L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Sud Ouest, France, le 6 novembre 1990.
(Se rapporte aux observations du 5 novembre 1990 vers 19:00, de ce qui était des débris d'une fusée russe.)
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Est-ce un ballon stratosphérique du Centre d'études spatiales?
De nombreux Landais ont aperçu un objet très volumineux et très lumineux dans Je ciel, lundi, peu après 19 heures.
A cette heure-là, la division ballons du Centre national d'études spatiales d'Aire-sur-1'Adour a largué un ballon stratosphérique destiné à recueillir des informations en très haute altitude pour le compte d'une expérience allemande. Mais s'agit-il d'un seul et même objet?
A la base aérienne 118 de Mont-de- Marsan, on déclare officiellement qu'aucun équipage en vol n'a recueilli de témoignage sur cette affaire.
M. Bruno Louges, responsable du club astronomique de l'Association culturelle de Dax, déclarait hier soir: "Les témoignages évoquent une forme de Y. A chacune des deux pointes, il y avait des phares blancs de très forte intensité. Cet engin ne faisait aucun bruit en se déplaçant".
Pour M. Philippe Dupoul, de la même association, il peut s'agir de la chute d'un satellite: "La variété des métaux qui composent ces engins, en brûlant dans l'atmosphere, peut donner ces lumières différentes..."
Au CNES d'Aire-sur-l'Adour, on prend la chose avec amusement: cet organisme lance nuitamment dans l'atmosphère une cinquantaine de ballons par an.
Les dimensions correspondent à l'engin largué lundi soir. La queue double fait penser aux hélingues [sic, élingues] et aux parachutes qui entourent le ballon proprement dit. Quant à l'intensité lumineuse, elle rappelle le flash balise qui donne une dimension fantomatique aux accessoires du ballon.
