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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

La vague fran&aise de 1954 dans la presse:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, Brest; France, page 3, le 26 octobre 1954.

Scan.

Une soucoupe volante et un cigare lumineux observés au Relecq-Kerhuon et à Brest

Brest, 25. -- Les soucoupes volantes dominent plus que jamais l'actualité. Ici et là, de nombreux commentaires leur sont consacrés. Des enquêtes officielles sont entreprises dans certains cas et se soldent en général par des résultats décevants.

Les avis demeurent partagés: les uns nient systématiquement l'existence des objets mystérieux. D'autres - qui doivent représenter la majorité - s'accordent à reconnaître "qu'il y a quelque chose", mais il est bien entendu impossible de préciser la nature de ce quelque chose.

Il y a enfin les gens qui ont vu des engins mystérieux et qui affirment catégoriquement que les phénomènes dont ils ont été les témoins ne peuvent en aucune façon résulter d'une illusion d'optique.

Beaucoup de ces témoins sont parfaitement dignes de foi et c'est notamment le cas de ces deux personnes dont nous rapportons fidèlement ci-dessous les déclarations et les impressions.

UNE SOUCOUPE LUMINEUSE AU RELECQ-KERHUON

Les deux phénomènes se sont produits jeudi dernier et à plusieurs heures d'intervalle, mais à la lumière des explications qui nous ont été donnés par les intéressés, il ne semble pas qu'il existe entre les deux fait un rapport précis et étroit.

Venons en au premier témoignage.

"Il était 8 heures du matin, nous a-t-on dit, et déjà le soleil brillait. Je contemplais quelques petits nuages qui couraient dans le ciel. Ils ne présentaenit pas d'intérêt tellement particulier, à l'exception de l'un d'entre eux qui provoqua une réflexion amusée de ma part.

"Vous ne trouvez pas que ce nuage épouse la forme d'une soucoupe volante? demandais-je à un ami qui se trouvait à mes côtés.

"Ma foi...

"Pour en avoir le coeur net, je résolus d'aller chercher mes jumelles, mais lorsque je revins l'engin avait disparu..."

Notre interlocuteur s'entretint pourtant du phénomène avec quelques autres personnes et c'est au moment où chacun allait penser à autre chose que quelqu'un dans le groupe retrouva la trace de la soucoupe. On put la suivre un instant, puis elle disparut, à nouveau, définitivement cette fois.

L'objet, a conclu le principal témoin, avait la forme d'une lentille bi-convexe, avec deux coupoles, l'une au-dessus, l'autre au-dessous de la lentille. L'ensemble brillait très fortement, non pas à la manière d'un métal mais plutôt du cristal..."

UN CIGARE INCANDESCENT ENTOURE D'UNE AUREOLE

Le deuxième témoin est Mlle Mocaer, domiciliée rue Sully-Prudhomme, à Brest, et le phénomène auxquel elle a assisté est également très précis et très net.

"Je rentrais chez moi jeudi, vers 19 h. 30, et je m'étais légèrement baissée pour chercher la clé de la porte d'entrée qui se trouvait dans mon sac à main. C'est en me redressant que j'ai vu l'engin.

"Celui-ci m'a paru venir de l'abattoir, exactement comme s'il venait de décoller. Il avait la forme d'un cigare incandescent, barré d'une bague sombre en son milieu et entouré d'une auréole. Il se déplaçait à une vitesse vertigineuse, s'est redressé brusquement et le bolide a pris ensuite la direction de la mer."

Mlle Mocaer a pu observer le phénomène pendant plusieurs secondes, mais lorsqu'elle s'est mise à sa fenêtre pour l'observer plus attentivement, il avait disparu.

IL NE S'AGIT PAS DE BALLONS-SONDES

Ainsi que nous l'avons relaté hier, plusieurs brestois déclarent avoir observé vendredi soir le passage d'un globe volant se déplaçant à grande vitesse au-dessus de la rade de Brest.

Partant du principe que les explications les plus simples sont toujours les meilleures, certaines personnes ont voulu ramener la nature des phénomènes observés à des notions plus... palpables.

"Ces globes lumineux ne seraient-ils pas tout simplement un ballon-sonde comme en utilisent les services de la météo?"

L'explication serait agréablement prosaïque... et rassurante. Malheureusement, elle ne "tient" pas.

Il est exact que la station météorologique de Guipavas lâche, toutes lesdouze heures, un de ces ballons-sondes qui, nous a-t-on précisées, atteignent fréquemment et rapidement l'altitude de 20.000 mètres. Mais ces engins sont toujours lâchés à 15 h. et 3h, du matin. Or c'est vers 19 h. 30 que les témoins auxquels nous faisons allusion ont aperçu vendredi dernier l'objet mystérieux. Ce jour-là, soufflait un vent d'ouest assez fort et, à l'heure indiquée par nos compatriotes, le ballon lâché à 15 heures devait déjà se trouvait au-dessus de la région parisienne. Par ailleurs, les nballons-sondes sont mus par la seule vitesse du vent, en sorte qu'ils ne peuvent se déplacer aux vitesses vertigineuses indiquées. Enfin, leur altitude défie toute perception humaine.

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Cette page a été mise à jour le 24 juin 2025.