers.
Date: | Janvier ou février 1983 |
---|---|
Heure: | ~22:15 |
Durée: | ~15 minutes. |
Date du premier rapport connu: | 2000? |
Délai de rapport: | Ynnées, décennies? |
Département: | Bas-Rhin |
---|---|
Commune: | - |
Lieu: | En bateau de croisière sur le Rhin vers l'île de Rohrschollen, OVNI dans le ciel. |
Latitude: | 48.500 |
Longitude: | 7.785 |
Rayon d'incertitude: | 500 m |
Nombre de témoins allégués: | ~20 |
---|---|
Nombre de témoins connus: | 2 |
Nombre de témoins nommés: | 1 |
Ages des témoins: | Adultes. |
Types de témoins: | Personnel et passagers de bateau de croisière. |
Témoignage apporté via: | Enquête ufologique Ludovic Le Bihan. |
---|---|
Type de lieu: | En bateau de croisière sur un fleuve, OVNI dans le ciel. |
Conditions d'éclairage: | Nuit. |
OVNI observé: | Oui |
Arrivée OVNI observée: | Oui |
Départ OVNI observé: | Oui |
Entité(s): | Non |
Photographies: | Non. |
Dessins par témoins: | Non. |
Dessins approuvé par témoins: | Peut-être. |
Sentiments des témoins: | Etonnés, stupéfaits. |
Interprétations des témoins: | ? |
Hynek: | LN ou RR1 |
---|---|
ALSACAT: | Probable engin extraterrestre. |
[Ref. lb1:] LUDOVIC LE BIHAN - LDLN:
Ludovic Le Bihan
En 1983, la compagnie Alsace Croisière proposait des croisières sur le Rhin, et comptait parmi sa flotte 1' "Alsace 1", qui aujourd'hui n'est plus en service. A cette époque, Patrick Schmitter était commissaire de bord sur ce navire, et Monsieur F. en était le commandant de bord. Ils travaillent toujours pour la même compagnie; le premier est désormais responsable de l'aménagement des navires, et dirige une équipe de 150 personnes. Le second forme les commandants de la flotte d'Alsace Croisière; il s'agit d'un ensemble de luxueux bateaux à prix très abordable; aujourd'hui, la compagnie transporte environ 80 000 clients par an. Malheureusement, les déménagements successifs de l'entreprise ont fait qu'il est désormais impossible de retrouver les fichiers concernant les clients de l'époque qui nous intéresse.
Un jour de janvier ou février 1983, l' "Alsace 1" embarqua une quarantaine de passagers, ainsi que son équipage. L'itinéraire de la croisière était tel que le navire devait se rendre par un bras du Rhin jusqu'à Rohrschollen où il devait faire demi-tour pour revenir sur Strasbourg. Une croisière durait de 20h à 1 h du matin, le bateau faisant demi-tour vers 22h30.
Il est approximativement 22h15 ce soir-là, le bateau ralentit à une vitesse inférieure à 10 km/h, et s'apprête à faire demi-tour en arrivant à Rohrschollen. Le commandant, le commissaire de bord et un passager se trouvent à la timonerie; ils scrutent le ciel et observent une étoile qui semble grossir très lentement. Ils continuent à vaquer à leurs occupations et, de temps à autre, jettent un œil à cette étoile, droit devant (sud), qui paraît toujours grossir lentement. Elle semble venir à leur rencontre. Tous deux pensent qu'il s'agit d'un reflet. Soudain, alors que Patrick Schmitter ouvre la fenêtre, un gigantesque cigare apparaît en travers du Rhin, se déplaçant lentement. Le bateau et le phénomène vont à la rencontre l'un de l'autre...
Les témoins sont "abasourdis, comme en train de vivre un film". Le cigare est apparu "comme quand on allume une lumière", nous ont séparément déclaré les deux membres d'équipage. "La situation devenait folle, d'un coup" nous avoue Patrick.
Ne se sentant pas rassuré, il monte sur le pont supérieur, pour accéder en redescendant à la salle où se trouvaient les passagers; il les prévient, et une vingtaine des quarante passagers montent sur le pont extérieur pour mieux observer le phénomène. Aucune panique ne se produit, et Patrick décrit les passagers comme "magnétisés" par le phénomène. Même si quelqu'un avait eu un appareil photo ou une caméra, personne n'aurait pensé à s'en servir, selon les deux témoins interrogés.
Pendant tout ce temps, il n'y avait pas de musique sur le bateau, et à aucun moment le phénomène n'a émis de bruit. Seul le ronronnement du moteur de l' "Alsace 1" se faisait entendre.
La partie inférieure du cigare était rouge-orangé, de couleur "feu", et la partie supérieure "d'un bleu fort, comme un ciel d'été" pour Patrick, et "d'un bleu turquoise" selon le commandant.
Patrick, sur le pont avec les passagers, observe des hublots régulièrement espacés, ronds ou carrés, une dizaine peut-être. Le commandant, qui n'a pas quitté sa cabine, voit plutôt, globalement, du rouge-orangé, mais cela est sans doute dû au fait que d'une part, il est occupé à diriger le bateau, son champ de vision s'en trouvant restreint, et que d'autre part, la cabine dans laquelle il se trouve est située dans une partie inférieure du navire, de sorte qu'il regarde plutôt le dessous de l'engin.
Le cigare se rapproche. Il commence à émettre, de chaque côté, un rayon blanc, parallèle au sol. Les bords du faisceau sont également parallèles et partent jusqu'à l'horizon. Ce faisceau apparaît en fait comme une sorte de ruban rectiligne, infiniment long, contenu dans un plan horizontal: il n'a quasiment pas d'épaisseur, mais une largeur d'environ dix mètres, soit un tiers de la largeur de l'objet.
Une des deux discordances relevées entre les témoins est la suivante: il semble au commandant que le faisceau était rouge vif, mais cela est peut-être dû, comme nous l'avons vu, à sa position sur le bateau. De plus, le commissaire de bord, Patrick Schmitter, a suivi le phénomène du pont avant au pont arrière, et est sans doute le témoin qui a observé le plus longtemps ce phénomène.
Il ne neige pas, mais le plafond nuageux est très bas; cependant il est possible de distinguer les étoiles; personne n'a mentionné la présence de la Lune.
Le cigare se situe sous le plafond nuageux: selon Patrick, à 100 mètres maximum lorsqu'il passe à la verticale du bateau. Le commandant F. et Patrick évaluent tous deux la longueur du cigare à 100 mètres; à bout de bras, ils l'évaluent à environ 1,50 m, soit 1500 d'angle' (1). Le cigare faisait environ trois fois la taille du bateau qui mesurait 33 m sur 6 m. Il semble donc que l'estimation de la taille réelle de "engin soit bonne (100m), mais que l'altitude soit erronée et n'ait pas été de 100m, mais de 45m (40m au dessus du bateau).
Soudain, des "escadrilles", au moins trois, apparaissent à divers endroits dans le ciel. Elles se déplacent d'abord lentement dans des directions différentes, puis accélèrent jusqu'à atteindre des vitesses fulgurantes, et changent sans arrêt de trajectoires. Ces trajectoires à angles vifs s'effectuent sans aucune décélération, puis les "escadrilles" semblent pénétrer dans l'énorme cigare par son côté gauche. Chaque "escadrille" est une formation en V, composée d'un "minicigare" au centre et à l'avant, et de deux autres objets plus petits et plus ronds, de chaque côté. L'ensemble se compose ainsi de quatre boules lumineuse et d'un petit cigare; il est de couleur blanche. La taille de chaque boule est à bout de bras d'environ 9 à 100 d'angle (9 à 100 pour Patrick, et 100 pour le commandant). (2)
ci-contre: Patrick Schmitler, l'un des deux témoins connus d'une apparition hors du commun, à laquelle une vingtaine de personnes ont, semble-t-il, assisté. Comment une manifestation aussi spectaculaire, constaté par tant de gens, a-t-elle pu n'avoir aucun écho? On peut, à la rigueur, comprendre le relatif souci de discrétion du commandant du bateau, mais comment interpréter l'absence de réaction des passagers? Comment comprendre qu'aucun autre témoin, sur les rives du Rhin, ne se soit manifesté?
Toutes ces questions, jointes à 1'évidente bonne foi des deux témoins interrogés, suggèrent, à 1'évidence, qu'une "rencontre avec un ovni" n'est probablement pas à concevoir de la même manière qu'une expérience de type courant: on peut douter que le spectacle soit réellement le même pour toutes les personnes présentes, et que la visibilité du phénomène soit la marne dans toutes les directions et pour tout le monde.
De très nombreux autres incidents (celui d'Haravilliers, par exemple) sou1èvent exactement les mêmes questions, qui constituent le fond et l'essentiel du problème OVNI: le vu de quelques-uns des témoins est bouleversant, alors que pour tous les autres, l'incident semble insignifiant. C'est là que réside tout le mystère de ces manifestations et de l'abîme d'incompréhension qui les entoure.
Ci-dessous: l'aspect du phénomène, vu de la timonerie du bateau (dessin de Ludovic Le Bihan)
Le bateau va passer sous un énorme cigare d'où part, vers chaque rive du fleuve, un ruban lumineux horizontal, tandis que dans le ciel, des "escadrilles" d'objets lumineux se dééplacent en tous sens. Si un tel phénomène était bien le même pour toutes les personnes présentes, il aurait dû y avoir des dizaines, voire des centaines de témoins.
Croquis d'une "escadrille" par le Cdt F.
La seconde discordance réside de dans le fait que le. commandant est certain que chaque escadrille avait un "leader" en tête de formation. Cette discordance, ou différence d'appréhension, peut également s'expliquer. Le commandant, en effet, n'a pas été en mesure de donner deux fois de suite le même nombre d'escadrilles ou de boules lumineuses au sein de la formation. Les nombres qu'il communique varient du simple au double, et son témoignage est des plus flous sur ce point. Sa description et les gestes qu'il fait conduisent à imaginer des déplacements dignes de ceux que réaliseraient une cinquantaine de balles de ping-pong renversées de leur boîte en même temps.
Soudain, à la stupéfaction générale, les témoins observent à l'arrière du bateau le cigare qui disparaît "comme lorsque l'on éteint une lumière, ou que l'on claque des doigts". L'observation a duré (sans compter la phase préliminaire durant laquelle "l'étoile" grossit) environ un quart d'heure, de l'apparition du cigare jusqu'à sa disparition.
Cette aventure n'a rien changé dans la vie des deux témoins interrogés. Patrick Schmitter (29 ans lors de l'observation) en a parlé à son frère, à ses parents, et à son amie. Ils se sont moqués de lui. Quant au commandant F (25 ans en 1983), il a essayé d'oublier, et n'en a jamais parlé à personne. Il avait même déconseillé à Patrick Schmitter de porter son témoignage à la connaissance de la gendarmerie. Il n'a jamais voulu consigner son témoignage sur un document officiel, ni sur le journal de bord du navire. Les deux hommes n'ont reparlé que deux ou trois fois de leur observation.
ci-dessus: reconstitution de la rencontre sur une maquette de la banlieue sud de Strasbourg (avec le cigare et le ruban lumineux au premier plan)
ci-contre: plan de la région. Le lieu de la rencontre se situe à moins de 10 km du centre de Strasbourg, et à 4 km à peine de zones urbanisées: Stockfeld au sud de Neuhof, Goldscheuer sur la rive allemande du Rhin.
ci-dessous: reconstitution approximative de l' "Alsace 1".
lieu de la rencontre
22 h. Le Commandant F. et le commissaire de bord, Patrick Schmitter, sont à la timonerie. Ils observent une étoile qui semble grossir très lentement.
22 h 15. Ils ouvrent la fenêtre. Subitement, apparaît un cigare d'environ 100 mètres de long, au-dessus du fleuve, devant eux. La partie supérieure est bleue, le bas est rouge-orangé
Un faisceau blanc (en forme de ruban horizontal) apparaît à chaque extrémité du cigare, se prolongeant jusqu'à l'horizon. Son épaisseur est quasiment nulle, et sa largeur atteint une dizaine de mètres.
Les passagers, sur le pont supérieur, observent le cigare, qui passe à la verticale du navire. Dans le ciel, des « escadrilles » d'objets lumineux manœuvrent, à des allures folles.
Suivant le cigare des yeux, les passagers se rendent à l'arrière du pont. Par la gauche (donc du côté de la rive française), les « escadrilles » semblent pénétrer dans le cigare. Brusquement, celui-ci disparaît sur place! il est alors 22 h 30.
[Ref. ons1:] "ONDES":
Témoignage recueilli par Ludovic LE BIHAN (ONDES)
A Rorhschollen [sic], sur le Rhin (à hauteur du Neuhof) en janvier 1983 ou 1984 vers 00h40. Les témoins seront surnommés Mr P. et Mr K. Cette observation se déroule à bord d'un bateau d'une compagnie de croisière. En hiver 1983 ou 84, probablement en janvier, un des bateaux de la flotte allait faire une rencontre inattendue. Le bateau de croisière est à hauteur de Rurhshölen [sic], à 3km au Sud-Sud-Est de Strasbourg La clientèle dîne tranquillement à bord. Monsieur P., membre du personnel de bord, et le commandant K. sont sur le pont. Ils regardent la voûte étoilée qui transparaît à travers un ciel de neige. Vers minuit, à la timonerie, ils observent "un genre d'étoile" qui grossit lentement durant 2 à 3 minutes. Et elle grossit, se rapprochant tant et si bien qu'elle arrive à la verticale du navire à une altitude comprise entre 50 et 100 mètres. Ce qui semblait au loin être une étoile est en réalité un cigare d'environ 100 mètres de longueur et plus grand que le bateau (environ 70 m). Mr S. prend peur. Il n'a "pas envie d'être seul" et descends prévenir la quarantaine de passagers. Ces derniers pourront également observer le phénomène.
[Ref. ons2:] "ONDES":
Témoignage recueilli par Ludovic LE BIHAN (ONDES)
A Rorhschollen, sur le Rhin (à hauteur du Neuhof) en janvier 1983 ou 1984 vers 00h40. Les témoins seront surnommés Mr P. et Mr K.
Cette observation se déroule à bord d'un bateau d'une compagnie de croisière. En hiver 1983 ou 84, probablement en janvier, un des bateaux de la flotte allait faire une rencontre inattendue. Le bateau de croisière est à hauteur de Rurhshölen [sic], à 3km au Sud-Sud-Est de Strasbourg La clientèle dîne tranquillement à bord. Monsieur P., membre du personnel de bord, et le commandant K. sont sur le pont. Ils regardent la voûte étoilée qui transparaît à travers un ciel de neige. Vers minuit, à la timonerie, ils observent "un genre d'étoile" qui grossit lentement durant 2 à 3 minutes. Et elle grossit, se rapprochant tant et si bien qu'elle arrive à la verticale du navire à une altitude comprise entre 50 et 100 mètres. Ce qui semblait au loin être une étoile est en réalité un cigare d'environ 100 mètres de longueur et plus grand que le bateau (environ 70 m). Mr S. prend peur. Il n'a "pas envie d'être seul" et descends prévenir la quarantaine de passagers. Ces derniers pourront également observer le phénomène.
Etant donné la date des faits, il ne nous a pas été possible pour l'instant de retrouver des passagers. Le cigare est "un engin énorme comme dans les films" très lumineux et de couleur blanc-bleu pastel comme les néons. Le phénomène est stationnaire et à grande proximité. Cela dure entre 10 minutes et 1/4 d'heure, cependant comme le dit Mr. P. "même avec un appareil photo, on aurait pas eu l'idée de prendre des photos". En outre, ce phénomène très impressionnant émet un phare balayant tout le ciel. Suite à ce faisceau à bord parallèle, une escadrille de 7 ou 8 engins plus petits pénètrent (on ne sait comment) à l'intérieur du cigare lumineux. Le cigare devient transparent et disparaît sur place à la grande surprise des témoins.
[Ref. wuo1:] "WATERUFO.NET":
01 - ?? - 1983 ~ 4
A Rohrschollen, sur le Rhin, près de Neuhof, à 3 km au sud-sud-est de Strasbourg, en janvier 1983 ou 1984 vers 00h40, les témoins (Mr. P et Mr. K sont restés anonymes) sont à bord d'un bateau de croisière. Le bateau allait faire une rencontre inattendue.
Les clients dînent tranquillement à bord. Mr. P, membre de l'équipage et le commandant K sont sur le pont. Ils regardent la nuit étoilée qui se voit à travers un ciel enneigé. Vers minuit, à la barre, ils observent "une sorte d'étoile" qui grossit lentement pendant 2 à 3 minutes. Elle a continué à grossir, s'approchant si près qu'elle est arrivée à la verticale du navire à une altitude comprise entre 50 et 100 mètres. Ce qui semblait être une étoile au loin était en réalité une forme de cigare d'environ 100 mètres de longueur et plus grande que le bateau (environ 70 m). Mr. S devient très anxieux. Il ne veut pas "être seul" et descend dans le navire pour alerter les quarante passagers. Ils observeront également le phénomène.
Etant donné que la date de l'événement n'est pas précise et qu'il s'est produit il y a longtemps, il n'a pas encore été possible pour les enquêteurs de trouver les passagers du bateau. Le cigare a été décrit comme "une énorme machine comme au cinéma" et des couleurs pastel blanc-bleu comme des néons. Le phénomène est resté stationnaire et très proche du navire. Cela a duré entre 10 minutes et 1/4 d'heure, mais comme l'a dit Mr. P, "même si nous avions eu un appareil photo, nous n'aurions pas eu l'idée de prendre des photos." De plus, ce phénomène très impressionnant a émis un phare balayant tout le ciel. A la suite de ce faisceau de parallèle, une flottille de 7 ou 8 machines plus petites a pénétré (on ne sait pas comment) à l'intérieur du cigare lumineux. Le cigare devint transparent et disparut instantanément au grand étonnement des témoins."
(Source: http://ufologie.net/indexe.htm)
Cette référence: rapports USO d'Allemagne par Ulrich Magin publiés dans JUFOF (Journal für UFO-Forschung [Journal pour la recherche sur les ovnis] publié par le GEP, Lüenscheid) daté de mai 2006.
Avec mes remerciements à Mr. Magin pour m'avoir envoyé une copie et l'autorisation de l'utiliser sur mon site web (E-mail du 28 février 2007)
UFOCAT PRN - AUCUN
Europe - France, Alsace
Rohrschollen Tout ce que j'ai pu trouver, et c'était via "Google", était que c'était une île du Rhin, l'île du Rohrschollen, sans coordonnées.
Neuhof Latitude 48-31-60 N, Longitude 07-46-00 E (D-M-S)
Référence: http://www.fallingrain.com/world/
Strasbourg Latitude 48-35-00 N, Longitude 07-45-00 E (D-M-S)
Référence: http://gnswww.nga.mil/geonames/GNS/index.jsp
[Ref. spa1:] ASSOCIATION UFOLOGIQUE "SPICA":
Commune | Date et heure d'observation | Forme générale Identification |
Couleur générale Hypothèse |
Conclusion |
---|---|---|---|---|
RORHSCHOLLEN [sic] | Années 1980 à 00h40 | oblongue (cigare) Non Identifié |
blanche Néant |
Non résolu -manque d'info |
Ludovic Le Bihan, professeur de dessin, était un ufologue de terrain, participant aux enquêtes du magazine Lumières Dans La Nuit. Il sera membre de "ONDES", une association d'investigation du paranormal et du phénomène OVNI. Il est la source primaire pour cette affaire.
Son rapport a paru dans le magazine d'ufologie Lumières Dans La Nuit, et le texte m'en avait été communiqué dans les années 2002-2005. Malheureusement sans les illustrations, et sans l'indication de la date de parution.
WaterUFO donne (l'ancienne) adresse de mon site web comme une source; le fait est que vers 2005, j'avais résumé le cas en une de mes pages consacrés aux OVNIS dans ma région - lesquelles pages sont maintenant remplacées par celles plus approfondies de ce catalogue ALSACAT.
Le bras du Rhin où le navire fait son demi-tour est certainement vers le point vert. La largeur du Rhin ici est de 150 mètres.
A gauche de la ligne jaune, la France, à droite de la ligne jaune, l'Allemagne. Le Rhin se divise là en deux bras entourant l'île de Rohrschollen, sur près de 6 kilomètres.
La rive française plus au nord est occupée par des constructions. Mais il n'y a aucune habitation, uniquement des installations industrielles. Il y a quelques habitations à 1.3 km du lieu d'observation vers le Sud-Est, mais derrière un rideau d'arbres. Le village allemand de Goldscheuer se trouve à 2.5 km vers l'Est du point d'observation, également derrière des rideaux d'arbres.
Ci-dessous, une vue du sol depuis le point rouge noté sur la carte et en direction du lieu d'observation. Je constate la présence d'un talus élevé ne permettant pas de voir le Rhin, à moins d'en gravir la pente à pied:
Ci-dessous: à 1 km au sud du point d'observation, au bord du Rhin, depuis la route côté français, la vue est dégagée vers le Rhin et son bras partant vers la droite. Des automobilistes là auraient pu voir le phénomène, mais cette route est très peu fréquentée.
L'île de Rohrschollen apparait de nos jours (années 2010-2018) occasionnellement dans des documentaires sur ma région, comme un lieu de biodiversité, un lieu encore préservé, à parcourir en bateau (il y a un petit chenal traversant l'île).
A mon avis, il n'y a tout simplement pas un chat à la ronde ce soir-là!
Il n'y a aucune habitation proche, seulement des installations professionnelles sans doute largement inoccupées de nuit, une route "EDF" sans réelle fréquentation. Dans mon opinion, les chances que personne n'ait eu les yeux tournés vers le lieu d'observation pendant le quart d'heure de sa durée sont loin d'être nulles.
La compagnie Alsace Croisières a été créée en 1976 par Gérard Schmitter (décédé en 1982). Son premier bateau était justement "L'Alsace 1", mis en service en 1982. C'était un bateau sans cabines d'une trentaine de mètres de longueur. Patrick Schmitter est un fils de Gérard Schmitter, qui sera avec d'autres enfants de Gérard Schmitter un dirigeant de la compagnie qui a depuis lors changé de nom et étendu ses activités de croisières fluviales à toute l'Europe.
Je ne vois pas quel "phénomène naturel" ou autre "illusion d'optique" pourrait raisonnablement être invoqué comme explication triviale de cet incident. Aucun engin terrestre connu ne ressemble de près ou de loin à cet OVNI, pas même 30 ans plus tard. aucun engin volant d'origine terrestre n'effectuerait la démonstration décrite, avec ses rubans horiznaux, ses "escadrilles" etc.
J'ai souvent entendu dire que les "histoires d'OVNIS" seraient de petites anecdotes sans grand importance et avec peu de contenu, qui "s'enrichiraient" avec le passage du temps. On accuse ufologues et / ou témoins d'en "rajouter", de recopies en recopies, aboutissant à des histoires spectaculaires alors qu'elled ne le seraient jamais au départ...
J'ai ici (et ailleurs d'autres évidemment) un bel exemple du contraire. De source en source, au lieu de s'enrichir, le récit passe de 1756 mots et plusieurs illustrations avec le rapport original de Ludovic le Bihan, à 344 mots (5 fois moins) avec le résumé de "ONDES", et trois fois rien avec la liste d'observation du SPICA, assurant d'un "manque d'informations". CQFD!
Dans ma recherche d'explication, j'ai noté que le dimanche 23 janvier 1983, il y a eu la rentrée d'une partie du satellite russe Kosmos-1402, signalée é l'avance dans la presse car l'engin portait 40 kg d'Uranium pour sa propulsion (p. ex. Le Monde du 24 janvier 1983). Il est dit qu'il tomberait au-dessus de la mer d'Oman, donc dans l'Océan Indien.
Il y a par exemple:
"Le fragment principal du Cosmos-1402 rentrera dans les couches denses de l'atmosphère entre 18 h le lundi 24 janvier et 1 h le mardi 25 janvier (heure Montréal) au-dessus de la mer d'Oman, a annoncé hier la mission soviétique aux Nations Unies, à New York, dans une note au secrétaire général de l'ONU. Selon ce communiqué, ce fragment constitue la partie principale du satellite "sans la pile combustible du générateur nucléaire". A Washington, le Pentagone a annoncé hier soir que le satellite d'espionnage radioactif rentrera dans l'atmosphère entre 6 h 45 dimanche et 8 h 15 lundi (heure de Montréal). Les experts améncains continuent d'affirmer que l'on ne pourra connaître la zone de retombée qu'environ six heures avant la rentrée de Cosmos-1402 dans l'atmosphère."
(Source: journal Le Devoir, Montréal, Canada, 22 janvier 1983.)
Une source plus technique parle de chute incontrôlé de ce satellite, en deux fois, la charge utile s'étant consumée au-dessus de l'océan Indien le 23 janvier 1983, tandis que le réacteur est entré au-dessus de l'Atlantique sud le 7 février 1983.
(Source: Y. Prevereaud. Contribution à la modélisation de la rentrée atmosphérique des débris spatiaux. Modélisation et simulation. Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace (ISAE), 2014. Français. ffNNT : ff. fftel-01171757f)
Je n'ai pas encore trouvé de trajectoire de rentrée, mais on dit que des échantillons de neige pris à à Fayetteville, Arkansas, USA, par le département de chimie de l'université de l'Arkansas permirent de détecter à partir du 20 février 1983 et jusqu'au 3 juin des isotopes du strontium (89Sr et 90Sr) issus de la fission du coeur de Kosmos 1402.
(Source: Les déchets dans l'espace / Robin des Bois Juin 2011; "Radioactive strontium fallout from the nuclear-powered satellite Cosmos-1402", R.K. Guimon et al., Geochemical Journal, Vol. 19, pp. 229-235, mars 1985.
Il va de soi qu'une telle explication ne concorderait pas avec les "escadrilles" qui manoeuvrent, dans le rapport.
Une rentrée de débris spatial suscite normalement un grand nombre de témoignages. J'ai donc vérifié sur le site du GEIPAN, qui comprte 5 cas pour janvier 1983.
Il y a une possible "rentrée" à Lambesc, mais le 26 janvier 1983 et à une heure incompatible:
"...entre 6h55 et 7h08 plusieurs témoins dans les Bouches-du-Rhône vont apercevoir une boule lumineuse blanche se déplaçant horizontalement. Cette boule est suivie d'une trainée colorée. Les observations entre 4 et 45 secondes permettent aux témoins de remarquer l'absence totale de bruit et une vitesse très importante. Ce phénomène va disparaître dans le paysage. Aucune autre information n'a pu être recueillie sur ce phénomène qui s'apparente à une rentrée atmosphérique."
(Source: https://geipan.cnes.fr/fr/)
J'ai vérifié d'autres bases de données ufologiques, rien ne paraît montrer un passage de débris spatiaux sur la France en janvier 1983 vers 22:00.
Probable engin extraterrestre.
* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
---|---|
Contributeurs: | Aucun |
Reviewers: | Aucun |
Editeur: | Patrick Gross |
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
---|---|---|---|
0.1 | Patrick Gross | 14 mars 2014 | Création, [ldl1], [ons1], [ons2], [wuo1], [spa1]. |
1.0 | Patrick Gross | 14 mars 2014 | Première publication. |
1.1 | Patrick Gross | 22 janvier 2023 | Dans les Explications, addition de la partie "Notes aux 22 janvier 2023". |