Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Cavalaire

Des O.V.N.I. dans le ciel

Il est 22 h 40, ce 19 mars 1976. Mme Pelle, une vieille dame tranquille du Rayol-Canadel est formelle sur l'heure, car l'émission télévisée "Au Théâtre" ce ce soir vient de se terminer.

Un certain nombre de perturbations inhabituelles ont gêné l'émission.

Pensant à un orage pour la nuit, elle sort sur sa terrasse. C'est alors qu'elle voit "la chose": un objet assez volumineux, rond et légèrement élliptique, jaune orangé, très lumineux au milieu, vert turquoise sur les bords.

L'objet est en mouvement. Il vient du Nord-Est en laissant deux traits parallèles qui dédaignent la perspective et disparaît derrière la colline qui domine Pramousquier.

Elle note tous ces détails sur un cahier d'écolier, mais n'ose pas en parler. On a si vite fait de passer pour un fou ou un illuminé. Les gens simples craignent le ridicule.

Samedi après-midi 13 novembre, une conférence a lieu à Cavalaire sur les O.V.N.I, sous l'égide de l'Association pour la détection et l'étude des phénomènes spatiaux (A.D.E.P.S.).

Une centaine de personnes qui parlent très sérieusement de ces phénomènes. Mise en confiance, elle sort son cahier d'écolier et raconte son histoire. Non seulement on ne la prend pas pour une folle, mais les responsables sont extrêmement intéressés car son témoignage recoupe exactement, formes, couleurs, direction, heure et lieu, celui d'une ressortissante allemande, Mme Ostergat, résidant près du Rayol, qui en avait fait le récit dans une déclaration non encore rendue publique.

Une telle coïncidence serait trop extraordinaire. Il faut bien se rendre à l'évidence, quelque chose d'étrange a traversé le ciel de Cavalaire-le Rayol, ce soir du 19 mars 1976. Soucoupe volante, météore, phénomène chimique? Nous le sommes pas en mesure, naturellement, d'apporter une réponse.

Mais plus que jamais, ces phénomènes passionnent l'opinion publique et les dossiers continuent à se multiplier dans les archives des associations spécialisées.

C. CAIETTI