L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Sud Ouest, France, le 6 juin 1980.
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PRETENDRE avoir été enlevé par un objet volant non identifié (O.V.N.I.) relève de l'affabulation, affirme en substance le Centre national d'études spatiales (C.N.E.S.) dans un rapport relatif à la fameuse affaire de Cergy-Pontoise qui, à la fin de l'année 1979, défraya la chronique.
Ce rapport, disponible au pavillon du C.N.E.S. au Salon du Bourget, a été établi par un service de ce centre spécialisé dans l'étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés. Il porte pour titre: "A propos d'une disparition".
Le texte, long d'une centaine de pages, est codé, les noms des personnes et des lieux ont été transformés mais la date de "l'enlèvement", le 26 novembre 1979 et les faits rapportés ne laissent planer aucun doute, quant à "l'événement" auquel il est fait allusion.
La "victime" de cet "enlèvement" avait déclaré qu'un O.V.N.I. s'était abattu sur sa voiture et qu'il avait disparu à bord de l'engin à Cergy-Pontoise, dans le Val-d'Oise, le 26 novembre 1979. Il avait ajouté être revenu d' "ailleurs" le 3 décembre 1979.
Ses explications confuses et les témoignages de ses amis avaient laissé penser à une hallucination collective. Puis l'on avait généralement évoqué la possibilité d'un canular sans que cela puisse être réellement établi à l'époque.
Le héros de cette "aventure" a participé depuis lors à des conférences et il a même rédigé plusieurs articles. Le 14 août 1980, il a annoncé que des extraterrestres allaient débarquer le lendemain dans un tunnel du Jura (deux mille personnes qui s'étaient déplacées pour assister au phénomène en furent pour leurs frais).
Le G.E.P.A.N. est installé à Toulouse et a été créé en 1977. Il est chargé de recevoir principalement les rapports de gendarmerie, les photos suspectes et les témoignages de personnes déclarant avoir vu des phénomènes spatiaux bizarres.
