L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Var - Matin - République, France, le 16 février 1980.
Le 4 février dernier, observations tous azimuts à La Seyne, d'objets volants non identifiés. Patrice Seray, vice-président de "Frontières de la science" tient à apporter quelques précisions quant à ces observations. Cette association, précisons-le, tient une permanence au 63, rue Victor-Hugo.
"J'aimerais préciser quelques points sur l'affaire des objets vu le 4 février dernier dans le ciel seynois.
J'ai pu interroger les deux témoins principaux de cette observation. Ce jour-là il y eut réellement quelque chose au-dessus de La Seyne.
"Ni la classique meteorite ni les non moins classique confusions avec des étoiles ou avions et hélicoptères ne peuvent expliquer le cas qui a nécessité une lettre de l'I.M.S.A dans "Var-Matin République" du 12 février.
"L'I.M.S.A. (Institut mondial des sciences avancées) émet alors l'idée de ballons-sondes. Certes, l'explication peut très bien rendre compte de nombreux aspects de ce que m'ont décrit les témoins. Cependant il y a une heure de décalage entre la première est la deuxième observation. Et les lieux ne sont plus les mêmes mais bien opposés.
"Pour le phénomène aperçu vers 21 h 10, l'explication peut éventuellement tenir. En effet, nous savons qu'un ballon possède une enveloppe plastique. Ils peuvent avoir dans les 20 à 40 mètres de diamètre. Le soleil, selon sa position par rapport au ballon, reflète sur celui-ci et lui donne l'impression d'avoir une partie éclairé et une partie sombre. A sa base peut apparaître comme des flammèches qui sont dus aux frémissements de l'enveloppe par le vent.
"L'objet décrit par nos témoins semble cadrer un peu avec cette description d'une vision d'un ballon-sonde. Un des témoins nous ayant dit que les objets semblaient comme "en vitre" sur le dessus, et faiblement éclairés.
"Cependant, nous attendons les confirmations de l'observatoire de Paris et du G.E.P.A.N. a qui nous avons écrit afin de clarifier cette affaire. Au stade de notre enquête, nous conserverons l'hypothèse du ballons-sonde (les trajectoires et les mouvements ne collant pas) comme une hypothèse et rien de plus.
"Par contre, nous pouvons d'ores et déjà affirmer que les objets vu le 15 février 1978, dont nous avons effectué une contre-enquête ces derniers jours, ainsi que l'objet vue de la cité du Floréal le 5 décembre dernier, s'avèrent n'être que des rentrées de bolides dans notre espace aérien."