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«Les Ummites sont des extraterrestres bien sympathiques.»
[...]
«Voilà des mœurs et une psychologie bien étrange qui s'épanouissent sur une planète pas très drôle.»
Dans mon introduction à ces informations sur l'affaire «Ummo», j'explique que les - rares - personnes convaincus que ces lettres ont réellement été écrites par des extraterrestres ne sont pas tous des farfelus: «Bon nombre d'entre eux ne méritent pas de traitements caricaturaux, ils ne sont pas des «croyants aux Ummites» aveugles, beaucoup ont effectué un travail respectable, et ont souvent exprimé eux-mêmes leurs doutes et recommandé de garder la tête froide, eux aussi.»
Mais ce n'est pas toujours le cas, ni le cas général. Beaucoup de gens qui n'ont en fait rien étudié du tout ni même lu ces fameuses «lettres Ummites» racontent des tas de salades à ce sujet.
Ainsi, une fille anonyme dont ses amis me disent qu'il ne faut pas l'ennuyer car elle a fait des séjours en soins psychiatriques explique à l'envi sur diverses listes de discussions «ufologiques» variante frange lunatique que les Ummites sont de vrais extraterrestres. Après avoir été réfutée par mes arguments au sujet de la prétendue «haute valeur scientifique» des «écrits des Ummites», elle a convenu qu'elle n'a pas de compétence particulière sur les sujets des sciences dures.
Mais elle a alors assuré l'assistance qu'une preuve de la nature indubitablement extraterrestre de ces lettres est leur «haute valeur», la «qualité hallucinante des sciences sociales des Ummites.» Les Ummites auraient une société admirable, tandis que nous, pauvres humains, ne sommes que des barbares et des fous. Les Ummites seraient des esprits moralement supérieurs, cela transpirerait dans leurs lettres, et seuls les sots comme moi oseraient le nier.
Il semble bien que cette personne n'avait pas bien lu ces fameuses lettres. Bien entendu, une fois que j'eus fait part de ce qu'il en est de cette «merveilleuse société Ummite» tellement supérieure à la notre, elle et d'autres dignes représentants de la «lunatic fringe» en ont déduit que j'étais en fait une «équipe de désinformation» d'une «efficacité redoutable» qui «infiltre les listes ufologiques.»
Une petite visite de cette société Ummite tellement admirable et supérieure s'impose donc, prenons ces «lettres Ummites».
Pour prendre connaissance de la vie sociale tellement évoluée des Ummites, il suffit de lire «leurs» lettres. Il est important de comprendre que les lettres que je cite ne sont en aucun cas des lettres «tardives» ou qui seraient reconnues comme de «fausses lettres Ummites» par les tenants de l'authenticité extraterrestre des lettres Ummites. Ce sont des lettres reçues, connues, diffusées il y a bien longtemps, et jamais considérées comme des fausses. (Les tenants de l'idée des authentiques Ummites répondent parfois que «la lettre n'est pas une vraie lettre» lorsque des éléments montrant que l'affaire est une fraude sont montrées dans de telles lettres.)
Mettons nous dans l'ambiance avec la lettre D102.
Cependant nous connaissons des techniques qui permettent l'accès aux organes internes, sous blocage anesthésiologique des centres, sans perte de conscience et avec récupération de la structure histologique blessée.
Ces techniques sont tolérées par l'UAA. Ainsi même le condamné peut toujours être accessible tactilement à n'importe quelle zone de son épiderme à la volonté de n'importe lequel de ses frères.
Tout ceci peut choquer la sensibilité d'un Oemii de la Terre qui aura du mal à comprendre comment un adolescent a le droit d'entrer dans l'enceinte conditionnée thermiquement de la «zone» où est gardé un condamné, comme s'il s'agissait d'un cobaye comme ceux utilisés sur Terre, et sans «parler» (c'est-à-dire sans communiquer) avec lui. Il peut s'agir d'un jeune du double de son âge. Il peut le toucher pour vérifier sa réaction sans que celui-ci n'ose se défendre ou le dissuader.
Cette situation, qui imaginée sur Terre scandaliserait les juristes d'un état de droit pour «transgression des droits humains», est complètement justifiée dans le cadre de notre société.
L'humiliation qu'entraîne pour l'OEMII condamné ces situations dramatiques, et la fonctionnalité qui les fait aller de pair avec un haut niveau d'utilité sociale, compensent par cette voie catharique [sic] le dommage qu'à un autre moment il fit à la société en violant les lois de son réseau.
L'accusé qui, pour une période déjà fixée, a été converti en propriété sociale de ses autres frères, et a pleuré sa terrible honte d'être «converti» en images visualisées devant des étrangers, familiers et amis, purgera sa faute jusqu'au bout. Il pourra maintenant réintégrer honorablement la société. Personne ne lui rappellera l'infamante période antérieure, personne ne pourra l'invoquer dans le futur afin d'exercer un quelconque type de discrimination. Cet enfant qui un jour a touché ses parties génitales, emporté par sa curiosité scientifique, sera aujourd'hui son élève ou son subordonné respectueux, sans que ne se mesure dans l'absolu chez l'ancien condamné quelque soupçon de vengeance au souvenir de l'épisode antérieur.
Voyons maintenant les lettres D41, D41-9, D41-10, celles qui exposent de la façon la plus détaillée ce qu'est la société Ummite.
«Mais à la frontière avec l'adolescence (avec le début de la puberté) peuvent surgir dangereusement les habitudes d'onanisme.»
-> Sur Ummo, l'onanisme est dangereux.
«On crut que la forte inhibition des premières tentatives de l'UGEE (ENFANT), initiée par une décharge électrostatique de potentiel élevé bien que sans danger pour l'organisme, créerait des défenses de l'individu (réflexes) contre ce vice.»
-> Sur Ummo, l'onanisme est vicieux.
«Il existe sur ce point un parallèle évident avec les terrestres. Quand les spécialistes d'UMMO affrontèrent ce problème qui affectait presque 100% des UGEE (jeunes garçons) et 38 % des UUYIE (jeunes filles), il y a de cela des milliers d'années d'UMMO, ils crurent trouver la solution grâce aux contrôles par réflexes conditionnés. Mais la mise au point de la solution eut un résultat aberrant. Les enfants étaient secrètement contrôlés par des équipes qui, par l'intermédiaire de la détection de variations hormonales, connaissaient le moment auquel l'enfant commençait une telle pratique. Instantanément l'enfant ressentait une forte piqûre provoquée par une décharge électrostatique, qui lui provoquait une forte inhibition.»
-> Il y a des milliers d'années, les Ummites faisaient souffrir les enfants qui étaient tentés par l'onanisme à coup de décharges électriques. Ensuite ils se sont rendus compte que les «résultats étaient désastreux.» Heureusement ils ont trouvé mieux par la suite, comme nous allons le voir.
«Naturellement cet échec ne découragea pas nos experts en BIEEWIGUU (psychobiologie) et grâce à eux nous avons obtenu que nos jeunes accèdent à notre époque à l'OMGEEIIE (mariage) sans jamais avoir expérimenté l'orgasme.»
-> Les Ummites ont arrêté d'électrocuter les enfants qui se livrent à l'onanisme, ils ont trouvé une autre méthode pour éviter cette horreur: l'orgasme avant le mariage.
«la défloration n'est jamais réalisée par une autre personne que l'époux.»
-> Sur Ummo, la femme est soumise à l'homme et on ne couche pas sans se marier d'abord.
«De plus le jeune habitant d'UMMO ne passe pas beaucoup de temps entre la puberté et son union conjugale. Nous jugeons que c'est une atteinte aux divines lois de WOA de nous maintenir dans le célibat une fois que les facultés reproductives se sont développées.»
-> Sur Ummo, on marie les petites filles. Dieu le veut.
«Les contrôles psychosociaux, concernant les apparitions sporadiques d'érotisme morbide, sont rigides et efficaces.»
-> Sur Ummo, société rigide, l'érotisme relève du morbide et la société le réprime.
«C'est simplement que la même société rejette par des mécanismes instinctifs de défense l'individu qui malgré les moyens pédagogiques et prophylactiques efficaces, présente des symptômes étranges dans sa conduite sexuelle.»
-> Sur Ummo, on n'aime pas les gens qui ont des «symptômes étranges dans sa conduite sexuelle.»
«Quelques URAA (chroniques de l'époque) relatent des scènes épouvantables de ces Xii (jours). De nombreuses YIE, terrorisées, simulaient avec des morceaux de YUUWO (substance d'éponges végétales) cachés entre la tunique et le ventre, un état pseudogravide. Les agents de la WOODOO (police) les démasquaient et leur ordonnaient de se dénuder sur la voie publique, en faisant abstraction des sanglots et des cris hululant des malheureuses. Elles étaient traînées dans cet état jusqu'au lieu de contrôle le plus proche où, après avoir été l'objet de toutes sortes d'excès, elles étaient destinées au centre de vivisection.»
-> Dois-je commenter de telles horreurs? Sur Ummo, les dictateurs fous en ont fait de belles, à ridiculiser les horreurs terrestres.
«L'évolution lente de notre société, l'augmentation continue des biens de production (OUMBOO) et par conséquent l'augmentation du bien-être social, de l'éducation et du progrès scientifique réduisirent peu à peu le nombre de ces tares sexuelles,...»
-> Ce ne sont pas les horreurs de la police totalitaire Ummite qui sont des tares, mais les filles Ummites qui ne se soumettraient pas à leur rôle de femme-objet propriété de l'homme selon la Volonté de Dieu.
«Seuls subsistèrent de rares cas de YIE dont la constitution génétique prédisposée à cette tare de l'hypersexualité dans un groupe réduit de traits pathologico-sexuels bien définis. Les techniques de contrôle les plus modernes, durant le processus de gestation, des divers facteurs psychopathologiques, ont permis d'obtenir que de nos jours, l'existence d'individus de sexe féminin affligés de ces tendances, constitue une véritable rareté: la société réagit devant ces cas étonnants avec une exquise prudence et une affectueuse sollicitude. La malade est isolée et soumise à un traitement qui, parce que tardif et malgré l'avance de notre technique, n'assure pas la rémission du syndrome, bien que dans des maladies très rares nous arrivions à un pourcentage très élevé.»
-> Mesdames, sur Ummo, on ne couche pas comme on veut.
-> Sur Ummo, les homosexuels, les bisexuels, les filles qui couchent avant le mariage, l'onanisme, tout cela est des tares sexuelles, heureusement leur science y a mis fin.
«Nous pouvons contrôler parfaitement le cycle de nos femmes. Cette régulation cependant est fortement liée aux impératifs et inhibitions de caractère religieux. Nos OMGEEIIE (couples) ne tolèrent jamais une régulation arbitraire dont l'unique mobile serait l'égoîsme personnel ou la satisfaction malsaine. Notre religion nous oriente très sérieusement vers cette extrémité.»
-> Mesdames, sur Ummo, coucher, c'est pour faire des enfants, et pour faire des enfants, c'est le gouvernement qui décide, au nom de Dieu.
«Mais c'est que, en plus, nous pouvons réduire le temps de présence de l'ovule entre deux points de son parcours au moyen de techniques qui permettent ce contrôle à distance.»
-> Mesdames, sur Ummo, on vous contrôle à distance.
«... et les rares cas d'homosexualité peuvent être contrôlés par l'intermédiaire de la régulation hormonale, après intervention adéquate sur les mécanismes neurocorticaux et endocriniens, et sans nécessité d'abord chirurgical.»
-> Mesdames et Messieurs, Sur Ummo, les homosexuels, on les soigne directement au cerveau.
«Nos femmes ne se déshabillent jamais d'elles-mêmes devant un homme qui ne soit pas leur époux, ni devant d'autres femmes.»
-> Mesdames, sur Ummo, c'est comme dans les sociétés les plus répressives de chez nous: il n'y a que Monsieur qui a droit sur vous. Vous êtes son objet.
«Le degré d'humiliation subit par la femme, quand cette norme est transgressée contre sa volonté, est très intense au point que l'une des peines prévues par le code légal d'UMMO soit précisément la nudité.»
-> Sur Ummo, une femme qui se montre nue à un autre que son mari doit être humiliée et est exposée nue sur la place publique (et à la TV, aussi).
«Garçons et filles sont éduqués à partir de 13,68 ans dans une sorte d'université, petites villes en miniature où la discipline est rigide, ce qui rend toute leur vie conditionnée à cette formation.»
-> C'est quand même moins bête que nos écoles, n'est-ce pas?
«Mais la femme peut exhiber sa constitution organique avec certaines limites fixées par l'UAA (code religieux-moral) pour influencer sexuellement l'homme.»
-> Madame, en son rôle de femme-objet, a quand même le droit d'exciter un peu Monsieur en lui montrant ses attributs féminins, dans certaines limites selon la Volonté de Dieu.
Et cela continue comme cela, paragraphes après paragraphes...
La société Ummite n'est en rien une belle société avancée à la morale supérieure. Son système éducatif n'a rien d'extraterrestre. Tout cela n'est qu'une horrible version de société humaine totalitaire et répressive. La morale est prononcée au nom de dieu, la femme a comme rôle seulement la procréation et le plaisir de son seul mari, les enfants sont disciplinés, toute liberté sexuelle est interdite, le corps de la femme est propriété du mari au nom de Dieu, la femme doit arriver vierge au mariage, sans avoir jamais expérimenté le plaisir, elle est contrôlée à distance par le gouvernement, toute préférence sexuelle non conforme à cela, comme l'homosexualité ou la simple liberté d'avoir plusieurs partenaires au cours de sa vie est considéré comme une perversion et une maladie à éradiquer par la chirurgie ou des traitements chimiques et l'humiliation publique.
Tout cela est totalement humain, ce n'est qu'une présentation d'une morale répressive au plus haut point et de l'intégrisme religieux le plus fanatique.
Cette société, ce n'est rien d'autre que l'idéal fasciste de la société voulue par le Franquisme espagnol le plus extrémiste, entendant baser sur la religion catholique la plus intégriste ses valeurs morales sur la soumission de la femme à un seul homme a fin de lui donner des enfants et de le satisfaire sexuellement sans avoir elle-même aucune liberté, basée sur la notion que toute autre préférence sexuelle est une déviance pathologique qu'il faut soigner.
Ci-dessus: Jordan Pena, posant en spécialiste de parapsychologie, pratiquant l'hypnose sur une admiratrice aux yeux bandés.
Une admirable société extraterrestre avancée? Allons donc.
Tout cela, ces délires érotico-sadiques, mises à nu, humiliations, soumission des femmes, tripotages et tortures, est parfaitement conforme à la personnalité trouble et aux opinions politiques de l'auteur des lettres, ayant avoué, Jordan Pena, ancien militaire coupable de nombreux abus, très à droite pour ne pas dire d'extrême droite, aux désirs sexuels et aux moeurs obscurs, grand hypnotiseur de ces dames, aidé de Vincente Ortuno, Trinidad Pastrana, Mercedes Carrasco et d'autres, et tout cela ne fait que refléter l'intégrisme religieux et ses opinions politiques Franquistes, ainsi que son caractère sadique, obsessif et sa personnalité compliquée et profondément ambivalente.
Ci-dessous: annonce de réunion du parti espagnol de la Phalange, sur leur site Internet, le 30 avril 2007. Remarquez l'emblème. Le lieu de réunion hebdomadaire? Le café «La Baleine Joyeuse», l'endroit d'où toute l'affaire Ummo est partie.