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Les OVNIS dans la presse quotidienne:

Le canular de Cergy-Pontoise dans la presse, 1979:

L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Sud Ouest, France, le 6 décembre 1979.

Scan.

FRANCK FONTAINE, le jeune homme qui a disparu pendant une semaine à Cergy-Pontoise après avoir vu, selon ses déclarations, un O.V.N.I. s'abattre sur sa voiture, a révélé hier matin qu'il conservait des souvenirs de sa période de disparition.

"C'était agréable", a-t-il affirmé aux journalistes conviés en fin de matinée au domicile de Jean-Pierre Prévot dans le quartier de la Justice-Mauve. "Quand je dors, cela me revient, mais ce n'est pas un cauchemar, a-t-il ajouté, en précisant avec un rire entendu : c'est spécial." Mais il s'est refusé à aller plus avant dans ses révélations. "Si je vais plus loin, on ne me croira pas et on me prendra pour un fou."

Jean-Pierre Prévot, l'un de ses amis, qui a déclaré avoir vu une sphère lumineuse entourer la voiture au moment de la disparition, dit avoir refait les mêmes déclarations sous hypnose. Interrogé à ce propos, Franck refuse l'expérience .. "Si je parle sous hypnose. tout sera dévoilé et je ne veux pas que tout soit dévoilé. Il y en a assez de toute cette histoire.»

Pressé de questions, Franck pose ses conditions: "Pour tout révéler, il me faut des garanties de l'Etat. Quand je serai sûr qu'on ne m'embêtera pas. Pour le moment, ce qui est dans ma mémoire, je le garde pour moi."

Même le Groupement d'études des phénomènes aérospatiaux non identifiés (G.E.P.A.N.) ne lui paraît pas assez sûr. "Hier, ils sont venus. Je leur ai proposé d'en parler longuement mais ils sont partis, disant qu'ils étaient fatigués. Alors, le G.E.P.A.N., ça va comme ca."

Lorsque les journalistes évoquent le coup de téléphone anonyme annonçant le retour de Franck à une station radio, Salomon N'Diaye, le second témoin au moment de la disparition, qui a également accueilli Franck à son retour, avoue: "C'est moi qui ai téléphoné. C'était un message. J'ai appelé vers 5 h 30 en précisant mon nom, mon prénom et mon adresse." Présent. le journaliste de la station ne cache pas son étonnement. Il semble qu'on n'ait gardé aucune trace de cet appel.

Franck et ses amis ont stigmatisé le comportement des gendarmes en se plaignant des procédés employés par les enquêteurs en termes vifs. De plus, ils ont accusé une partie de la presse d'avoir ridiculisé leurs propos. "On nous a trainés dans la boue."

A l'issue de cette conférence de presse, Franck Fontaine s'est de nouveau rendu sur les lieux de sa disparition pour refaire avec complaisance les gestes effectués le lundi 26 novembre, à 4 heures du matin, juste avant son départ pour l'inconnu.

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Cette page a été mise à jour le 10 mars 2018.