Cet article a été publié dans le journal Britannique The Sunday Express le Dimanche 16 juin 2001, pages 20 et 21. C'était la réaction du journaliste Hamish Mackenzie à la conférence de presse organisée par le projet Disclosure de Steven Greer, lors de laquelle environ 20 importants par leurs occupations ou grades ont publiquement indiqué leur expérience des OVNIS, ou leur connaissance d'une dissimulation officielle par les USA du problème des OVNIS, conférence qui a été à peine commentée dans la presse écrite en dépit d'un grand intérêt du public.
Focus par Hamish Mackenzie.
Sur une plate-forme rehaussée sous le plafond à galerie du prestigieux Club National de la Presse à Washington, D.C, un groupe d'hommes et les femmes, tous des experts dans leur domaines respectifs, ont attendu patiemment tandis que le grand hall s'emplissait de plus de 150 journalistes de la presse quotidienne et de chaînes de télévision tout autour du monde.
Pendant presque deux heures, l'un après l'autre, plus de 20 "témoins oculaires," - des commandants de silo de missile et des employés de grandes compagnies - ont décrit leurs expériences à la presse assemblée. Certains ont parlé de rencontre inexplicable avec des lumières et des objets non identifiés dans le ciel, d'autres des accidents d'engins étranges," de projets non contrôlés, non transparents et illégaux." D'autres ont même prétendu être impliqués dans le reverse engineering de technologies avancées."
Beaucoup se sont déclarés déçus par leur difficultés à être pris au sérieux. Tous se sont référés à une conspiration mondiale pour cacher la vérité aux gouvernements tout comme au public. Pendant que chacun parlait, il y avait là une grande attention, chaque fois qu'un orateur se rasseyait les applaudissements ont empli salle. A un moment on a entendu un cameraman pour une chaîne de TV Américaine dit: "Bon sang de bon sang, mais c'est stupéfiant, bon sang." Mais, depuis ce jour de Mai 2001, le silence est revenu.
L'année dernière, le Sunday Express a été le premier journal à publier un article sur le projet Disclosure (1), un groupe OVNIS basé aux USA dont l'objectif affiché est de forcer le Congrès des USA à tenir des auditions publiques. Le fondateur du groupe, le Dr. Steven Greer, affirme qu'il continue à rassembler des "témoins qui sont au coeur des choses," lesquels, si ils étaient libérés de leurs serments de sécurité, indiqueraient au Congrès ce qu'ils savent d'une dissimulation alléguée de l'existence des OVNIS et des extra-terrestres et également de la possession de leur technologie avancée et révolutionnaire.
Mais il y a un an, le projet ne semblait aucunement près de réaliser son but, en dépit de réactions positives de sénateurs américains et d'un très grand intérêt du public par l'intermédiaire de leur site web. Le Dr Greer se concentre maintenant sur un effort de diffusion par l'intermédiaire d'un réseau global de représentants.
"Ceci est la meilleure chance que nous ayons eue en 50 ans pour découvrir ce qui se passe vraiment," dit David Williams, le porte parole des représentants au Royaume-Uni du projets Disclosure. Actuellement directeur informatique dans l'industrie de la finances, il est un ancien crypto-analyste du Royal Signals, autrefois basé dans Whitehall.
"Tandis que j'étais à ce poste j'avais une accréditation top secret, et l'écoulement continu de rapports d'OVNIS qui passait par mon bureau m'intriguait," dit-il. "Ils venaient de partout, et je les dispatchais à divers services du Ministère de la Défense et du Gouvernement."
"Je ne sais pas ce qui en était fait après que ce rapports me quittaient. J'avais essayé de le découvrir depuis, et après la conférence de la presse de 2001 j'ai décidé de m'impliquer dans le Projet Disclosure. Il a seulement besoin qu'un public plus large réalise que au moins un témoin, quelqu'un comme John Callahan, indique la vérité pour que la chose entière arrive sur la place publique."
John Callahan, un ancien enquêteur senior en matière d'accidents aériens de l'Autorité Fédérale de l'Aviation des USA, est une présence imposante et étonnante. Il est difficile d'écarter son histoire, ou d'écarter l'homme. A la conférence de presse, il a rappelé comment, le 18 Novembre 1986, les pilotes du vol 1628 des Japan Airlines (2), volant au-dessus de l'Alaska, ont rendu compte de ce qu'ils voyaient, "une boule énorme avec des lumières courant autour d'elle... quatre fois plus grandes qu'un 747." L'observation significative parce que l'objet a simultanément était enregistré sur le radar au sol au contrôle du trafic aérien d'Anchorage. L'équipage de l'avion et les opérateurs de radar au sol ont observé l'OVNI tandis qu'il exécutait des acrobaties aériennes et volait à des vitesses au delà des possibilités de n'importe quel avion connu. A un moment le capitaine a exprimé des inquiétudes au sujet des effets que l'objet a semblé avoir sur ses instruments.
Après plus d'une demi-heure, "l'engin étrange" a disparu et le 747 a atterri sans problèmes.
Le jour suivant M. Callahan de jour a assisté à une réunion convoquée à la hâte sur la demande de l'amiral Engen, alors administrateur de l'Autorité Fédérale de l'Aviation. Cette réunion comprenait tous ceux qui avaient été directement impliqué et, affirme, Callahan, trois anonymes de la C.I.A. Il dit ces hommes ont confisqué tous les enregistrements acoustiques, les listings imprimés et les enregistrements de radar associés aux événements de la veille et "nous ont dit que ceci ne s'était jamais passé et que nous nous n'avions jamais eu cette réunion." Ils n'ont jamais demandé si quelqu'un avait des copies, donc je ne leur ai pas dit que j'en avais."
Il y avait eu une tempête de déclics des appareils photo quand M. Callahan a montré de nombreux documents et a invité l'assistance à les inspecter plus tard. Mais les plupart de ceux qui avaient été à la conférence de presse ont été intrigué par le manque de publicité donné ensuite à l'événement.
"Peut-être que les médias ont été pris de court par le sérieux de ce qu'ils ont entendu et ne savaient tout simplement pas comment le gérer," remarques David Williams. "Il est étonnant que personne n'a même essayé de critiquer les témoins. Pourquoi est-ce que les grandes corporations Américaines [Lockheed Martin, Northrop, Boeing et d'autres] qui ont été mises en causes comme participant à une dissimulation, n'ont-elles ni objecté ni engagé de poursuites?" C'est seulement le mois dernier que le journal Florida Today a parlé de la spéculation continue sur la façon dont un événement "avec des témoignages conçus pour être aussi impressionnant, [les média nationaux] ne pouvait probablement être tu," ce qui est tombé à froid.
"Nous avons été déçus mais pas étonné, par la couverture limitée," dit le Dr. Greer, un médecin s'occupant de secours aux accidentés, qui consacre maintenant tout son temps au projet. "Donc nous avons diffusé notre message directement aux gens - radios locales, TV et réunions publiques bien remplies." Depuis la conférence de presse, il est apparu que le Dr. Greer n'est pas seul à cherchant à persuader le gouvernement des USA pour soutenir une révélation.
Charles Huffer, un chercheur ufologue basé aux Etats-Unis, a rencontré le Gouverneur George Bush alors en campagne présidentielle en 2000. En direct sur CNN, Huffer a fait tenir une promesse par Bush que quand il serait dans le bureau ovale, il en "viendrait directement au fait" et dirait aux gens ce qui se passe vraiment. Une fois au pouvoir, cette promesse de campagne électorale a été ignorée et l'année dernière un des partisans de Huffer a fait une grève de la faim en protestation.
Cette année le consultant en matière de développement commercial Stephen Bassett projette de se présenter en candidat indépendant dans la 8ème zone congressionnelle du Maryland avec comme projet la libération de l'information sur les OVNIS. On s'attend à ce que l'élection, en novembre, soit bataillée chaudement. L'objectif de Bassett est de gagner des voix suffisantes pour avoir la parole permettant de porter le problème devant le congrès.
Mais l'intérêt parmi le grand public a également été considérable. La conférence de presse du projet Disclosure a été diffusée sur l'Internet et a été regardée par près d'un quart de million de gens. "Cela a été la plus grande diffusion vidéo par le web de l'Histoire," a dit le Dr. Greer.
Depuis lors, un million de personnes en plus a téléchargé la vidéo depuis le site du projet de Disclosure, qui a reçu l'année dernière plus de six millions de visites depuis mai. Le Dr Greer signale que plus d'une centaine de nouveaux témoins se sont présentés, plusieurs sont du Royaume-Uni.
"Ce n'est pas surprenant," dit Denis Plunkett, le dirigeant du Bureau Britannique des soucoupe volantes, une organisation active, dont la presse à rapporté incorrectement l'année dernière qu'elle aurait fermé (3). "Pendant 50 ans j'avais reçu des rapports d'officiers de l'armée et de personnel de police. La plupart ne voulaient aucune publicité, ils essayaient juste de comprendre ce qu'ils avaient vu."
Quand on lui a demandé si le Sunday Express pourrait interviewer un témoin Britannique, le Dr Greer a indiqué: "nous ne voulons pas révéler les noms de nos nouveaux témoins maintenant. Il y aura une autre conférence de presse plus tard dans l'année, que nous projetons de diffuser par le câble et la télévision par satellite."
Un souci pour beaucoup d'observateurs a été que le projet pourrait ne pas être aussi rigoureux qu'il ne faudrait en vérifiant les témoins. Il semble là y avoir eu de la dissension dans les rangs. Quelques témoins estiment que les histoires les plus exotiques, telles que des contacts avec des extra-terrestres, auraient du avoir été exclues.
"Il y en a assez là dehors - des engins volants non conventionnels qui nécessitent une explication," a dit une source qui n'a pas voulu être nommée. Et au moins un témoin important a demandé que son nom soit retiré du projet car il estime que certaines des conclusions étant tirées des témoignages vont "un cran trop loin." Edgar Mitchell, l'astronaute d'Apollo 11, et l'un des quelques hommes qui ont posé le pied sur la lune, n'est plus un témoin pour le projet Disclosure, bien qu'il continue à donner son. "Je crois toujours que les gouvernements devraient ouvrir leurs dossiers sur le sujet des OVNIS, mais nous ne semblons pas être beaucoup plus près du but, bien que probablement cela se produira tôt ou tard," a-t-il dit au Sunday Express.
"Je ne suis pas un 'témoin' d'événements OVNIS dans l'espace ou sur terre. Je n'ai aucune expérience de première main mais j'ai discuté le sujet avec quelques 'anciens' qui ont une connaissance de première main."
Un des grands test pour le projet Disclosure à l'avenir sera la qualité des nouveaux témoins et son acceptation au genre d'examen minutieux pour lesquels le projet demande une acceptation à d'autres. L'histoire des observations d'OVNI a été ternie par des falsifications - pas simplement par des gens cherchant à attirer l'attention mais même par des ufologues. Dans les derniers mois, un groupe ufologique a admis avoir diffusé de fausses informations afin de tenter de prouver que tout le phénomène OVNI peut être écarté.
"Est-il possible que nous ayons été bernés par quelques témoins? Oui. Est-ce que je crois cela probable? Non," dit le Dr. Greer, haussant la tête. "Nous ne sommes pas la C.I.A, nous ne pouvons pas nous permettre de faire des chèques à $50.000 pour financer des enquêtes de fond sur chaque témoin. Nos objectifs sont de révéler la vérité au public et de persuader le Congrès de tenir une séance publique."
"Plus de 20.000 lettres ont été envoyées par des électeurs à leur sénateurs. Nous avons reçu de nombreuses expressions d'intérêt sérieux des sénateurs. La semaine dernière encore, j'ai eu un appel d'un membre du Congrès qui nous a demandé de lui présenter nos informations en un briefing privé."
"Pour que nous obtenions une audition congressionnelle, l'une de trois choses devra se produire," poursuite le Dr Greer. "Les médias devront les réclamer, ou la nécessité publique devra être entendue par le Congrès, ou il devra y avoir un événement OVNI important et indéniable."
Ce qui est clair, c'est qu'un grand nombre d'individus se sont présentés et ont fait leur rapport, dont les implications, si c'est vrai, sont profondes. Si les témoins sont ce qu'ils ils disent qu'ils sont - et si il s'avéraient qu'ils mentent, alors nous devrions être très inquiets du genre d'individus qui pilotent nos avions, contrôlent notre trafic aérien, équipent les silos de missile et protègent nos communautés.
Si au contraire les témoins indiquent la vérité, alors, aussi extraordinaire qu'elle paraisse, c'est un problème sérieux. "Si nous les croyons," dit David Williams, "alors nous devons accepter que nous ne sommes pas seuls. Quelqu'un le dissimule et nous devrions vouloir savoir pourquoi.
"Nous avons pu avoir été trompés par certains de nos témoins, mais pas par tous." continue-t-il. "Il y a trop de gens qui ont vu quelque chose qu'ils ne peuvent pas expliquer. Ceux qui essayent de garder les secrets compteent sur le fait que la plupart d'entre nous sommes trop occupés avec les tracas de nos vies. Mais de plus en plus sont intéressées, et un jour cela sera suffisant pour exiger que les gouvernements nous indiquent ce qu'ils savent."
- pour plus de contacts et d'information: David Williams à Disclosureproject@btinternet.com ou visiter le website du projet à www.disclosureproject.org
Remerciements particuliers à Stig Agermose et UFOupdates pour avoir transcrit et transmis l'article.