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Référence pour ce cas: 24-avr-54-Mortagne-par-Bruyères.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.
Le magazine sensationnaliste Nostradamus ("Nostra"), N° 192, du 10 décembre 1975, publiait une lettre signée "Roger M... de Mortagne par Bruyère (Vosges)", bûcheron, racontant un fait allégué du 24 avril 1954, mais raconté seulement en 1974, après que "Roger M." ait revu à deux reprises un phénomène analogue, ce qui lui aurait fait comprendre que 21 ans auparavant, il avait été le témoin d'une "manifestation ufologique".
"Roger M." racontait qu'à 15 heures, il avait d'abord entendu un grand bruit, comme celui d'un train passant sur un pont métallique ou l'éclatement d'une bombe de fort calibre.
Il s'est alors jeté instinctivement derrière un gros rocher, tout en levant les yeux en l'air, et il a alors vu trois engins énormes, sans ailes, passer au-dessus de lui, lentement. Il a cru que c'étaient d'énormes ballons dirigeables, mais peu de temps après, les deux premiers sont partis sans faire aucun bruit, tandis que le troisième, resté en arrière, ne bougeait plus et paraissait descendre lentement, sans faire de bruit lui non plus.
Curieux, "Roger M." a observé la suite: l'engin, rond, s'est posé à environ 50 mètres de lui et à 40 centimètres du sol, qu'il ne touchait pas. L'engin mesurait environ 300 mètres de long; il en est certain car, après son départ une demi-heure plus tard, il avait arpenté le terrain délimité par un petit sapin à un bout et par un bouleau à l'autre bout. Sa largeur atteignait 60 mètres, sa hauteur était de 60 mètres.
"Roger M." déclare s'être approché de l'engin et en avoir fait le tour, a posé sa main dessus et l'a trouvé froid et dur. Il a tapé dessus d'abord avec son poing, ensuite avec le dos de sa hache, puis avec le tranchant. Le son était mat, comme plein.
Il a ensuite reculé, lentement, jusqu'à son rocher sur lequel il s'est adossé, et il a commencé à avoir peur. Il a voulu reprendre son travail, mais n'a pas pu, il lui était impossible de bouger, il restait collé au rocher.
L'engin alors s'est élevé lentement dans les airs et c'est seulement quand il a disparu qu'il a pu à nouveau bouger.
"Roger M" expliquait qu'il n'avait jamais parlé de cela, qu'il comprenait que ce n'était un dirigeable car les dirigeables ne sont jamais en acier ou en fer, que cet engin n'avait ni portes ni hublots. il a compris que c'était un OVNI bien plus tard, grâce à un livre qu'on lui avait prêté, "et aussi à Nostra" Il ajoute avoir aussi "aperçu quelque chose d'abord en 1973, puis en 1974, en Moselle et à Mortagne dans les Vosges, l'engin qu'il aurait vu en 1973 ayant "complètement détraqué" sa boussole.
Ce récit est repris en 1979 par Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon dans leur livre "OVNI, Premier Dossier Complet des Rencontres Rapprochées en France", lequel est repris dans le catalogue des cas vosgiens de 1954 compilé par François Diolez, du Cercle Vosgien Lumières Dans la Nuit (CVLDLN), en 1984.
En 1987, coup de théâtre: l'ufologue Joël Mesnard publie dans les magazines d'ufologie Lumière Dans la Nuit et Flying Saucer Review, un article sur l'affaire, expliquant qu'il a repris cette affaire en février 1976, et entendu le témoin principal, dont le nom était Roger Mougeolle.
Il indique que l'affaire s'est produite un après-midi vers la fin d'avril 1954, dans une clairière dans une immense zone forestière à Bois-de-Champ, près de la ville de Bruyères, dans le département des Vosges.
Roger Mougeolle, alors âgé de 37 ans, et un jeune compagnon de travail nommé Gilbert Doridant, âgé de 19 ans, étaient engagés dans l'exploitation de la forêt, dans la zone habitée mais très clairsemée. Mesnard notait que Gilbert Doridant était décédé dans un terrible accident d'exploitation forestière "deux ans après", écrasé par une lourde charge de troncs d'arbres, et il n'a donc pas pu l'entendre.
Mesnard explique que ces deux hommes coupaient des branches et brûlaient des petits débris, quand ils ont soudain entendu un bruit énorme "comme le bruit d'un train passant sur un pont métallique" venant du ciel au-dessus d'eux. Puis tout est redevenu calme, mais trois énormes objets en forme de cigares sont arrivés vers eux par-dessus la colline. Deux d'entre eux sont partis dans un silence total, mais le troisième, tout aussi silencieusement, est descendu lentement dans la clairière où se trouvaient les deux hommes. L'engin s'est arrêté avec sa base à quelques dizaines de centimètres du sol.
Il avait une surface était assez lisse, dans appendices structuraux ni protubérances, il avait un aspect métallique et sa couleur était grise. Il était énorme, plus de 200 mètres de long, selon Mougeolle, et peut-être 80 ou 100 mètres de large et tout aussi haut, bien qu'il pensait que la hauteur était un peu inférieure à la largeur.
Gilbert Doridant, terrifié, s'enfuit et n'osa plus entrer dans cette partie de la forêt. Roger Mougeolle, convaincu qu'il s'agissait d'un dirigeable, n'avait aucune peur, il s'est approché de l'engin immobile et silencieux, l'énorme chose qui le surplombait bloquant presque tout son champ de vision. Il l'a touchée de la main et trouvée lisse et froid, dure comme de l'acier, puis il l'a frappé avec le plat de la hache, "juste pour voir ce que arriverait..."
Lorsqu'il a frappé, il a été instantanément projeté à une distance d'environ six mètres. La surface plane de la hache avait fait un bruit sourd comme on en entend quand on frappe un gros morceau d'acier. Couché là où il avait été jeté, contre le pied d'un rocher, il s'est trouvé incapable de bouger. Mesnard explique que ce qui l'avait projeté "n'était pas un souffle d'air ou quelque chose comme ça, mais quelque chose de totalement inconnu pour lui, quelque chose qui semblait agir uniformément sur chaque partie de son corps."
Cela a duré quelques minutes, puis l'engin s'est soulevé et a disparu, et la paralysie de Mougeolle a aussitôt disparue avec lui. Il n'avait souffert d'aucune séquelle à sa connaissance.
Mesnard précise que lorsqu'il a interviewé M. Mougeolle en 1976, dans une clinique de Bruyères, il était gravement malade, presque totalement alité, respirant très difficilement et avec une bouteille d'oxygène à côté du lit. Mais cela était dû au fait que, peu après son expérience OVNI, il avait quitté l'exploitation forestière et était allé travailler dans la construction, et, pendant une longue période, il avait très imprudemment manipulé de la fibre de verre sans porter de masque, et s'était donc gravement blessé aux poumons.
[Ref. nos1:] MAGAZINE "NOSTRA":
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Cette lettre, envoyée par Roger M... de Mortagne par Bruyère (Vosges), relate un fait qui date de 1954. Mais c'est seulement en 1974, après que M. M... ait revu à deux reprises un phénomène analogue, qu'il a compris que 21 ans auparavant, il avait été le témoin d'une manifestation ufologique.
24 avril 1954, 3 heures de l'après-midi.
"J'ai entendu d'abord un grand bruit. On aurait dit un train passant sur un pont métallique ou l'éclatement d'une bombe de fort calibre. Je me suis jeté instinctivement derrière un gros rocher, tout en levant les yeux en l'air."
"Et j'ai vu trois engins énormes, sans ailes, passer au-dessus de moi. Chose étonnante: leur lenteur et leur masse. Sur le moment, j'ai cru que c'était d'énormes ballons dirigeables. Mais, peu de temps après, les deux premiers ont avancé sans faire aucun bruit. Le 3e, resté en arrière, ne bougeait plus et paraissait descendre lentement, sans faire de bruit lui non plus."
La curiosité m'a poussé à attendre la suite. L'engin s'était posé à environ 50 mètres de moi et à 40 centimètres du sol. Il ne touchait donc pas terre et mesurait environ 300 mètres de long. De cela je suis certain car, après son départ, une demi-heure plus tard, j'ai arpenté le terrain (à l'époque, j'étais bûcheron), délimité à chacune de ses extrémités par un petit sapin à un bout et par un bouleau à l'autre bout. Quant à sa largeur, elle atteignait 60 mètres.
Je me suis approché de l'engin, j'en ai fait le tour. Il était rond et, en me référant à un hêtre de 39 mètres qui a été abattu 8 jours plus tard, j'ai estimé que l'appareil mesurait à peu près 60 mètres de haut. Ensuite, j'ai posé ma main sur lui. Il était froid et dur. J'ai tapé dessus d'abord avec mon poing, ensuite avec le dos de ma hache, puis avec le tranchant. Le son était mat, comme plein. A ce moment-là, j'ai reculé, lentement, jusqu'à mon rocher sur lequel je me suis adossé, et j'ai commencé à avoir peur. J'ai voulu reprendre mon travail, je n'ai pas pu. Impossible de bouger, je restais collé au rocher. L'engin alors s'est élevé lentement dans les airs et c'est seulement quand il a disparu que j'ai pu à nouveau bouger.
Il y a 21 ans que cela m'est arrivé et, jusqu'à présent, je n'en avais jamais parlé. Je me doutais bien que je n'avais pas vu un dirigeable car les dirigeables ne sont jamais en acier ou en fer. De plus, l'engin ne possédait ni portes ni hublots... Ce que j'avais vu (je ne l'ai compris que bien plus tard, grâce à un livre que l'on m'avait prêté et aussi à Nostra) ce que j'avais vu - et touché - c'était un O.V.N.I. J'en suis d'autant plus certain que j'ai encore aperçu "quelque chose" d'abord en 1973, puis en 1974, en Moselle et à Mortagne dans les Vosges. L'engin (1973) a complètement détraqué ma boussole.
M. Roger M. (88)
Crédit: Les articles de Nostra magazine de 1975 ont été scannés et publiés sur le net par l'ufologue Patrice Seray en 2011.
[Ref. fru1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les deux auteurs indiquent que le 24 avril 1954 à 15:00 p.m. à Mortagne-par-Bruyères, selon sa lettre au magazine Nostra, le témoin, Mr. Roger M., bûcheron, était occupé à couper du bois quand il a entendu un fort bruit. Il a vu trois objets énormes sans ailes voler lentement au-dessus de lui dont il a estimé la masse comme énorme.
L'un des engins descend et arrive à 40 centimètres au-dessus du sol sans toucher le sol, à 50 mètres de lui.
Le bûcheron s'approche, en fait le tour, évalue ses dimensions comme soixante mètres de haut et trois cent mètres de long. Il touche la surface de l'objet, qui lui parait froide et dure. Il tape dessus avec la main, puis avec le manche de sa hache, puis avec la lame de sa hache.
Il recule alors jusqu'à un rocher auquel il s'adosse, et il se sent alors paralysé, collé au rocher. Il assiste alors au départ de l'engin et lorsque l'engin a disparu il "retrouve ses facultés."
[Ref. lbs1:] BULLETIN D'UFOLOGIE "LA LIGNE BLEUE SURVOLEE?":
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6°) CAS N° F/98/88540424 (01)
MORTAGNE PAR BRUYERES - SAMEDI 24 AVRIL 1954
15 H H.L.
Témoin: M. Roger M ... bûcheron (décédé depuis)
Sources: OVNI, le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France (Michel FIGUET / Jean-Louis RUCHON), page 69 qui cite NOSTRA
Observation:
Un objet rond (le témoin parle d'un engin)
Hauteur: 60 m Longueur: 300 m
A 40 centimètres du sol, à une cinquantaine de mètres du témoin.
Avant d'observer cet objet, le témoin avait vu passer trois OVNI énormes et sans ailes, avec un grand bruit comme un train passant sur un pont métallique, ou l'éclatement d'une bombe de fort calibre (SIC)
Déroulement:
Le témoin coupe du bois lorsqu'il entend un grand bruit. Il voit passer trois OVNI au-dessus de lui. Leur lenteur et leur volume donnant l'impression d'une masse énorme. Le témoin assiste à la descente d'un des trois objets. L'objet se pose à une cinquantaine de mètres de lui, ne touchant pas le sol. Le bûcheron approche de cet appareil, en fait le tour. Il plaque alors sa main sur une coque "froide et dure", tape dessus avec son poing puis avec le dos de sa hache ensuite avec son tranchant. A ce moment-là, il recule lentement jusqu'à un rocher sur lequel il s'adosse. Roger M... se sent paralysés, collé au rocher et assiste au départ de l'engin qui s'élève lentement. Lorsqu'il a disparu le témoin retrouve ses facultés.
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A noter: Les effets, et un des rares cas où le témoin touche un OVNI. Egalement que le témoin a relaté son observation en écrivant à la rédaction de la revue NOSTRA.
Commentaires: Une enquête a été réalisée à l'époque par Joël MESNARD. Nous n'avons pas encore obtenu son manuscrit mais lors d'une récente rencontre.il nous précisa qu'il croyait à la sincérité du témoignage.
[Ref. lbs2:] BULLETIN D'UFOLOGIE "LA LIGNE BLEUE SURVOLEE?":
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Num. | DATE | LIEU | HEURE | DESCRIPTIF RAPIDE | 1234 | SOURCES | EXPLICATIONS |
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Num. | DATE | PLACE | TIME | SHORT DESCRIPTION | 1234 | SOURCES | EXPLANATIONS |
24-04-1954 | MORTAGNE-PAR-BRUYERES | 15h | Un bûcheron observe trois énormes engins au-dessus de lui faisant un grand bruit. L'un d'eux descend à proximité du sol (sans se poser), 50m devant lui, il s'approche, le touche, en fait le tour, frappe dessus avec le dos de sa hache et monte sur un rocher pour essayer d'en voir le dessus. Taille estimé 300m de long et 60m de haut. Stationnement et départ silencieux. | .X.. | NOSTRA- M. FIGUET CVDLN |
[Ref. mft1:] MICHEL FIGUET:
Cet ufologue a noté:
CAS Nr | CLASSIFICATION | DATE | HEURE | LIEU | CODE POSTAL | CREDIBILITE SOURCE |
---|---|---|---|---|---|---|
48 | CE2 | 24 04 1954 | 15.00 | Mortagne par Bruyères | 88600 B6 | D [= douteux], Nostra |
[Ref. fsr1:] JOEL MESNARD - "FLYING SAUCER REVIEW":
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Joel Mesnard, LDLN, France (Traduction du français)
Ce reportage fort intéressant est publié dans le dernier numéro de notre belle revue française contemporaine (Lumières Dans la Nuit, n° 275/276, mai-juin 1987) et nous en faisons ici notre crédit habituel et nos remerciements à Monsieur R. Veillith, Monsieur F. Lagarde, et à leur comité de rédaction. Nos remerciements également à l'auteur, Monsieur Joël Mesnard, qui n'est pas inconnu de nos lecteurs, car ils se souviendront de plusieurs de ses rapports extraordinairement intéressants parus dans les numéros précédents de FSR, dont notamment le cas algérien de "La Visitation Tranquillisante à Bouahmama" (FSR 19/3, 1973.) - L'EDITEUR
LES LECTEURS de Lumières Dans La Nuit sauront déjà quelque chose de ce cas, brièvement rapporté dans le Catalogue des observations dans les Vosges en 1954 de François Diolez (à la page 44 de LDLN 261/262). Cependant, j'ai eu l'occasion de reprendre l'affaire et d'entendre le témoin principal, Monsieur Roger Mougeolle, en février 1976. L'épisode en question s'est produit un après-midi vers la fin d'avril 1954 (l'année de la fantastique
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grande "vague d'OVNI" en France, ED. FSR) dans une clairière dans une immense zone forestière à Bois-de-Champ, près de la ville de Bruyères, dans le département des Vosges, dans le nord-est de la France. (Bruyères se trouve à Lat. 48°10 N 06°4 E.)
Roger Mougeolle, alors âgé de 37 ans, et un jeune compagnon de travail nommé Gilbert Doridant, âgé de 19 ans, étaient engagés dans l'exploitation forestière en forêt. C'est une zone habitée très clairsemée! (Gilbert Doridant est mort dans un terrible accident d'exploitation forestière deux ans plus tard, écrasé par une lourde charge de troncs d'arbres qui lui est tombé dessus, il n'était donc pas disponible pour que je l'interviewe lorsque j'ai rouvert le dossier en 1976.)
Les deux hommes coupaient des branches et brûlaient des petites débris, quand soudain, du ciel au-dessus d'eux, ils entendirent un bruit énorme "comme le bruit d'un train passant sur un pont métallique." Après quoi tout redevint calme, mais trois énormes objets en forme de cigares vinrent vers eux par-dessus la colline. Deux passèrent dans un silence total mais le troisième, tout aussi silencieusement, descendit lentement sur la clairière où se trouvaient les deux hommes. Sa surface était assez lisse, dépourvue d'appendices structuraux ou de protubérances, et son aspect général était métallique et sa couleur grise.
Sa taille était absolument énorme. Plus de 200 mètres de long, pensait Mougeolle, et peut-être 80 ou 100 mètres de large et tout aussi haut, bien qu'il pensait que la hauteur était un peu inférieure à la largeur.
Le monstre s'est arrêté avec sa base à quelques dizaines de centimètres du sol. Gilbert Doridant, terrifié, s'enfuit et n'osa plus entrer dans cette partie de la forêt.
Roger Mougeolle, convaincu qu'il s'agissait d'un dirigeable, ne ressentit pas la moindre peur, s'avança hardiment et se trouva bientôt juste en dessous - et cela s'avéra être une erreur peu sage et imprudente... s'approchant du monstre immobile et silencieux, il leva la main et le toucha. Il était lisse, froid et dur comme de l'acier. (Peut-être qu'à ce moment-là, il avait déjà commencé à réaliser que ce n'était pas un dirigeable.)
Il leva sa hache de bûcheron, non pas - comme il me l'expliqua - avec l'intention agressive d'attaquer la chose, mais plutôt afin de la frapper sur le plat de la hache, "juste pour voir ce que arriverait..."
Et il a vu ce qui s'est passé! Car, lorsqu'il a frappé, il a été instantanément projeté à une distance d'environ six mètres. La surface plane de la hache avait fait un bruit sourd comme on en entend quand on frappe un gros morceau d'acier. Couché là où il avait été jeté, contre le pied d'un rocher, Mougeolle se trouva incapable de bouger. Ce qui l'avait projeté n'était pas un souffle d'air ou quelque chose comme ça, mais quelque chose de totalement inconnu pour lui, quelque chose qui semblait agir uniformément sur chaque partie de son corps. Et maintenant, alors qu'il était étendu là, il réalisa que ce qui le retenait là était le monstre lui-même par sa présence même.
Cet état de fait, avec l'énorme chose qui le surplombait et bloquait presque tout son champ de vision, n'a duré que quelques minutes, puis l'engin s'est soulevé et a disparu, et la paralysie de Mougeolle a aussitôt disparue avec lui.
Roger Mougeolle n'a subi par la suite aucune séquelle à sa connaissance. (Lorsque je l'ai interviewé en 1976, dans une clinique de Bruyères, il était gravement malade, presque totalement alité, respirant très difficilement et avec une bouteille d'oxygène à côté du lit. Mais cela était dû au fait que, peu après son expérience OVNI), il avait quitté l'exploitation forestière et était allé travailler dans la construction, et, pendant une longue période, il avait très imprudemment manipulé de la fibre de verre sans porter de masque, et s'était donc gravement blessé aux poumons.)
Ce cas a certaines caractéristiques intéressantes. Rarement des sons forts provenant d'OVNIS ont été signalés - en particulier des sons tels que les rapporte Mougeolle.
Cependant, il se trouve qu'en France nous avons le cas exactement similaire d'un vaste bruit "comme un train passant sur un pont de chemin de fer"*, et, assez étonnamment, il date aussi d'un après-midi de la même saison précisément, mi-avril 1954, et elle s'est passée à Flavigny-sur-Ozerain (Côte-d'Or), à quelque 200 kilomètres de l'observation de Mougeolle à Bois-de-Champ! On en trouvera un récit, donné par l'un des deux témoins oculaires, Mme Desplantes, dans le numéro 8 (juin 1966) de la défunte revue française d'ufologie Phénomènes Spatiaux, dont la plupart des numéros sont encore disponibles chez les éditeurs et rédacteurs, Monsieur et Mme Fouéré, 69 rue de la Tombe-Issoire, Paris XIVe. (J'ai donné l'histoire de la dame ci-dessous. - Ed.)
La taille estimée des trois objets vus par Monsieur Mougeolle et son compagnon est vraiment stupéfiante, et il est également étonnant qu'aucune information ne soit disponible concernant d'autres témoins.** Le village de Vanénont est assez proche, mais toute la zone environnante a très peu d'habitants et en 1954 le trafic sur les routes aurait été minime.
Les cas sont également très rares dans lesquels un témoin affirme avoir touché un OVNI. Nous rappelons un tel cas au début de 1966, près de la ville de Hamilton, au Canada, où un garçon de treize ans, Charles Cozems (sic) aurait touché un objet d'environ 2,5 mètres de long et un mètre de haut, qui se tenait dans un champ à proximité d'un autre objet similaire. Alors que le garçon touchait - ou peut-être était sur le point de toucher - une "antenne" dépassant de l'objet, il sentit ce qui ressemblait à une violente décharge électrique, et pendant un certain temps par la suite, il y eut des marques de brûlure sur sa main.
* * * * *
Notes de bas de page par l'éditeur, FSR
* Nous avons certainement vu deux ou trois rapports en Grande-Bretagne de ce vaste bruit aérien "comme un train", ou "comme
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une charge de charbon étant déchargée", et je me souviens qu'au moins un de ces rapports est venu de Warminster. **Il peut sembler étrange qu'un objet aussi énorme ne soit pas vu par un grand nombre de personnes. Mais nous ne devons pas négliger le fait que, maintenant, nous possédons déjà beaucoup de preuves que les OVNIS, et/ou leurs occupants, "peuvent entrer et sortir de la visibilité". Pour ce que nous en savons, il pourrait y avoir d'énormes choses croisant au-dessus de nos têtes tout le temps.
ANNEXE
De Phénomènes Spatiaux (Paris), n° 8 (juin 1966), page 15:
(EDITEUR: RENE FOUERE)
(Traduction du français) Flavigny-sur-Ozerain (Précis) Côte d'Or 4 mai 1966
Cher Monsieur,
En avril 1954, mon mari et moi rentrions à la maison vers 17 heures. d'une sortie botanique en montagne. Le ciel était très clair, le temps beau et calme, et il n'y avait personne aux alentours, là-haut, à quelque 500 mètres de la maison la plus proche, la première ferme du village. Je marchais environ huit mètres devant mon mari. Nous n'avions ni vu ni entendu la moindre chose quand, à notre très grande surprise et, en fait, par peur, nous avons entendu un bruit semblable à celui d'un train qui déraille.
J'ai regardé en arrière et vu que mon mari était sous une énorme masse carrée de fer, immobile à trois mètres au-dessus de sa tête. Je n'ai vu ni fenêtres, ni roues, mais des corniches en fer... Et il faisait grand jour. Je n'ai pas eu le temps de dire un mot à mon mari, et puis tout à coup ça avait disparu, et il n'y avait plus rien à voir.
S'il avait fait nuit et non plein jour, je peux vous dire que nous aurions eu encore plus peur. Et, je vous prie de me croire, ça nous a bien secoués tous les deux...
Cordialement,
Mme. Georges Desplantes
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(Dans la suite de la lettre, elle compare l'énorme chose carrée au fameux "OVNI carré" vu à Bolazec, en Bretagne, le 16 janvier 1966 par un dénommé Eugène Coquil. Ce dernier cas est décrit en détail dans le chapitre VII de ma traduction du premier livre de Jean-Claude Bourret (voir THE CRACK IN THE UNIVERSE, publié par Neville Spearman, 1976). "dirigeable en acier" vu par Roger Mougeolle. Les seuls traits communs à son cas et au sien sont (1) le bruit de fracas "comme un train", et (2) le fait que les deux ont eu lieu en avril 1954. - G.C. [Gordon Creighton, éditeur de la FSR.]
[Ref. fdz1:] FRANCOIS DIOLEZ:
F. Diolez du CNEGU a réalisé en novembre 1984 un catalogue de cas Vosgiens, avec l'aide de François Lagarde.
Le catalogue indique qu'à Mortagne Par Bruyère, le samedi 24 avril 1954 à 15 heures, heure locale, Roger M., bûcheron, décédé depuis, a été témoin d'une observation dont la source est "OVNI, le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France" par Michel Figuet et Jean-Louis Ruchon, page 69 qui citent NOSTRA.
Un objet rond, dont le témoin dit que c'est un engin, d'une hauteur de 60 mètres et d'une longueur de 300 mètres était à 40 centimètres du sol et à une cinquantaine de mètres du témoin.
Avant d'observer cet objet, le témoin avait vu passer trois OVNI énormes et sans ailes, avec un grand bruit comme un train passant sur un pont métallique, ou l'éclatement d'une bombe de fort calibre, expression qui étonne l'auteur du catalogue.
Le témoin coupait du bois quand il a entendu un grand bruit et a vu passer trois OVNI au-dessus de lui, dont la lenteur et le volume donnaient l'impression d'une masse énorme. Le témoin a assisté à la descente d'un des trois objets qui s'est posé à une cinquantaine de mètres de lui sans toucher le sol. Il a approché cet appareil, en a fait le tour, puis a plaqué sa main sur une coque "froide et dure", a tapé dessus avec son poing puis avec le dos de sa hache ensuite avec son tranchant.
A ce moment-là, il a reculé lentement jusqu'à un rocher sur lequel il s'est adossé. Il s'est senti paralysé, "collé au rocher" et a assiste au départ de l'engin qui s'est élevé lentement. Lorsqu'il a disparu, le témoin a retrouvé ses facultés.
L'auteur du catalogue note qu'il y a des "effets", et que c'est un des rares cas où le témoin touche un OVNI, et note également que le témoin a relaté son observation en écrivant à la rédaction de la revue NOSTRA.
Il note qu'une enquête "a été réalisée à l'époque par Joël Mesnard", dont "nous n'avons pas encore obtenu" le manuscrit mais qu'ils ont rencontré récemment et qui leur a précisé qu'il croyait à la sincérité du témoignage.
[Ref. jmd1:] JOEL MESNARD - LUMIERES DANS LA NUIT:
Joël Mesnard détaille le cas présenté en page 44 du numéro 261-262 dans le catalogue des cas vosgiens de 1954 par François Diollez, sous la localisation "Mortagne par Bruyères". Il explique qu'il a pu retrouver l'unique témoin survivant, Roger Mougeolle, dont l'état de santé était alors critique, car peu après avoir été bûcheron, il a travaillé dans un environnement non protégé en manipulant de la laine de verre, dont on ignorait alors les dangers. Il se trouvait donc alité dans une clinique de Bruyère en 1976 de manière quasi permanente, respirant difficilement avec une bouteille d'oxygène.
Bien qu'affaibli et s'exprimant difficilement, il était encore pleinement conscient. Il a donné un récit clair et précis à Joël Mesnard:
L'observation a eu lieu sur le territoire de la commune de Bois-de-Champ à huit kilomètres à vol d'oiseau au nord-est de la ville de Bruyères, dans les Vosges. Lui et l'autre témoin étaient sur une vaste colline boisée aux pentes par endroit abruptes et à 585 mètres au-dessus du niveau de la mer au sud du lieu-dit "La Grande Cheminée", près du village des Rouges-Eaux. Joël Mesnard donne un historique des lieux.
En fin d'avril 1954 dans l'après-midi Roger Mougeolle, alors âgé de 37 ans, travaillait en haut de cette colline aidé par Gilbert Doridant, 19 ans, un simple d'esprit qui faisait ce travail pour la toute première fois et qui avait beaucoup de mal à apprendre à lire de Roger Mougeolle l'heure au cadran d'une montre, et qui devait d'ailleurs décéder 2 ans plus tard de façon affreuse, écrasé par un chargement de troncs d'arbres dont les attaches avaient cédé, sans avoir jamais pu témoigner de l'observation.
A ce moment Gilbert Doridant brûlait des branches inutiles tandis que Roger Mougeolle élaguait des troncs de sapins abattus. Ils ont alors entendu un grand bruit comparable au vacarme produit par le passage d'un train sur un pont métallique venant du ciel. Le silence est retombé aussitôt et trois objets de très grande taille sont apparus au-dessus de la colline. Leur forme était à peu près un ellipsoïde très allongé ou un immense cigare.
Deux des objets se sont tout de suite éloignés sans bruit, tandis que le troisième est descendu doucement vers la clairière où travaillaient les deux bûcherons.
Aucune protubérance ni aucun détail de structure n'ont été vu sur sa surface, à part un assemblage de petites taches noires et blanches, qui faisaient peu à peu place à une couleur grise uniforme, d'aspect métallique. Les dimensions étaient gigantesques, avec une longueur pouvant être supérieure à deux cents mètres, une largeur et une hauteur de l'ordre de peut-être quatre-vingt ou cent mètres, Roger Mougeolle ayant eu l'impression que la chose était plus large que haute.
L'objet s'est immobilisé juste au-dessus du sol, son point le plus bas étant à quelques dizaines de centimètres des herbes de la clairière. Il était alors rigoureusement immobile et totalement silencieux. Roger Mougeolle n'était pas effrayé parce qu'il était convaincu que c'était un ballon dirigeable. Gilbert Doridant a été terrorisé et s'était tout de suite sauvé, il ne voudra plus jamais remonter dans la forêt par la suite.
Roger Mougeolle s'est approché de la surface de l'objet immense qui remplissait tout son champ visuel, a levé la main et l'a touché. La surface était lisse, froide et dure comme de l'acier et c'est donc probablement à cet instant qu'il a pensé que ce n'était pas un ballon dirigeable. Il a pris sa hache et a alors frappé l'objet avec le plat de la lame, "pour voir".
Le choc de la lame sur la surface avait produit un son mat comme celui qu'on entend en frappant une grosse pièce d'acier. Au moment où l'outil a heurté la surface, Mougeolle a été projeté à cinq ou six mètres en arrière, se trouvant immobile au pied d'un rocher et incapable de se mouvoir.
La façon dont il a été projeté brutalement n'était pas due à un souffle d'air, mais à une force de nature inconnue, répartie uniformément, semble-t-il, sur toutes les parties de son corps. Il avait maintenant la très nette impression que par sa seule présence l'objet le privait de sa liberté de mouvements, et que ce n'était pas la peur qui le figeait. Au bout de quelques instants, l'objet a commencé à s'élever, s'est éloigné et a disparu, et la paralysie a cessé aussitôt.
[Ref. tgd2:] TIMOTHY GOOD:
L'auteur indique qu'à Bruyeres en avril 1954, Roger Mougeolle, 37 ans, bûcheronnait dans la forêt à Bois-de-Champ avec un autre homme, quand ils ont entendu un bruit fort, comme un train traversant un pont en métal. Le sliemce est revenu, et ils ont alors vu trois objets en forme de cigare venir vers eux. Deux d'entre eux sont passé silencieusement au-dessus d'eux, mais le troisième est descendu dans la clairière où ils se tenaient. Il avait une surface douce, grise, métallique, sans inscriptions ni protubérances, et il avait plus de 600 pieds de long. Il s'est arrêté et a plané juste au-dessus du sol. L'autre homme s'est sauvé, mais Mougeolle a marché jusqu'à l'objet et l'a frappé avec sa hache. Il y a eu un bruit mat quand la hache l'a heurté, et Mougeolle a été jeté en arrière sur 20 pieds. Il était couché au sol totalement paralysée pendant plusieurs minutes. L'objet est parti, et quand il l'a fait, il a pu bouger de nouveau.
[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:
PRÉLUDE A LA VAGUE?
UN CAS FANTASTIQUE DE RENCONTRE RAPPROCHÉE EN AVRIL 1954
L'enquête originale sur cette affaire figure dans le cahier iconographique (D.O. 23 et 24). Elle a été effectuée par Joël Mesnard (LDLN 275-276, p. 27).
Un après-midi de la fin avril 1954, Mr. Roger Mougeolle, 37 ans à l'époque, bûcheron de son métier, travaillait sur la commune de Bois-le-Champ (Vosges) sur une colline boisée au sud du lieu-dit La Grande Cheminée, non loin des Rouges Eaux. Il était en compagnie de Gilbert Doridant, 19 ans, un simple d'esprit qui devait décéder deux ans plus tard.
Leur attention fut attirée par un grand bruit, puis trois objets de très grande taille apparurent au-dessus de la colline. Deux d'entre eux s'éloignèrent mais le troisième descendit lentement vers la clairière où œuvraient les deux témoins. C'était un gigantesque engin uniforme plutôt ellipsoïde. Longueur estimée: 200 m sur environ 80/l00m de haut! Cet énorme engin resta en sustentation à quelques dizaines de centimètres de l'herbe de la clairière.
Mr. Mougeolle s'approcha de la chose et il put même la toucher. Elle était lisse, froide et dure comme l'acier. Il pensa à un dirigeable, puis saisit sa hache pour tester la résistance de la coque. Au moment où il allait frapper la chose du plat de la lame, il fut projeté à plusieurs mètres en arrière! C'était comme si une force inconnue, répartie uniformément sur son corps, l'avait écarté. De plus, tout en étant à terre, il se sentit paralysé. Puis, dès que l'énorme "vaisseau" s'éleva pour s'éloigner et disparaître, l'homme recouvra la liberté de ses mouvements.
[... autres cas...]
Le dessin qui est reproduit page 87, exécuté par Joël Mesnard, a pour but de donner une idée du gigantisme dispensé par le phénomène, et par conséquent il ne prétend pas traduire les proportions exactes entre ce qui a été estimé par le témoin et ce dernier.
[Ref. tgd1:] TIMOTHY GOOD:
L'auteur indique qu'au printemps 1954 vers la fin avril un après-midi, un très grand vaisseau a été observé dans un endroit proche de Bruyères dans le département des Vosges au nord-est de la France, au lieu-dit Bois-de-Champ, un endroit pratiquement désert.
Roger Mougeolle et Gilbert Doridant coupaient du bois quand ils ont soudain entendent un grand bruit, comme un train passant sur un pont en métal, un son caractéristique d'ovni, qui a souvent été décrit dans les mêmes termes.
Il y a eu ensuite un lourd silence, puis, trois gros objets en forme de cigare sont apparus, deux sont passés au-dessus de la tête des deux hommes, le troisième tout aussi silencieux a atterri lentement dans la clairière où se tenaient les bûcherons, selon Joël Mesnard qui a recueillit le témoignage de Mougeolle:
"Sa surface était totalement lisse, d'un gris métallique. Mougeolle estima qu'il mesurait plus de 200 mètres de long sur environ 80 à 100 mètres de large et autant de haut. Le monstre s'immobilisa à quelques décimètres du sol."
Terrifié, Doridant s'est enfui et n'est jamais retourné dans cette partie de la forêt. Mougeolle, convaincu que c'était un avion conventionnel, s'est avancé et a passé la main sur la carlingue, qu'il a trouvée froide et lisse comme du métal.
Il a alors donné un coup de hache au vaisseau pour voir ce qui pourrait bien arriver, et le coup a produit un bruit sourd; aussitôt Mougeolle a été propulsé à une distance de 5 ou 6 mètres.
Il s'est retrouvé étendu de tout son long sans pouvoir esquisser le moindre mouvement, selon Mesnard. Ce qui l'a projeté ainsi n'était assurément pas un souffle d'air ni quoi que ce soit qui puisse s'en rapprocher, mais quelque chose de totalement inconnu, une force absolue qui aurait agi sur l'ensemble de son corps. C'est alors qu'il a compris que ce qui le clouait au sol n'était autre que le monstre lui-même.
L'immense vaisseau a maintenu sa position durant plusieurs minutes en obstruant la vision de Mougeolle, puis a décollé et disparut. Heureusement, le témoin n'a souffert d'aucune séquelle.
[Ref. lhh1:] LARRY HATCH - "*U* COMPUTER DATABASE":
3511: 1954/04/24 15:00 5 6:45:00 E 48:15:00 N 3333 WEU FRN VSG 8:6
MORTAGNE,FR:2 OBS:200M BBALLON ATTERRI:OBS SENT+COUPS IT:TEMP PRLZd:/FSRv32N°5
RefN°217 Jean SIDER: Le DOSSIER 1954 (2 vol.) Page No. 83: MONTAGNES
[Ref. goe1:] GODELIEVE VAN OVERMEIRE:
1954, 24 avril
FRANCE, Mortagne par Bruyères
Ce jour-là, vers 15 heures, le bûcheron Roger Mougeolle, 37 ans, coupe du bois au Bois-de-Champ, en compagnie d'un autre homme, lorsqu'il entend un grand bruit. Il voit passer trois ovni au-dessus de lui. Leur lenteur et leur volume donnant l'impression d'une masse énorme. Deux des objets les survolent. Les témoins (les témoins? qui sont les autres?) assistent à la descente d'un des trois objets, dans un bruit comparable à celui d'un train roulant sur un pont métallique. L'ovni se pose à 50 m, ne touchant pas le sol (reste à 40 cm). Il est énorme: 300m de long, 60 m de hauteur. Mougeolle s'en approche et en fait le tour. Il plaque sa main sur une coque froide et dure, tape dessus avec le poing puis avec le dos de la hache, ensuite avec le tranchant. A ce moment là il recule lentement jusqu'à un rocher sur lequel il s'adosse: il se sent paralysé, collé au rocher et assiste au départ de l'engin qui s'élève lentement. (M. FIGUET/J.L. RUCHON: "Ovni, le premier dossier complet..." éd. Alain Lefeuvre 1979, p. 69; Janet and Colin BORD: "Modern Mysteries of the World" - Guild Publishing London, 1989, p. 60, 6 ) (question de vog: un enquêteur éventuel est-il allé voir sur place dans le Bois de Champ, s'il y avait une clairière faisant au moins 300 m de long?)
[Ref. abc1:] SITE WEB UFOS.ABOUT.COM:
BRUYERES
4/54
(Above Top Secret 189)
Roger Mougeolle, âgé de 37 ans, bûcheronnait dans la forêt à Bois-de-Champ. Lui et un autre homme étaient en train d'élaguer des branches quand ils ont entendu un bruit fort, comme un train traversant un pont en métal. Le silence est revenu, et alors ils ont vu trois objets en forme de cigare venir vers eux. Deux d'entre eux sont passés silencieusement, mais le troisième est descendu dans la clairière où ils se tenaient. Il avait une surface lisse, grise, métallique, sans inscriptions ni protubérances, et il était de plus de 600 pieds de long. Il s'est arrêté et a plané juste au-dessus de la terre. L'autre homme s'est sauvé, mais Mougeolle a marché jusqu'à l'objet et l'a frappé avec sa hache. Cela a fait un bruit mat quand la hache l'a heurté, et Mougeolle a été rejeté en arrière de 20 pieds. Il a été couché sur le sol totalement paralysée pendant plusieurs minutes. L'objet est parti, et alors, il a pu bouger de nouveau.
[Ref. jbu1:] JEROME BEAU:
1954
[...]
Fin avril, après-midi: A Bois-du-Champ (Vosges), Roger Rougeolle [sic] et Gilbert Doridant voient un gigantesque ovni en forme de dirigeable, immobile à quelques centimètres du sol. Sa coque à l'air d'être en acier et pour s'en assurer, Rougeolle s'en approche au plus près et tente de lui donner un coup du plat de sa hache. Il se retrouve projeté à quelques mètres en arrière par une force répartie uniformément sur son corps. Le témoins estime avoir ressenti un effet de paralysie qui l'immobilise jusqu'au départ de l'objet [LDLN N° 275-276, p. 27].
[Ref. lcn1:] LUC CHASTAN:
Luc Chastan indique que dans les Vosges à "Mortagne par bruyères" le 24 avril 1954 à 15:00 heures, "Ce jour-là, vers 15 heures, le bûcheron Roger Rougeolle, 37 ans, coupe du bois au Bois-de-Champ, en compagnie de Gilbert Doridant, lorsqu'ils entendent un grand bruit. Il voit passer trois ovni au-dessus d'eux. Leur lenteur et leur volume donnant l'impression d'une masse énorme. Deux des objets les survolent pendant que le troisième amorce une descente, dans un bruit comparable à celui d'un train roulant sur un pont métallique. L'ovni se pose à 50 m, ne touchant pas le sol (reste à 40 cm). Il est énorme. Rougeolle s'en approche et en fait le tour. Il plaque sa main sur une coque froide et dure, tape dessus avec le poing puis avec le dos de la hache, ensuite avec le tranchant. A ce moment là il recule lentement jusqu'à un rocher sur lequel il s'adosse: il se sent paralysé, collé au rocher et assiste au départ de l'engin qui s'élève lentement."
Les sources sont notées comme "Ovni, Premier dossier complet... par Figuet M./ Ruchon J.L. ** éd. Alain Lefeuvre 1979"; "Mini catalogue chronologique des observations OVNI par Van Overmeire Godelieve ** http://users.skynet.be/sky84985/" et "RR0 ** http://www.rr0.org".
[Ref. cnu1:] GROUPE D'UFOLOGIE "CNEGU":
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F/00/88/54 04 00 (01) En avril 1954, un après-midi, deux bucherons travaillent au lieu dit "la Grande Cheminée" près du village vosgien des Rouges eaux (88). Venant du ciel, un grand bruit attire l'attention des deux hommes qui voient 3 immenses "cigares" les survoler. Un des engins descend doucement vers le témoin principal. L'immense objet (200 m de long sur 80 m de large!) stationne très près du sol et l'homme va jusqu'à le toucher, et même le frapper de sa hache. Un son mat se fait entendre. Le témoin est projeté alors brusquement au sol paralysé. L'engin s'élève, s'éloigne et le témoin reprend ses fonctions.
(Source: enquête J. Mesnard (LDLN n°275-276 juin 87) février 1976, catalogue vague 1954 du CVLDLN)
[Ref. dfk1:] DANIEL ET FABRICE KIRCHER:
Les deux auteurs indiquent qu'en fin avril 1954, Roger Mougeolles [sic] et Gilbert Doridan [sic], deux bucherons des Vosges, étaient en plein travail de coupe de bois au lieu dit Bois-de-Champ en pleine forêt vosgienne près de Bruyère quand ils ont entendu comme le bruit d'un train passant sur un pont métallique, un fracas très incongru pour ce lieu désert.
Dans le silence qui a suivi les deux hommes ont aperçu trois gros objets en forme de cigare. Les deux premiers sont passés silencieusement au-dessus de leurs têtes, le troisième est descendu dans la clairière où ils travaillaient.
Les auteurs citent "sa surface était totalement lisse" et "Mougeolles a estimé que sa longueur était de plus de 200 mètres par environ 80 à 100 mètres de large et autant de haut. Le monstre s'immobilisa à quelques décimètres du sol."
Les auteurs disent que Gilbert Doridan a choisi d'obéir par anticipation au fameux conseil de Jimmy Guieu "si vous voyez un OVNI foutez le camp", et a toujours refusé de revenir dans cette partie de la forêt, tandis que Mougeolles, convaincu que c'était un avion, s'est approché et a passé la main sur la carlingue, qui était froide et lisse comme du métal. Par curiosité il y a donné un coup de hache, il y a eu un bruit sourd au moment de l'impact et il s'est retrouvé projeté à 5 ou 6 mètres de là. Il a certifié que ce n'était pas un souffle d'air qui l'avait propulsé mais une force qui aurait agi sur tout son corps.
Les auteurs citent "Mougeolles se retrouva étendu de tout son long sans pouvoir esquisser le moindre mouvement... C'est alors qu'il compris que ce qui le clouait au sol n'était autre que le monstre lui-même."
L'immense vaisseau a obstrué sa vue en maintenant sa position pendant plusieurs minutes, puis a décollé et disparu. Le témoin n'a heureusement souffert d'aucunes séquelles.
Les auteurs concluent qu'il n'est pas bon de se frotter aux OVNIS.
La source est indiquée comme "Joël Mesnard, cité par T. Good".
[Ref. act1:] SITE WEB "MY LORRAINE":
Cette année-là [1954], certains témoins vont même jusqu'à raconter comment leurs véhicules ont calé à proximité d'un de ces engins mystérieux, comme le 20 octobre 1954 à Turquestein puis Saint-Quirin (Moselle) le lendemain. La paralysie des témoins est aussi un élément récurrent. A Bois-de-Champ, dans les Vosges, le 24 avril 1954, un bûcheron aurait tenté d'entailler avec sa hache une soucoupe qui s'était posé devant lui quand il fut projeté en arrière et immobilisé contre un rocher. Encore le 20 octobre 1954, en se rendant à son travail de nuit à Saint-Rémy (à proximité de Raon-l'Etape - Vosges), un ouvrier d'origine Slovaque rapporte de façon plus surprenante encore qu'une silhouette, tenant ce qui ressemblait à un revolver, l'a immobilisé avant de s'adresser à lui dans une langue inconnue puis de dialoguer... en russe ! Drôle de "troisième type"... Lorsqu'il pût enfin partir, l'homme abasourdi passa devant un vaisseau gris muni d'une antenne en forme de "tire-bouchon". Ce témoignage pour le moins étonnant a bien sûr souffert de la controverse...
[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":
24 avril 1954. 1500hrs.
EAUX-ROUGES, BOIS DE CHAMP (VOSGES: FRANCE)
Roger Mougeolle (37 ans) et un assistant de 19 ans bucheronnaient sur une colline appelée La Grande Cheminée quand ils ont entendu un grand bruit ressemblant à un train qui passe sur un pont et en levant les yeux ils ont vu trois grands objets elliptiques ou en forme de cigare passant au-dessus d'eux. Deux d'entre eux ont poursuivi leur route, mais le troisième est descendu à quelques centimètres au-dessus du sol. La chose faisait au moins 200 m de long et 80 à 100 m de large et de hauteur et ne portait que de petites taches noires et blanches, sinon la surface était uniformément grise et métallique. L'assistant s'enfuit terrorisé mais Roger, pensant que c'était un dirigeable, s'approcha et le toucha, la surface était froide et métallique. A ce stade, il a frappé avec sa hache, il s'est connecté avec un son métallique et Roger a été projeté à 5 ou 6 mètres et paralysé. La chose a ensuite décollé sur quoi la paralysie a pris fin
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Illustration parue en [jmd1] et [tgd1] dite montrer Roger Mougeolle attaquant le vaisseau à la hache, tandis que son compagnon s'enfuit au loin. |
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Cette affaire me laisse plutôt indécis.
S'il n'y avait eu que la lettre anonyme publiée dans Nostra, j'aurais simplement pensé que la crédibilité de l'histoire est nulle, ou au moins, inconnue, tant ce magazine était empli d'histoires plus sensationnalistes les unes que les autres, mêlant ésotérisme, voyance, anges, fantômes, OVNIS etc. Aperçu ci-dessous:
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Mais il y a ensuite la confirmation par Joël Mesnard. D'un côté, il ne me semble pas que cet ufologue ait jamais "inventé" quoi que ce soit, même si je ne suis pas toujours d'accord avec ses interprétations de cas. D'un autre côté, je me pose des questions.
Pourquoi Joël Mesnard attend-il de 1976 à 1987 (23) ans avant de publier son entrevue avec le témoin principal? (Mais peut-être celui-ci l'avait-il exigé.)
Pourquoi n'y a-t-il dans la version donnée par Joël Mesnard aucune information nouvelle sur l'observation (description, faits, détails divers) par rapport à la lettre dans Nostra - exceptés les noms de lieux et l'apparition d'un témoin de plus?
Pourquoi le témoin principal n'avait-il fait aucune mention à ce deuxième témoin dans sa lettre à Nostra? Pourquoi Joël Mesnard ne lui en a-t-il pas demandé la raison?
Il y a également des éléments qui me paraissent invraisemblables dans le récit. Le principal est que j'ai un mal immense à croire que quiconque, quel que soit son courage, se serait ainsi approché d'une masse de 200 mètres de long, sans aucune crainte. Que l'on regarde l'illustration est que l'on s'imagine la réaction vraisemblable que l'on aurait dans une telle situation.
Une autre est que je ne peux que difficilement croire que l'on songe à reprendre son travail au moment même où l'on se trouve projeté au sol et paralysé ainsi.
Une autre est que le témoin assure avoir eu des expériences OVNIS par trois fois - rare privilège.
Par ailleurs, j'ai vérifié la crédibilité des patronymes des témoins allégués. Il se trouve qu'effectivement, "Doridant" est un patronyme peu populaire, mais particulièrement concentré dans le département des Vosges. Il y est 50 fois plus représentés que dans la petite quinzaine de département où on peut également le trouver, 1 ou 2 fois par département.
Et il en va de même pour "Mougeolle", présent dans les Vosges mais presque absent des autres départements français. Ainsi, si ces noms avaient été inventés, cela aurait nécessité de consulter les statistiques des recensements, en 1976 ou 1987, ce qui n'était alors guère aisé me semble-t-il. Et encore eu-t-il fallu penser sur le moment que quelqu'un allait faire un vérfication de ce genre. Et il y a mieux.
Joël Mesnard signale le décès de Gilbert Doridant "deux ans après" - sans préciser si c'est après la rencontre de 1954 ou le récit de 1973 ou son enquête de 1976. Il aurait en tout cas eu 19 ans en avril 1954.
Or je trouve "Doridant, Gilbert Jean André", né le 29 mars 1936 à Xonrupt-Longemer dans les Vosges, qui aurait donc eu 19 ans en avril 1954. Seul bémol: il est décédé en 2017, ce qui ne correspond pas aux "deux ans après".
Mieux encore, je trouve dans le registre des naissances sur la commune de Lépanges-sur-Vologne en 1917: "Roger MOUGEOLLE (Roger Jean Gabriel MOUGEOLLE) né le 23 décembre 1917." (décédé en 1993) Ce qui correspond à l'indication de Joël Mesnard: le témoin à 37 ans en 1954.
Autrement dit: les deux noms des deux témoins correspondent à des personnes réelles avec date de naissances conformes au récit, toutes deux des Vosges, et uniques (pas d'autres correspondances). Seul le décès de M. Doridant semble inexact.
(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)
Mortagne-par-Bruyères, Bois-de-Champ, Vosges, Roger Mougeolle, Gilbert Doridant, Rouges-Eaux, La Grande Cheminée, trois, objets, cigares, grand, haut, large, dirigeable, acier, métal, atterrissage, paralysie, choc, silencieux, stationnaire, bruit, son, lisse, dur, froid, colline, clairière
[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 27 janvier 2007 | Première publication. |
1.0 | Patrick Gross | 25 février 2010 | Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée. Additions [tgd1], [lcn1], [dfk1]. |
1.1 | Patrick Gross | 20 octobre 2011 | Addition, [nos1]. |
1.2 | Patrick Gross | 26 janvier 2017 | Addition [act1]. |
1.3 | Patrick Gross | 16 février 2021 | Additions [mft1], [lhh1], [prn2]. |
1.4 | Patrick Gross | 10 juin 2022 | Additions [fsr1], [lbs1], [lbs2]. |
1.5 | Patrick Gross | 1 juillet 2022 | Addition [jsr1]. |
1.6 | Patrick Gross | 4 octobre 2025 | Additions [cnu1], Résumé. Explications changées. étaient "Non encore recherchée." |