Dans mon expérience de discussions portant sur le cas de Cussac, il s'est produit maintes fois que lorsque je discutais d'un point, on me rétorquait qu'il faut discuter d'un autre point. Je tiens donc à préciser que ce qui suit n'est ni une démonstration que l'objet qui aurait été vu à Cussac serait ou ne serait pas un hélicoptère ou un engin extraterrestre ou je ne sais quoi encore, ni un acte d'allégeance au travail ou écrits de l'un ou l'autre, ni une étude de l'exactitude des distances entre quelque muret et quelque OVNI, ni une enquête sur le cas, ni une déclaration de je ne sais quelle valeur ou solidité du cas ou de quelque travail sur le cas.
Les points traités ici ne sont en rien une déclaration d'infaillibilité de ma part, ils n'ont aucune prétention de scientificité, je ne me suis jamais présenté comme "scientifique" ni "expert" de quoi que ce soit, je ne suis à la solde d'aucun. Je ne prétends pas à l'objectivité, je prétends seulement m'y efforcer de mon mieux. Je tiendrais volontiers compte de toute remarque, correction, addition, commentaire, sous la condition sine qua non qu'il ne s'y trouve ni insultes, ni ton discourtois, ni considérations hors sujet, ni procès d'intention.
Cette page ne peut pas être comprise sans lecture préalable de celle-ci.
L'affirmation est:
"En août 2004, aucune image connue et accessible n'indiquait l'emplacement allégué de la sphère et des personnages par rapport à la rangée d'arbres."
Source:
Cette affirmation est faite par David Rossoni, sous le pseudonyme "DAR", sur un forum web, datée du 23 avril 2008, lisible au 26 avril 2008 à http://ufo-logic.xooit.com/t462-CUSSAC.htm?start=60
David Rossoni est le co-auteur, avec Eric Déguillaume et Eric Maillot, d'un livre intitulé "Les OVNI du CNES", qui peut être acquis à
http://www.book-e-book.com/index.asp?fx=2&p_id=125
et peut être lu gratuitement en version préliminaire à
http://www.observatoire-zetetique.org/page/dossier.php?ecrit=2&ecritId=37&PHPSESSID=036209dc3069574053f1829e580ce635
Avant d'en venir à traiter de cette affirmation, un certain nombre de manipulations apparaissant dans ce message en compagnie de cette affirmation, je veux les aborder rapidement:
La violence des propos, l'incivilité, les procès d'intentions, tout ceci est inutile, ce n'est pour moi que poudre aux yeux jetée lorsqu'on est à court d'arguments...
David Rossoni affirme donc que lors de sa visite du site, "aucune image connue et accessible n'indiquait l'emplacement allégué de la sphère et des personnages par rapport à la rangée d'arbres."
Mais à peine a-t-il écrit cela, qu'il déclare que: "Lorsque nous avons visité le site, Claude Poher venait de mettre en ligne le mois précédent certaines données qu'il disait directement puisées dans le rapport de 1978: il donnait une haie distante de 80 m des observateurs, des personnages «à 80 à 82 m» mais aussi un écart entre ces derniers et la haie censément de 8 à 10 mètres, ce qui logiquement les repoussaient à 90 m environ... Difficile de se positionner précisément avec de telles données..."
On voit bien la reculade. Ce n'est donc plus qu'aucune donnée n'était disponible, mais tout autre chose: l'aveu que les visiteurs du site avaient les données, mais les ont estimé incompréhensibles, qu'ils les ont trouvé inutilisables.
Mais elles n'avaient rien d'inutilisable. La distance témoin-objet était donnée, et la distance objet-route était donnée, David Rossoni le reconnaît lui-même dans son message!
"il [Claude Poher] donnait une haie distante de 80 m des observateurs, des personnages "à 80 à 82 m" mais aussi un écart entre ces derniers et la haie censément de 8 à 10 mètres, ce qui logiquement les repoussaient à 90 m environ..."
David Rossoni indique donc lui-même qu'il savait parfaitement au moment de la visite que ni les personnages allégués ni l'objet allégué n'étaient pas à 50 mètres des témoins mais "à 90 mètres environ", et pour la distance à la route, David Rossoni indique également lui-même que le personnage photographié s'était d'abord placé à la distance indiquée par Claude Poher, qu'il connaissait:
"L'expérimentateur s'est d'abord placé à une trentaine de mètres de la route, comme rapporté par Claude Poher, ..."
Ceci suffit à ruiner l'affirmation de ne pas avoir eu ces données, ainsi que l'affirmation qu'elles étaient inutilisables.
David Rossoni déclare donc - admettant donc que ce n'est pas le bon emplacement - que si la photo sur laquelle le lecteur est sensé constater que la distance de 50 mètres (fausse, comme je l'ai prouvé) ne permet pas de voir de détails du personnage, sans compter l'image de reconstitution de l'Alouette III prétendue être comme vue à 50 mètres, ce qui est manifestement faux comme je l'avais démontré, si cette photo a été prise ainsi, donc, c'est parce qu'ailleurs on ne voyait pas entre les arbres.
C'est encore une erreur de méthodologie. Ce n'est pas parce qu'un emplacement effectif n'est plus utilisable que cela rend excusable de faire une reconstitution prétendument "éclairante" sur le cas avec une indication de distance qui devient trompeuse. Il suffit de prendre un autre emplacement, de préciser au lecteur que ce n'est pas le bon mais un équivalent, et de ne pas lui parler de distance de 50 mètres lorsque ce n'est pas réellement 50 mètres!
La première erreur a été de laisser penser au lecteur que les occupants et l'objet se trouvaient là où prétendait le montrer leur photographie. Ce n'était pas vrai et ce n'est toujours pas vrai.
La deuxième erreur a été d'induire le lecteur à penser, par une formulation malheureuse, comme expliqué dans mon article, que la distance entre l'appareil photo et la silhouette est de 50 mètres. Ce n'était pas vrai et ce n'est toujours pas vrai.
La troisième erreur est de croire valable de défier un lecteur de "voir des détails" sur une image tirée d'une photo, comme "démonstration" de ce que cela ne se peut pas dans la réalité, de vouloir mener le lecteur à tirer des conclusions sur le cas à partir de ces images. Cette erreur-là sera démontrée et expliquée dans un de mes prochains articles, et une méthodologie sera proposée. David Rossoni pourra alors raconter encore à ses lecteurs que je "ressors une Nième fois le cas de Cussac de la naphtaline". Le truc est classique: ne pas répondre, c'est avoir tort, et répondre, c'est aussi avoir tort. Ce n'était pas vrai et ce n'est toujours pas vrai.
La quatrième erreur est de plaider que les données n'étaient pas disponibles au moment de la visite, alors qu'elles l'étaient, que les visiteurs les avaient; ce que j'ai prouvé ici grâce à David Rossoni lui-même.
La cinquième erreur est de tenter de faire croire que les données qui étaient donc bien disponible ne seraient pas valables, en écrivant "Difficile de se positionner précisément avec de telles données...", tout en reconnaissant simultanément que: "L'expérimentateur s'est d'abord placé à une trentaine de mètres de la route, comme rapporté par Claude Poher ", autrement dit, ce positionnement était parfaitement possible, il a même été réalisé, et ce n'est pas parce que ce positionnement ne pouvait pas être fait que l'on y a renoncé, mais parce qu'à cet endroit correct, il y avait de la verdure!
Je constate qu'aucune de ces erreurs n'a été admise jusqu'ici.
Version: | Créé/changé par: | Date: | Description: |
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0.1 | Patrick Gross | 27 avril 2008 | Création. |
1.0 | Patrick Gross | 27 avril 2008 | Première publication. |
Date: | De: | Contenu: | Réponse: |
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27 avril 2008 | Première publication. | ||
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