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La vague française de 1954:

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19 octobre 1954, Ygrande, Allier:

Référence pour ce cas: 19-oct-54-Ygrande.
Merci de citer cette référence dans toute correspondance avec moi en rapport avec ce cas.

Résumé:

Une publicité serait parue dans le journal régional Le Dauphiné Libéré, France, le 20 octobre 1954, le textes racontant ceci:

"On nous signale que l'instituteur d'Ygrande, Monsieur Gustave Rivet, se promenait dans la campagne vers 15h. accompagné de sa jeune classe comprenant 19 élèves, pour le cour de botanique expliquée."

"Au moment où ils étaient sur le point d'arriver sur le lieu dit "Les deux Passages" leur attention fut attirée par un bruit inaccoutumé."

"Un sifflement léger et alternatif vrillait l'air de la campagne ensoleillée et sans vent. Les enfants peu rassurés demandèrent à leur maître ce qu'il en était. Celui-ci se trouvait dans l'impossibilité de leur répondre. Le bruit cessa tout à coup."

Oubliant cet incident, la jeune classe continua sa promenade studieuse."

"Environ une demi heure plus tard, à nouveau le bruit se fit entendre. Quelle ne fut pas la surprise de toute la classe de découvrir que ce bruit provenait du milieu d'un champ caché par un rideau d'arbres."

"Un engin était là dont l'apparence métallique d'un rouge fonçé leur fit aussitôt penser à une soucoupe volante. Cet instrument composé de deux parties, la partie inférieure d'environ 1m à 1m.50 de haut, sphérique et garnie de hublots ovales, la seconde supérieure paraissant être un disque d'environ 0,50 m d'épaisseur tournant et émettant un lége rsifflement, reposait sur des blocs carrés."

"Monsieur Gustave Rivet put tout à loisir et avec un esprit calme observer cette vision étrange. Autour de l'appareil, il y avait trois formes qui semblaient être les passagers de cette machine. Ces formes étaient composées d'un tronc d'homme à peu près normal muni de deux bras dont les proportions étaient humaines, mais terminés par un crochet s'ouvrant et se refermant."

"Une seule jambe terminée par un socle sphérique permettait des déplacements par petits sauts. La tête très petite et cônique semblait semblait avoir trois yeux situés en triangle et permettant une vision dans toutes les directions à la fois."

"Le point le plus curieux reste leur costume qui semble être une veste de cuir, d'une couleur gris acier. Le jeune Chatelin, 14 ans, fils du marchand de confection d'Ygrande certifie avoir reconnu un vêtement "Duracuir" la maison qui habille Louison Bobet, le Champion du monde toujours chic et bien habillé!"

Le texte de presse aurait été retrouvé par l'ufologue Alain Gamard. Il apparaitrait ensuite dans un livre de l'ufologue Eric Zurcher, puis l'ufologue Jean Giraud entrepris des vérifications et déclara qu'il n'y avait jamais eu d'instituteur nommé Gustave Rivet à Ygrande, ni de boutique de mode Chatelin à Ygrande, et qu'aucun endroit appelé "Les Deux Passages" n'apparaît sur une carte d'Etat-Major.

Rapports:

[Ref. agd1:] ALAIN GAMARD:

19 octobre 1954: 15.30 heures. Ygrande (Allier).

Témoins: environ (?) vingt.

Réfs: Dauphiné Libéré 20.10.1954.

[Ref. ioi1:] "INFO-OVNI":

-6-

DATE 19/10/1954

HEURE 15 h. 00 environ

LIEU Les Deux Passages Ygrande (Allier)

TEMOINS Monsieur G. Rivet instituteur et 19 de ses élèves.

Les FAITS.

"On nous signale que l'instituteur d'Ygrande, Monsieur Gustave Rivet, se promenait dans la campagne vers 15h. accompagné de sa jeune classe comprenant 19 élèves, pour le cour de botanique expliquée.

"Au moment où ils étaient sur le point d'arriver sur le lieu dit "Les deux Passages" leur attention fut attirée par un bruit inaccoutumé.

"Un sifflement léger et alternatif vrillait l'air de la campagne ensoleillée et sans vent. Les enfants peu rassurés demandèrent à leur maître ce qu'il en était. Celui-ci se trouvait dans l'impossibilité de leur répondre. Le bruit cessa tout à coup.

Oubliant cet incident, la jeune classe continua sa promenade studieuse.

"Environ une demi heure plus tard, à nouveau le bruit se fit entendre. Quelle ne fut pas la surprise de toute la classe de découvrir que ce bruit provenait du milieu d'un champ caché par un rideau d'arbres.

"Un engin était là dont l'apparence métallique d'un rouge fonçé leur fit aussitôt penser à une soucoupe volante. Cet instrument composé de deux parties, la partie inférieure d'environ 1m à 1m.50 de haut, sphérique et garnie de hublots ovales, la seconde supérieure paraissant être un disque d'environ 0,50 m d'épaisseur tournant et émettant un lége rsifflement, reposait sur des blocs carrés.

Monsieur Gustave Rivet put tout à loisir et avec un esprit calme observer cette vision étrange. Autour de l'appareil, il y avait trois formes qui semblaient être les passagers de cette machine. Ces formes étaient composées d'un tronc d'homme à peu près normal muni de deux bras dont les proportions étaient humaines, mais terminés par un crochet s'ouvrant et se refermant.

"Une seule jambe terminée par un socle sphérique permettait des déplacements par petits sauts. La tête très petite et cônique semblait semblait avoir trois yeux situés en triangle et permettant une vision dans toutes les directions à la fois.

"Le point le plus curieux reste leur costume qui semble être une veste de cuir, d'une couleur gris acier. Le jeune Chatelin, 14 ans, fils du marchand de confection d'Ygrande certifie avoir reconnu un vêtement "Duracuir" la maison qui habille Louison Bobet, le Champion du monde toujours chic et bien habillé!"

SOURCES.

Presse. "Le Dauphiné Libéré" du 20/10/1954 (Communication E. Zurcher)

ENQUETE.

Il n'y a jamais eu aucun Gustave Rivet instituteur à Ygrande.

Il n'y a jamais eu aucun Chatelin marchand de confection à Ygrande.

La carte d'Etat Major ne mentionne aucun lieu dit "Les Deux Passages".

Toutefois, la presse locale mentionne:

19/12/1954 Ygrande 06 h. 00 ( ou 18 h. OO)

"Une sphère lumineuse s'éleva à la verticale et disparut rapidement."

"Centre-Matin" du 20/12/1954

Il s'agit du seul cas jamais rapporté sur la commune d'Ygrande, mais juste deux mois après l'atterrissage prétendu dans le D. L.

ENQUETEUR.

J. GIRAUD Groupe 03 100

[Ref. bbr1:] GERARD BARTHEL ET JACQUES BRUCKER:

Les deux auteurs indiquent que le journal "Le Dauphiné Libéré", 2 octobre 1954, a fait paraître le texte qui suit:

"On nous signale que l'instituteur d'Ygrande, Gustave Rivet, se promenait dans la campagne vers 15:00, accompagné de sa jeune classe comprenant 19 élèves pour le cours de botanique expliqué."

"Au moment où ils étaient sur le point d'arriver sur le lieu dit "Les deux Passages", leur attention fut attirée par un bruit inaccoutumé. Un sifflement léger et alternatif vrillait l'air de la campagne ensoleillée et sans vent. Les enfants peu rassurés demandèrent à leur maître ce qu'il en était. Celui-ci se trouvait dans l'impossibilité de leur répondre. Le bruit cessa tout à coup. Oubliant cet incident, la jeune classe continua sa promenade studieuse. Environ une demi-heure plus tard, à nouveau le bruit se fit entendre et qu'elle [sic] ne fut pas la stupéfaction de toute la classe que de découvrir que ce bruit provenait du milieu du champ caché par un rideau d'arbres."

"Un engin métallique dont l'apparence métallique d'un rouge foncé, leur fit aussitôt penser à une soucoupe volante. Cet instrument comportait deux parties, la partie inférieure d'environ un mètre à un mètre cinquante de haut, sphérique et garnie de hublots ovales; la seconde, supérieure paraissant être un disque d'environ 0,50 mètres d'épaisseur tournant et émettant un léger sifflement, reposait sur des blocs carrés."

"Monsieur Gustave Rivet put tout à loisirs avec un esprit calme, observer cette étrange vision. Autour de l'appareil il y avait trois formes qui semblaient être les passagers de cette machine. Ces formes étaient composées d'un tronc d'homme à peu près normal muni de deux bras dont les proportions étaient humaines mais terminées par un crochet s'ouvrant et se refermant. Une seule jambe terminée par un socle sphérique permettait des déplacements par petits sauts. La tête, très petite et conique semblait avoir trois yeux situés en triangle et permettant de voir dans toutes les directions à la fois."

"Le point le plus curieux reste leur costume qui semblait être une veste de cuir d'une couleur gris acier. Le jeune Chatelin, 14 ans, fils du marchand de confection d'Ygrande, certifie avoir reconnu un vêtement "Duracuir", la maison qui habille Louison Bobet le champion du monde chic et toujours bien habillé... !!! ?"

Les deux auteurs indiquent que si les ufologues avaient de l'humour au lieu d'être bêtes à cause de leur fanatisme ils riraient à cette lecture.

Ils disent ensuite que cette affaire peut être "éliminée sans aucun doute."

Ils racontent ensuite qu'ils ont fait une enquête sur cette affaire, par des lettres et des coups de téléphones et "quelques journées de travail pour être sûrs que nous ne faisons par d'erreur de jugement."

Ils disent ensuite que c'est un canular et que Mr. Rivet et le jeune Chatelin n'ont pas existé mais que "dans le reste des observations la nature du récit ne permet pas toujours de soupçonner une éventuelle plaisanterie."

[Ref. mft1:] MICHEL FIGUET:

Cet ufologue a noté:

CAS Nr CLASSIFICATION DATE HEURE LIEU CODE POSTAL CREDIBILITE SOURCE
241 CE3 19 10 1954 15.30 Ygrande 03160 B4 E [= Expliqué], (publicité)

[Ref. mft2:] FRANCAT, MICHEL FIGUET:

Dans sa liste de non-OVNIS, Michel Figuet a noté:

19.10.1954

Ygrande

Publicité pour les vêtements "Duracuir". Enquête de M. J. Giraud. Eric Zuercher p. 138.

[Ref. jsr1:] JEAN SIDER:

36 - Cas d'Ygrande, Allier.

Page 49, les lecteurs n'ont probablement pas compris pourquoi ce pseudo-cas et pseudo-canular est présenté en long et en large, comme s'il s'agissait d'un classique fort connu. En fait ce n'était qu'une publicité pour un marchand de vêtements. Il n'y a aucune possibilité de penser que le texte de cette annon¬ce promotionnelle puisse concerner une véritable RR3. Même un demeuré mental ne tomberait pas dans un tel panneau.

Par exemple, dans La Dépêche du Pays de Bray du 18 novembre 1954, page 1, on peut trouver un article-annonce très proche de celui relatif à Ygrande. Il y est dit que selon des témoins "dignes de foi", deux petits êtres aux yeux bridés, au corps trapu sur des jambes grêles, ont été vus, portant des vête¬ments de fourrure "n'ayant rien de comparable avec ceux ven¬dus par le magasin Rouen-Fourrures, 50 rue du Gros-Horloge, Rouen, plus élégants et aux prix modérés"!

En 1954, bon nombre de publicités de ce genre apparurent dans la presse provinciale, bâties sur un support soucoupique ou extraterrestre. B & B doivent être les seuls à penser que cette "RR3" figurait dans nos dossiers. Mais curieusement, pourrais-je dire, elle était dans les leurs...

[Ref. prn2:] PETER ROGERSON - "INTCAT":

19 octobre 1954. 1500hrs.

YGRANDE (ALLIER : FRANCE)

Gustav [sic] Rivet, professeur, et 19 écoliers faisaient une promenade botanique à la campagne. A "les deux passages", ils entendirent un léger sifflement qui s’arrêta brusquement. 30 minutes plus tard, ils ont entendu le même bruit et ont vu un objet métallique de couleur rouge foncé. Il se composait d'une partie inférieure sphérique de 1,5 m de diamètre, à hublots ovales, surmonté d'un disque rotatif de 50 cm d'épaisseur, qui produisait le son. Il se tenait sur des blocs carrés. Autour de l'objet se trouvaient trois personnages avec des troncs humanoïdes, mais une seule jambe se terminant par un support sphérique. Ils avaient un crochet comme mains et de petites têtes coniques avec trois yeux en triangle. Ils portaient des vestes en cuir.

[Ref. jgz1:] JULIEN GONZALEZ:

L'auteur indique qu'il y a eu une fausse rencontre rapprochée du troisième type à Ygrande, Allier, 19 octobre 1954, à 15:00:

L'instituteur d'Ygrande, M. Gustave Rivet, se promènait dans la campagne accompagné de sa jeune classe de 19 élèves pour le cours de botanique. Au moment d'arriver sur le lieu-dit "Les Deux Passages", leur attention a été attirée par un bruit inaccoutumé, un sifflement léger et alternatif. Le bruit a cessé tout à coup. Une demi-heure plus tard, le son s'est fait à nouveau entendre et toute la classe a découvert son origine: au milieu d'un champ un engin d'apparence métallique, rouge foncé, composé de deux parties, une partie inférieure d'environ 1 m à 1,50 m de haut, sphérique et garnie de hublots ovales; une partie supérieure discoïdale d'environ 0,50 m d'épaisseur, tournant et émettant un léger sifflement, reposant sur des blocs carrés. Autour de l'appareil il y avait trois formes composées chacune d'un tronc d'homme à peu près normal muni de deux bras de proportions humaines mais terminés par un crochet s'ouvrant et se refermant. Une seule jambe terminée par un socle sphérique leur permettait des déplacements par petits sauts. La tête, très petite et conique semblait avoir trois yeux situés en triangle permettant une vision dans toutes les directions à la fois. Le jeune Chatelain, 14 ans, fils d'un marchand de confection d'Y grande, avait certifié avoir reconnu dans le costume des entités qui semblait être une veste de cuir de couleur gris acier, un vêtement "Duracuir", la maison qui habille Louison Bobet, le champion du monde toujours chic et bien habillé!

Les sources sont indiquées comme Le Dauphiné Libéré du 20 octobre 1954.

Julien Gonzalez note qu'après contre-enquête, Mr. Jean Giraud a conclut qu'il n'y a jamais eu aucun Gustave Rivet instituteur à Ygrande; qu'il n'y a jamais eu aucun Chatelain, marchand de confection à Ygrande et qu'aucun lieu-dit "Les Deux Passages" n'existe sur la commune d'Ygrande.

La source pour cette explication est donnée comme INFO-OVNI n° spécial "Catalogue d'atterrissages en Auvergne".

[Ref. lde2:] SITE WEB DU JOURNAL "LE DAUPHINE LIBERE":

LE WEB REMONTE LE TEMPS

L'histoire du dimanche: Alerte aux soucoupes volantes!

Chaque dimanche, le Dauphiné plonge dans ses archives et vous fait revivre un évènement du passé. Ce week-end, retour en 1954, quand le Sud Est voyait des extraterrestres partout...

Par Sylvaine ROMANAZ - 11 août 2019 à 06:05 - mis à jour le 18 avr. 2020 à 11:07 - Temps de lecture: 4 min

Dans les jardins publics, aux terrasses des cafés, sur les trottoirs, des milliers de gens immobiles les yeux rivés vers le ciel. En ce 14 octobre 1954, alerte à Grenoble: une soucoupe volante traverse le ciel. Pas de doute pour les plus informés, les Martiens débarquent!

Dans l'après-midi le standard du Dauphiné Libéré croule sous les appels. Et à 18h, à la sortie des usines et des bureaux, l'affluence augmente encore dans les rues. "Puisque je vous dis qu'il s'agit d'un ballon sonde!" s'écrie une passante. Peine perdue. Pas un témoin de convaincu.

Mieux, l'hallucination collective des Grenoblois s'étend. De Chambéry à Gap, de Fontaine-de-Vaucluse à Faucigny, mêmes récits. "Un gros cigare vertical" pour certains, rouge flamboyant ou vert et gris, orangé ou brillant, un objet non identifié parcourt le Sud-Est.

A Fontaine de Vaucluse, l'affaire prend de l'ampleur. Ce disque blanc qui plane au-dessus de la ville, voilà qui est quand même étrange... Les témoins qui l'observent aux jumelles y vont de leurs précisions: le disque est surmonté d'une calotte sphérique, et ressemble à un chapeau melon argenté. Et de décrire dans le Dauphiné Libéré, une "bordure circulaire inférieure qui porte par intermittence des feux puissants, variant du blanc au violacé en passant par le rouge". L'objet commence tellement à intriguer que vers 14h, deux avions à réaction décollent de la base aérienne de Caritat. Mais la "soucoupe" va trop vite, et disparaît dans le ciel...

Alors, martiens ou pas Martiens? La réponse parvient de façon très terre à terre... de la préfecture de l'Isère. Celle-ci reçoit un message de la part d'un M. Polvani, directeur de l'institut de physique de Milan: "Nous demandons aide identification et récupération ballon stratosphérique chargé de matériel scientifique, passé en France". L'appareil est destiné à étudier les rayons cosmiques. Fin de l'emballement? Pas du tout.

Car les scientifiques offrent une prime de 20000 francs à qui aidera à récupérer le ballon en appelant "Odéon 99-17". De quoi pousser tout le monde à scruter le ciel encore et encore. D'ailleurs à Grenoble, sur le terrain d'aviation, les spécialistes tentent de le repérer et d'estimer sa hauteur quand l'objet leur passe au-dessus de la tête.

Difficile de le rater, le ballon fait 28 mètres de diamètre et pèse 110 kilos. Pouvant monter jusqu'à 33000 m, il est en revanche bien difficile à poursuivre...

A peine les Grenoblois lèvent la tête que c'est à Bourg-Saint-Maurice ou Modane, puis plus loin dans l'Ubaye, que les gendarmes sont alertés par des citoyens plus ou moins apeurés, plus ou moins curieux. Et quand tout le monde commence à se rallier à l'explication scientifique, patatras, un deuxième engin est aperçu simultanément. Cette fois les témoins signalent plutôt une "boule de feu". Mais toujours pas de Martiens. L'observatoire Saint-Michel près de Digne est formel, ça c'est une météore. Et pour le premier, même certitude, c'est un ballon.

Pourtant deux apparitions en même temps, voilà qui est trop louche pour beaucoup d'esprits. Alors les langues se délient. Et l'on recoupe tous les témoignages des quatre coins du pays.

Dans la Dombes c'est un agent d'assurance qui se rappelle avoir vu "un engin très court qui descendait lentement". A Moulins, c'est un instituteur et sa classe qui ont aperçu dans un champ "un engin à l'apparence métallique" avec autour "trois formes qui semblaient être les passagers de cette machine". A quoi ressemble [sic] les extraterrestres? "Un tronc d'homme à peu près normal muni de deux bras terminés par un crochet. Une seule jambe terminée par un socle sphérique". Et la tête? "Conique avec trois yeux en triangle". Quant aux vêtements un des enfants fut très précis: ils avaient la même veste en cuir que Louison Bobet! Inutile de nous demander la photo, cette invasion n'a jamais été immortalisée. Pas assez photogéniques ou trop timides les Martiens...

Plus timides en tout cas que les témoins qui tout au long des années 50' et 60' semblent heureux de se faire filmer ou d'être interrogés par des journalistes pour décrire ce qu'ils ont vu...

Autant d'histoires qui firent boule de neige au point que le débat finit par arriver à l'Assemblée. Faisant fi du ballon scientifique (qui continua sa route dans la vallée du Rhône, notamment au-dessus de Crest puis de l'Ardèche), le député de l'Ariège M. Dejean adressa une question au président du Conseil pour savoir si "il a été créé un service chargé de rassembler la documentation existante et d'étudier la nature et l'origine des dits engins". Service qui existe de nos jours.

Le Geipan est chargé très officiellement de se pencher sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés. Si lors de votre balade dominicale les extraterrestres vous font coucou, vous pouvez le contacter. Restez prudents quand même. En octobre 1954, des ouvriers d'un chantier près de Naples l'affirmèrent haut et fort: voir une soucoupe pouvait être dangereux. Le chien Pékinois qui était avec eux au moment de l'apparition regarda la soucoupe, aboya un coup... et tomba raide mort.

Explications:

Carte.

En tant qu'ufologue, donc "bête" et "sans humour" selon Gérard Barthel et Jacques Brucker, j'ai néanmoins ri, mais de Jacques Barthel et Gérard Brucker plutôt que des ufologues.

En effet, la lecture seule du dernier paragraphe de l'article de journal qu'ils reproduisent suffit à comprendre qu'il s'agit d'une publicité pour les vêtements Duracuir, présentés sous forme de récit d'atterrissage de martien, comme cela se faisait à cette période.

Il semble que Gérard Barthel et Jacques Brucker prennent leur monde pour imbécile en racontant ensuite qu'ils ont fait une enquête comprenant "quelques journées de travail."

Premièrement, il n'y avait aucun risque "d'erreur de jugement" avec cette histoire-là: une veste Duracuir, comme celle qui habille le très élégant champion cycliste Louison Bobet!

Deuxièmement, il n'y a pas la moindre raison d'insulter les gens qui seraient "sans humour", "fanatiques" et "bêtes". Ce cas, quand il figure dans la littérature ufologue, n'est évidemment pas cité comme un cas de soucoupe volante! La seule mention de ce cas que j'ai trouvée est celle de Michel Figuet qui indique bien "Publicité pour les vêtements Duracuir."

Quand à Gustave Rivet "qui n'existe pas", il était en réalité un politicien républicain décédé depuis longtemps, qui avait eu des fonctions dans l'enseignement, chef de cabinet du secrétaire d'Etat à l'Instruction publique en 1879, et dont le nom a été donné à une certain nombre de places et de rues de France, d'où probablement l'inspiration de l'auteur de la publicité.

Quant au champion cycliste Louison Bobet, vainqueur du tour de France trois fois consécutives en 1953, 1954 et 1955, il était effectivement un homme élégant, il a été réellement le premier sportif français qui avait été sollicité pour faire de la publicité.

Enfin, voici le panneau publicitaire de l'époque associant Louison Bobet et les vestes "Dura-Cuir":

Carte.

Mots clés:

(Ces mots clés sont uniquement destinés à aider les recherches et ne préjugent pas des faits.)

Ygrande, Allier, instituteur, publicité, Duracuir, Gustave Rivet, enfants, Chatelain, pinces, trois yeux, occupant, sifflement, carré

Sources:

[----] indique des sources que je n'ai pas encore pu consulter.

Historique du document:

Version: Créé/changé par: Date: Description:
0.1 Patrick Gross 1 septembre 2005 Première publication.
1.0 Patrick Gross 3 janvier 2010 Conversion de HTML vers XHTML Strict. Première version formalisée.
1.1 Patrick Gross 14 août 2013 Addition [prn2].
1.2 Patrick Gross 17 février 2017 Addition [jgz1].
1.3 Patrick Gross 11 janvier 2019 Additions [ioi1], [mft1], Résumé. Dans les explications, ajout de "Enfin, voici le panneau publicitaire..." et de l'image au-dessous.
1.4 Patrick Gross 31 juillet 2019 Addition [agd1].
1.5 Patrick Gross 17 mars 2021 Addition [lde2].
1.5 Patrick Gross 1 juillet 2022 Addition [jsr1].

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Cette page a été mise à jour le 1 juillet 2022.