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ALSACAT:

ALSACAT est mon catalogue exhaustif à terme des affaires d'OVNIS en Alsace, qu'elles soient "expliquées" ou "inexpliquées".

Le catalogue ALSACAT donne pour chaque cas un dossier comprenant un numéro de cas, un résumé, des informations quantitatives (date, lieu, nombre de témoins...), des classifications, l'ensemble des sources mentionnant l'affaire, avec leur références, une discussion du cas dans le but d'une évaluation de ses causes, et un historique des changements apportés au dossier. Un index général et des sous-catalogues thématiques donnent accès à ces dossiers Alsaciens.

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Cas entre Sainte-Marie-aux-Mines et Aubure, en 1978:

Numéro de cas:

ALSACAT-1978-00-00-SAINTEMARIEAUXMINES-1

Résumé:

L'ufologue local Eric Antoine a publié son rapport d'enquête sur ce cas entre Sainte-Marie-aux-Mines et Aubure, dans le magazine d'ufologie Lumières Dans La Nuit N° 269-270 de novembre - décembre 1986.

Il indique que la date de l'observation est en octobre ou novembre 1978 ou en été de 1979.

Son enquête a été effectuée les 29 mai 1984, 26 octobre 1984 et 8 septembre 1985.

Il explique que l'enquête était due au hasard: il était occupé à photocopier des articles d'observation O.V.N.I. dans le magasin de Mme Meyer, quand celle-ci lui fit part de sa propre expérience.

Les témoins sont Mr. Y. Postel, peintre tapissier, 28 ans au moment des faits, demeurant à Sainte-Marie-aux-Mines; Mme. Meyer, commerçante, 25 à 28 ans au moment des faits, demeurant à Lièpvre; et la fille de cette dernière, écolière de 6 ans au moment des faits, et qui avait demandé à rester anonyme.

Selon Mr. Postel l'heure de l'observation était 24:30, selon Mme Meyer, c'était 23:30 ou minuit.

Cela s'était passé sur la Route Nationale 416, entre Sainte-Marie-aux-Mines et Aubure, au sud-est de Sainte-Marie-aux-Mines, à 700 mètres avant le col du "Haut de Ribeauvillé", sur la commune de Sainte-Marie-aux Mines.

Les témoins roulaient dans un véhicule dan une automobile de 6 CV de marque Datsun couleur gris métallisé, vitres et pare-brise teintés (fumé).

Selon les témoins, le ciel était clair, il ne pleuvait pas.

Selon M. Postel, l'observation a duré 7 ou 8 secondes, mme Meyer indiquait seulement que c'était très rapide.

Les témoins avaient passé la soirée chez des amis. En fin de soirée, ils ont décidé de partir. Par habitude, mais aussi pour gagner du temps, ils ont pris la Route Nationale 416 pour rentrer à leur domicile de l'époque à Riquewihr.

Mr. Postel avait déclaré:

A l'époque, nous avions un magasin à Riquewihr... Ce soir-là, nous étions à Sainte-Marie-aux-Mines chez des amis. Pour rejoindre notre domicile, nous devions passer par le col du "Haut de Ribeauvillé". Pour y accéder on ne peut rouler vite, vu les virages serrés et le terrain en pente. En moyenne je faisais du 45/50 kilomètres à l'heure. Côté passager ma femme et derrière elle notre fille alors âgée de 6 ans. De mon côté la vitre était entre-ouverte, étant en train de fumer une cigarette.

Six kilomètres après, dans la montée du col versant nord-ouest, et 550 mètres après la ferme-auberge dite "Aux Sapins", nous avons pu observer l'évolution d'une boule qui éclairait tout sur son passage. Sa trajectoire était nullement horizontale, mais en biais et descendante de notre droite vers la gauche (sud-est -> nord-est). Son mouvement était semblable à une balle lancée au sol et à son rebondissement. De suite mon réflexe a été de ralentir. Des 45/50 kmh je suis descendu à 20 kmh et j’ai stoppé 50 mètres environ plus loin mon véhicule, tout en laissant tourner le moteur... De toute façon je n'aurais pas été en mesure de poursuivre ma route vu l'éblouissement provoqué par l'éclairage. A côté de moi, ma femme me suppliait de faire demi-tour. La route étant étroite la manoeuvre aurait été risquée. De plus, nous étions presque arrivés au col.

On ne pouvait pas définir exactement les contours. Mais la lumière provenait bien de cette forme sphérique de couleur jaune/rouge mélangé, comme du feu. L'ensemble était comparable à un feu lorsqu'il y a de belles flammes jaunes et rouges; une belle teinte.

C'est difficilement explicable. L'éclairage accompagnait la forme sphérique, disons qu'au départ de notre observation cette boule éclairait le dessus de la colline face à nous puis est devenu général lors de son passage notre niveau. Nous étions baignés de cette même lumière. Mais à une vitesse incroyable!

Nous étions éblouis. C'est une des raisons pour laquelle je stoppais mon véhicule. Je n'aurais pas pu continuer. Mes phares avant paraissaient absents, tellement sa luminosité était puissante. Je compare sa densité au coucher du soleil lorsqu'il "tape" dans mon pare-brise et son éblouissement au flash d'un appareil photo - Hormis sa couleur - Nous aurions pu lire ou faire n'importe quoi de ce qui est normalement impossible de faire en pleine nuit! Le paysage autour de nous avait pris la même teinte prononcée.

Durant son évolution (trajectoire descendante obliquement), cette boule de feu avançait rapidement sans aucun arrêt ou autres mouvements. Sa trajectoire était régulière.

Continuant sa descente, a un certain moment elle ne fut plus visible. Cachée par le versant abrupt et déboisé du côté gauche de la route. Tout en se trouvant à un niveau inférieur de notre position, l'éclairage persistait et me paraissait encore plus prononcée qu'auparavant.

Cette forme sphérique a décrit une trajectoire identique à un ballon lancé obliquement à terre, comme par ricochet. Nous l'avons vu remonter au loin, non pas à la verticale, mais obliquement Pour s'éloigner vers le nord-est et disparaître en plein ciel, comme s'il y avait rien eu. à vol de oiseaux, j'évalue la remontée de la boule, à une centaine de mètres. Tout s'est éteint subitement. Cela a eu comme résultat de nous plonger à nouveau dans la nuit et de nous donner un effet incroyable. La sphère et son éclairage avaient disparu, il ne restait plus rien, à croire que rien ne s'était passé. Il nous a fallu quelques secondes pour reprendre une vue normale, le temps que nos yeux s'habituent à la nuit.

Pour nous, cette observation était réellement une surprise ou quelque chose d'imprévus. Il est aux environs de minuit, nous roulons tranquillement, il fait nuit noire, aucune voiture, aucune habitation proche, soudain, quelque chose se passe éclairant tout le dessus des collines et l'intérieur de notre voiture à une vitesse incroyable! Nous sommes restés à l'arrêt durant deux à quatre minutes. Hormis la curiosité de savoir de quoi il s'agissait, nous n'étions guère rassurés. D'ailleurs en aucun moment nous ne sommes sortis. Je crois que si la vitre de mon côté était entre-ouverte j'ai du la fermer. Nous n'étions pas tranquilles. Je ne sais plus si j’ai éteint mes phares. Ce qui est sûr c'est que nous sommes restés dans notre voiture, sans parler, comme pour nous camoufler où nous protéger de quelque chose. Après ces quelques minutes, qui nous ont paru bien longues, j'ai redémarré lentement, roulant modérément, jusqu'à un virage situé à 150 mètres de là où j'ai commencé à accélérer. Nous regardions à notre gauche le versant, pour voir ou remarquer quelque chose. Arrivé au sommet du col du Haux de Ribeauvillé j'ai carrément appuyé sur l'accélérateur pour nous éloigner au plus vite des lieux, comme pour tout laisser derrière nous. Nous nous attendions encore à voir quelque chose. Quoi, je ne sais pas. Une fois arrivé au sommet du col j'ai foncé...

Dans la descente du col, versant sud/est, vers Ribeauvillé, nous étions déjà plus décontractés. Le lieu de notre observation était loin derrière nous, cela suffisait pour nous rassurer. Ma femme le fut encore plus, une fois arrivés à Ribeauvillé!

Nous en avons longuement discuté mais sans plus.

Ce qui m'a le plus choqué était la présence de cette lumière immense. Je pense que la boule devait avoir une dimension très importante pour éclairer sur son passage tout notre environnement ainsi que l'intérieur de notre véhicule. Hormis la curiosité, cet éclairage éblouissant est également la cause de l'arrêt que j'avais effectué durant quelques minutes, pendant et après l'observation.

Eric Antoine précisait que cette déclaration est la synthèse ou le condensé des enquêtes qu'il avait effectuées au domicile de Mr. Postel le 26 octobre 1984 et sur les lieux le 8 septembre 1985.

Mme Meyer avait déclaré:

"... Il était entre 23 h 30 et 24 h. Je me trouvais à côté de mon mari, dans la voiture. Nous étions accompagné de notre fille alors âgé de six ans, sur la banquette arrière et derrière moi. Nous montions le versant nord-ouest du col du Haut de Ribeauvillé, sur la N. 416 pour nous rendre à Riquewihr, lieu de mon travail (à l'époque).

Arrivée non loin du sommet, à un endroit dégagé de la montée, mon mari qui conduisait attira notre attention. Le temps de tourner ma tête, j'ai juste vu une lumière tombée dans le vide du versant à gauche de cette route. ça avait une forme sphérique, comme une boule de feu de la dimension d'un ballon de football. Mon mari a eu de suite le réflexe de freiner. On se disait qu'il pourrait s'agir d'une météorite, et c'était semblable. Mais brusquement cette boule est remontée du versant déboisé, effectuant le parcours contraire de sa descente. Donc, en sens inverse, comme un ballon qui tombait rebondit par terre.

Je ne pourrais plus dire si nous étions à l'arrêt ou en train de rouler lentement. Toujours est-il qu’après son ascension nous avons été subitement entourés d'une lumière. Alors là, je ne cherchais plus à comprendre, j'avais hâte de rentrer à la maison. J'ai crié "Accélère! Accélère!" J'avais réellement peur! Cette lumière qui nous entourait semblait venir de nulle part. Je la compare toujours à un flash, comme si on nous avait pris en photo. Cette lumière est venue brusquement, on ne s'y attendait pas. Ce n'était pas éblouissant au point de devoir fermer les yeux. La même intensité d'un flash photo. L'intérieur de notre véhicule se trouvait également éclairé.

J'étais très impressionnée du fait qu'on était dans un endroit retiré ou aucune habitation ne réside. De plus, c'était quelque chose d'étrange qui ne m'était encore jamais arrivé. Je lui disais: "Mais roule! Mais roule!". Ma fille se trouvait derrière moi, elle n'était pas trop rassurée et se rendait compte de ma peur. Elle a juste demandé ce que c'était. Elle croyait avoir affaire à un orage. Mais durant l'observation qui a été très rapide, je ne pensais plus à ma fille sur l'instant. Mon mari était plutôt curieux, il semble même intéressés et trouvait ça bien. Il s'attendait vraiment à voir quelque chose. Je crois que s'il avait été seul, il serait resté sur place. Finalement, pour la chose elle-même il y avait pas de raison d'avoir peur. Moi j'ai peur de ce qui n'est pas tangible ou de ce que je ne comprends pas. J'ai souvent observé des éclairs d'orages ou de chaleur, il y a aucune comparaison à faire.

Je ne peux donner aucune précision sur la durée totale de notre observation, c'était très rapide, ni sur l'altitude où la distance qui le séparait de cette boule de feu. Ses contours était flou. Semblable à quelque chose d'incondescant [incandescent]. Ce qui nous a le plus surpris a été lorsqu'elle est remontée en effectuant sa trajectoire en sens inverse et cette lumière dans laquelle nous étions baignés. C'est là que nous avons compris qu'il ne pouvait pas s'agir d'une météorite.

En aucune fois nous ne sommes sortis du véhicule. Le moteur tournait. L'auto-radio était éteint. Il n'y eut aucune anomalie ou défaillance. Je crois que mon mari a ouvert sa vitre pour regarder la boule de feu qui tombait dans le vide, à gauche de la route. Il est impossible de dire jusqu'où cet éclairage donnait. Je n'ai jamais vu d'éclair de ce genre, et puis juste sur nous! Et que ça puisse éclairer aussi fort! Le fait est que mon mari l'a vu en premier. Donc, de son côté, il doit se rappeler d'autres détails, peut-être mieux que moi qui, lors de l'observation, avait été impressionnée et choquée.

Nous n'avons pas été à la gendarmerie. Pourquoi! Pour dire qu'on avait vu une lumière! On nous aurait questionné pendant des heures! On a rien vu de concret! Je n'aime pas parler de choses où il y a pas de preuve. Je ne veux pas qu'on me prenne pour une illuminée.

Eric Antoine précise qu'il s'agit là du condensé des plus importantes déclarations de Mme Meyer lors de son enquête du 29 mai 1984.

Il indique que la fille avait décrit le phénomène ainsi:

C'était une boule, comme du feu qui tombait. Pendant un instant elle nous fut cachée puis elle est remontée. J'ai eu très peur lorsqu'il y a eu une lumière qui nous éclairait. J'ai même pleuré.

Eric Antoine apportait ces précisions:

Lors de l'éclairage, les témoins n'ont senti aucune chaleur ou goût.

Il n'est pas certain qu'il n'y avait eu aucun bruit; selon M. Postel les vitres étaient fermées et le moteur tournait.

La seule indication de dimension du phénomène avait été: un ballon de football.

Il n'y a eu aucun effet sur le véhicule, neuf, avec des réparations d'ordre mécanique effectuées deux mois suivant les faits.

Il n'y a eu aucun effet secondaire physique ou psychologique sur les témoins, hormis la peur et l'inquiétude occasionné durant l'observation.

Mme Meyer portait des lunettes pendant son observation, pour fatigue des yeux; Mr. Postel n'en porait pas, et estimai sa moyenne visuel 9/10. Aucun des deux n'avait de problème d'audition.

Aucune lignes aériennes électriques ne passe sur les lieux concernés, la plus proche est à 550 mètres de là. Il a a proxomité la Ferme-Auberge "Aux Sapins".

Le lieu d'observation est à une altitude entre 683 et 729 mètres.

Selon son enquête sur le terrain du 8 septembre 1985, en présence de M. Postel, il a établi que la direction prise par la boule de feu était du sud-ouest vers le nord-est, que la distance du phénomène par rapport au véhicule à l'arrêt, estimée sur place et avec carte au 1/25000e, était de 150 mètres. Cette estimation était calculée par rapport à une faille visible orientée SO/NE à 150 mètres des témoins. La constatation sur les lieux, était flagrante: le phénomène a évolué au-dessus de cette faille visible, qui s'étend sur plusieurs kilomètres vers Sainte-Croix-aux-Mines et Musloch.

La colline située face aux témoins, nommée "La Finkenhoehe", atteint 940 m d'altitude; Mr. Postel avait observé la boule de feu à partir de ce sommet. Depuis le niveau de la Route Nationale 416, sa distance n'était que de 200 mètres, et le "vide" situé à gauche de cette route à une profondeur d'environ 250 mètres, suivant le lieu-dit "Hury" au nord-est de là, d'une altitude de 514 mètres.

(Ces éléments de positions, distance, directions, sont très bien éclairés par les photos des lieux et plans publiés dans le rapport, et visibles plus bas dans ce dossier).

Dans son enquête psychologique, Eric Antoine ne notait que Mr. Postel ne s'intéressait pas particulièrement aux OVNIS avant l'observation, il s'y intéresse plus après. Il s'intérssait é l'astronomie, mais non en passionné, connaissant les principales étoiles sans plus. La nuit, lorsque l'occasion se présentait, il ne pouvait s'empêcher de contempler les étoiles ou tout ce qui bouge dans le ciel, cette manie datant d'avant le phénomène. Mr. Postel affirmait posséder un certain don pour ses proches, prévoyant involontairement des incidents ou événements (aucune vérification n'a pu être faite). Il ne s'expliquait pas ce don. Ce "don" lui était venu bien avant l'observation.

Me. Meyer est l'ex-épouse de Mr. Postel, elles est une commerçante avec un esprit très terre à terre, beaucoup moins observatrice, sceptique sur le phénomène O.V.N.I. Elle avait lu des articles ufologiques et regardé l'émission "Droit de réponse" sur les OVNIS d'octobre 1984, et avait trouvé cette émission très décevante pour les témoins de tels faits. "Ila prenaient les témoins pour des illuminés... Si je vois quelque chose, je ne témoignerais plus. Je n'ai pas envie d'être à mon tour ridiculisée!" Le hasard a voulu que son compagnon actuel est intéressé par le problème O.V.N.I.

La fille ne semblait pas être très portée sur son observation; ses déclarations étaient à "mettre en parenthèses", car elle répétait ce qu'elle avait entendu de ses parents.

Données:

Données temporelles:

Date: 1978 ou 1979
Heure: Minuit
Durée: 7 ou 8 secondes.
Date du premier rapport connu: 29 mai 1984
Délai de rapport: 5 ans.

Données géographiques:

Département: Haut-Rhin
Commune: Sainte-Marie-aux-Mines
Lieu: En voiture sur la Route Nationale 416 en direction Riquewihr 550 mètres après la ferme-auberge "Aux Sapins".
Latitude: 48.231
Longitude: 7.221
Rayon d'incertitude: 50 m.

Données concernant les témoins:

Nombre de témoins allégués: 3
Nombre de témoins connus: 3
Nombre de témoins nommés: 1
Ages des témoins: ?
Types de témoins: Peintre tapissier, son épouse commerçante, et leur fille.

Données ufologiques:

Témoignage apporté via: A l'ufologue local Eric Antoine.
Type de lieu: En voiture sur route de montagne.
Conditions d'éclairage: Nuit.
OVNI observé: Oui.
Arrivée OVNI observée: Oui.
Départ OVNI observé: Oui.
Entité(s): Non.
Photographies: Non.
Dessins par témoins: Non.
Dessins approuvé par témoins: Non.
Sentiments des témoins: Etonnés, effrayés.
Interprétations des témoins: Pas un météore, pas un éclair.

Classifications:

Hynek: LN.
ALSACAT: ?

Sources:

[Ref. eae1:] ERIC ANTOINE:

Scan.

Enquête d'Eric Antoine

Haut-Rhin: entre Ste Marie-aux-Mines et Aubure

Synthèse du cas "N 416"
Obs. oct/nov. 78 ou été 1979

Circonstances de l'enquête: Dûe au hasard, alors que j'étais occupé à photocopier des articles d'observation O.V.N.I. dans le magasin de Mme MYER, celle-ci me fit part de sa propre "expérience".

Date des enquêtes: 29 mai 1984, 26 oct. 1984, 8 sept. 1985.

Noms des témoins : a) M.Y. POSTEL demeurant à Ste-marie/Mines; b) Mme MEYER demeurant à LIEPVRE et b) sa fille (anonymat demandé).

Age: (lors des faits) a) 28 ans; b) 25/28 ans et c) 6 ans.

Profession: a) peintre tapissier; b) commerçante; c) écolière.

Date de l'observation: peut-être été 1979; oct./nov. 1978.

Heure: a) 24 h 30 ; b) 23 h 30 ou 24 h

Lieu: Route Nationale 416, située entre Ste-Marie/Mines et Aubure, à 700 mètres avant le col du "Haut de Ribeauvillé", sur la commune de Ste-Marie/Mines, carte Michelin n° 87 pli: 16 (au sud-est de la ville de Ste-Marie/Mines).

Moyen de locomotion lors de l'observation: véhicules types "Datsun" couleur gris métallisé, vitres et pare-brise teintés (fumé), six chevaux.

Conditrions [sic] météo émis par les témoins: ciel clair, ne pleuvait pas.

Durée de l'observation: a) sept ou 8 secondes; b) très rapide...

Circonstances de l'observation:

Les témoins ont passé la soirée chez des amis. En fin de soirée ils décident enfin de partir. Par HABITUDE, mais aussi pour gagner du temps, ils empruntent la N. 416 pour passer par Riquewihr (lieu de leur domicile à l'époque.) C'est sur ce trajet qu'a lieu l'observation.

Description de l'observation et du phénomène:

TEMOIN A: A l'époque, nous avions un magasin à Riquewihr... Ce soir-là, nous étions à Ste-Marie/Mines chez des amis. Pour rejoindre notre domicile, nous devions passer par le col du "Haut de Ribeauvillé". Pour y accéder on ne peut rouler vite, vu les virages serrés et le terrain en pente. En moyenne je faisais du 45/50 kilomètres à l'heure. Côté passager ma femme et derrière elle notre fille alors âgée de 6 ans. De mon côté la vitre était entre-ouverte, étant en t[r]ain de fumer une cigarette.

Six kilomètres après, dans la montée du col versant nord-ouest, et 550 mètres après la ferme-auberge dite "Aux Sapins", nous avons pu observer l'évolution d'une boule qui éclairait tout sur son passage. Sa trajectoire était nullement horizontale, mais en biais et descendante de notre droite vers la gauche (sud-est -> nord-est). Son mouvement était semblable à une balle lancée au sol et à son rebondissement. De suite mon réflexe a été de ralentir. Des 45/50 kmh je suis descendu à 20 kmh et j’ai stoppé 50 mètres environ plus loin mon véhicule, tout en laissant tourner le moteur... De toute façon je n'aurais pas été en mesure de poursuivre ma route vu l'éblouissement provoqué par l'éclairage. A côté de moi, ma femme me suppliait de faire demi-tour. La route étant étroite la manoeuvre aurait été risquée. De plus, nous étions presque arrivés au col.

On ne pouvait pas définir exactement les contours. Mais la lumière provenait bien de cette forme sphérique de couleur jaune/rouge mélangé, comme du feu. L'ensemble était comparable à un feu lorsqu'il y a de belles flammes jaunes et rouges; une belle teinte.

Scan.

D'APRES LA CARTE DU CLUB VOSGIEN ET IGN
ED 1979-1/25000 - (ECHELLE NON RESPECTEE

[Légende de haut en bas sur la gauche:]

Vers Ste Marie-Aux-Mines
Auberge du petit
Habitation située à environ 500 mètres du lieu d'arrêt des témoins
Auberge "Aus Sapins"
Début de l'observation
Le véhicule à l'arrêt
A 100 - 150 mètres du véhicule
Forêt communale de Ste marie Aux Mines
"La Finkelhoehe" - 940

[Légende de haut en bas sur la droite:]

Refuge communal "Le Hury" 638 Forêt communale du Hury
Ruine d'habitation
729
Col du Haut de Ribeauvillé
Vers Ribeauvillé

C'est difficilement explicable. L'éclairage accompagnait la forme sphérique, disons qu'au départ de notre observation cette boule éclairait le dessus de la colline face à nous puis est devenu général lors de son passage notre niveau. Nous étions baignés de cette même lumière. Mais à une vitesse incroyable!

Nous étions éblouis. C'est une des raisons pour laquelle je stoppais mon véhicule. Je n'aurais pas pu continuer. Mes phares avant paraissaient absents, tellement sa luminosité était puissante. Je compare sa densité au coucher du soleil lorsqu'il "tape" dans mon pare-brise et son éblouissement au flash d'un appareil photo - Hormis sa couleur - Nous aurions pu lire ou faire n'importe quoi de ce qui est normalement impossible de faire en pleine nuit! Le paysage autour de nous avait pris la même teinte prononcée.

Durant son évolution (trajectoire descendante obliquement), cette boule de feu avançait rapidement sans aucun arrêt ou autres mouvements. Sa trajectoire était régulière.

Continuant sa descente, a un certain moment elle ne fut plus visible. Cachée par le versant abrupt et déboisé du côté gauche de la route. Tout en se trouvant à un niveau inférieur de notre position, l'éclairage persistait et me paraissait encore plus prononcée qu'auparavant.

Cette forme sphérique a décrit une trajectoire identique à un ballon lancé obliquement à terre, comme par ricochet. Nous l'avons vu remonter au loin, non pas à la verticale, mais obliquement Pour s'éloigner vers le nord-est et disparaître en plein ciel, comme s'il y avait rien eu. à vol de oiseaux, j'évalue la remontée de la boule, à une centaine de mètres. Tout s'est éteint subitement. Cela a eu comme résultat de nous plonger à nouveau dans la nuit et de nous donner un effet incroyable. La sphère et son éclairage avaient disparu, il ne restait plus rien, à croire que rien ne s'était passé. Il nous a fallu quelques secondes pour reprendre une vue normale, le temps que nos yeux s'habituent à la nuit.

Pour nous, cette observation était réellement une surprise ou quelque chose d'imprévus. Il est aux environs de minuit, nous roulons tranquillement, il fait nuit noire, aucune voiture, aucune habitation proche, soudain, quelque chose se passe éclairant tout le dessus des collines et l'intérieur de notre voiture à une vitesse incroyable! Nous sommes restés à l'arrêt durant deux à quatre minutes. Hormis la curiosité de savoir de quoi il s'agissait, nous n'étions guère rassurés. D'ailleurs en aucun moment nous ne sommes sortis. Je crois que si la vitre de mon côté était entre-ouverte j'ai du la fermer. Nous n'étions pas tranquilles. Je ne sais plus si j’ai éteint mes phares. Ce qui est sûr c'est que nous sommes restés dans notre voiture, sans parler, comme pour nous camoufler où nous protéger de quelque chose. Après ces quelques minutes, qui nous ont paru bien longues, j'ai redémarré lentement, roulant modérément, jusqu'à un virage situé à 150 mètres de là où j'ai commencé à accélérer. Nous regardions à notre gauche le versant, pour voir ou remarquer quelque chose. Arrivé au sommet du col du Haux de Ribeauvillé j'ai carré-

Scan.

ment appuyé sur l'accélérateur pour nous éloigner au plus vite des lieux, comme pour tout laisser derrière nous. Nous nous attendions encore à voir quelque chose. Quoi, je ne sais pas. Une fois arrivé au sommet du col j'ai foncé...

Dans la descente du col, versant sud/est, vers Ribeauvillé, nous étions déjà plus décontractés. Le lieu de notre observation était loin derrière nous, cela suffisait pour nous rassurer. Ma femme le fut encore plus, une fois arrivés à Ribeauvillé!

Nous en avons longuement discuté mais sans plus.

Ce qui m'a le plus choqué était la présence de cette lumière immense. Je pense que la boule devait avoir une dimension très importante pour éclairer sur son passage tout notre environnement ainsi que l'intérieur de notre véhicule. Hormis la curiosité, cet éclairage éblouissant est également la cause de l'arrêt que j'avais effectué durant quelques minutes, pendant et après l'observation.

***

Cette longue déclaration et description est la synthèse ou le condensé des enquêtes effectuées au domicile du témoin le 26 octobre 1984 et sur les lieux le 8 septembre 1985.

Description de l'observation et du phénomène:

TEMOIN B: "... Il était entre 23 h 30 et 24 h. Je me trouvais à côté de mon mari, dans la voiture. Nous étions accompagné de notre fille alors âgé de six ans, sur la banquette arrière et derrière moi. Nous montions le versant nord-ouest du col du Haut de Ribeauvillé, sur la N. 416 pour nous rendre à Riquewihr, lieu de mon travail (à l'époque).

Arrivée non loin du sommet, à un endroit dégagé de la montée, mon mari qui conduisait attira notre attention. Le temps de tourner ma tête, j'ai juste vu une lumière tombée dans le vide du versant à gauche de cette route. ça avait une forme sphérique, comme une boule de feu de la dimension d'un ballon de football. Mon mari a eu de suite le réflexe de freiner. On se disait qu'il pourrait s'agir d'une météorite, et c'était semblable. Mais brusquement cette boule est remontée du versant déboisé, effectuant le parcours contraire de sa descente. Donc, en sens inverse, comme un ballon qui tombait rebondit par terre.

[Légende photo:] Trajectoire aller (vers le fond de la vallée (et retour de l'objet

Je ne pourrais plus dire si nous étions à l'arrêt ou en train de rouler lentement. Toujours est-il qu’après son ascension nous avons été subitement entourés d'une lumière. Alors là, je ne cherchais plus à comprendre, j'avais hâte de rentrer à la maison. J'ai crié "Accélère! Accélère!" J'avais réellement peur! Cette lumière qui nous entourait semblait venir de nulle part. Je la compare toujours à un flash, comme si on nous avait pris en photo. Cette lumière est venue brusquement, on ne s'y attendait pas. Ce n'était pas éblouissant au point de devoir fermer les yeux. La même intensité d'un flash photo. L'intérieur de notre véhicule se trouvait également éclairé.

Scan.

J'étais très impressionnée du fait qu'on était dans un endroit retiré ou aucune habitation ne réside. De plus, c'était quelque chose d'étrange qui ne m'était encore jamais arrivé. Je lui disais: "Mais roule! Mais roule!". Ma fille se trouvait derrière moi, elle n'était pas trop rassurée et se rendait compte de ma peur. Elle a juste demandé ce que c'était. Elle croyait avoir affaire à un orage. Mais durant l'observation qui a été très rapide, je ne pensais plus à ma fille sur l'instant. Mon mari était plutôt curieux, il semble même intéressés et trouvait ça bien. Il s'attendait vraiment à voir quelque chose. Je crois que s'il avait été seul, il serait resté sur place. Finalement, pour la chose elle-même il y avait pas de raison d'avoir peur. Moi j'ai peur de ce qui n'est pas tangible ou de ce que je ne comprends pas. J'ai souvent observé des éclairs d'orages ou de chaleur, il y a aucune comparaison à faire.

Je ne peux donner aucune précision sur la durée totale de notre observation, c'était très rapide, ni sur l'altitude où la distance qui le séparait de cette boule de feu. Ses contours était flou. Semblable à quelque chose d'incondescant [incandescent]. Ce qui nous a le plus surpris a été lorsqu'elle est remontée en effectuant sa trajectoire en sens inverse et cette lumière dans laquelle nous étions baignés. C'est là que nous avons compris qu'il ne pouvait pas s'agir d'une météorite.

En aucune fois nous ne sommes sortis du véhicule. Le moteur tournait. L'auto-radio était éteint. Il n'y eut aucune anomalie ou défaillance. Je crois que mon mari a ouvert sa vitre pour regarder la boule de feu qui tombait dans le vide, à gauche de la route. Il est impossible de dire jusqu'où cet éclairage donnait. Je n'ai jamais vu d'éclair de ce genre, et puis juste sur nous! Et que ça puisse éclairer aussi fort! Le fait est que mon mari l'a vu en premier. Donc, de son côté, il doit se rappeler d'autres détails, peut-être mieux que moi qui, lors de l'observation, avait été impressionnée et choquée.

Nous n'avons pas été à la gendarmerie. Pourquoi! Pour dire qu'on avait vu une lumière! On nous aurait questionné pendant des heures! On a rien vu de concret! Je n'aime pas parler de choses où il y a pas de preuve. Je ne veux pas qu'on me prenne pour une illuminée.

***

Il s'agit là du condensé des plus importantes déclarations du témoin B lo rs de l'enquête du 29 mai 1984.

Courte description du phénomène:

TEMOIN C: "C'était une boule, comme du feu qui tombait. Pendant un instant elle nous fut cachée puis elle est remontée. J'ai eu très peur lorsqu'il y a eu une lumière qui nous éclairait. J'ai même pleuré.

***

NOTES COMPLEMENTAIRES:

1) Lors de l'éclairage les témoins ne sentiront aucune chaleur ou goût.

2) Il n'est pas certain qu'il n'y avait aucun bruit. Les vitres (selon le témoin principal A) étaient fermées, le moteur tournait.

3) Seule dimension visuel le du phénomène: un ballon de football.

4) En aucun moment le véhicule n'a souffert (véhicule neuf, réparations d'ordre mécanique effectuées deux mois suivant les faits).

[Carte:]

EMPLACEMENT DES TEMOINS LORS DE L'OBSERVATION
(CERCLE POINTILLE) DANS L'ENVIRONNEMENT

Scan.

COUPE DES REFLIEFS + TRAJECTOIRE DE L'OVNI
SELON LE TEMOIN PRINCIPAL

N 410 (683/729 M)
+ VEHICULE ET TEMOINS

0 = FORME SPHERIQUE LUMINEUSE DE COULEUR ROUGE

7 = DURANT LES QUELQUES SECONDES OU LE PHENOMENE EST CACHE AUX TEMOINS, A-T-IL ATTERRI OU FAIT UN ANGLE?

() = DISPARITION DE LA SPHERE APRES CENT METRES D'ASCENSION VERS LE NE

940 = SOMMET DE LA COLLINE SITUEE FACE ET A GAUCHE DES TEMOINS ("LA FINKENHOEHE")

5) les témoins n'ont souffert d'aucun effet secondaire physique ou psychologique (hormis la peur et l'inquiétude occasionné durant l'observation).

6) Mme MEYER portait des lunettes pendant son observation (fatigue des yeux), M. POSTEL n'emporte pas, estime sa moyenne visuel 9/10. Témoin A + B aucun problème auditif.

7) Aucune lignes aériennes électriques ne passe sur les lieux concernés, la plus proche réside à 550 mètres de là. Ferme auberge "Aux Sapins".

8) Altitudes entre lesquels étaient situés les témoins: 683/729 mètres.

9) SELON ENQUETE SUR LE TERRAIN du 8 septembre 1985, en présence de M. POSTEL. Direction prise par la boule de feu: du sud-ouest vers le nord-est. Distance du phénomène par rapport au véhicule à l'arrêt, estimée sur place + carte Club Vosgien 1/25000e, à 150 mètres. Estimation calculée par rapport à une faille visible orientée SO/NE à 150 mètres des témoins. La constatation, sur les lieux, est flagrante; le phénomène a évolué au-dessus de cette FAILLE VISIBLE dans la MEME POSITION.

10) Cette longue faille visible s'étend sur plusieurs kilomètres vers Ste-Croix-aux-Mines et Musloch. Une autre faille masquée est à situer avant le virage après lequel les témoins verront le phénomène.

11) La colline située face aux témoins, nommé "La Finkenhoehe", atteint 940 m d'altitude (le témoin A observa la boule de feu à partir de ce sommet). En fait, depuis le niveau de la N. 416, sa distance n'est que de 200 m. Le vide situé à gauche de cette route à une profondeur d'environ 250 mètres (suivant le lieu-dit "Hury" au nord-est de là, d'une altitude de 514 m.) La carte Michelin n° 87 signalait à cet endroit un point de vue remarquable.

Enquête psychologique

TEMOIN A: Ex-mari du témoin B, peintre-tapissier. M. POSTEL ne pratique aucun hobie [hobby] particulier. Ne néglige plus le problème O.V.N.I. A déjà lu des livres ayant trait à ces phénomènes. Astronomie: le témoin s'y intéresse, mais non en passionné, connaît les principales étoiles sans plus. Ne se sent pas particulièrement attirés par les films ou livres de science-fiction. Comme toute personne possédant un téléviseur, M. POSTEL a visionné déjà quelques films de science-fiction, ou d'émission en rapport avec le thème de l'espace.

Scan.

Particularité du témoin A: la nuit, lorsque l'occasion se présente, ne peut s'empêcher de contempler les étoiles ou tout ce qui bouge dans le ciel, cette manie date d'avant le phénomène.

Autre particularité: M. POSTEL affirme posséder un certain don pour ses proches. Prévoyant involontairement des incidents ou événements (aucune vérification n'a pu être faite). Le témoin ne s'explique pas la manière ou la raison de ce don. Evoquant un fait futur dans une simple réflexion ou conversation avec la personne concernée de très près. Sans le vouloir, comme ça, simplement... Ce "don" lui est venu bien avant l'observation.

TEMOIN B: Ex-épouse du témoin A, commerçante. Esprit très terre à terre. Beaucoup moins observatrice. Sceptique sur le phénomène O.V.N.I., mais pourquoi pas! A déjà lu des articles ufologiques. A regardé l'émission d'octobre 1984 "Droit de réponse" [Emission TV de débats "houleux", celle-ci ur les "O.V.N.I."]. A trouvé cette émission très décevante pour les témoins de tels faits. "Ila prenaient les témoins pour des illuminés... Si je vois quelque chose, je ne témoignerais plus. Je n'ai pas envie d'être à mon tour ridiculisée!" A déjà vu des films de fiction. Le hasard veut que le témoin habite et vit en concubinage avec un ami intéressé par le problème O.V.N.I. (qui a bien voulu lire un numéro "L.D.L.N." et auquel j'ai joint plusieurs livres sérieux sur cette question).

TEMOIN C: écolière, six ans lors des faits, ne semble pas être très porté sur son observation (ses déclarations sont à mettre en parenthèses, ne faisant que répéter ce qu'elle avait entendu de ses parents).

[Légende carte:] COUPE DES DIVERS MASSIFS A COMPARER A LA NATIONALE 416, SITUEE ENTRE 740 - 750 METRES D'ALTITUDE.
TRAJECTOIRE DU PHENOMENE: SUD-OUEST --> NORD-EST.

Discussion:

Carte.

La Route Nationale 416 est maintenant la Route Départementale 416. Ci-dessous, les lieux en 2020; les sapins aux bords de la route ont considérablement grandis.

Photo.

La remontée de la boule de feu depuis la ravine à gauche de la route rend cette observation totalement étrange. Aucun aéronef, ni aucun phénomène naturel connu, ne réalise une telle prouesse en un intervalle de temps aussi bref.

Il est parfois question de "failles géologiques" qui d'une manière ou d'une autre seraient liées aux OVNIS. L'ufologue Fernand Lagarde par exemple, plaçait les observatoins d'OVNIS sur carte géologique et pensait démontrer cela. Mais, ne montrait guère cette corrélation. Et sa casuistique était incorrecte, comprenant des cas "identifiés" ou "identifiables", des cas invérifiées et invérifiables, et était par ailleurs parfaitement incomplet.

Le seul élément d'intérêt dans cette idée de corrélation est le phénomène dit des "limimères telluriques", encore peu étudié mais dont les éléments avérés sont les suivants: juste avant, et au moment, d'activités telluriques, il peut effectivement y avoir des phénomènes de "lumières", dus à des effets piézo-eletriques dans certaines roches. Mais ces lumières n'effectuent jamais de manoeuvres rapides telles que décrites ici, elles sont quasi-immobiles. Leur luminosité n'est par ailleurs aucunement intense, il s'agit de lueurs.

En outre, si l'on tient à corréler OVNIS et failles géologiques, je voudrais rappeler que toute la plaine d'Alsace est une faille tectonique. L'ancienne chaîne de montagne hercynienne qui recouvrait l'actuelle plaine s'est effondré; les Vosges et la Forêt Noire en dont les restes à l'Ouest et à l'Est. La plaine continue à s'effondrer par à coups, résultant en tremblements de terre rarement intenses mais assez fréquents. Mais ces tremblements ne sont ni précédés ni concomitants à des apparitions d'OVNIS.

Evaluation:

Possibles visiteurs extraterrestres.

Références des sources:

* = Source dont je dispose.
? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.

Historique du dossier:

Rédaction

Auteur principal: Patrick Gross
Contributeurs: Aucun
Reviewers: Aucun
Editeur: Patrick Gross

Historique des changements

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 1 mars 2023 Création, [eae1].
1.0 Patrick Gross 1 mars 2023 Première publication.

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Cette page a été mise à jour le 1 mars 2023.