L'article ci-dessous est paru dans le quotidien L'Aurore, Paris, France, page 13, le 12 octobre 1954.
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Les soucoupes volantes n'ont décidément pas fini de nous ménager des surprises. Jusqu'ici les pilotes de ces engins célestes étaient des gnomes velus ou d'inesthétiques géants qui bien qu'affables et nous donnaient pas une vision particulièrement réjouissante de l'humanité martienne.
Un instituteur colonial en congé dans l'île d'Oléron, M. Martin, vient de découvrir d'aimables représentantes d'un monde qui ne cesse de faire pleuvoir sur nous des objets pour le moins disgracieux. Cet heureux mortel fut donc mis, l'autre jour, en présence de deux jolies martiennes pourtant bottillons, vestes et gants de cuir, ainsi que des casques brillants. A la vue de ces femmes à l'allure martiale et martienne, M. Martin s'avança et leur tendit galamment son carnet et un stylo afin de recueillir un autographe. Sans réticence aucune, elles y tracèrent alors des hiéroglyphes en les commentant avec volubilité dans un langage inconnu. Puis les Martiennes, mesurant 1 m. 70 environ, tirèrent leur révérence à l'instituteur et s'envolèrent à bord d'une soucoupe...
M. Martin aurait conservé précieusement ce manuscrit inédit...
PRES DE MACHAUT, non loin de Melun, un charcutier a déclaré avoir aperçu dans le ciel un engin de forme cylindrique qui, en se déplaçant à vive allure, émettait une lueur orange.
A MEAUX, M. Lefranc, employé dans une banque parisienne, aurait vu, pendant trois minutes, évoluer à basse altitude, un objet de la taille d'un ballon de football qui semblait éclairé de l'intérieur, lequel a disparu en laissant derrière lui une traînée lumineuse.
EN WESTPHALIE, quatre Martens réparent leur soucoupe sous l'œil d'un témoin.
M. Hoge, opérateur de cinéma, se trouvait près de Münster (Westphalie) lorsqu'il aperçut dans un champ quatre hommes en combinaisons de caoutchouc qui s'affairaient sous un objet ayant la forme d'un cigares. M. Hoge les regarda travailler pendant dix minutes, sans s'approcher, et, finalement, les quatre hommes rentrèrent par une sorte d'échelle dans le cigare qui, après avoir décollé, prit la forme d'une soucoupe projetant une lumière éblouissante.
PRES DE FRANCFORT, trois membres d'une école de vol, parmi lesquels se trouvaient plusieurs anciens aviateurs de la Luftwaffe, ont observé pendant dix minutes un disque argenté qui évoluait à 3.000 mètres d'altitude environ, sans le moindre bruit.
AU CAMEROUN. Un champignon volant s'est immobilisé durant 15 secondes à 600 mètres d'altitude au-dessus de la ville de Yaoundé, puis disparut brusquement. Plusieurs personnes, dignes de foi, ont été témoins de cette apparition. Il s'agit du colonel Cauvin, directeur des Services d'Hygiène et de Prophylaxie du Cameroun, du Dr Menu, médecin-chef de l'hôpital de Yaoundé, et de MM. Dumont, directeur des services de sécurité, et Poilleux, conseiller de l'Assemblée territoriale du Cameroun.
AU LIBAN, M. Max Favell, représentant à Beyrouth d'une firme allemande, affirme avoir vu au bord de la mer, un engin immobile dans le ciel, qui émettait une lumière blanche. L'appareil atterrit pour quelques secondes puis décolla à la verticale en tournant sur lui-même et s'éloigna rapidement.
EN EGYPTE, plusieurs centaines d'habitants d'Alexandrie ont signalé la présence, l'autre nuit, dans le ciel, d'un objet lumineux qui paraissait se déplacer en passant du rouge à l'orange puis aux vert et aux gris bleu. Les fonctionnaires du service météorologique de l'aérodrome d'Alexandrie alertèrent par téléphone l'observatoire de Hélouan, près du Caire, pour demander que le phénomène fut photographié, mais l'engin disparut avant que la lunette spéciale de l'observatoire ait pu être préparée.
EN NOUVELLE-ZELANDE, M. K - M Gibbons, de Nelson, est parvenu à prendre au téléobjectif une série de photographies de trois soucoupes volantes.
La pellicule développée montre des objets cylindriques possédant une sorte de noyau sombre.